Tous de vrais malades! ( Topic Terminé )

William avait besoin de solitude, bien que depuis quelque temp il avait l'impression de n'etre jamais seul. En effet, il ne cessait de faire le même rêve, un rêve ou un homme vêtu en armure l'adoube dans une grotte sentant la mort. Une odeur de cadavre epouvantable. Une fois adoubé, le mercenaire se léve et constate qu'il est vêtu egalement d'une armure noir et armé avec une épée brillante.

Ensuite son "maître" de sa voix violente lui ordonne de sortir pour repandre le chaos. Ensuite William se voit massacré des villageois innocent, il lui est impossible de resister à l'odeur du sang et aux ordres de son maître. Le seul probléme, c'est qu'une fois réveillé une voix dans sa tête le tourmente encore, la même voix que son maître dans son rêve. Et il lui arrive de voir en vision, le lieu de son rêve, un endroit qu'il avait déja vu autrefois, et il avait qu'une envie: s'y rendre.

Mais le mercenaire préféra s'isoler dans une forêt, aprés avoir rendu service à un paysan, une bande de brigand lui avait en effet dérobé ses richesses. William n'eu aucun mal à les recuperer et à mettre une belle raclée aux voleurs.

La forêt etait calme, un endroit parfait pour mediter et reflechir, bien qu'il se sentait observer. Il descendit de sa monture Poilsang et le laissa se reposer, le pauvre cheval commencait en effet à se fatiguer. Le mercenaire se degourdit les jambes, il ecouta en même temp les bruits des environs, et il entendit des bruits. Connaissant chaque bruit dans la forêt, il constata que c'etait de loin les bruits de pas d'un lapin, il garda une main sur la garde de sa lame, pensant qu'il s'agissait d'un brigand l'ayant suivis pour se venger et se dirigea vers la source de ses bruits.

Il contourna un arbre et constata que l'origine des pas, c'etait une elfe, avec une etrange créature sur son epaule.

- Hm salutations, excusez-moi si je vous ai effrayé, je pensais que c'etait un brigand. dit-il.

Elle semblait seul, mais il lui tourna le dos et s'en retourna vers son cheval, il s'asseya et se contenta de boire un peu d'eau dans sa gourde.

Mes sens divagaient suite à l'approche de l'étranger. Il apparu enfin devant moi arme au point. Je l'observa de la tête au pied sans plus ni moins. Comment osait-il pointer son arme sur moi. Je suivis doucement ces pensées sans bouger d'un seul centimètre. Il n'avait pas l'intention de s'en prendre à moi, heureusement pour lui. Mais ce malheureux était persuadée que j'étais une elfe, une pensée qui me fis sourire d'ailleurs. Leur ressemblais-je à ce point? Nagel sur mon épaule alla au sol et se crispa de tout ses muscles.

Hum... Salutations, excusez-moi si je vous ais effrayé, je pensais que s'était un brigand.

Pourtant cela, je le savais déjà... Je l'avais bien lu dans son esprit. Je resta pourtant muette comme une tombe devant lui. J'avais déjà croisée beaucoup trop d'humain et chaque fois, je l'avais amèrement regrettée. Il tourna finalement les talons vu mon silence et alla maladroitement s'asoir sur son cheval. Suite, il prit quelques bonnes gorger d'eau. Pour ma part, je continua de le dévisager pendant un moment. Pourquoi avait-il prit la peine de venir vers moi si ce n'était que pour s'excuser de m'avoir prit pour un... Peu importe, il aurait simplement qu'il tourne les talons avant d'atterir devant moi et me mettre ainsi mal à l'aise. Les humains étaient décidémment un vrai mystère. Je décida de le surveiller pendant un moment alors qu'une dizaine d'homme arrivèrent au galop de l'autre coté de la rivière.

Brigand: Hey! Toi! Tu va payer pour se que tu as fais!

Sur le moment, je me demanda si s'était à moi que ces hommes s'adressaiemt ou au mytérieux jeune homme devant moi. Je tourna la tête vers eux sans dire un mot. Mais que ce passait-il encore ici? Et pourquoi devais-je toujours être présente dans ses moments là? Les humains n'avaient-ils dont rien à faire d'autre que de m'énerver constamment? Je soupira un moment avec une certaine lasitude. Je rammassa doucement mes affaires et je fis quelque pas pour m'éloigner de leur conflit.

Brigand: Toi l'elfe tu ne va nul part!

J'arrêta net ma marche en me disant qu'il s'agissait encore d'un idiot ignorant. Mais pourquoi tout ces gens me prennaient-ils pour une elfe? Étaient-ils dont tous aveugle pour remarquer que les elfes en général n'avaient pas se teint? Ni les cheveux noirs! Ni mes yeux en amande et encore moin ses étranges dessins gravés sur ma peau... Décidémment, ils croyaient toujours tout savoir eux! J'essaya de respirer un moment pour tenter de me calmer. Je lisa doucement les pensées du '' soldat '' si s'en était bien un, et ce pauvre homme croyait que j'étais la complice du '' mercenaire '' à coté de moi. Et puis, s'était quoi un mercenaire exactement? J'analysa la situation pendant un moment dans ma tête, aucun d'eux n'avaient la moindre force magique et ils croyaient qu'ils auraient la moindre chance d'avoir le deçu. Ah ces humains! Avec un certain affront, je fis un pas de plus.

Brigand: Je t'ais dis de ne pas bouger!!!

Hurla-t-il sur moi pendant un moment, puis il sortie un arc et encocha une flèche qu'il pointa en ma direction. Je resta droit devant lui avec fiertée, un petit sourire en coin coller aux lèvres.

{ Hj: Tu me dis si le déroulement ne te va pas o.k? }

Le silence était la seul chose que l'on pouvait qualifier, pas un mot, pas un bruit, rien. Mais à ce moment là, une dizaine d'homme arrivèrent de l'autre coté de la rivière.

-Hey! Toi! Tu va payer pour se que tu as fais! fit le chef

William aurait dû les achever, il les observait et laissa échapper un soupire de lassitude, qu'est-ce que c'était énervant. La jeune elfe ramassa ses affaires, elle avait bien raison, le mercenaire ne voulait pas la mêler à ses affaires.

- Toi l'elfe tu ne va nul part! hurla le chef

Elle s'arrêta net, William ne prononça aucun mot, ses idiots devaient penser qu'elle était avec lui. La première idée qui lui venait à la tête c'était bien évidemment d'en finir avec ses impotants, le brigand continua de crier à l'elfe:

- Je t'ais dis de ne pas bouger!!!

Cette fois il sortit un arc et pointa sa flèche en sa direction, le brigand devait trouver cela énervant de la voir avec se sourire arrogant. Le mercenaire descendis de son cheval et se mit devant cette elfe prétentieuse pour éviter qu'elle se fasse tuer, il mit la main sur la garde de son épée et lui cria:

- C'est une affaire entre vous et moi, alors si vous ne voulez pas y perdre encore une fois des dents je vous conseil de partir, et vite!

Pour seul réponse, il décocha une flèche, le mercenaire sortit sa lame à la vitesse de l'éclair et dévia la flèche.

- Je vous le dit une dernière fois, ouvrez bien vos oreilles bouchées: Partez tout de suite!

La voix qui le tourmente dans ses rêves lui demandait d'éliminer ses adversaires, cette voix caverneuse était faible mais William l'entendait très bien, et il avait une envie folle de lui obéir, pourtant il tenta de se retenir.
Les brigands qui ne semblaient pas vouloir obtempérer sortir tous des arcs et des flèches, là ca devenait vraiment dangereux. Le mercenaire se concentra et une forte secousse déstabilisa et effraya nos chère brigands, après la secousse, des pics de pierres sortant de la terre plus grand qu'un homme se refermèrent sur eux les emprisonnant comme des rats.

* Elimine-les* fit la voix cauchemardesque.

- Non ... non .... malgré ce qu'il ont essayé de faire ... je refuse ... dit le mercenaire à voix basse.

Il traversa la rivière, essayant de résister tant bien que mal à son envie meurtrière, il dit en lançant un regard noir aux brigands:

- La vie ou la mort?

- Pitié seigneur le sorcier ... nous partons je vous le jures ...

Il libéra les oiseaux en cages, William sortit ses lames en les menaçants de les décapiter, ce qui les fits fuir sur le champ. Il les regarda fuir, puis s'en retourna là ou il avez laissé sa monture. Il s'approcha de Poilsang et dit en tournant sa tête vers le jeune femme.

