Entre nous, on se comprend. [ Pv Aphrodite. ]

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La solitude se vie mieux à deux.
Un matin comme tous les autres, la sorcière se réveilla avant même que le soleil n'est montré le bout de son nez. Encore une nuit acharnée de mauvais rêves avaient passé pour elle. Nabooru se leva en tremblotant alors qu'elle mit les pieds sur le sol froid et humide. Décidément, elle ne s'habituerait jamais à la froideur de ces lieux. Elle qui avait passé son enfance dans le désert chaud et brulant, s'était un changement majeur de climat pour elle. Frottant doucement ses yeux pour chasser le sommeil, Naboo se leva finalement et enfila une tenue simple et noir. Voilà maintenant une quinzaine de jours qu'elle se trouvait sur Irianeth et elle ne pouvait tout simplement pas se vanter d'aimer ce continent. Non en parlant de ses habitants, mais de l'aspect de celui-ci. Une fois habillé, la sorcière quitta enfin son alvéole pour sortir enfin de cette infâme endroit. La lune blanche à demi cachée éclairait les montagnes de rochers qui régnaient en maître sur ce monde. Nabooru n'eut aucun mal à retrouver son chemin dans la pénombre habituer de tout mémoriser dans les moindres détails. Elle passa son chemin jusqu'à la plage, là où elle s'arrêta un instant pour aller à la rencontre des dragons. Ceux-ci n'étaient pas encore très habitués à sa présence mais ils ne lui firent aucun mal pour autant. La femme caressa alors l'énorme tête de l'une de ces bêtes.

Quel magnifique créature...

Affirma-t-elle à haute voix d'avantage pour elle-même que la bête en question. Bien que ceux-ci pouvaient comprendre se qu'elle disait, Nabooru n'avait pas encore prit l'habitude de discuter avec elles. Sans un sourire, elle continua sa route sans se soucier d'avantage des créatures qui l'entouraient. Une fois sur le quai, la sorcière alla simplement s'assoir au bout de celui-ci en plongeant ses pieds dans la mer froide. Elle venait ici presque tous les matins regardant simplement le lever de soleil qui avait parsemé son enfance de chaleur. Même ici, il n'arrivait pas à lui apporter ce réconfort si particulier. Elle posa finalement ses yeux dorés vers le ciel lorsque son visage se durcit soudainement.

Vous payerez votre traitrise. Et cela, j'en fais serment sur ma vie.

Nabooru semblait parler dans le vide, mais son message était pour nul autre que les dieux. Elle avait une grande rancune envers eux et malgré tout ses efforts pour attendre et patienter, elle ne pouvait s'empêcher de frémir d'envie. Une impatience dévorante guidait ses pas mais les idées qu'elle avait en tête ne pouvaient malheureusement pas se réaliser aussi vite qu'elle ne l'aurait souhaitée. S'était injuste, eux qui se disaient si pur, si irréprochable étaient que de vulgaire arnaqueurs. Les humains n'étaient rien de plus que leurs marionnettes croyant agir pour le bien. Ce qu'ils pouvaient être naïf de croire qu'ils étaient maître de leur propre destin. Ils n'avaient rien choisie, rien compris non plus. Et cela, Naboo ne savait mieux que quiconque. Ayant elle-même été sous les ordres des dieux lors de sa mort, elle pouvait témoigner hors de tout doute les preuves de se qu'elle avançait. Bien qu'elle ne détestais pas tout à fait les humains, ils étaient par contre sa seule issu pour se venger de ces personnages célestes. Ce n'était pas personnellement contre eux qu'elle en avait, mais ils étaient malheureusement son bouc émissaire. Les dieux regretteraient leur choix de l'avoir laisser ainsi en vie au lieu de mettre fin à son existence. Ils croyaient avoir été plus cruels en la condamnant à une seconde vie de mortelle, mais bien au contraire, ils avaient donné à Nabooru la meilleure chance du monde de revenir contre eux. Les dieux aussi étaient naïfs parfois, loin d'être parfait comme ils se prétendaient d'ailleurs. Un simple sourire s'afficha alors sur les lèvres brunes de la sorcière et elle reporta son regard vers les flots. Enfin, le soleil montrait de petits rayons traversant la mer donnant une légère couleur rosé aux eaux. Un peu aveuglé, la femme voyait de petit point noir partout où elle regardait causé par l'éblouissement mais Nabooru ne détourna pas son regard pour autant. Elle regardait fièrement le soleil droit en son centre. Jamais plus elle ne baisserait les yeux devants les forces beaucoup plus complexes et puissants qu'elle, non, plus jamais. La sorcière connaissait la mort et rien ne l'effrayait aujourd'hui. Après tout, la mort n'avait rien d'épouvantable au bout du compte. Ce rappelant alors de son cauchemar qui avait ébranlé sa nuit, elle se leva finalement restant toujours face bien droite. Nabooru croisa les bras sur sa forte poitrine en fixant l'astre qui fessait penser à une énorme boule de feu. Ses cheveux habituelles rouges, prirent alors une teinte plus rosé alors que ses yeux s'éliminaient d'un doré vif par la lumière qui y pénétrait jusque dans ses prunelles. Les pieds nus, la sorcière pouvait sentir la pierre sous ses pieds se réchauffer peu à peu alors que le soleil continuait son interminable course contre la lune. La lune ne s'était pas encore cachée complètement s'amusant en enquiquiner son ami en fessant mine de sa faible présence.

