Les Chevaliers d'Émeraude
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG sur les Chevaliers d'Émeraude
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Le bel oiseau en cage...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Nemesis
Empereur Noir
Nemesis


Nombre de messages : 240
Points : 256
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: Inconnu
Maitre/Écuyer: Zanim
Âme soeur:

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 1:35

Une atmosphère palpable et presque indescriptible s’élevait de la forteresse noire d’Irianeth qui s’animait à l’arrivée de la noirceur. Bien qu’à la suite de l’annonce de la victoire de l’Empire sur les terres ennemies avaient réjouie le peuple entier, une toute autre chose rendait les occupants de la citadelle fébriles et joviales. La raison de cet entrain étai en fait provoqué par le retour de l’Empereur Noir du champ de bataille, qui avait rapporté des terres de Zénor un présent à son peuple qui possédait une valeur indubitable…

Les bruits de pas lointain résonnèrent sur les murs des sombres couloirs, d’où les quelques parcelles de lumières provenant des flambeaux suspendus aux murs ne parvenaient guère à pleinement dissiper la noirceur des lieux. Même la jovialité de l’extérieur ne parvenait pas à s’introduire dans ces galeries inquiétantes d’où s’élevait une lourde ambiance qui rebutait le moindre personnage qui n’avait d’affaires en cet endroit. Le seul et unique emplacement qui pouvait contenir autant de mauvaises pulsations n’était rien d’autre que le donjon de la sombre forteresse d’Irianeth, soit les salles de tortures. Incalculable était le notre d’hommes et de femmes ayant trouvés la mort en ces lieux et peu avaient eu l’audace de tenir tête à une séance prolongée de torture physique et psychologique qui érigeait l’impitoyable et grande réputation de l’Empire sur le sujet.


Malgré cette ambiance quelque peu repoussante qui emplissait l’air environnant, un petit groupe d’homme composer de trois personnes arpentait les corridors, prenant une direction établie et connue qui les menait directement à l’une des cellules des cachots qui contenait un personnage bien particulier qui venait tout juste de faire son entré au royaume d’Irianeth. L’homme à la tête de ce minuscule groupe n’était nul autre que l’Empereur Noir, escorté, uniquement dû au protocole, par deux autres hommes-insectes qui avaient comme tâche de veiller sur le bon fonctionnement des donjons. Enchainant le pas à celui du souverain de l’Empire, les hommes finirent finalement par quitter les longilignes couloirs qui constituaient les sous-sols de la citadelle pour aboutir à la large salle qu’était l’entrée des cellules. Complètement plongée dans un noir total, la vaste chambre ne laissait entrevoir qu’une faible lueur provenant des cachots d’où la seule source de lumière, émanant de vieilles lanternes rouillées, filtraient à travers les lucarnes grillagées des lourdes portes de métal grossier. La noirceur des alentours ne posant guère problème aux tanieths du sombre continent, ceux-ci se dirigèrent d’un pas assuré vers l’une des portes des nombreuses geôles situées pratiquement tout au fond de l’obscure salle. Tout en parcourant la distance le s’éparant de son but premier, l’Empereur Noir jeta ici et là quelques infimes regards dédaigneux aux nombreux occupants des cellules avoisinantes qui se replièrent dans leurs lentes agonies à la simple venue de l’imposant homme. La sinistre aura que dégageait l’hybride réussissait avec une facilité déconcertante à écraser et à détourner au fond des tristes et mornes salles le moindre humain présent dans les cachots. Pourtant, cette fois-ci, un seul occupant ne sembla pas se plier face à l’intimidante présence du détenteur de ces lieux, s’obstinant à faire face à l’homme malgré la position précaire dans laquelle il se retrouvait maintenant. En fait, le il faisait place à un elle, car le prisonnier qui captait tout cette attention de la par du suzerain d’Irianeth était en fait une femme au caractère brave et indissoluble.

La venue de cette personne sur le continent de l’Empire Noir était dû à la victoire de ce même continent sur leur ennemi, Enkidiev. Bien qu’ils avaient échangé une chaude lutte pour la prise du pouvoir du royaume de Zénor, Irianeth était sortie vainqueur de cette bataille en emportant avec elle une récompense, non sans effort, jusqu’aux terres noires de l’Empire. Ce fut l’Empereur Noir qui rapporta son ennemi, au prix d’une intense bataille de maitrise d’éléments et de maniement des armes, jusqu’aux inquiétants donjons de sa colonie. Arrachant ainsi à l’ordre d’émeraude l’un de ses atouts les plus précieux dans cette guerre sanguinaire qui aurait value un acharnement plus soutenu de la par de ses confrères chevaliers. Quoiqu’il en soit, l’Empire avait gagné cette bataille et rien ne pouvait en faire quoi que se soit, l’Empereur était sortie vainqueur de l’affrontement, étant toujours le plus puissant sorcier de cette terre et plus rien ne semblait pouvoir freiner l’avancement de l’Empire d’Irianeth sur le continent d’Enkidiev.

Extorquant de cette situation une satisfaction effrénée, Nemesis savait toutefois qu’il ne fallait certes pas crier victoire trop hâtivement. Car il serait une grave erreur de sous-estimer une terre ennemie au grand complet sous prétexte d’une simple victoire de plus à son actif. Néanmoins, il avait en sa possession un nouvel atout qu’il n’hésitera sûrement pas à utiliser pour arriver à ses propres fins, car ce que l’Empereur Noir convoite, l’Empereur l’obtiens toujours et ce, malgré les incessants obstacles qu’ont érigent à travers de son illustre chemin.

Finalement arrivé au cachot de l’humain, membre de l’ordre, Nemesis fit d’un simple geste de la main signe aux geôliers d’ouvrir la lourde porte qui prenait place au devant du seigneur. Au moment même où le grincement métallique d’une porte trop usée se fit entendre, l’hybride à la peau mauve murmura aux deux hommes-insectes d’une voix dure en langue tanieth de le laisser seul avec la femme humaine. N’appréciant pas complètement l’idée, les deux insectes méfiants de la femme n’eurent d’autre choix que d’accorder un simple hochement de tête en guise de réponse à leur seigneur. S’introduisant d’un pas lent et confiant dans la simple et maculé chambre mal éclairée, l’Empereur Noir posa finalement son regard vermeil sur la jeune femme d’une vingtaine d’année, toujours habillée de son uniforme de chevalier d’émeraude qui ne resplendissait pas de son habituelle couleur flamboyante, usé de par le précédant combat et par la crasse qui recouvrait d’une mince couche, le sol de la cellule où se retrouvait agenouillée la guerrière. Usant de mots subtilement rehaussés d’une hypocrite sincérité, l’hybride s’adressa à la jeune chevalière pour la seconde fois depuis le champ de bataille.

-Quel plaisir de vous revoir, Naryu d’émeraude…il m’a semblé qu’une décennie complète se soit écoulé depuis notre dernière rencontre…

Un sourire malsain vint se dessiner sur le visage de l’Empereur Noir qui voyait en la jeune femme, un nouveau moyen d’affaiblir la fragile structure qu’était l’ordre d’émeraude.