- C'est les risques du métier.

C'est à croire que tout me tombait dessus en même temps. Je soupira un moment, comment osait-il pointer son arc sur moi? Mais que leur avais-je dont fait? Cela ne prit qu'un instant pour que l'homme à coté de moi descende de cheval et vint se placer droit devant moi. Je lisa un moment dans sa tête et je fus piquée au vif. Prétentieuse? J'aurais bien aimé lui taper sur la tête sur le moment mais je me calma, après tout, je n'en voulais à rien à son ignorance. Par la suite, il clama haut et fort:

C'est une affaire entre vous et moi, alors si vous ne voulez pas y perdre encore une fois des dents je vous conseil de partir, et vite!

Perdre des dents? Ainsi dont, s'était vraiment à lui que ces hommes en voulaient à se point. Et selon les dires du '' mercenaire '' s'était un peu normal qu'ils lui en veulent. Pourtant, le soldat en question ne semblait pas du même avis que lui devant ces paroles. Sans un mot, il décocha sa flèche dans notre direction, je m'apprêtais tout juste à arrêter son vol en cour magiquement lorsque la lame du mercenaire la fit dévier comme une éclaire... Je dois avouer que sur le moment, j'étais plutôt étonner de se talent. Ma machoir se décrocha doucement et je resta immobile.

Je vous le dit une dernière fois, ouvrez bien vos oreilles bouchées: Partez tout de suite!

Pour toute réponse à sa dernière demande, tous les soldats sortirent en même temps leurs arcs et ils encochèrent tous vers nous. Génial! Sait tout se qui manquait à ma journée! Je réfléchis un moment à une idée lorsque la terre se mise trembler sous mes pieds. Nagel se dépêcha de s'aggriper à moi comme un chat qu'on esserait de mettre à l'eau. Je sentis ces griffes mes transpercers la peau à quelques endroits.

- Nagel! Calme-toi!

Pourtant, rien ne réusit à le faire lâcher. Je regarda droit devant en tentant de mon mieux de suporter Nagel bien accrocher à moi lorsque des piques sortirent tout droit de la terre pour venir former une prison autour des soldats, je recula de quelques pas un peu effrayer devant tout cela.

Par la suite, l'homme devant moi semblait être en débat mutuelle avec lui-même. Je fronça les sourcils et je j'entra doucement dans son esprit sans faire de vague. * Elimine-les* Ce n'était pourquoi pas sa voix à lui! Je recula encore plus... Mais qu'esce qui lui prenait?

Non ... non .... malgré ce qu'il ont essayé de faire ... je refuse ...

Voilà les seuls paroles que j'entendis a peine sortie de sa bouche. Les autres ne semblèrent pas avoir entendu quoique se soit. Sans doute mes oreilles étaient plus fines que les siennes. Je rêvais surement! Des soldats voulaient se battre devant moi, un homme qui se battait avec sa propre conscience venant prendre ma défense, la terre qui bouge et forme une prison... Sans doute que ces humains m'avaient rendu complètement folle!

Je sortie brusquement de mes pensées lorsque l'homme se mit à avancer dans la rivière vers les soldats... Mais que fessait-il? Une fois devant eux, il s'immobilisa.

La vie ou la mort?

Brigand: Pitié seigneur le sorcier ... nous partons je vous le jures ...

En téhorie, le mercenaire n'avait pas tout à fait l'air du même avis qu'eux. En un instant, la barrière de terre tomba durement sur le sol et les soldats détalèrent comme des lapins poursuivient par des loups affamés. Je les regarda sans rien dire. L'homme passa de nouveau devant moi sans plus m'accorder la moindre attention puis alla vers son cheval, en tout dernier, il tourna la tête vers moi et me lança:

C'est les risques du métier.

je resta immobile en regardant le sol pendant un long moment. Décidémment, les gens sur Enkidiev étaient tous de vrais malades! Je soupira et je le regarda finalement.

- Pourquoi m'avoir défendu?

Lui demandais-je en le regardant droit dans les yeux. Après tout, s'était une question qui me tracassais. Habituellement, les autres humains auraient fait leur chemin sans se soucier des autres. Peu à peu, je sentis Nagel se calmer et ses griffes s'enlevèrent doucement de ma chair une à la fois. Quel soulagement se fut lorsque la dernière sortie enfin, je me dépêcha de prendre Nagel dans mes bras loin de ma peau de peu qu'une autre envi comme celle-là lui prenne.

Le mercenaire prépara sa monture, il eut toujours ce même silence, mais il n'y fit pas trop attention. Ce qui le préocupé vraiment c'etait ce qui lui arrivé en ce moment. Il se demandait si c'etait l'oeuvre d'un sorcier ou d'une entité démoniaque, visant à lui faire perdre la raison. Il fut tiré de ses pensés quand l'elfe proche de lui demanda:

- Pourquoi m'avoir défendue?

Le mercenaire qui continuait son activité repondit:

- Pourquoi? Vous aviez cru que j'allais vous laissé transpercer par cette fleche? D'autant plus que vous n'avez rien fait pour vous attirez des ennuis, c'est de ma faute si ses idiots nous ont attaqués.

Le mercenaire tourna la tête en sa direction et continua:

- Pour poser une pareil question vous n'avez surement pas rencontré que de bonnes personnes, je me trompes?

Cela ne le regardait pas, mais William est plus curieux qu'il en a l'air.

Bien qu'il ne semblait pas très entousiasme à me répondre, il le fit tout de même sans m'accorder le moindre regard.

Pourquoi? Vous aviez cru que j'allais vous laissé transpercer par cette fleche? D'autant plus que vous n'avez rien fait pour vous attirez des ennuis, c'est de ma faute si ses idiots nous ont attaqués.

Me laisser transpercer? Et pourquoi aurais-je laissée cette humain m'avoir de la sorte? Je fronça pendant un moment les sourcils en me demandant bien pour qui cet humain me prennait. Mais, un point était le plus important dans sa réponse... Je n'avais rien fait. Au moins, pour une fois, on ne m'accusait pas de tout et de rien. Je baissa la tête un moment jusqu'à se que ce mercenaire daigne enfin poser les yeux sur moi.

Pour poser une pareil question vous n'avez surement pas rencontré que de bonnes personnes, je me trompes?

Pour cela, ce n'était absolument rien de le mentionner... Et apparament les choses ne s'amélioraient pas non plus pour moi.

- En effet...

S'était court mais remplit d'émotion. Ces deux mots voulaient tout dire malgré leur vulgarité simple. Mon visage s'assombrit pendant un moment et Nagel se faufilla doucement entre mes jambes, sentant en moi un tourbillon de force. Le contact de Nagel sur ma botte me fit revenir à la réalitée et je reposa mes yeux sur le Mercenaire.

- Premièrement humain, sache que je ne suis pas une elfe malgré mes ressemblances.

Un léger silence tomba comme s'il analysait la situation autour. Sans doute se demandait-il comment je savais ces pensées. Mais, il ne semblait pas stupide du tout, il s'en doutait surement déjà.

- Mercenaire?... Cela signifie quoi exactement?

J'étais curieuse en faite. Je connaïsais si peut de chose en ce monde que toutes les informations de plus n'étaient certe pas de refus! J'aurais certe aimée également lui parler de la deuxième voix que j'avais entendu dans son esprit mais je me retenu pendant un moment. Une question à la fois, ainsi, il serait sans doute plus alaise de me répondre. Puis me viens une idée.

- Si vous n'êtes pas pressé, puis-je vous offrire un peu de thé pour vous remercier de m'avoir sauver de ces soldats?

Mes remerciments étaient sincère mais au fond de moi, je savais pertinament qu'aucune d'entre-elles n'auraient touchées une seule partie de ma chair. Mais, il n'avait pas été obliger de prendre ainsi ma défense. Et ainsi, peut-être en serais-je d'avantage sur lui?

- En effet...

Cela fut sa reponse, vu son visage aprés ses paroles le mercenaire préféra d'eviter le sujet.

- Premièrement humain, sache que je ne suis pas une elfe malgré mes ressemblances.

Bien qu'il n'y paraissait pas le mercenaire été quelque peu etonné. Mais d'un autre coté les origines d'une personne n'est pas tellement important pour lui, surtout qu'il ignore completement ses propres origines. Il se demandait surtout qu'elle potentiel magique cette personne pouvait avoir.

- Mercenaire?... Cela signifie quoi exactement?

Il n'eut pas vraiment le temp d'y repondre.