Nabooru aimait le fait que tout en ce monde avaient un opposés. Que ce soit, la lune et le soleil, les ténèbres et les cieux. Tous ne seraient rien l'un sans l'autre. Elle-même ne serait rien en ce monde s'il n'y avait pas un but précis derrière tout cela. Un seul et même but qui unissaient tous les être de ce continent. Sans eux, ce but ne serait rien... Rien du tout. Tous, sans exception. La sorcière songeait à l'opposé de Nemesis qui était sans aucun doute Naryu elle-même. Elle avait eu vent de son emprisonnement sur l'île des lézards. S'était une idée brillante que d'utiliser ainsi le chef de leurs ennemis comme appât. L'empereur était plus malin qu'il ne lui avait parût la première fois. Vu l'âge de la sorcière, elle se sentait un peu comme un ancêtre entouré d'enfants. Tous, même l'empereur n'avais pas le quart de son âge. Ses oreilles d'elfes captèrent alors des bruits de pas dans son dos, résonnant sur la pierre du quai en augmentant les son plus ils approchèrent. Un léger sourire sur les lèvres, Nabooru ne se retourna pas pour autant. Elle s'était bien attendu à se qu'un curieux vienne enfin vers elle. Depuis les quinze jours de son arriver, la sorcière n'avait, jusque là, pas encore croisé une seule âme. Préférant resté dans son alvéole pendant la journée, ou simplement là où elle pouvait être seule, aucun habitants d'Irianeth n'avaient encore croisé son chemin. S'était plutôt ironique que ce soit ce matin là, aux fraicheurs de l'aurore, qu'enfin quelqu'un daigne venir à elle.

Je vois que je ne suis pas seule sorcière en ces lieux.

Pas besoin de voir n'y même de connecter leurs esprits pour que la femme sache qui était celle derrière elle. Tout son être en dégageait une puissance brute. Son regard d'or toujours fixer sur l'astre, Nabooru offrit ces quelques paroles à l'être dans son dos. Elle ne prit même pas la peine d'essayer de savoir si s'était homme ou femme. Peu importe. Elle aurait plu étendre sa conscience vers celui-ci pour en savoir d'avantage mais le cœur ne lui en dit rien tout simplement.