(Je ne croyais pas être capable de faire mille mots pour ce poste! Mais hey! Hell yeah!)
Revenir en haut Aller en bas
Naryu
Chef des Chevaliers d'Émeraude
Naryu


Nombre de messages : 1710
Points : 1296
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: 26 ans
Maitre/Écuyer: Tarion
Âme soeur: Là où tu seras l'ennemi, je serai ton alliée

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeVen 4 Juin 2010 - 21:41

Plongeant de ses draps sombres chaque recoin des lieux, la noirceur ne vacillait qu’à la pâle lueur de quelques lanternes mourantes. Faible éclair d’espoir dans ce monde de ténèbres, pourtant il ne s’agissait que d’une attente vaine d’un jour levant. Rien ne changeait et le temps semblait s’être fait englouti r par les voiles obscurs, entrainant quiconque se trouvant prisonnier de ses griffes, dans une éternelle agonie. Les jours, les heures, les minutes, les secondes, les rouages s’était arrêter pour laisser place à ce sentiment d’angoisse, sentiment intarissable à qui venait s’ajouter la folie. Du plus profond de ces cachots résonnait les plaintes agonisantes de damnés, contraints à ne plus voir la lueur du soleil et à perdre le peu d’esprit qu’ils leurs restaient. La seule délivrance qui pouvait leur être accordée, était la mort…. Mais pas avant d’avoir subi la souffrance d’un monde en haine. Nul ne pouvait imaginer la terreur qui régnait si ce n’est celui qui en était prisonnier. Croupissant dans des cachots depuis trop longtemps, certains avaient oublié la couleur du ciel et la douce sensation du vent venant balayer les plaines. Tout cela avait été remplacé par le fer brûlant et le sang chaud coulant sur la chair amaigrie. Esprits torturés et égarés, ils vivaient dans la peur de leur châtiment prochain, qui les plongeait chaque jour plus profondément dans leur démence. Parcelles de lucidité rare dans ce monde d’horreur, pourtant, elles existaient dans certains cœurs qui ne voulaient se résoudre à l’abandon. Cependant, toute volonté fini par être détruire dans cet univers sombre qu’était Irianeth. Sombre et cruel pour celui qui ne faisait partie de ce monde. Hommes, Elfes, Fées, à aucun on accordait la pitié, quel que fut leur âge. Arrivant par dizaines pour remplacer ceux qui n’avaient pu survivre au courroux de leur geôlier, ces êtres dont la peur tétanisait leurs lèvres, ne pouvaient que s’abstenir du moindre cri à l’aide. Cri qui ne parviendrait à aucunes oreilles bienfaitrices, mais seulement à celle des sourds insensibles à leur souffrance. C’était toutefois par centaines qu’étaient arrivés, depuis ces derniers jours, les nouveaux condamnés. Paralyser de terreurs avant même d’avoir sombrer dans la douce noirceur, ces hommes et femmes avaient connus le chaos de la guerre et le goût d’une défaite amère. Sur leurs visages assombris régnait la haine et le regret, mais ce qui marquait le plus leurs traits scarifier, était l’agonie de l’attente. Attendre la venue d’un avenir auquel ils n’auraient jamais espérer. Un avenir auquel ils avaient cru impossible, alors qu’ils avaient confié leurs sécurités à des défenseurs qui avaient faillit à leur tâche. Parmi ces nouveau arrivants, ce trouvait celles qui avait omis d’accomplir son plus grand devoir, envers le peuple et envers elle-même.

L’odeur âcre et vomitive qui flottait dans l’enceinte des cachots, ne semblait plus être aussi présente qu’aux premiers jours. Ses cheveux soigneux et fin n’étaient maintenant plus qu’une tignasse poisseuse où le sang séché s’accrochait comme témoin d’un combat rude. Ses traits tirés assombrissaient son visage en une triste mine marqué par des rêves mouvementés qui s’acharnaient à piqué la culpabilité de ses remords. La chef des Chevaliers d’Émeraude avait manqué à ses obligations en permettant à l’Empereur Noir d’étendre son pouvoir sur la terre de Zénor et ainsi, plongé Enkidiev dans un cauchemar grandissant. En ce moment même, à cause d’elle, des êtres vivaient l’horreur dont elle avait autrefois été témoin et contre lequel elle n’avait encore une fois rien pu faire. Comme châtiment, elle se retrouvait maintenant à la merci d’un peuple victorieux qui scandait l’hymne de leur gloire dans un chant grotesque aux oreilles de la femme humaine. Ne voulant se résoudre et ne pouvant admettre la défaite, Naryu demeurait, malgré sa situation précaire, impassible face aux regards froids que lui lançaient ses rares visiteurs. Insectes infâmes et repoussants, aucun n’osait s’approcher de la femme chevalier qui au moindre contact visuelle, plantait ses yeux pâles dans ceux de son hôte, ne le quittant jamais des yeux, jusqu’à ce que celui-ci détourne le regard par malaise. Si elle aurait pu perdre la raison, l’Émérienne s’accrochait à l’idée que sa présence en ces lieux ternes n’était pas que fruit du hasard ni qu’elle avait rapporté en guise trophée. Il n’était d’usage pour le tanieth de faire preuve de pitié envers leurs prisonniers ni d’en faire autres choses que des expériences de leur démence. Si elle était toujours en vie, c’était parce qu’un homme en avait décidé ainsi, et cet homme ne se tarderait d’apparaitre. Sentant sa présence dans cette fourmilière comme l’odeur pestilentielle d’un fruit en décomposition, Naryu ne fut guère surpris de voir sa silhouette imposante lorsque que les gonds de sa cellule frémirent d’un grincement criard. Adossé contre le fond de sa cage de rocs, la jeune femme fusilla du regard celui qui était cause de tous les malheurs. L’Empereur Noir s’avança d’un pas lent et malgré la noirceur prenante à laquelle elle s’était accoutumé, la guerrière pu voir se dessiner sur le visage de l’hybride un sourire malsain qui ne laissait qu’entrevoir l’esprit tordus qui s’animait. Rehaussant d’un ton ironique leurs retrouvailles avec d’acerbes paroles, la femme chevalier pu comprendre une autre facette de cet homme abjecte. Cependant, n’étant point du genre à flancher sous peur de s’attirer la colère, Naryu ne détourna pas ses yeux de son gardien, n’exprimant aucune crainte visible qui pourrait être un signe de faiblesse.

-Si l’on m’avait prévenue de votre visite, je me serrais rendu présentable, dit-elle avec un faux sourire aimable en présentant ses mains emmenottés devant elle.

Ses chaines supposément devoir l’empêcher d’utiliser la magie, n’était en fait qu’une entrave, car la femme n’avait guère besoin de ses mains pour usées de ses dons. Cependant, elle n’avait pu récupérer toute son énergie depuis la bataille et tenté une évasion s’avérait de la folie, même si cette folie, elle la trouverait en restant dans ces cellules infernales. Jouant au même jeu que Nemesis malgré sa situation désavantageuse, la chef des Chevaliers d’Émeraude se permis d’attaquer verbalement son ennemi. Il était faux de croire qu’elle s’agenouillerait devant Sa Majesté pour demander pardon et pitié. Elle combattrait jusqu’au bout.

-Je dois avouer toutefois que je m’attendais à vous revoir plutôt. Le fait que je sois toujours en vie me porte à croire que vous avez encore besoin de moi. Vos pions sont-ils si faibles que vous devez maintenant vous abaisser à faire appel à l’ennemi pour vous venir en aide? Dire que l’on parlait de vous comme étant un homme à qui aucun obstacle ne s’impose. Il faut croire que vous n’êtes pas aussi puissant que l’on dit.

Prenant une courte pause pour chassé d’un souffle une mèche tombante, Naryu planta son regard de glace dans les yeux vermeilles de Nemesis, laissant échapper avant de continuer, un léger rictus amusé.