- Si vous n'êtes pas pressé, puis-je vous offrire un peu de thé pour vous remercier de m'avoir sauver de ces soldats?

- Volontier, merci.

Le mercenaire tourna son regard vers son destrier, * Surtout reste ou tu est, on ne pars pas encore * fit-il par voix telepathique.
Le mercenaire s'assit sur un rocher et dit quelque seconde aprés:

- Mercenaire c'est une personne qui est prête à aider n'importe qui en echange d'une compensation. Avant je me moquais de la personne pour qui je travaillais, du moment qu'il me payait avec un gros sac d'or, mais je me suis rendu compte que ce que je faisais n'été pas toujours juste, desormais je n'accomplis mon travail que si la cause n'est pas qu'une grossiere injustice.

C'est bien la premiere fois qu'il se confie mais il en avait bien besoin, aprés quelque minute il regardit son interlocuteur, il se demandait tout de même d'ou elle pouvait bien venir, il reprit:

- Je n'ai pas eu l'occasion de me presenter, je me nomme William, et vous?

Volontier, merci.

Voilà se que j'eu pour toute réponse à ma demande. L'homme vint alors s'assoir sur un rocher devant moi. Pour ma part, je resta à une distance raissonable de lui en commençant mes préparations. J'alluma un feu finalement directement entre moi et lui par précaution probablement. Après un petit moment, j'alla moi-même m'assoir de l'autre coté bien en face et il commença ces explications:

Mercenaire c'est une personne qui est prête à aider n'importe qui en echange d'une compensation. Avant je me moquais de la personne pour qui je travaillais, du moment qu'il me payait avec un gros sac d'or, mais je me suis rendu compte que de ce que je faisais n'était pas toujours juste, desormais je n'accomplis mon travail que si la cause n'est pas qu'une grossiere injustice.

S'était plutôt clair quoique quelque peu rustique à mon avis. Par n'importe quoi, je devinais bien qu'il ne s'agissait pas d'aller porter des messages entre les royaumes d'Enkidiev. L'homme devant moi sembla sur le moment quelque peu songer et je m'incrusta une fois de plus dans ses pensées. Ainsi dont, s'était la première fois qu'il confiait se genre de chose à quiconque. Un léger sourire peu apparant fit surface sur mon visage et j'observa l'étranger de mes yeux noir comme la nuit.

Je n'ai pas eu l'occasion de me presenter, je me nomme William, et vous?

Mon regard dévia à cette question. Depuis mon départ, je n'avais dis mon nom qu'à une seule personne. Un elfe nommer Ael que j'avais rencontrée dans un palais détruit à Zénor. Il m'avait conseillé de me rendre à Émeraude, là ou les gens seraient tolérent à mon égard... Ce n'était pas tout à fait cela qui s'était passé par la suite. J'hésita un moment à lui répondre en regardant le sol. Après tout, nous prendrions le thé et ensuite il s'en irait loin, alors pourquoi lui dire s'il disparaîtrait par la suite? J'avais de la dificultée avec le genre humain, je ne comprenais pas leur manie à toujours vouloir savoir le nom, l'âge, la race des êtres qu'ils croisaient.

- Lui c'est Nagel...

Voilà se que je lui répondu en regardant mon lézard qui fessait les cents pas autour de moi.

- Pardonner-moi de ne rien vous dire de plus. Mais chaque fois que j'ai rencontrée des êtres de votre race les choses ont mal tourné.. J'espère que vous comprenez mon hésitation.

Je reposa finalement les yeux sur lui en observant les moindres détail de cette humain. Il avait un talent rare en guise de magie, je ne pouvais le nier. Il était également beaucoup plus grand que moi, chose qui n'était pas très difficile d'ailleurs. Ses larges épaules fessait de lui un homme impressionnant que par son statue. Je soupira un moment en remuant de tant à autre l'eau que je fessais bouillir.

- Mais c'est un honneur William.

J'espèrais au fond qu'il comprenne bien les choses. Je n'étais pas son ami, ni son ennemie. Je le remerciais simplement autour d'un thé pour ses actes à mon égard et ensuite... Je verrais bien. Les gens de sa race commençaient à me faie peur depuis quelque temps.

Sa question semblait la troubler, elle montra son étrange créature:

- Lui c'est Nagel.

Puis elle continua:

- Pardonner moi de ne rien vous dires de plus. Mais chaque fois que j'ai rencontré des êtres de votre races les choses ont mal tourné ... j'espère que vous comprenez mon hésitation.

Bien que le visage du mercenaire restait continuellement figé, toujours d'un air non joyeux, il comprenait très bien sa " crainte ".

- Mais c'est un honneur William.
Le mercenaire se contenta de faire apparaitre un demi-sourire, puis il répondit en regardant l'eau bouillir:

- Ne vous inquiétez pas je comprend ... Les humains ne sont pas toujours compréhensible, je sais de quoi je parles vous savez, j'ai passé ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence à vivre dans les forêt, survivant au mieux, et quand j'ai découvert le monde dans lequel vivait des êtres comme-moi, j'étais considéré comme un animal sauvage.

Relatant son passé, le mercenaire se souvint comme cela a été difficile de s'intégrer, comment il a dû se battre pour se faire respecter. Dés fois il se demandait si rester dans la forêt n'aurait pas été une meilleure chose, lui qui comprenait le langage des animaux, c'etait plus facile de parler à un écureuil qu'a un homme de vingt ans.

- Enfin bref, donc pour résumer, je comprend votre crainte envers les humains.

William replongea dans ses pensés, il se disait toujours qu'il fallait regarder le futur et pas le passé, mais cette fois il y songea et cela le rendait mélancolique. Mais cette voix caverneuse qui le tourmentait le ramena vite sur terre, en lui montrant les images de la grotte d'où émanait la voix. Il prit une bouffé de respiration pour ignorer sa tourmente et dit:

- Désolé de vous embêter avec mes problèmes personnelles.

Ne vous inquiétez pas je comprends ... Les humains ne sont pas toujours compréhensif, je sais de quoi je parles vous savez, j'ai passé ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence à vivre dans les forêts, survivant au mieux, et quand j'ai découvert le monde dans lequel vivait des êtres comme moi, j'étais considéré comme un animal sauvage.

Comme un animal sauvage? En voilà une bien triste histoire. Et dire que la mienne était semblable. Je baissa les yeux vers le sol et Nagel comprit rapidement mon désaroie. J'avais été également traitée comme une bête sauvage pendant toute ma jeunesse, mon coeur s'attrista en entendant les dires de William.

Enfin bref, donc pour résumer, je comprend votre crainte envers les humains.

La plupart du temps, c'est se que les humains me disaient tous. Mais William lui, comprenait réellement puisqu'il l'avait lui-même vécu. Je reporta mon regard vers lui avec une infime compassion, chose rare chez moi. Après tout, avais-je enfin trouvé mon semblable? Un demi sourire s'afficha sur mes lèvres.

Désolé de vous embêter avec mes problèmes personnelles

M'embêter? Si seulement il savait à quel point s'était tout le contraire. C'est mots me donnaient d'avantage de courage sachant maintenant que je n'étais pas la seule que l'on avait ainsi mal traitée pour cause de sa différence. Seulement, il avait eu une longueur d'avance sur moi, lui ressemblait à un humain. Alors que moi, je ressemblais à... Je ne sais pas. Je le regarda toujours et mon coeur s'adoucit pendant un moment. Ma crainte envers lui laissa plutôt la place à un confident potentiel.

- Niobé... Je me nomme Niobé.

J'avais dis ces quelques mots avec une certaine contraite, désirant en apprendre d'avantage sur lui.

- Votre passé ne m'embête pas. Il est d'avantage similaire au mien.

J'avais cru qu'avec le temps, les humains comprendraient un peu plus les être magique. Mais William était jeune, et semble-t-il que les préjugés envers les autres comme nous n'avaient toujours pas changés depuis un siècle. Pourtant, il existait des soldats magiciens en qui on vouait une certaine admiration... Alors quelle était la différence entre nous et eux? Notre façon de voir les choses? J'avais gardée tout cette haine ne moi depuis longtemps déjà, très longtemps. Et jamais au paravent je n'avais croisée quelqu'un qui pouvait réellement comprendre la chose.