Sujet: Re: Entre nous, on se comprend. [ Pv Aphrodite. ] Sam 30 Oct 2010 - 13:00

Aphrodite venait de quitter son apprenti. On lui avait coller un apprentit, quelle idée stupide !!En plus son apprentit était un être stupide et bizzare qui se croyait le meilleur. Et Aphrodite aimait pas ça. Il osait lui tenir tête. Très bien ce matin la, elle en avait assez alors elle l’avait attaché a un arbre la tête en bas. Elle avait autre chose a faire que s’occuper d’un apprentit. Un apprentit vraiment trop étrange a son gout !!! Elle l’avait donc quitté le laissant seul. Elle était pas décidée a s’occuper de son apprentit pour l’instant. Aphrodite avait plus envie de réaliser son rève. Et les rèves c’est très important pour les humains rèvent tout le temps et ne serait rien sans les rèves. Dans les rèves les humains trouvaient le bonheur. Cela peut être une faiblesse comme une force cette capacité de s’evader. Dans la souffrance ou lorsqu’on était en prison c’était un moyen de s’evader et d’oublier. Rien de mieux lorsque la souffrance est trop insupportable. Il faut pouvoir s’evader. Afin de pouvoir revenir avec un esprit sain et reposé dans la souffrance. La révérie est un moyen d’accèder au bonheur. Un bonheur accessible a tous en fait. Mais bien sur mal utilisé ce rève est un véritable fléau. Rever trop c’est perdre contact avec le monde réel et causer sa propre perte. C’est oublier qui on est vraiment et se prendre pour quelqu’un d’autre !!

Les rèves c’est aussi l’espoir, la flamme qui anime notre cœur et qui nous fait avancer. C’est ce qui nous empeche de reculer lorsque c’est trop dur. Cette flamme qui represente le désir le plus cher de quelqu’un. C’est ce qui maintient quelqu’un en vie finalement. Sans ce désir la vie n’a plus aucun interet ni aucune saveur. Et le rève d’Aphrodite c’était de devenir l’impératrice noire. Un rève surement irréaliste mais Aphrodite y tenait comme a la prunelle de ses yeux. On ne briserait jamais ce rève. Elle préférait mourir que de ne pas pouvoir réaliser son rève. Rien ne l’arréterait même pas ceux qui essayerait de la tuer. Personne ne lui ferait peur. Elle serait solide comme le roc et incorruptible. Voila ce qu’elle s’était promis lorsqu’elle était devenut une sorcière. Tout son entrainement pour en devenir une elle n’avait rien montré de ses objectifs ne voulant pas que son maitre soit au courant. Mais une fois sorcière et libre comme l’air elle avait commencé son rève !! Et pour réaliser son rève fallait qu’elle rencontre une personne : Nabooru. C’était une sorcière qui avait plus de 2000 ans. Aphrodite la savait puissante et voulait son aide. Elle finit par la localiser sur le quai de pierre. Elle s’en approcha et mine de rien elle fut impressionné. Cette femme était si vieille que ça ? Elle dégageait une aura que ressentait Aphrodite. Aphrodite découvrait une belle femme pas du tout abimé par le temps. C’était impressionnant. Aphrodite se reprit rapidement et s’approcha. Elle s’assit pour observer l’horizon. Pas la peine de regarder la personne. Aphrodite sentait la puissance qui émanait de cette femme. Aphrodite ne voulait pas l’affronter. Elle n’était pas encore de taille. Elle laissa un silence de plomb s’installer. Puis elle dit :

-Les sorcière ne courrent pas les rues en ces temps. Mais de vous on parle beaucoup. Votre arrivée a été beaucoup commenté sur Irianeth surtout que la rumeur cours que vous êtes proche de l’empereur. C’est un privilège qui vous est accordé du a ta grande puissance et a ton age qui te donne l’expérience et un savoir inestimable. Je me trompe ?

Aphrodite d’abord impressionné avait finit par reprendre le control. Elle ne devait pas se laisser impressionner par cette femme qui n’avait rien de si impressionnant. C’était quelqu’un de différent et Aphrodite ne devait pas se laisser avoir par cette aura si impressionnante que dégageait l’autre sorcière. Ce serait une grave erreur qu’elle regretterait beaucoup. Aphrodite devait réussir a la convaincre. Pour une fois elle ne savait pas comment elle allait s’y prendre. Elle ne connaissait pas assez cette sorcière et puis son arrivée recente la rendait difficilement prévisible. Aphrodite allait avancer dans le noir pour une fois mais cela ne la dérangeait pas plus que ça. Elle allait devoir improviser tester et se tromper rarement pour arriver a son but. Aphrodite était convaincut d’y arriver. Aucun adversaire ne lui resisterait, c’était sur. Qui pouvait oser faire ça ? Personne sauf l’empereur ce qui rendait le jeu intéressant. Aphrodite était finalement une très grande joueuse au fond. Ellle aimait les risques et périls. Sinon elle n’aurait jamais entrepis de réaliser son rève. Son rève d’ailleurs était une grande quête pleine de péril qui au final lui apporterait le bonheur…..