-Vous faites erreurs en croyant vouloir vous servir de moi. Vous pouvez briser mon corps, briser mon esprit, mais jamais vous ne pourrez détruire l’Ordre d’Émeraude. Où que vous alliez, si c’est en voulant semer la mort, il y aura toujours quelqu’un pour se mettre à travers votre chemin.

(hrp: urk! Maudine que j'ai eu de la misère! J'espère que ça te bloqueras pas trop, si oui dis le moi je changerai mon poste.)
Revenir en haut Aller en bas
https://chevalierdemeraude.meilleurforum.com
Nemesis
Empereur Noir
Nemesis


Nombre de messages : 240
Points : 256
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: Inconnu
Maitre/Écuyer: Zanim
Âme soeur:

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeDim 27 Juin 2010 - 3:00

(HRP: Tu sais bien que lorsqu’il s’agit d’être une vrai bitc…Nemesis n’est jamais bloqué!)

Ce fut sous le regard amusé de l’Empereur que la chef des chevaliers présenta ses mains menottées en usant à son tour d’ironie, n’affichant sans l’ombre d’un reflet dans son regard perçant, le doute ou la peur. D’infimes détails qui auraient toutefois eu une raison dans l’esprit manipulateur de L’Empereur Noir qui savait user avec adresse des faiblesses de ses adversaires. Laissant la prisonnière débiter ses paroles bilieuses, Nemesis porta, sans toutefois perdre une seule phrase que prononça la femme chevalier, attention à celle-ci en portant son regard inquisiteur sur l’humaine. Nul ne pouvait démentir la haine que soutenait le seigneur d’Irianeth pour cette race abjecte et bornée qui s’opposait obstinément à la puissance de l’Empire Noir, autorité largement supérieur en tous les domaines à ces bâtards de paysans jouant les chevaliers justes et droits qu’étaient les humains du continent d’Enkidiev. Naryu ne faisait pas exception, ne voyant rien d’autre en cette femme qu’une amère plaisanterie, elle n’apportait qu’aux yeux de l’Empereur que dégoût et dédain, deux sensations qu’il avait habitude de ressentir en présence de l’ennemi. Néanmoins, le regard droit de la guerrière et son implacable audace lui valait d’être légèrement plus élevée que les lamentables humains ordinaires qui habitaient les cellules voisines. Ce fut finalement lorsque Naryu cessa de parler que Nemesis, prenant grand soin d’afficher un sourire moqueur en coin, s’exprima sur les propos peu flatteur et virulent de la jeune femme qui tentait de jouer au même jeu que l’homme, celui qui le divertissait tant. Prenant un ton de voix plus ou moins amical, étrangement ponctué par un rictus inquiétant, Nemesis s’approcha davantage vers la prisonnière, restant pourtant debout à la contempler de toute sa hauteur.

- Votre attaque verbale manque cruellement d’imagination et de subtilité très chère, s’en prendre dès le début à ma puissance ou à celle de mes sujets demeure une insulte dès plus ennuyante et prévisible et qui plus est, je crois bien qu’il y aurait un peuple en ce moment même qui démentirait entièrement vos paroles peu adroites à grands cris d’effrois et d’agonies…ai-je besoin de citer leur nom?

Relevant un sourcil, accentuant l’hypocrite air interrogateur qui se dessina sur le visage de l’hybride, celui-ci continua d’exprimer son point de vue sur le sujet, n’attendant guère de réponse de la chef des chevaliers, préférant élaborer ses pensées acerbes.

-Ainsi, si je continue dans la même direction, en vous moquant de ma puissance vous contredisez parallèlement, formulant qu’il n’y aurait aucune raison à la violente douleur et la frayeur que ressent présentement ce peuple sous ma totale domination. Car un dictateur n’ayant pas le pouvoir n’incite aucune peur ni souffrance, de cette manière vous riez cruellement du réel cauchemar que vivent vos semblables à la même heure, ne serait-ce pas légèrement…comment dire…inhumain pour vous d’ainsi raisonner?

Soutenant le regard glacial que lui jetait Naryu, Nemesis pensa un instant que cette femme méritait finalement d’être torturée à petit feu, non pas qu’il n’y avait pas déjà pensé, car les desseins de l’Empereur sont noirs comme l’abysse et cruels, imaginant briser en minuscules morceaux l’esprit de cette jeune Émérienne qui détournera ses yeux larmoyant d’ici la fin de son séjour sur le sombre continent. Prenant cette fois-ci un ton plus neutre lorsqu’il s’adressa à la guerrière, Nemesis n’usa cette fois d’aucun sourire pour accompagner ses paroles crues.

-Puis, je vous conseil de retirer se sourire niais de sur votre visage, ça ne vous va guère, puisque vous n’êtes dans aucunes positions qui pourrait vous permettre d’être amusé, surtout que je devrais être celui qui s’esclaffe devant votre affirmation si peu convaincante. Je peu bien vous accorder avec humilité les débuts de votre phrase, toutefois, à la mention de mon incapacité à réduire en cendre le misérable rassemblement de bouffon qui vous sert d’ordre, je ne peux être qu’en désaccord. Autant il y aura toujours de ces minables créatures pour se mettre en travers de mon chemin que de Tanieth pour les éliminés et vous écraser jusqu’à vos dernières limites, si peu soient-elles. Et puis, j’aimerais souligner un point fort intéressant…Si à la tête des chevaliers d’émeraude il y à celui qui est choisi comme étant le plus doué et le plus apte à commander de tous les défenseurs du continent et que depuis que vous êtes aux commandes de cette ordre, l’Empire Noir ne s’est jamais autant avancée dans les terres d’Enkidiev…je ne donne, malheureusement, pas cher de la peau de ces humains qui voudront me nuire.

À la suite de ces propos, l’Empereur Noir marqua une courte pause où il jeta un regard sombre et dédaigneux à la femme chevalier qui était toujours agenouillée sur le sol crasseux de la cellule, l’observant toujours de ces yeux éclatants malgré la noirceur de la pièce, osant affronter son regard que tous fuyait plus que tout. Après un court moment de silence, l’Empereur fit finalement résonner le ton grave de sa voix, amorçant de par ce fait le début de la séance d’interrogation qui demeurait la raison principale de la présence de la chef des chevaliers, toujours vivantes par la simple volonté de son bourreau qui en avait décidé ainsi.

- Cessons un peu de parler de la guerre, sujet inépuisable certes, mais délicat, surtout avec un représentant de la race des humains. Et si nous commencions ce pourquoi vous êtes ici?

N’attendant pas une quelconque réponse de la part de la jeune femme, Le seigneur empoigna violemment la gorge de la chef, la soulevant ainsi de force en l’obligeant à se relever sur ces deux jambes ecchymosées. Ce geste fut d’une telle soudaineté, qu’il ne dura qu’une fraction de seconde, envoyant sans ménagement la tête de la femme se frapper contre la paroi suintante de la prison. Exerçant une pression assez grande pour maintenir la chef contre la paroi, mais sans être assez forte pour l’empêcher de respirer, Nemesis saisit de sa main droite la lourde chaine de fer qui retenait fermement les deux poignets de Naryu ensemble, écartant ainsi ces mains d’une proximité qui pourrait s’avérer encombrante pour le suzerain qui ne prenait aucune chance avec les capacités, notamment les rayons incendiaires de la femme. Comblant l’écart de grandeur les séparant en s’inclinant, l’Empereur Noir s’adressa à la prisonnière en lui chuchotant plus ou moins des mots empreints de moqueries dépravées.