- J'ai vue le jour dans le désert, il y a plus de cent-cinq ans... Ou plus, je ne sais plus. Les années passent beaucoup trop vite. Comme vous pouvez le voir de vos yeux, je ne ressemble en rien aux autres. Je ne suis pas une elfe, ni une fée... En fait, j'ignore se que je suis réellement mais je suis née ainsi. Vous vous doutez surement qu'il y a longtemps, les humains n'avaient pas du tout la notion de la magie, bien au contraire. Vu mes différences et mes dons, j'ai été moi aussi repousser par eux. Me fessant traiter de sorcière, ou d'animaux.

Un voile de tristesse passa mes yeux mais je retins de mon mieux la rage dans mes tripes. Dans un geste calme et bien calculé, je retira doucement la chemise verte que je portais. J'avais évidamment un corset sous celui-ci, ainsi, William pouvait voir de ces yeux les étranges dessins sur ma peau.

- Vous voyez cela? Avez-vous déjà vue quelque chose comme ça?

Je savais certe que sa réponse ne serait pas positive. Mais peut-être l'aiderait-il à comprendre d'avantage ma différence.

- Je suis née avec ceci... Sans en comprendre le sens. Mes parents... Si c'est vraiment se qu'ils étaient, mon abandonné dans le désert à l'âge de cinq ans. Me laissant seule dans ces grands étendus de sables.

Je me souvena de se jour, ou, je m'étais réveillé près d'une oasis seule et loin d'eux. Ces batards m'avaient transporté pendant mon sommeil pour éviter que je ne me débatte. J'avais toujours douter qu'ils le ferraient un jour, mais jamais je ne l'aurais cru aussi jeune.

Je comprenais dans un sens leur comportement envers moi. Ma mère eu sans doute la honte de mettre au monde un enfant comme moi. Un enfant avec les oreilles d'un elfe, les yeux d'une jadoise mais le teint des gens du désert. Un enfant magique, horné d'étrange symbol sur sa peau... Mais comment avaient-ils plus faire une chose pareille? M'abandonner ainsi à mon triste sort. Heureusement qu'un vielle homme m'avait trouvé et receuillit comme sa propre fille. J'avais vécu longtemps avec lui, et il m'avait toujours traitée avec compassion. Il m'avait tout montré, tout expliqué, comme un père l'aurait fait. Suite à sa mort de vieillesse, mon coeur s'était meurtri par lui-même. Heureusement pour moi que j'avais trouvée Nagel quelque années plus tard... Sa présence auprès de moi m'avait donné le courage de continuer dans ce monde.

Pendant un moment, je regarda Nagel, perdu dans mes pensées. Celui-ci me regarda également, comme s'il me comprenait. Mes pensées furent interompu par la voix que j'avais entendu auparavent. Je retourna mon attention sur William et je le fixa un moment.

- Par quel mal êtes-vous dont tourmenté William?

Je le regarda un peu soucieuse. Oui, malgré moi... J'entendais bien cette voix dans sa tête comme si celle-ci lui parlait de vive voix. N'ayant jamais appris à contrôler mes pouvoirs, sans même m'en rendre compte, je me retrouvais souvent dans l'esprit des gens qui m'entourais.

- Niobé... Je me nomme Niobé.

Finis t’elle par dire.

- Votre passé ne m'embête pas. Il est d'avantage similaire au mien.

Le mercenaire leva la tête et plongea son regard vers son interlocutrice, désirant en savoir plus.

- J'ai vue le jour dans le désert, il y a plus de cent-cinq ans... Ou plus, je ne sais plus. Les années passent beaucoup trop vite. Comme vous pouvez le voir de vos yeux, je ne ressemble en rien aux autres. Je ne suis pas une elfe, ni une fée... En fait, j'ignore se que je suis réellement mais je suis née ainsi. Vous vous doutez surement qu'il y a longtemps, les humains n'avaient pas du tout la notion de la magie, bien au contraire. Vu mes différences et mes dons, j'ai été moi aussi repousser par eux. Me fessant traiter de sorcière, ou d'animaux.

Il eut comme un pincement au cœur. Le visage de Niobé était marqué d’une profonde tristesse. Elle retira sa veste pour lui montrer de bien étrange marques.

- Vous voyez cela? Avez-vous déjà vue quelque chose comme ça?

Bien entendu non, pas des marques de se genre.

- Je suis née avec ceci... Sans en comprendre le sens. Mes parents... Si c'est vraiment se qu'ils étaient, mon abandonné dans le désert à l'âge de cinq ans. Me laissant seule dans ces grands étendus de sables.

Elle avait raison, son histoire était similaire à celui du mercenaire, et cela le désola beaucoup, décidemment le monde est cruel. Il allait répondre quand elle lui demanda:
　
- Par quel mal êtes-vous dont tourmenté William?

Il comprit déjà qu’il ne devenait pas fou, puisque Niobé l’entendait aussi. Mais il ignore qu’est-ce que cela pouvait être.
Il eut un instant de silence et il répondit:

- Si seulement je le savais, j’entend cette voix en permanence, et bizarrement quand elle me donne un ordre j’ai une envie irrésistible de lui obéir. Mais je refuses, pas question, je résiste à son incitation au meurtre même si cela devient de plus en plus difficile.

Il n’avait pas peur de la voix elle-même, mais plutôt ce qu’elle voulait qu’il fasse. Il avait peur de faire du mal à des personnes innocentes.

- Mais il n’y a pas que cela, je vois un lieu, un lieu que je vois aussi bien rêve qu’en vision, c’est un endroit immonde, sombre et l’odeur de la mort y règne. Et la voix veut que je m’y rendes.

Le mercenaire voulait dévier la conversation, il ne voulait pas que Niobé le prennes pour ce qu’on l’estimé à une époque, un monstre ou une bête.

- Je deviens peut-être fou, c’est tout.

Mais son regard trompé sa réplique.

- Si je puis me permettre Niobé, vous n’êtes pas ce que les autres ont pu vous dires, ce que vous êtes réellement, c’est un être exceptionnel, rejetée parce que les gens sont trop aveugle pour comprendre ce qui n’est pas comme eux. Vous ne devez pas vous blâmer, vous devez être fier de ce que vous êtes. Quand on regarde comment sont les autres personnes, j’aimerais cent fois vous ressembler.

William était aussi bien sincère dans son regard que dans son esprit parasité par la voix caverneuse.

Si seulement je le savais, j’entend cette voix en permanence, et bizarrement quand elle me donne un ordre, j’ai une envie irrésistible de lui obéir. Mais je refuse, pas question, je résiste à son incitation aux meurtres même si cela devient de plus en plus difficile.

En quelque sorte, William était possédée par une hantité quelconque. Je l'observa un moment soucieuse d'entendre tout cela. Meurtre? La voix essayait donc de le contrôler de la sorte, et ce n'était rien de bon. Je réfléchis un moment et je ne me souvena pas déjà avoir entendu quelque chose du genre. Dommage, j'aurais peut-être plus l'aider.

Mais il n’y a pas que cela, je vois un lieu, un lieu que je vois aussi bien en rêve qu’en vision. C’est un endroit immonde, sombre et l’odeur de la mort y règne. Et la voix veut que je m’y rendes.

Comme s'était étrange. Je me rapellais avoir moi-même déjà fait des rêves des lieux que je n'avais jamais vue de ma vie, pour ensuite les voirs ici, sur Enkidiev. Mais jamais rien d'aussi morbide, je crus donc comprendre que cette voix, ou créature, existait peut-être réellement.

Je deviens peut-être fou, c’est tout.

Pour cela, je n'étais pas tout à fait d'accord. J'entendais bien cette voix également. Je regarda le sol pendant un moment en réfléchissant aux différentes possibilité face à tout cela.

Si je puis me permettre Niobé, vous n’êtes pas ce que les autres ont pu vous dires, ce que vous êtes réellement, c’est un être exceptionnel, rejetée parce que les gens sont trop aveugle pour comprendre ce qui n’est pas comme eux.

En entendant ces mots, je releva doucement la tête vers lui en le dévisageant un moment.

Vous ne devez pas vous blâmer, vous devez être fier de ce que vous êtes. Quand on regarde comment sont les autres personnes, j’aimerais cent fois vous ressembler.

Je détourna rapidement mon regard plutôt mal à l'aise de l'entendre dire cela. Si ma peau avait plus rougir comme une pomme cela serait fait. Très mal, j'essaya de dire quelque chose mais aucun son ne sortie de ma bouche. Je la referma donc en regardant le sol pour éviter son regard. À vrai dire, s'était la première fois pour moi que j'entendais quelqu'un dire ce genre de chose à mon égard, alors vous comprenez ma gêne. Pas une fois dans toute ma vie je n'avais entendu un quelconque compliment. Et voilà que cet étranger sortie de nul part, non seulement me ressemblait dans son vécu, mais en plus arrivait à me dire des mots de la sortes.