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Le regard toujours posé sur l’horizon, la sorcière sentait l’approche d’un être derrière elle. Un soupire s’échappa alors, en constatant que son potentiel magique ne pouvait dire qu’une chose, une sorcière tout comme elle. La sorcière du désert lui accorda alors quelques mots sans plus. Visiblement, la seconde sorcière n’était pas tombée sur elle par pur hasard. En fessant une rapide analyse de son esprit, elle comprit qu’elle la cherchait. La femme arqua alors un simple sourcil se demandant ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. Elle était à Irianeth depuis peu, alors elle ne s’était sûrement pas attendue à ce qu’elle ait la moindre importance aux yeux d’un de ses habitants. Continuant son exploration subtile, la femme se rendit alors compte que son arrivée n’avait pas été ignorée comme elle l’avait cru. Ainsi dont, elle était devenu un sujet incontournable pour les tanieths si elle comprenait bien. Étrange non ? Que là venu d’une sorcière fasse autant d’émoi dans une civilisation comme celle-là ? Une où l’on prétendait que tous étaient dans leurs affaires sans se soucier des autres, chacun pour soi en somme. La femme du désert entrevu finalement les pensées de l’autre, et pour être honnête, elle fut plutôt surpris que la jeune sorcière croit qu’elle avait un lien plutôt étroit avec l’empereur. Elle ne l’avait pourtant vu qu’une seule fois depuis des semaines, le jour de son arrivé. Nabooru en savait plus que la moyenne sur ce monde, elle avait simplement offert son savoir au souverain des lieux rien de plus. Après tout, la femme avait connu personnellement les dieux… Ce n’était pas rien pour le commun des mortels. La femme prit alors une douce respiration alors que la jeune près d’elle s’arrêta soudainement à ses côtés sans poser les yeux sur elle. Étrangement, Naboo apprécia se geste de la part d’elle. La sorcière respectait donc ses ainés comme elle devait et cela arracha un maigre sourire en coin à la centenaire. Son regard d’or resta fixé vers le soleil sentant dans tout son être l’anxiété de l’autre. Ainsi dont, elle l’intimidait à ce point ? La femme s’exprima enfin, rompant le silence agréable aux oreilles de la sorcière :

Les sorcières ne courent pas les rues en ces temps. Mais de vous on parle beaucoup. Votre arrivée a été beaucoup commenté sur Irianeth surtout que la rumeur cours que vous êtes proche de l’empereur. C’est un privilège qui vous est accordé du à ta grande puissance et a ton âge qui te donne l’expérience et un savoir inestimable. Je me trompe ?

Faisant disparaître son sourire sur le coup, ce fut la femme du désert qui daigna finalement poser les yeux sur sa jeune consœur. Un léger rire sanglant traversa finalement ses lèvres pulpeuses tandis que son regard se mit à briller comme de la braise. On parlait d’elle tant que ça ? Vraiment ? Mais pourquoi dont ? Et puis, les rumeurs de sa proximité avec l’empereur étaient sans aucun doute sans fondement. Mais ce fut surtout la mention de " privilège " qui déconcerta la sorcière. Parler de sa puissance était une chose, mais la comprendre en était une autre. Personne ne pouvait seulement s’imaginer par quoi la femme avait dû passer et endurer pour en arriver là, non personne n’était simplement conscient de ses souffrances qui la hantaient toujours nuit après nuit. Tous, étaient des enfants ignorants, tous.

Et moi qui eut cru que mon arriver s’était fait dans le silence. Je trouve regrettable, alors que tous, vous parlez de moi sans daigner vous approchez… avant ce jour.

Lui révéla-t-elle sur un ton neutre. Leur dédain à son égard l’avait un peu désolée alors qu’elle avait simplement cru qu’ils étaient sans savoir sa présence. Nabooru se souvenu alors que la femme avait parlé de son âge avancé. Hum, rien ne restait dans le silence ici apparemment. Cela ne gênait en rien la femme, mais elle espérait que par ce fait même, que personne n’ait le culot de lui demander comment elle avait traversé le temps en gardant son apparence de femme de vingt ans. Son passé lui appartenait, soufrant il était, et elle le gardait jalousement pour elle-même.