-Dommage que tu ne sois pas plus âgée Naryu, j’aurais volontiers consenti à faire plus ample connaissance avec toi…Je les préfère habituellement plus âgées les femmes, oubliées par ton continent qui les laisse souvent mourir en martyr, sans jamais se préoccuper de leur retour…Qui sait, peut-être que le même triste sort t’attends, ne crois-tu pas Naryu? Chef des chevaliers d’Émeraude…

(HRP : Tant qu’à être le nymphomane du forum, je vais le jouer jusqu’au bout, mais assurer vous qu’au moment où j’ai écris ces lignes, je faisais une face du genre : WTF et OMFG mélangé ensemble…Ce qui donnait finalement une face assez déformée… Le bel oiseau en cage... Icon_neutral )
Revenir en haut Aller en bas
Naryu
Chef des Chevaliers d'Émeraude
Naryu


Nombre de messages : 1710
Points : 1296
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: 26 ans
Maitre/Écuyer: Tarion
Âme soeur: Là où tu seras l'ennemi, je serai ton alliée

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 21:52

(hrp: moi j'ai une face de O_o avec une de xD parce que Neme est drôle! Bah si l'es drôle dans son rôle de nymphomane! Cours Zanim cours! )

Exécrable, abjecte, un monstre caché sous une coquille à forme humaine, voilà ce qu’était Nemesis. Une créature sordide qui se croyait au dessus de tout et pour qui tout semblait lui être due. Un homme, hybride issue d’une union entre deux peuples en guerre depuis des siècles, une ironie vivante faisant tournée une fois des plus les engrenages de cette roue infernal de vengeance. Tout cela dans quel but? Tous l’ignoraient et c’est cette ignorance qui faisait montée en elle la rage que Naryu portait pour cette chose infâme. En quoi se croyait-il supérieur aux autres? Par sa puissance? Certes, il n’était pas le cauchemar de milliers d’être humain pour rien, mais cela lui donnait-il tous les droits? Nul ne pouvait comprendre l’esprit complexe qui animait l’ambition de l’Empereur Noir même si plusieurs avaient tenté. C’est en sacrifiant une chose que l’on arrive à obtenir une autre et sans la douleur de cette perte on ne peut comprendre la valeur du gain. Aucun être ne pouvait échapper à cette loi. Qu’est ce que Nemesis avait du sacrifier afin de parvenir à ses buts? N’y avait-il que de la noirceur dans son cœur? Qu’un gouffre désireux de faire taire tous rêves et espoir qui auraient l’audace de le détruire… Existait-il en cet être une simple parcelle de compassion ou n’était-il qu’une pathétique représentation de l’avidité? Nul doute que cette chose grotesque qui se tenait devant elle n’était qu’une sordide plaisanterie face à laquelle elle ne pouvait que se taire. Toute tentative était inutile, ni la magie, ni sa force ne pourrait la sortir de là. Tout c’est qu’elle pouvait faire, c’était d’endurer les mots empoisonnés que lui balançait à la figure l’Empereur, tel une gifle lui rappelant un passé torturé. Tout ses geste, ses sourires hypocrites, son regard moqueur, tout n’était que pour attiser une colère déjà bien présente. Il se jouait d’elle et frappait là où elle ne pouvait répliquer. Elle connaissait ses tords ainsi que la terreur qui hantait les rêves éveillés des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui appelait et espérait un sauveur. Toutefois… il ne viendrait jamais. Cette terre était vouée à l’esclavage comme l’avait autrefois été Diamant et cette liberté tant espérer ne viendrai que le jour où Irianeth serait éradiqué. Et cela n’arrivait que dans les souhaits les plus fous des esprits le plus rêveurs…

Restant de glace devant les propos du seigneur et ayant l’audace de fixer son regard sans broncher malgré ses paroles disgracieuses, Naryu n’exprimait aucune émotion si ce n’était que le détachement total. En elle pourtant, bouillonnait une rage intense qui s’était accumulé depuis plusieurs années et qu’elle n’avait jamais pu sortir au grand jour, car nul ne pouvait comprendre son conflit. Lorsque l’Empereur l’empoigna pour la projeté brusquement sur la paroi de sa prison, Naryu retint une plainte étouffé lorsqu’une cuisante douleur lui martela la tête, la faisant voir du noir quelques secondes. Son esprit repris ses sens, mais son état de faiblesse l’empêcha de riposter à l’emprise que Nemesis exerça sur sa gorge et sur ses mains liés. Ses oreilles sifflèrent lorsque l’hybride vint susurrer des mots emprunt de facétie sadique qui laissait deviner la suite des évènements. Pourtant, sur son visage s’esquissa un léger rire qui laissa aussitôt place à un regard mêlé de haine et de dégoût.


-Auriez vous oublié qu’aucun de mes soldats n’est tombé sous le joug de vos guerriers alors que par dizaines se compte les pertes dans votre armée? Nous n’avons peut-être pas gagné, mais une petite poignée d’entre nous a réussi à vous tenir tête alors que votre supériorité numérique aurait du nous écraser en quelques secondes comme de vulgaire… insectes! Dit-elle en rehaussant le ton de sa voix quelque peu étouffer. Combien avez-vous de guerrier qui soit à la hauteur des miens? Peu si je dois dire et s’ils étaient présents, alors leur si grandiose force n’aura pas fait grand malheur. Vous mettez sur ma faute la misère de la terre entière, mais n’êtes pas le mieux placé pour savoir qu’un seul être ne peu venir à bout de toutes les tâches? Votre si précieuse armée n’est-elle constitué que de vulgaire pantin ou vous soucier vous réellement de leur intérêt?

Inclinant légèrement la tête, le plus quelle le pouvait malgré la puissante poigne de l’Empereur, la femme chevalier vint planter son regard de glace dans celui du seigneur qui était maintenant à son niveau, laissant cette fois sa haine transparaitre à travers ses yeux.

-Cette souffrance qui atterre tout un peuple n’est causée que par le narcissisme de votre esprit. Jamais on ne m’a raconté que vous aviez tenté des pourparlers afin d’améliorer le sort de votre peuple. Vous êtes simplement arrivé en clamant vôtre toutes terres. Et à quoi vous attendiez vous? Que les habitants d’Enkidiev vos cèdent leurs territoire sans la moindre anicroche? Vous êtes l’instigateur de la tourmente qui hante un monde entier et je ne parle pas que du mien. Combien d’homme on sacrifier leur vie dans un combat qu’il menait pour vous? Combien d’homme croit à vos fabulations de suprématie? Combien son marqué par les cicatrices de guerre qui jamais ne pourront s’effacer? Combien d’enfant avez-vous fait orphelin? Toutes ces choses doivent être si insignifiantes pour vous, vous qui ne croyez quand votre idéal. Vous contrôliez déjà de nombreux territoire alors que je n’étais qu’une enfant à qui l’ont avait arraché sa terre et ses rêves. Que connaissez vous de cette souffrance qui atterrent nos peuples alors que vous êtes lâchement emprisonner dans cette tour d’ivoire qui vous appelez justice? Vous croyez être le seul à avoir subi des sévices? À pouvoir proclamer vengeance? Sachez que je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui si vous n’aviez jamais mis pieds sur Enkidiev. Vous m’avez tout pris et montrer un monde de guerre qui n’a depuis qu’été mon univers. Je suis aujourd’hui face à vous et jusqu’à ce que vous tombiez je resterai, même si la mort m’emporte. Et la seule chose que vous avez trouvez pour m’effrayer c’est cela?