- Pourquoi vous dites ça?

Lui demandais-je un peu mal. Je resta le visage grave en fixant tout et rien et étrangement des larmes voulaient me monter aux yeux. Sans doute étais-ce des émotions que l'ont apellaient humaines. Nagel vint alors se poser sur mon épaule et il renifla mes oreilles pendant un petit moment, chose qui me fis frissoner. Je le pris doucement dans mes bras et je reporta mon attention sur lui. Une légère boule se noua dans la gorge sans que je ne compris pourquoi.

Je voulu par la suite effacer tous ces mots de mon esprit, et comme d'habitude, mon coeur se referma à double tour et je repris mon calme habituelle. Je reposa donc mes yeux sur William sans pour autant croiser son regard, comme si de rien n'était, avec un petit sourire forcé.

- Il y a longtemps que vous voyager de la sorte?

S'était une question sans doute inutile et très peu interessante, mais elle me permettais d'avantage de parler d'autre chose et aussi de me changer les idées. Nagel me sentit plus calme tout à coup et il se coucha dans mes bras pour s'étendre comme un bébé.

- Et qu'avez-vous fait aux hommes de tout à l'heure pour qu'il vous en veuillent à se point?

Cette fois par contre, s'était par simple curiosité.

Elle semblait gêner de ses propos.

- Pourquoi vous dites ça?

Le mercenaire était attristé de la voir ainsi, elle a dû beaucoup souffrir dans sa vie. Il n’osa pas répondre, elle finit par reprendre son calme et lui demander:

- Il y a longtemps que vous voyager de la sorte?

Un excellent moyen de détourner le sujet, mais il préféra se prêter à cela.

- Et qu'avez-vous fait aux hommes de tout à l'heure pour qu'il vous en veuillent à se point?

Le mercenaire fit un sourire amusé, il avait toujours des problèmes comme ca, la dernière fois c’était avec des pirates sur les cotes d’Argent.

- Pour répondre dans l’ordre, je voyage tout le temps, je me laisse guider par mon instinct, je n’ai pas de but précis, et quand quelqu’un à besoin d’aide je lui prêtes volontiers mes services.

Il s’arrêta un instant et réfléchit, puis il continua:

- En faites si, j’ai un but, ou un rêve, j’aimerais explorer le monde tout entier, et savoir si il en existe d’autre.

Il songea surtout au ciel, il se demandait si il y avait des mondes parallèles au sien, les explorer serait merveilleux.

- Ensuite, pour les hommes de tout à l’heure, j’avais récupérer le butin volé d’un vieux paysan, et ses idiots apparemment ne voulaient pas que je leur reprennes. Généralement, ca finit toujours comme ca, avec des hommes qui veulent régler leur compte. Même en cherchant une voie pacifique, ca finit toujours par une paire de claques.

Il aimait bien se confier à Niobé, même si cela ne faisait qu’une demi-heure qu’il se connaissait. Mais une pensée lui remit les idées en place, bientôt il devra partir, leur chemin se sépareront et c’est pas sure qu’il se croise de nouveau. Le temps était déjà fort avancé, le crépuscule commençait à tomber.

- La nuit va tomber, je compte camper ici, je vous déconseille de voyager alors qu’il fait nuit noir mais je ne vous oblige pas à rester non plus.

Il aimerait surtout qu’elle reste encore.

Pour répondre dans l’ordre, je voyage tout le temps, je me laisse guider par mon instinct, je n’ai pas de but précis, et quand quelqu’un à besoin d’aide je lui prêtes volontiers mes services.

Pour cela les choses étaient de la même sorte. Voyager, découvrire sans s'arrêter. Pourtant moi, je n'offrais mon aide à personne. Lorsque je voyais quelque chose qui ne me disait rien, je passais mon chemin sans m'y attarder. Mais William lui, semblait d'avantage un justicié qu'un mercenaire avec ces mots.

En faites si, j’ai un but, ou un rêve, j’aimerais explorer le monde tout entier, et savoir si il en existe d’autre.

Un léger sourire flotta sur mes lèvres pendant que je l'observais. Sans doute avait-il réellement quelque chose à voir dans ce monde. Pour moi, tout était nouveau. Je n'avais connu que le sable et le désert brulant, alors, voir simplement ces terres vertes étaient en quelque sorte une fascination. Je me souvena de la première fois ou j'avais croiser l'océan. Ces grands étendus d'eau à perte de vue.

Ensuite, pour les hommes de tout à l’heure, j’avais récupérer le butin volé d’un vieux paysan, et ses idiots apparemment ne voulaient pas que je leur reprennes. Généralement, ca finit toujours comme ca, avec des hommes qui veulent régler leur compte. Même en cherchant une voie pacifique, ca finit toujours par une paire de claques.

Oui, les humains étaient ainsi. Rien ne servait de discuter avec eux, tout se règlait à l'épée. Je baissa les yeux avec un petit sourire amusé. À un certain moment, William regarda vers le ciel l'air soucieux, puis il croisa mon regard.

La nuit va tomber, je compte camper ici, je vous déconseille de voyager alors qu’il fait nuit noir mais je ne vous oblige pas à rester non plus.

Et pourquoi cela? Qui avait-il de différent à voyager de jour ou de nuit? Pour ma part, je voyais aussi bien dans les deux mondes. Je m'incrusta doucement dans ces pensées pour en connaître la cause. Sans doute y avait-il des dangers que j'ignorais. Mais ce que j'y trouva n'était alors rien de tel. Je compris seulement qu'il désirait que je reste pour la nuit. S'inquiètait-il pour moi maintenant? Je arqua un sourcil et je regarda Nagel. Sans un mot, je pris un gobelet et je le remplis d'eau pour ensuite y loger une feuille de thé. Je le tendis ensuite à William et je répéta le même manège pour moi-même.

Tout en réfléchissant, je buvais calement mon thé sans me presser. Devrais-je accepter? Pourtant, la dernière fois que j'avais passé la nuit auprès de quelqu'un était un elfe à Zenor. Et encore là, il avait fait pièce apart, comme si je lui aurais laisser le choix? Il n'était certe pas question qu'il dorme avec moi! Mais pourtant, dans la situation présente, il ne pouvait trop s'éloigner, à moin qu'il dorme dans les buissons, chose que je doute fortement. Je le regarda par moment du coin de l'oeil, il semblait pourtant bien attendre que je lui réponde. Et après tout, qu'avais-je à perdre?

- Vous avez raison je supose.

Il ne m'obligeait pas, ça il avait interêt d'ailleurs. Mais le fait qu'il le propose me mettait tout de même quelque peu mal à l'aise. Je me dis alors qu'il ne s'agissait que d'une nuit, ensuite, nous repartirions chacun de notre coté sans se retourner. Suite à la mort de mon mentor, je m'étais jurée de ne plus jamais m'attacher à quiconque. Et cela, j'avais bien l'intention de le respecter. S'était beaucoup trop douloureux de perdre quelqu'un, et cela, j'en savais quelque chose. Je posa mes yeux noir sur Nagel qui vint se lover dans mon cou.

- Et toi... Qu'en dis-tu?

Pour toute réponse, il leva subitement la tête et je faillis renverser mon thé sur lui.

- Attention.

Lui dis-je doucement. Par la suite, il releva sa tête d'épines à quelque pouce de mes lèvres et il hémit un drôle de son qui ressemblait à un couinement.

- Je supose que ça veut dire oui?

Nagel se laissa tomber sur le sol comme un enfant et il se mit à tourner autour de moi comme un rapace. Un peu découragée de son attitude, je regarda de nouveau William.

- Et bien, il semblerait qu'il est parlé.

Je déposa doucement mon gobelet sur le sol et j'alla prendre une couverture chaude dans mon sac de toile. En faite, tout ceci n'était pas à moi, je les avaient volée à un homme que j'avais soignée. Un dû pour un dû non? Je m'enroula donc dans celle-ci et j'alla reprendre mon thé lorsque Nagel essaya de me le dérober.

- Ah non! N'y pense même pas bestiole!

Je le pris rapidement dans ma main puis je pris mon thé de l'autre. Il n'était pas question qu'il recommence ces bétises.

- Tu n'es qu'un bébé Nagel!

Lui dis-je en voyant qu'il essayait même de me faire les beaux yeux. Je ria doucement pendant un instant puis je regarda William.