Je n’ai point de privilège avec votre empereur. J’ignore d’où cette histoire peut venir, mais elle est sans fondement. Je n’ai rencontré que cet homme, si homme est le mot juste, qu’une seule et unique fois. Tu serais bien naïve de croire tout ce que les autres racontes alors qu’aucun d’entre eux ne m’aient vu de leurs yeux. Néanmoins, j’ai cru comprendre que je suis devenu un sujet incontournable ? Pourquoi donc ? Une sorcière de plus ne devrait pas soulever tant d’intérêt ici, ou alors, il y a quelque chose d’autre que j’ignore et que tu ne vas pas tarder à m’apprendre ?

La puissance de la sorcière n’avait aucun lien avec son âge. Il s’agissait plutôt du résultat de ses propres ambitions et de son acharnement à toujours améliorer ses capacités. C’était le problème de beaucoup en fait : Arrêter dès qu’on se croit à la hauteur. Nabooru n’était pas de ceux-là. Elle, elle voulait toujours se perfectionner même si son potentiel était déjà impressionnant, elle possédait une soif insatiable de tout maîtriser, tout comprendre, et tout améliorer. Peu importe… Nabooru retourna son regard perçant vers l’horizon dans un second soupir. La femme n’aimait pas être jugée alors que tous ne savaient absolument rien d’elle. Et, surtout ne pas raconter ce genre d’âneries à son sujet. Oui, tous ils étaient si ignorants alors qu’ils croyaient bêtement tous savoir. Ils se voilaient tous la face, passant ainsi à côté de la vérité sans même s’en apercevoir. Des enfants… Oui, c’est ce qu’ils étaient tous pour la femme du désert. Un voile de tristesse passa alors dans ses prunelles dorées même si elle tenta de le rattraper. Comment pouvaient-ils oser ainsi prétendre comprendre ? Ils ne voyaient rien, rien du tout ! La sorcière se demandait si elle allait un jour rencontrer quelqu’un avec un esprit lucide et non avide de lui-même.

Tu me cherchais sorcière ? Je ne puis m’empêcher de m’en demander la cause. Pourquoi ai-je cet intérêt pour toi ?

D’une voix étrangement calme malgré la colère qu’elle avait en elle, voilà ce que Nabooru avait lancé sans poser le moins du monde son regard vers son interlocutrice. La femme regardait le soleil enchaîné sa course contre la lune alors que sa victoire était inévitable. Au coucher du soleil, s’était la lune qui avait le droit à la sienne… Se disputant ainsi chaque jour et nuit, il était tout de même étrange que l’un ne soit rien sans l’autre. Nabooru comparait les astres aux relations humains d’hommes et femmes. Les hommes étaient représentés par le soleil alors que les femmes prenaient la place de la lune. Durant la journée, s’était les hommes qui brillaient le plus. Dans leur champ ou dans leur palais, leur devoir était de veillez sur leur famille et leur bien. Alors que la nuit, les femmes prenaient finalement le dessus en illuminant leurs hommes. La nuit, était le temps où les femmes se dévoilaient telle qu’elles étaient. Où elles s’offraient au soleil pour remplacer sa lumière bienfaisant donnant ainsi la vie suite à leur ébat. Mais comme chaque chose, les femmes et les hommes ne pouvaient réellement s’entendre. Telle la lune et le soleil. Que très rarement, on pouvait voir les deux dans un et même ciel. Tout comme les hommes et les femmes qui arrivent enfin à s’entendre et à trouver un juste milieu entre leurs différences. S’était peut-être une drôle de comparaison, mais Nabooru avait son idée bien en tête. Elle-même trahit par son soleil, elle ne pouvait tout simplement pas concevoir que certains arrivaient à partager le même ciel. Perdu dans ses pensées alors que les souvenirs et le visage de Malik refit surface dans son esprit, la sorcière du désert en oublia même la présence de sa consœur près d’elle alors que dans son regard, on pouvait y lire ses nombreux tourments.

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