Prenant une courte pause afin de se dessécher la bouche qui commençait à être pâteuse, la femme pris un nouveau ton de voix. Un mélange dédain et de dégoût envers son geôlier, mais jamais elle montra quelque peur que se soit. Si la terreur la prenait, il en était fini d’elle, elle le savait.

-Au final, vous n’êtes véritablement qu’un homme.

(hrp: ouais je sais c'est pas un super poste... Je savais trop pas quoi écrire dans autre chose que les paroles xD)
Revenir en haut Aller en bas
https://chevalierdemeraude.meilleurforum.com
Nemesis
Empereur Noir
Nemesis


Nombre de messages : 240
Points : 256
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: Inconnu
Maitre/Écuyer: Zanim
Âme soeur:

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeDim 18 Juil 2010 - 21:22

(HRP : Da, j’ai dis nymphomane, pas pédophile, arrête de me donner une mauvaise réputation avec tes fantasmes étranges! (À la Kuro…stiji…stoju…HAA! la patente pas prononçable et encore moins écrivable!!!)

Les dures paroles que la chef des chevaliers prononça firent discrètement sourire l’Empereur Noir qui demeurait amusé par cet entêtement de la femme qui persistait à faire valoir son point de vue alors qu’il était manifestement rempli de failles béantes. Les humains avaient toujours tords et aucune réelles vérités ne pouvaient s’échapper de leurs bouches hideusement déformés par leur ténacité à toujours nier leurs fautes dans cette guerre. Cette pureté qui faisait tant la fierté de ces humains qui se croyait si supérieur tel des Dieux immuables et justes, est souillée par une épaisse couche de fourbes mensonges et de sangs noirs qui restent invisible à leurs yeux aveuglés par la lumière, ne l’étant pas pour les êtres ayant la capacité de voir la véritable nature des humains, la seule étant la race des hommes-insectes. Ce ne fut qu’à la mention du mot insecte, volontairement rehaussé par la jeune femme, que l’homme réagit moqueusement en feignant d’être touché par cette remarque banale et puérile, fronçant exagérément les sourcils tout en glissant un regard arrogant à la guerrière toujours immobilisée par la poigne du seigneur. Ponctuant ses paroles d’une tonalité cruellement véridique, l’Empereur s’adressa à la chef, affrontant son regard glacial qu’elle lui jeta, nullement intimidé par cette marque d’idiote témérité.

- Tu compte avec entêtement le nombre de tes guerriers en proclament qu’il n’y a pas eu grand mal dans tes rangs, mais c’est précisément cette manie de toujours voir le monde de par ta si précieuse ordre de bouffons égocentriques qui te mènera à ta perte. Tu es tellement absorbée par tes chevaliers que tu persiste à nier la dure réalité. C’est le reste du peuple d’Enkidiev qui compte ses pertes par millier à cause de mon armée. C’est eux qui ne devraient pas enterrer leurs morts, pas ton ordre qui c’est jurée de protéger son continent à n’importe quel prix…La mort de guerriers est nécessaire et inévitable dans une guerre et c’est le peuple qui ne doit pas subir de dommage, mais il semblerait qu’à quelque part, les chevaliers d’émeraude n’aient pas compris cela puisque que c’est visiblement le contraire dont tu es si fière qui se produit.

Affichant à la suite de cette remarque un sourire narquois, le suzerain n’eut toutefois qu’un regard imprégné de dureté à jeter à Naryu à la suite de ses propos sur le peuple des hommes-insectes, camouflant néanmoins avec habileté le sentiment de contrariété qui montait en lui derrière ce rictus, les paroles de l’Empereur furent prononcées avec lourdeur et froideur à la femme qui ignorait tout de la condition de ses semblables.

-Ne parle pas de mon peuple comme si tu le connaissais, les humains ne savent rien du territoire d’Irianeth et encore moins de ses habitants. Tu prétends avec certitude que le peuple de l’Empire Noir est le seul coupable et déclencheur dans toutes cette histoires, mais cela c’est en ne sachant pas contre qui tu combats, tu assassine, tu meurtrie, mais tu ne sais pas qui son véritablement tes ennemis, tu n’es finalement toi-même qu’un vulgaire pantin qui exécute les ordres de ces prétendus Dieux miséricordieux qui n’acceptent pas la présence d’un peuple autre que le leur. Tu me crache au visage la faute de mon peuple alors que le tiens n’a rien tenté pour leur venir en aide. Pendant 800 ans les Tanieths ont vécus dans la misère et l’horreur sans avoir la moindre chance de se racheter. Depuis la dernière ordre des chevaliers d’émeraude et celle-ci, il y en eu des générations d’hommes-insectes qui n’auraient certes pas refuser de l’aide extérieure qui leur aurait permis de vivre dans un monde sans souffrance. Mais votre entêtement à ne voir en eux que des êtres ignobles et cruels vous a égaré et vous avez préférer savourer vos années de paix illusoire dans votre petit monde parfait. Je n’ai réellement pas le besoin d’expliquer mes gestes et mes pensées à une humaine qui ne comprends et qui ne comprendra jamais ce monde qui lui es opposé. Alors même si tu remettre en doute mon autorité ou les motivations qui font mouvoir les Tanieths, rien de ce que tu diras n’aura de sens pour nous, car tu n’appartiens pas à ce peuple.

Le regard dur que l’Empereur afficha à ses dires fut par la suite rehaussé d’un éclat de malveillance qui trouvait sa raison dans les franches paroles de la jeune femme qui avouait avoir subit étant plus jeune, les évènements traumatisants qui semblait lui avoir arraché tous ce qu’elle chérissait de plus sur cette terre; une attaque de l’Empire sur un territoire quelconque. Face à cette sincérité, Nemesis ne put qu’esquisser un sourire supérieur qui témoignait sa satisfaction face à cet aveu. Il était d’une facilité déconcertante d’ainsi faire parler ses prisonniers humains qui finissait, tôt ou tard, par cracher un morceau de leur soi-disant vie parsemée de dures épreuves et de moments perturbants. S’adressant à Naryu en usant de mots tortionnaires, l’Empereur tirait une immense satisfaction à ainsi attaquer personnellement la femme.

-Mais il semblerait mensonger d’affirmer que tu n’eus aucune expérience avec les homes-insectes, en suivant la logique de ton affirmation, il serait donc vrai de croire que j’ai indirectement contribué à ce que tu sois devenue aujourd’hui. Ainsi la pauvre petite chef des chevaliers d’émeraude aurait perdu ce qu’elle avait de plus chers à ces yeux à cause de mon Empire. C’est d’une tristesse affligeante, pauvre petite enfant, c’est d’avoir vue ta famille mourir de la main de Tanieths qui t’aurais autant perturbé et égaré? Ou serait-ce le sentiment omniprésent de la solitude et de la tristesse d’un vide dans ta vie entière qui t’aurais poussé à joindre les chevaliers d’émeraude? Quoiqu’il en soit tu dois particulièrement me haïr pour avoir ainsi plongé ton insignifiante existence dans les tourmentes de la souffrance…

Faisant rapidement glisser sa large main griffue du cou de la jeune guerrière jusqu’à sa mâchoire, obligeant Naryu à rapprocher son visage de celui de l’Empereur, celui-ci prit un cruel plaisir à ne distancer leurs lèvres que de quelles centimètres, ne laissant de place que pour les paroles que prononça lentement le suzerain.