- Si j'étais vous, je surveillerais mes provisions demain matin. Nagel à une facheuse tendance à tout vouloir.

Son cheval était un peu plus loin et il se fessait discèt depuis longtemps déjà. Sans doute sentira-t-il quelque chose si jamais les ennuies arrivaient. Voyant que le Mercenaire n'avait pas prit une gorger de son thé je le regarda soucieuse.

- Il est pas trop mauvais?

J'avais acceptée de passé la nuit ici bien que je n'étais pas tout à fait rassurée avec cette étrange froid que je sentais en lui.

Elle ne répondit pas dans l’immédiat, elle prit son temps. Elle lui servit donc un gobelet d’eau logé d’une feuille de thé, et elle s’en servit également un pour elle. Quelque minute plus tard elle finit par dire:

- Vous avez raison je suppose.


Le mercenaire, bien qu’extérieurement il était toujours sans émotion, était ravi qu’elle lui tienne compagnie encore un peu, William n’avait pas l’habitude de côtoyer quelqu’un. Et il se fit rapidement à l’idée qu’il se retrouverait le lendemain de nouveau seul avec lui-même, la solitude ne le gêner pas, en faites c’est une question d’habitude.
Pendant que Niobé «　s’amusait　» avec sa petite créature, William lui se contenta d’écouter son tourmenteur, ses paroles était très clair et bizarrement, la voix ne se contentait pas de répéter sans cesse la même phrase.

- Si j'étais vous, je surveillerais mes provisions demain matin. Nagel à une fâcheuse tendance à tout vouloir.


De toute façon il ne savait pas si il arriverait à dormir, comment dormir avec la sensation d’être possédé par une entité sombre, et si il arriverait à dormir il se réveillerais surement en hurlant suite à de terribles cauchemars.

- Il est pas trop mauvais?

Il sortit de son esprit, regarda Niobé, puis le gobelet dans ses mains.

- Si, si il est bon.

Il but son contenu et posa le gobelet, il se leva et dit:

- Je vais nourrir mon cheval…

Il prit son temps pour nourrir Poilsang, le cheval était de moins en moins bavard avec son maitre, ce qui l’étonna un peu.

* Quelque chose ne va pas?*

* Moi ca va, mais toi je ne crois pas, il y a quelque chose de mauvais qui te parle, et ce n’est pas un animal farceur*

* Je ne sais pas ce que c’est! Je ne suis pas plus au courant que toi.*

Le cheval secoua la tête face à l’emportement de son maitre, le mercenaire posa une main sur sa tête.

* Excuse-moi*

Après l’avoir nourris, il partit faire un tour, pendant sa promenade il prit une décision, il se décida à trouver le lieu qu’il voit en vision, dés demain il se mettrait en route.
Il revint vers Niobé, il s’assied au même endroit et resta toujours plongé dans son esprit, d’après ce qu’il comprenait cela disait:

* Que les vivants se joignent aux morts* * Tue les tous* * Rejoins moi*

- Je … je vais … rester éveillé …

Si, si il est bon.

Voilà se que j'eu pour toute réponse. Je le regarda sans rien dire, puisque de toute façon s'était bien inutile. À un moment, il se leva d'un trait et il me lança:

Je vais nourrir mon cheval…

Il s'éloiga sans prendre son thé vers sa bête. Quel étrange personnage... À un certain moment, il semblait amicaux, et l'autre, il fuyait. Un sourire simple sur les lèvres et je regarda les flammes danser. Un moment, il était et l'autre il partait, j'étais de la sorte moi aussi. Je savais donc maintenant, comme les autres se sentaient lorsque j'agissais de la sorte. Tout en regardant les flammes j'entendis alors une voix dans ma tête... Une voix que je ne reconnu pas.

* Quelque chose ne va pas?*

Pourquoi parlait-il ainsi à son animal? Que pouvait-il bien y avoir?

* Moi ca va, mais toi je ne crois pas, il y a quelque chose de mauvais qui te parle, et ce n’est pas un animal farceur*

J'entendis alors cette voix, ce n'était pourtant pas celle de l'affreuse caverneuse. Je tourna les yeux dans leur direction et je me demanda... Esce son cheval qui lui répond ainsi?

* Je ne sais pas ce que c’est! Je ne suis pas plus au courant que toi.*

William se prit les nerfs sur la pauvre bête. Je détourna tout de suite mon regard pour éviter qu'il ne sache que j'entendais tout.

* Excuse-moi*

Au moin, il se calma. Il revint finalement vers moi et je me raidis d'un coup. Il alla s'assoir exactement à la même place et il reprit son thé. Pour ma part, je garda les yeux baissés vers le sol un peu genée. Après avoir terminé mon thé, je déposa le gobelet près de moi et je m'étendu sur le sol pour mieux dormir. J'étais épuisée en faite. Je ferma doucement les yeux lorsque cette voix cauchemardesque entra une fois de plus dans la tête de William.

* Que les vivants se joignent aux morts* * Tue les tous* * Rejoins moi*

William se redressa rapidement et il lança vaguement:

Je … je vais … rester éveillé …

Voilà qui était une bonne finalement. Je ferma par la suite mon esprit pour ne plus rien entendre. Seulement, avec tout cela, j'ignorais si s'était une bonne idée que je ferme ainsi les yeux. S'en prendrait-il à moi aussi endormis? J'ouvris donc subitement les yeux bien que je tombais de fatigue et je planta mon regard dans le sien.

- William... Dois-je m'inquièter de cette voix dans votre tête? Esce qu'il y a des risques que vous m'attaquiez dans mon sommeil? Je dois avouer ne pas être très rassurée...

Mes dires s'étaient fait dans un calme presque alarmant. S'était presque impossible de posséder cette tranquillitée dans une telle situation, pourtant moi j'y arrivais. Sans doute les années d'expérience m'avaient aidés.

- William... Dois-je m'inquiéter de cette voix dans votre tête? Est-ce qu'il y a des risques que vous m'attaquiez dans mon sommeil? Je dois avouer ne pas être très rassurée...

Il baissa la tête, il était honteux de ce qu’il lui arrivait, et il avait peur de devenir ce que la voix voulait qu’il devienne. Il hésita à lui répondre, mais après un court silence il sortit:

- Je ne suis pas et je ne veux pas devenir un meurtrier, cette … chose peut me parler et me donner des ordres, mais elle ne peut pas contrôler mes actes … je ne vous ferez aucun mal …

Il lui tourna le dos et s’en alla plus loin, pas parce que la présence de Niobé l’ennuyais bien au contraire mais parce qu’il ne voulait pas qu’elle le voit dans sa faiblesse ou qu’elle finisse par le prendre pour un meurtrier.

Il s’isola, il décida de se concentrer et d’écouter.

* Le monde est noir, la lumière n’est que mensonge, la seul vérité c’est le chaos et la dépravation *

Le mercenaire essaya de communiquer dans son esprit, mais ses paroles étaient étouffées par la puissance de la voix.

* Dans ce monde, tu n’est qu’un insecte, un insecte née à partir du cadavre d’un dragon voilà ce que tu est, tu n’est qu’un rien *

* Silence! Silence! Silence!* hurla le mercenaire, cette voix il fut plus fort que son tourmenteur.

* Tu sais que je dis la vérité, tes parents t’ont bien abandonné alors que tu n’était qu’un enfant, ton existence n’a aucune importance pour qui que ce soit *

L’entité n’avait pas tort, mais en même temps ses intentions était purement mauvaise.

* Tu as le choix, tu peux rester une créature insignifiante ou me rejoindre et devenir un êtres extraordinaire *

* Je refuse ! *

* Ta destiné est de me rejoindre, un jour ou l’autre tu n’auras plus le choix *

* Vous perdez votre temps, je ne deviendrais jamais ce que vous désirez !*

La voix cessa son discours mais elle recommença ses phrases à répétition, une larme roula sur la joue du mercenaire, il était assis le dos contre un arbre, il se mit en boule et se laissa tourmenter, il était fatigué de bloquer la voix, c’était une vrai torture psychologique

Je ne suis pas sûr et je ne veux pas devenir un meurtrier, cette … chose peut me parler et me donner des ordres, mais elle ne peut pas contrôler mes actes… je ne vous ferez aucun mal …

Sur ces mots, William se leva et partie sans prendre son dû. Je le regarda s'éloigner un moment en gardant le silence. Pauvre homme... Quel malheur se devait être de vivre ainsi constamment torturé par son propre esprit. Après un moment, il s'arrêta plus loin. Je ne pouvais pas le voir avec mes yeux mais je sentais bien sa présence. Sans doute l'avais-je vexée avec mes questions. Je baissa la tête un moment et j'ouvris mon esprit pour être à l'écoute.

*Le monde est noir, la lumière n’est que mensonge, la seul vérité c’est le chaos et la dépravation. Dans ce monde, tu n’est qu’un insecte, un insecte née à partir du cadavre d’un dragon voilà ce que tu est, tu n’est qu’un rien *

* Silence! Silence! Silence!*

* Tu sais que je dis la vérité, tes parents t’ont bien abandonné alors que tu n’était qu’un enfant, ton existence n’a aucune importance pour qui que ce soit. Tu as le choix, tu peux rester une créature insignifiante ou me rejoindre et devenir un êtres extraordinaire *

* Je refuse ! *

* Ta destiné est de me rejoindre, un jour ou l’autre tu n’auras plus le choix *

* Vous perdez votre temps, je ne deviendrais jamais ce que vous désirez !*

J'avais soudainement du mal à respirer sentant les émotions de William comme s'ils étaient mienne. Je me coupa subitement du mon entier et peu à peu mon souffle revena à la normal. Je resta tête basse pendant un long moment les yeux rivés sur le sol étant incapable de faire le moindre mouvement. Ainsi dont, il disait la véritée, jamais il ne me ferait du mal. J'étais au moin rassurée sur ce point là. Nagel descendit doucement de sur moi et alla se rouler en boule sur ma couvertur. Pour ma part, je me leva doucement et je pris une grande respiration.

Tout en avançant lentement dans la forêt je m'approcha doucement de William. Je n'entendais plus la voix dans sa tête mais je la sentais encore bien présente dans son esprit. Une fois arrivé à sa droite, je le vis alors recrovillé sur lui-même acoté contre un arbre. Je respira doucement puis j'alla jusqu'à lui à pas de souris. Inutile de le faire sursauter, surtout en ce moment. Une fois devant lui, je m'accroupie simplement à sa hauteur et je le regarda l'air soucieuse.

- William... Cesser de vous isoler. Cette chose n'aura que plus t'emprise sur vous.

Lui dis-je en déposant une main douce sur son épaule. De l'autre main, je souleva doucement son menton pour voir son visage. Mes yeux croisèrent les siens et je vis alors dans celui-ci tout le mal qu'il y avait.

- Vous n'êtes plus seul... Et moi, je me soucis de votre existance.

S'était simple et directe. La voix ne fessait que le torturer sans savoir. Comment pouvait-il croire que personne ne se souciait de lui? Sans doute était-ce mon cas avant... Mais maintenant que je savais et qu'il savait tout de moi, il était important.

- Tu es seul maître de ton destin. Et je sais, que vous êtes quelqu'un de fort, ne laisser pas cette voix vous faire douter de vous-même...

Un petit sourire en coin sur le visage pour lui faire comprendre que j'étais sérieuse, puis je déposa ma main sur sa joue avec tendresse.

- Venez...

Le pauvre William était épuisé, chose normal puisqu'il devait sans cesse se battre contre lui-même.

William était tourmenté depuis quelque temps par une sorte d’entité l’incitant au meurtre et à la soumission. Il était recroquevillé sur lui-même, fatigué de lutter, cette voix le torturé psychologiquement et l’épuisé au fur et à mesure à force de ne plus dormir. Plongé dans la tristesse, la torture et la fatigue, le mercenaire finit par craqué.

C’est alors qu’il sentit se poser une main réconfortante sur son épaule et une autre main soulever son menton, il croisa les yeux de Niobé, un regard compatissant.

- William... Cesser de vous isoler. Cette chose n'aura que plus t'emprise sur vous.

Sa simple présence semblait éclairer le brouillard de ténèbres que l’entité voulait lui montrer.

- Vous n'êtes plus seul... Et moi, je me soucis de votre existence.

Il est vrai qu’elle pouvait entendre ses pensées alors elle avait sans doute dû entendre le discours de l’entité.

- Tu est le seul maitre de ton destin. Et je sais, que vous êtes quelqu’un de fort, ne laisser pas cette voix vous faire douter de vous-même …

Il vit se dessiner un sourire en coin sur le visage de Niobé, elle déposa sa main sur sa joue et poursuivit:

- Venez …

Ils s’en retournèrent vers le feu de camp, William ne prononça aucun mot, les yeux emplies de tristesse et de songe. Il était assis prés du feu et regarda les flammes danser. Son esprits était empoisonné par les paroles de la voix, mais celui-ci continué de résister, Niobé avait raison il ne devait pas douter de lui-même. Même si son passé ne fut que difficulté et solitude, il savait ce qui été juste et ce qui ne l’été pas.

- … Merci … finit t’il par sortir

Il remercia celle qui lui a tendu la main lorsqu’il sombrait dans l’abime du désespoir, mais même si il est parvenu à ce relever, le sommet était encore haut, la voix était encore présente dans sa tête.

- Je suis heureux d’avoir rencontrer quelqu’un comme vous. Mais même si votre présence m’apaise, le mal est toujours là. Demain je me rendrais vers le lieu que je vois en rêve, il faut que je fasse cesser ce qui me tourmente.

Le mercenaire se demandait ce qu’il allait trouver dans la grotte de ses visions, l’homme en armure? Les nombreux cadavre qui jonchaient le sol? Et si il parvenait à l’atteindre, est-ce qu’il finirait par s’incliner devant l’entité? Ou à mourir suite à sa résistance? Beaucoup de questions s’accumulèrent dans sa tête, au pire il se dit qu’il vaudra mieux improviser.

Sans dire un seul mot, William se leva doucement et il prit la direction de notre campement imprivisé. Il alla s'asoir à la même endroit que plus tôt et il regarda les flammes encore un peu tourmanté par la voix. Pour ma part je resta debout près de lui en le surveillant comme un aigle. J'aurais aimée faire d'avantage pour lui, mais chacun avait son propre combat intérieur. Toujours en fixant le feu il lança:

… Merci.

Le pauvre homme semblait sombrer dans un désespoir que je ne compris pas. Moi, j'arrivais à fermer mon esprit pour ne plus rien entendre, n'y arivait-il pas lui-même? Je soupira un moment en détournant mon regard vers les plaines. Il fessait noir depuis un moment mais je continuais de monter la garde en quelque sorte.

Je suis heureux d’avoir rencontrer quelqu’un comme vous. Mais même si votre présence m’apaise, le mal est toujours là. Demain je me rendrais vers le lieu que je vois en rêve, il faut que je fasse cesser ce qui me tourmente.

Ma présence l'apaisait? Pourtant, il ne me connaisait qu'à peine tout juste se que j'avais cru bon de lui dire. Son projet était quelque peu risqué, et si jamais le propriétaire de la voix existait réellement? Il foncerait droit dans la gueule du loup. Mais sans doute n'avait-il tout simplement pas le choix s'il voulait enfin être en paix.

- Vous croyez trouver ce lieu? Peut-être n'existe-t-il pas... Ce n'est peut-être qu'une vision dans votre esprit. Et si jamais, au contraire, cette endroit était réelle...

Je ne termina pas ma phrase, nul besoin d'ailleurs, il devait sans doute connaître la suite. Un autre soupira passa mes lèvres et je tourna mon regard vers lui. J'alla tranquillement m'assoir juste à coté de lui et je lui tendis son thé qu'il avait laissé là plus tôt.

- Vous devriez dormir William, vous êtes épuisé. Je resterais éveillée pour surveiller les alentours.

Surveiller les alentours certe, mais également le réveiller si jamais ces rêves ne devaient qu'être tourmant. Je resterais donc connecté à son esprit en gettant la moindre anomalie. Bien que William ne semblait pas tout à fait d'accord avec cette idée, il ne dit rien.

- En fait, ce n'est pas un choix.

Lui dis-je avec un petit sourire malicieux. S'il voulait mettre à jour ses plans, il devait être en possésion de ces moyens et surtout, avoir les idées claires. Alors rien de mieux qu'une bonne nuit de sommeil. Je me leva et j'alla prendre ma couverture, celle ou Nagel était bien endormi dessus. Je pris mon lézard dans mes bras comme un bébé, et acoté sur mon épaule je puis prendre la douillette que je tendis à William.

- Tenez...

Puis je caressa doucement le dos plein d'épine de Nagel qui ne s'était même pas éveillé à mon contact.