- Tu auras beau vouloir ma mort de toutes les manières inimaginables, jamais tu ne pourras me tuer, que se soit toi ou n’importe quel humain de ton misérable continent, l’Empereur Noir demeurera et tu ne pourras rien y changer…

Sans le moindre avertissement, l’homme projeta brutalement Naryu vers le centre de la cellule, l’envoyant durement chuter en tirant sèchement sur les chaines qui retenaient ses frêles poignets. Se retournant à peine pour porter à la femme au sol un regard méprisant, Nemesis ne put s’empêcher de sourire insolemment à la vue de la chef des chevaliers qui croupissait sur le sol poisseux de la cellule crasseuse.

-Parce qu’au final, tu n’es véritablement qu’une femme.

(HRP : (Poste plein de fautes, je le sais, merci) Avoue que faire les…mot commençant par B et finissant par h…ça donne juste le goût (et la possibilité) de se casser mutuellement, on fait juste des mini paragraphes pour la description!( En plus d'être nymphomane, Nemesis est sexiste!!! Mais juste avec Naryu mihihihihihihi))
Revenir en haut Aller en bas
Naryu
Chef des Chevaliers d'Émeraude
Naryu


Nombre de messages : 1710
Points : 1296
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: 26 ans
Maitre/Écuyer: Tarion
Âme soeur: Là où tu seras l'ennemi, je serai ton alliée

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 21:56

(hrp: j'suis trop désolée pour l'attente de la mort et pour le poste nullllleuh!!!!! C'est la faute à Karl!)

En quoi la rage pouvait-elle mener à un but, fut-il aussi désespéré que celui d’un condamné sur le chemin à la potence rêvant de liberté, si ce but n’était que de sottes bêtises de rêve d’une enfant espérant un monde meilleur. Malgré toute la haine montant en elle, qui devenait difficilement contrôlable, la jeune femme était obligée d’admettre que certaines paroles de l’Empereur Noir n’étaient pas emplies des vils mots ne cherchant qu’à montrer sa suprématie. Cette guerre n’était que l’apogée d’un monde à sa fin, un monde qui depuis trop longtemps vivait selon d’anciennes lois, d’anciennes croyances. Un monde qui vénérait des dieux qui ne se souciait en fait guère d’eux. S’il fut un membre de l’ordre d’Émeraude qui n’avait foi en ces divines créatures, se fut bien Naryu. Toute petite elle avait perdu cette confiance que plusieurs hommes et femmes portent en des êtres qu’ils ne peuvent voir si ce n’est que pas leurs représentations grotesques de pierre. Les Dieux n’étaient rien d’autre que de vulgaire maitre d’un jeu auquel ils prenaient plaisir, le jeu d’un monde déchiré par des différences et des conflits qui menaient qu’à des pertes et des peines. Les prières désespérées demandant grâce et pitié ne leurs parvenaient jamais, et si oui, alors ses cris misérable tombaient dans l’oreille de sourds. Tout ce qu’ils cherchaient, c’était de mettre un grain de plaisir dans leur pitoyable vie d’Immortels. S’ils se souciaient réellement de leurs ‘’créatures’’ alors personne n’aurait jamais à souffrir, personne n’aurait jamais eu à être exclu. Tous auraient été égaux et peut-être… peut-être il y aurait-il eu un monde où humains et insectes pouvaient vivre côte à côte. Il n’y aurait pas de guerre, pas de morts par milliers causé par l’avidité d’être dirigeants ce monde et agissant selon la volonté des tout-puissant. Pourtant, ce n’était pas ainsi.

Ravagé depuis des siècles, leurs terres étaient marquées par de nombreuses cicatrices de guerre et leurs histoires tâché par le sang d’innombrables personne ayant pris part dans les conflits. S’il fut réellement un Dieu qui se souciait aujourd’hui de leur sort, il n’aurait pas laissé toute cette tragédie arriver. Naryu ne se battait pas en leur nom, mais pour celui de ses semblables. Cependant, la raison qui la poussait dans cette voie, qui autrefois était aussi forte que les chaines labourant ses poignets, était maintenant fractionnée en une multitude de fragments. Elle n’arrivait plus à aligner les pièces qui l’avaient mené à être ce qu’elle était. Elle n’arrivait plus à croire en ce monde dévasté par la folie des Rois et n’arrivait plus à comprendre le tourment des peuples… Elle avait oublié… oublié sa propre peine, sa volonté, son désir de voir enfin un jour un monde en paix…

Dans ces sombres cachots, plongés dans les abysses de tourmentes d’un être à la folie tout aussi grande que sa puissance, elle n’était plus que le pantin d’un destin dont elle n’avait plus la maitrise. Eut-elle hurlé a en perdre haleine, eut-elle combattu jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus la soutenir, eut-elle continué d’injurier l’Empereur dans un combat verbal, rien de tout cela ne changerait la position dans laquelle elle était : Oubliée. Personne ne viendrait la secourir, personne ne prendrait le risque de s’introduire en terres noirs. Les Chevaliers d’Émeraude avaient une mission à accomplir et elle ne comprenait pas de sauver leur chef s’il venait à disparaitre. Savaient-ils seulement qu’elle était toujours en vie? Elle en doutait… De toute façon, elle était une unité remplaçable. Qu’une vulgaire chef qui pouvait être oublié en un claquement de doigts. Suffisait de nommer un autre chevalier à sa place et elle ne deviendrait que Naryu. Mourir ici où là-bas, il n’y avait aucune différence pour un soldat. Leur nom était rapidement oublier et leurs corps perdu dans une marée de sang de défunts ayant en vain combattu pour une liberté faussement promise. La paix, la liberté, tout cela n’était que des bêtises promises aux enfants pour qu’ils puissent dormir en paix. Rien de cela n’existait réellement. Tout ce qui poussait ce monde de chaos à affronter chaque jour son univers de mensonge, était cette promesse sordide. Le droit à l’égalité, le combat pour l’obtenir, tout cela n’était qu’une répétition du passé et un souvenir de l’avenir. Rien ne changerait, rien… ce monde resterait ainsi, ce monde ne changerait jamais… ce monde n’aurait besoin que…

Restant impassible alors que l’Empereur avait comblé l’espace les divisant, alors qu’il posait sa main griffue sur son visage, alors qu’il lui crachait au nez d’abjectes paroles emplis de vérité, Naryu ne put que se confronter à une réalité qu’elle avait fuit depuis longtemps. Tout semblait clair à son esprit maintenant comme le son de la voix du Suzerain. N’ayant aucune réaction alors qu’il la jeta brusquement sur le sol, la jeune femme s’étala sur le roc humide de la cellule, ses genoux heurtant durement le sol dans un craquement sec. Son visage demeura face contre terre durant un instant, enfoui dans l’ombre, et aucun sons ne s’échappait de ses lèvres, si ce n’est que le bruit de sa respiration. Attrapant fermement ses chaines, l’humaine tira légèrement, non pas pour se libérer, simplement pour avoir prises sur elles. Elle se mis lentement sur pieds, titubant sur ses jambes qui lui lançait des messages de douleur, mais qu’elle ignora. Lorsque fut droite, face au Seigneur Noir, elle releva la tête et ses yeux croisèrent de nouveau ceux les siens. Toujours impassible et sans colère, son regard avait pourtant changé et ne semblait plus bruler de la détermination qui l’avait habité autrefois.