- Vous croyez trouver ce lieu? Peut-être n'existe-t-il pas... Ce n'est peut-être qu'une vision dans votre esprit. Et si jamais, au contraire, cette endroit était réelle...

Si jamais il était réelle le mercenaire risqué d’y perdre son âme ou de mourir, ou bien de triompher contre ce démon. Niobé alla s’assoir à coté de lui et lui son thé qu’il n’avait pas eu l’occasion de finir.

- Vous devriez dormir William, vous êtes épuisé. Je resterais éveillée pour surveiller les alentours.

Bien entendu le mercenaire n’en avait aucune envie, pas parce qu’il n’est pas fatigué bien au contraire, mais plutôt parce qu’il n’avait aucune envie de combattre son bourreau dans ses rêves. Il choisie le silence bien qu’en total désaccord avec les mots de Niobé.

- En fait, ce n'est pas un choix.

Il aperçu un petit sourire malicieux sur son visage, cela le fit sourire. Elle se dirigea ensuite pour lui remettre une couverture, une couverture sur lequel Nagel avait élu domicile.

- Tenez...

William prit la couverture en la remerciant, il finit par s’allonger, il jeta un coup d’œil vers son cheval qui s’endormait également et lui dit par la pensée:

* Bonne nuit mon vieux *

* Bonne nuit chef * répondit le cheval

Le mercenaire épuisé s’endormit vite, trois nuits blanches c’était dur à trainer. Et bien entendu il se mit à rêver, mais cette fois ce fut différent. William flottait dans l’espace, il était comme apaisé, une étrange forme lumineuse s’approcha de lui.

* Est-tu prêt à voir? *

William était à demi-conscient, il répondit sans savoir ce que la forme voulait:

* Oui . *

La forme l’entraina vers une sorte de tunnel lumineux, et lorsqu’ils franchirent le tunnel, le mercenaire ne put trouver les mot juste pour décrire à quel point les paysage devant ses yeux étaient magnifiques. Des hautes montagnes, des vallées, des forêts verdoyantes, des immenses plaines illuminées par le soleil … Cela ne ressemblait en rien à Enkidiev, ceci était comme divin. William tourna sa tête vers la forme lumineuse.

* Ou sommes nous? *

* Dans un monde … que tu ne pourras jamais explorer… *

La forme blanche de lumière devint écarlate, la sérénité devint oppression, William demanda:

* Qu’ai-je donc fait pour mériter de tel châtiment? *

William fut plongé dans les ténèbres, la forme de lumière disparu ainsi que les paysages alentours, il eut l’impression d’être transporter ailleurs. Il constata qu’il était agenouillé, et il paniqua, car il savait que son cauchemars recommencé. Il jeta de nombreux regards aux alentours, il faisait sombre et l’odeur de cadavre était bien là, quelqu’un approcha, c’était cette homme en armure noir de jais. Il sortit son épée, son action ressemblait à un adoubement, il ne prononçait aucun mot, son souffle effrayant était la seul chose qu’on pouvait entendre dans ce lieu sombre. Il rangea sa lame et finit par dire:

- Lève-toi, je t’ai fait don de la colère, da la cruauté et de la vengeance. Chevalier, je t’ai octroyé ce pouvoir afin que tu devienne le nouveau héros destiné à me servir et à conquérir. Pour lier ce serment dans le sang, je t’ordonne de raser le pathétique village non loin d’ici. Pars semer le chaos!

William voulut résister à cette ordre, mais à chaque fois qu’il luttait, une souffrance abominable le rongea dans tout son corps. Et quand il obéissait, il ressentait un bonheur étrange le parcourir.

La suite, c’était un homme vêtu en armure noir brillante, tenant dans chaque main une lame qui massacre hommes, femmes et enfants. Il ressentait de l’extase dans sa tuerie, et cet homme, c’était William. Il hurlait à l’intérieur de son propre corps.

Il se réveilla en sursaut, laissant échapper un cri sourd, il était trempé de sueur, encore secoué par les horreurs qu’il a vu et commise dans son rêve. L’aube allait bientôt se lever.

Sans plus attendre, William s'enroula dans la couverture et il y trouva le sommeil rapidement. Décidemment, il était encore plus épuisé que je ne l'aurais crue. Je l'observa dormir en silence en écoutant le moindre bruit autour de nous.

La nuit se passa bien en bonne partie. J'alilentais le feu de temps à autre pour ne pas qu'il s'étouffe et je continua de me préparer du thé toute la nuit pour me tenir éveillée. Le soleil se levait doucement vers l'est et j'observa le spectacle avec douceur. Le ciel se taintait peu à peu de rose poussant ainsi le bleu foncé des quelques heures précédentes. William dormait toujours à point fermé sans faire d'histoire. Décidemment, ce n'était pas une si mauvais idée que cela. Tout allait bien lorsqu'il se mit à gesticuler dans tous les sens. Pendant un moment, je ne fis rien du tout me disant qu'il était peut-être normale pour lui d'agir ainsi. Je buvais tranquillement mon thé lorsqu'il se réveilla en sursaute et en hurlant. Je déposa rapidement mon gobelet sur le sol et j'alla vers lui en me pressant. Il était trempé de sueur et il tremblait quelque peu.

Son regard vide et il fixait droit devant lui. Pour tenter de le rammener à la réalité, je déposa ma main sur sa joue et je poussa doucement sa tête pour qu'il croise mon regard.

- William... William? Will, je suis là. Tout va bien...

Il finit enfin par me regarder mais sans se calmer pour autant. Je respira un bon coup et je lui tendis mon propre gobelet.

- Buvez, ça ne peut te faire de mal.

Il semblait avoir du mal à comprendre se que je lui disais, donc sans un mot, je pris le thé et je le versa moi-même à ses lèvres.

- Tout va bien... C'est ça.

Lui murmurais-je pour le rassurer. Décidemment, plus je connaisais cet homme et plus je m'en souciais. Chose qui n'était peut-être pas une bonne chose après tout. Je détestais m'attacher aux gens et surtout, aux humains. Je me détacha quelque peu de lui en le regardant soucieuse.

- Vous vous sentez mieux?

Je remonta la couverture à son menton voyant qu'il frissonait toujours, sans doute avait-il froid.

Tout le monde fait des cauchemars, et en général cela s’oublie vite. C’est naturel en somme. Mais quand les cauchemars deviennent identique, qu’ils se manifestent chaque nuit et qu’ils donnent l’impression d’être réel, on peut se demander si c’est vraiment d’origine naturel.

William venait d’émerger de son cauchemar habituel, et il eu beaucoup de mal à se calmer. D’autant plus que son esprit était parasité par cette voix caverneuse

- William... William? Will, je suis là. Tout va bien...

A travers la brume de ténèbres qui obscurcissait sa vision, il tourna son regard vers la personne qui tentait de le calmer. Il eut du mal à comprendre ce qu‘elle lui disait du fait que la voix hurlait des ordres meurtriers dans sa tête. En essayant de remettre de l’ordre dans son esprit il se souvint que c’était Niobé la personne proche de lui.

- Buvez, ça ne peut te faire de mal.

* Que les vivants se joignent aux morts *

Mais voyant qu’il ne réagissait pas, elle le fit boire.

- Tout va bien... C'est ça.

La puissance de la voix diminuait progressivement.

- Vous vous sentez mieux?

Il avait peur, on aurait dit un enfant apeuré suite à un cauchemar, il ferma les yeux tentant d’évacuer ses frayeurs et ses pensés.

- Je … ca va …

Pourtant non ca n’allait pas, il se releva de façon à être assis, il n’arriverait plus à se rendormir au risque de revivre le même cauchemars.

- Il est temps que j’en finisse pour de bon …

Il se leva et se dirigea vers Poilsang, le cheval était déjà réveillé, William avait du réveiller toutes la foret suite à son cauchemar après tout. En préparant sa monture, il pensa aussi qu’il était aussi temps de quitter Niobé. Après avoir scellé Poilsang, il s’en retourna vers le feu. Il mit du temps avant de prendre la parole.

- J’ai été heureux de vous rencontrer, même si j’aurais aimé vous rencontrer d’une autre façon que celle attaqué par des brigands. Et aussi posséder par une entité noir. Je ne sais pas si nous nous reverrons un jour, pour la simple raison que ma quête risque de me conduire certainement … à la mort.

Il détacha un collier de son cou, c’était la seul chose qui lui restait lorsqu’il a été abandonné étant enfant. Il s’approcha de Niobé et lui prit sa main, et il y déposa le collier.

- Gardée le précieusement.