-L’Empereur Noir demeura toujours, certes... mais vous êtes Nemesis, un être dont la mortalité peu devenir une réalité d’un moment à l’autre. Qui que nous soyons, qu’importe le destin que nous avons, s’il n’y a qu’une chose qui nous est commune à tous, c’est bien la mort… Vous comme moi ne sommes que des êtres dont le destin demeura insignifiants pour le temps passant. Même si nos actes influences l’avenir, un jour tout se sera effacé… nous ne serons personne si ce n’est que de vulgaire pantin des dieux. Ce monde n’est qu’un ridicule terrain de jeu dont la partie ne prends fin que lorsque la victoire d’un peuple emplis de colère et de chagrin celui de son ennemi. Et lorsque la récréation est terminée, alors tout recommence dans cette boucle sans fin. Dites moi, vous qui chercher à obtenir un monde où vos semblables pourront vivre sans représailles, croyez-vous réellement qu’ils pourront vivre en paix pour toujours? Votre but n’est peut-être pas irréalisable, mais avez-vous la force et la foi pour y parvenir? Je ne crois pas que se soit possible. Si bien que notre univers à été créer par égoïsme et nourri par cupidité. Nul ne pourra jamais être en paix… Tout ceci n’est que sottises et foutaises… notre combat, notre guerre… tout cela ne mène à rien…


Tout cela ne sert à rien. À Rien. Rien.

*Ce monde n’aurait besoin que d’être détruit.*


Revenir en haut Aller en bas
https://chevalierdemeraude.meilleurforum.com
Nemesis
Empereur Noir
Nemesis


Nombre de messages : 240
Points : 256
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: Inconnu
Maitre/Écuyer: Zanim
Âme soeur:

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeMar 5 Oct 2010 - 20:42

(HRP : Non, n’essaye pas de mettre ça sur le dos de Karl! Pis moé aussi j’ai fait l’attente de la mort…;V)

Le manque total d’une quelconque réaction de la par de la chef des chevaliers laissa de froid l’Empereur qui avait espéré un minimum de résistance de la par de la femme au regard auparavant si vif et perçant. Maintenant, ces yeux couleur d’acier n’étaient plus que de vides orbites dénuées de la témérité qui les faisaient brillés et une toute autre impression émanait de la jeune guerrière rabattue, s’affaissant finalement sous le poids des lourdes paroles de son bourreau. Bien que le but véritable de toute cette discussion était bel et bien d’affaiblir psychologiquement la chef de son ennemi, Nemesis n’avait guère espéré avoir autant de facilité à briser le surestimé et visiblement fragile mur entourant les convictions de la femme chevalier, implantant ainsi la toute première graine du doute dans son esprit qui ne tarderait pas à répandre ses racines épineuses. Un silence quelconque vint s’installer entre les deux chefs ennemis qui fut momentanément brisé ici et là par le crépissement de la miteuse lanterne et du bruit des chaines raclant le sol que produisait Naryu lorsqu’elle eu le minimum de force pour ce remettre sur ses deux jambes chancelantes, portant sur le seigneur un regard assombrit par la noirceur des lieux.

N’accompagnant pas cette fois-ci son regard d’un habituel rictus, l’Empereur n’eut que de dédain pour cette femme chevalier qui avait perdue tout attrait aux yeux de l’homme qui n’avait plus aucun intérêt pour la jeune guerrière qui s’abaissait finalement au niveau des autres détenus emprisonner dans les sombres alvéoles du donjon. À la suite du discours peu positif de la jeune humaine, élaborant sur la futilité de la guerre qu’elle menait et celle de son ennemi, Nemesis n’ajouta rien à ses dires pour le moment, préférant s’éloigner quelque peu de la prisonnière en faisant plusieurs pas silencieux vers le la moitié de la cellule sans vie, tournant partiellement le dos à son opposante qui demeurait debout en silence à ruminer ses idées noires. Des paroles furent finalement prononcées par l’homme partiellement dissimulé dans la noirceur de la prison, se retourna pour faire face à la femme qui ne devait plus sentir ses jambes recouvertes d’ecchymoses et d’éraflures. Ce fut en usant de son habituelle tonalité hautaine que l’Empereur s’adressa à Naryu sans éprouver le moindre reflet de compassion dans son regard ardant.

- Tu dresse un dessein plutôt sombre de toute cette situation, toi qui hurlait il y à de cela à peine quelques minutes le bien fondé de ton ordre et de tes actions injustement qualifiées de droites. Et maintenant, tu t’attriste sur le futile destin qu’est le tiens en tentant d’y inclure le reste de ce monde, mais de ce fait tu ne fait que souligner un nouveau point qui nous définie et nous sépare. Tu crois connaitre tout d’un coup la signification de notre existence mais moi je ne vois que l’affaiblissement d’un esprit déjà pourrit par le doute et l’incertitude. L’esprit d’un chef mis au pouvoir par ceux qui voulait obtenir un substitue pour recevoir les coups à leurs places. Un chef faible manipulé, non par tes dieux auxquels tu donne trop de pouvoirs, mais bien à des hommes qui ne ce soucis guère de voir des hommes et des femmes mourir pour conserver leurs place sur le trône, corrompus et vile. Mais je dois avouer que tu déterre un détail intéressant, est-il vrai que ton monde, celui des humains, vaille la peine d’être défendu? Dit-moi que les humains que tu côtoies méritent l’avantageuse vie qu’ils vivent…

À ces mots, l’Empereur n’attendait pas de réelle réponse de la part de la femme, seulement qu’elle réfléchisse sur cela, qu’elle constate la médiocrité de sa race qui ne valait vraiment pas mieux que les tanieths à qui ont avaient odieusement octroyé le titre de monstre dans toute cette histoire. Poursuivant ses pensées sur le sujet, Nemesis s’approcha de la prisonnière en ne dégageant cette fois-ci aucune animosité, préférant user d’un ton de voix plus persuasif, décidé à jouer sur les nerfs fragilisés de la jeune humaine.

-Ma vision, celle du peuple du contient noir demeure la seule qui démontre ironiquement d’humanité, car pour toi, tu ne défends qu’un peuple qui désir conserver sa tranquillité au détriment du malheur d’un autre peuple…Mais je t’ais déjà suffisamment inculqué nos pensées et valeurs et je doute que tu puisses un jour le comprendre, mais j’aimerais que tu m’explique un certain point qui m’a toujours laissé perplexe. Pourquoi les humains qui vivent à Irianeth sont-ils si parfaitement en accord avec nos doctrines? Si nos pensées étaient-elles si monstrueuses et insensées, pourquoi alors a-t-il autant d’humain qui viennent sur mes terres alors qu’ils n’y a aucun insecte désirant suivre les humains? Je suis un homme juste et miséricordieux et ceux qui le demandent sont les bienvenues sur mes terres. Je ne les retiens en rien et ils n’ont aucun mal à suivre mes volontés. Alors dit-moi au juste ce qui est qualifié d’erroné par tes paires, dit-moi ce qui ne fonctionne pas dans mon indiscutable logique…

Un air calmement interrogateur vint se dessiner sur le visage du seigneur qui reprit rapidement la parole en ciblant maintenant Naryu elle-même, sachant que la jeune femme était déjà fort influençable à ce state-ci et qu’il n’avait qu’à usé de juste paroles pour la faire flancher.

-Tu es consciente je l’espère bien, que je suis en mesure de mettre fin à tous ces doutes qui n’ose plus quitter tes pensées, que j’ai en mon pouvoir celui de t’épargner davantage de souffrance inutile pour un peuple qui n’a que faire d’une femme qui a vouée des années de sa vie a sa protection. Je peux faire de ta misère une plénitude de calme et de sérénité, mais je ne peux le faire que si tu accepte mon aide. Sans cela, ta vie ne se résumera qu’a la peine et la souffrance qu’engendra les avides demandes de tes supposés semblables compatissant…

Le regard de l’Empereur vint se planter dans celui de la guerrière, emplit de promesse qui dissimulait évidemment autre chose, mais seul Nemesis connaissait les véritables raisons derrière cette tentative d’aide envers Naryu qui ne possédait plus rien sur quoi appuyer sa raison et sa logique.

(HRP : J’ai l’impression que c’est caboteux mon affaire…Tu ne m’as pas beaucoup aidé à répondre à ça! >8( Pis à partir de là je pense qu’on peut embrayer à finir ce poste là, si tu ne veux pas fêter le nouvel an à Irianeth :U quoique Nemesis se ferai un plaisir de servir un verre de vino à Naryu… Very Happy )
Revenir en haut Aller en bas
Naryu
Chef des Chevaliers d'Émeraude
Naryu


Nombre de messages : 1710
Points : 1296
Date d'inscription : 07/07/2008

Feuille de personnage
Âge: 26 ans
Maitre/Écuyer: Tarion
Âme soeur: Là où tu seras l'ennemi, je serai ton alliée

Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitimeMar 12 Oct 2010 - 16:01

(hrp:poste de mardeuuuuhhhhhh prise deux!! Maudine que j'ai honte ! Je prendrai bien ton p'tit verre de vino mon p'tit Nemesis!)

La femme chevalier resta muette devant les paroles du seigneur, consciente que d’y répliquer ne servirait à rien. Elle n’était pas encore sotte au point d’ignorer le fait qu’il tentait de la manipuler en lui inculquant des faits et preuves qui peignaient une vérité de ce monde méconnu. Déclarations pourtant exempte de faussetés et qu’elle ne pouvait ignorer. Cet univers lui était inconnu, mais pour avoir vu des soldats de l’empire pourtant bien humain, défendre la cause de leur royaume adoptif, elle ne pouvait douter du fait qu’il existait une certaine justice dans cette terre sombre. Justice qui semblait en ce moment bien plus importante que celle de tout humain vivant en Enkidiev. Combien de fois avait-elle du entendre les plaintes des monarques qui répugnaient l’idée de devoir vivre avec la permanente menace d’une des colonies de l’Empire aux berges de ses territoires? Plusieurs l’avait sommé d’y mettre un terme, mais que pouvait telle faire avec une pognée d’homme et de femme qui était tout juste sortis de l’adolescence? Plusieurs ne pensait d’ailleurs qu’à trouver l’amour alors qu’en temps de guerre, il n’y a pas place pour de telles sottises. Son propre écuyer s’était amouracher d’un ennemi et avait mis le royaume d’Émeraude en danger. Et ce, pour de vulgaires agissements purement égoïstes et dénué de tout jugement quant aux conséquences. Les chevaliers d’Émeraude n’étaient au final que des gens ordinaires dotés de facultés extraordinaires. L’ordre n’était qu’une plaisanterie destinée à amuser les seigneurs et duchesses afin de les faire croire en une utopie de paix. Le monde qu’elle avait décidé de défendre était celui en fait qu’elle détestait. Elle n’était ni princesse, ni issue d’une famille nantis. Elle n’était qu’une simple paysanne que le cours des évènements avait mise à la tête d’une armée. Son titre de chef n’était en fait que façade, car derrière se cachait les ficelles des véritables dirigeants de l’ordre, les conseillers véreux et avide qui ne voyait cette guerre que comme une opportunité. Elle n’avait que le sale boulot, celui d’éliminer quiconque osait mettre pieds en cette terre jalousement gardé par les différents royaumes la composant. Toutefois, elle ne pouvait savoir si Irianeth était de même, même si selon les dires de Nemesis, elle semblait être un lieu où tous pouvait trouver sa place. Elle savait qu’il n’existait d’endroit au l’injustice et l’exclusion n’existait pas. Cependant, si l’espoir, aussi infime soit-il, qu’il existe un lieu où toute race pouvait se côtoyer sans risquer une mort injustifié, alors elle se devait d’y croire. Elle voulait protéger un monde où les gens qu’elle aimait pourraient vivre en paix. C’est ce qu’on père avait voulu, c’est ce que son frère avait voulu et c’est ce pourquoi tout deux avait été fauchés. Nul ne lui avait dit toutefois que l’univers qu’elle devrait protéger était celui pour lequel elle combattait présentement.

Posant ses yeux sur l’Empereur, le regard de la femme chevalier déchu se ralluma d’une flamme nouvelle attisé pas une détermination toute autre. Ses convictions avait changé et ses pensées également, mes son but restait des même.

-Je ne désire pas la paix et la sérénité, du moins pas avant d’avoir accomplie mon but. Si je suis chevalier c’est pour protéger le peuple et non ce monde de monarques rester trop longtemps loti dans leurs bienséances. Ceux qui inculpent cette mentalité voué à l’exclusion de ceux qui sont différents, sont ceux qui craignent le plus pour leurs biens et leur confort. Ils sont le véritable danger qui guette tous habitants d’Enkidiev. Je ne crois pas qu’il puisse exister un monde où la paix prônent et tous et chacun est égaux. Cependant, je crois en un monde où l’injustice est châtiée et où l’on ne juge pas les actes d’un être selon sa couleur et sa race.

Faisant une courte pause, elle reprit doucement pour parler d’une voix des plus déterminée et exempt de doute.

-Je sais que votre esprit est malicieux et fourbe, toutefois, si c’est par vous que je dois passer afin que mon but devienne réalité, alors soit. Je ne trahie pas Enkidiev, je change simplement de méthode d’approche. Je serai parjure aux yeux de bien, mais si j’arrive à mes fins alors je n’accorde guère d’importance au nom que l’on me donnera dans l’histoire de ce monde trop longtemps plongé dans une boucle infernal. Je continuerais de combattre pour les humains et de les protéger, mais afin qu’ils puissent vivre en harmonie et non sous les feux de deux monde en guerre. Je continuerai d’être chef et de leur faire croire que je suis toujours leur pantin, mais jamais ils ne pourront comprendre la déchéance qui frappera leur monarchie lorsqu’ils se rendront que trop tard que leur monde si parfait sera mis à mort pour laisser place à une ère nouvelle. Empereur Nemesis, je ne vous demande par de m’épargner davantage de souffrances, je vous demande de laisser prendre part à cette guerre, mais cette fois, afin qu’Enkidiev tombe et que tous puissent vivre dans l’égalité.

Le regard de la guerrière demeurait des plus déterminée, même si elle avait conscience que ces actes changeraient beaucoup de choses et apporteraient de nombreuses souffrances. Toutefois, elle ne pouvait fermer les yeux et tout oublier, elle voulait continuer de se battre jusqu’à son dernier souffle.
Revenir en haut Aller en bas
https://chevalierdemeraude.meilleurforum.com
Contenu sponsorisé





Le bel oiseau en cage... Empty
MessageSujet: Re: Le bel oiseau en cage...   Le bel oiseau en cage... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le bel oiseau en cage...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Chevaliers d'Émeraude :: Empire Noir/ Irianeth :: Forteresse de l'Empereur-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser