Une rencontre royale (Pnj )

Une belle journée, à n'en pas douter. Certes, l'hiver était là pour nuire à l'agréable chaleur qui se dégageait de la forêt, mais le peuple ne voyait jamais d'inconvénient à cette couche blanche qui recouvrait les branches. C'était une nouvelle fraîcheur apportée au monde, même en des temps aussi troubles. Les elfes étaient d'habitudes des êtres si lâches qui préféraient se cacher parmi les feuillages pour se soustraire du reste du monde... Jusqu'au jour où le chef des chevaliers d'antan leur fit réveiller une telle ardeur qu'ils participèrent à la guerre qui les opposaient à l'Empire, il y a de cela huit siècles. Les peuple fut initié à quelques rudiments de guerriers, mais ils se montrèrent très habiles au maniement de l'arc. Par conséquent, ils promirent de guetter l'océan pour signaler toute tentative d'invasion et de soutenir les troupes à distance, armés de leur arc. Lorsque la guerre se termina sur la victoire des enkievs, les elfes du continent devinrent bien différent de leur congénères d'Osantalt : plus braves, plus forts que jamais. Ils étaient loin de rester les êtres chétifs prenant leurs jambes à leur cou dès qu'il est question d'affrontement, ils se rapprochaient davantage des humains à présent. Si bien qu'il y eu bientôt une exode mineure vers les autres royaumes, les elfes étaient maintenant un peu partout en Enkidiev. Ce qui était en soit une bonne chose, cela apportait de bonnes ententes entre les royaumes, respectant un peu plus la forêt elfique avoisinante à Diamant et le peuple qui l'habite. Ce fut une nouvelle ère de prospérité pour le peuple des oreilles pointues.

Malgré tout, ce moment de paix ne dura même pas un millénaire. Un nouvel Empereur était né et l'Empire d'Irianeth fut remis rapidement sur pied. Déjà plus de vingt ans que les tanieths annexent les royaumes un par un. Le royaume du froid au Nord de celui des elfes fut l'un des premiers à être colonisé, quand arrivera leur tour ? Le roi Damien, souverain actuel des elfes, était anxieux à ce sujet. Il avait prit soin, tout comme ses prédécesseurs, de conserver la nouvelle témérité guerrière des elfes. Parmi eux, il y avait encore des hommes et des femmes savant se battre, s'entraînant jours et nuits pour défendre le royaume en cas de conflit. Jusqu'ici, cela était bien inutile. Même le père de Damien avait avoué ne pas comprendre pourquoi le peuple s'acharnait à se rapprocher des humains avec leurs envies militaires. Damien lui-même n'était pas de cet avis au tout début ; néanmoins, au fur et à mesure de son règne, il commençait à avoir la même vision que son père. Heureusement que ni lui, ni son père imposa aux elfes de renouer avec leurs racines pacifiques. Sinon ils ne feront pas le poids face aux troupes impériales. Depuis le début des hostilités, les elfes aux talents martiaux devinrent de plus en plus nombreux, même Damien avait renforcé ses quelques compétences dans le domaine. Un roi devait bien savoir se défendre au risque de démoraliser le peuple lorsque l'Empire voudra s'emparer de leur forêt. Il fallait bien avouer qu'il avait ralentit la cadence depuis que la neige envahissait Enkidiev, ne voulant point tomber malade même pour quelques exercices. Un rhume de sa part et ses sujets s'essouffle. Il passa donc plus de temps à l'intérieur de sa hutte, paisiblement comblée de servir une noble cause au côté d'une femme ravissante. Tout cela n'était qu'éphémère, malheureusement.

Alors que Damien s'attardait à quelques lectures de parchemins, un éclaireur lui informa qu'un chevalier d'Émeraude demandait une audience. Le roi était très mitigé concernant leur cas : ils sont l'unique rempart face aux tanieths, et place en eux toute sa confiance et son soutien... Mais sa petite princesse fut trop émerveillée par les histoires et rumeurs à leur sujet, du coup elle n'a pas hésité à devenir l'un des leurs lorsqu'on apprit qu'elle avait de la magie coulant dans ses veines. Le roi elfe soupira, que de pensées néfastes l'envahissaient... Il avait tiré un trait depuis longtemps sur cette histoire, oubliant jusqu'à l'existence de sa propre fille pour ne voir qu'en elle un soldat comme les autres. Cette initiative lui apporta la paix durant des années, malgré les disputes qu'il eut à son sujet avec sa femme. C'est là qu'il ne put s'empêcher de frapper la table lorsque l'éclaireur ajouta que c'était la princesse Kihona qui leur rendait visite. Le père affligé congédia rapidement le messager, il allait devoir intervenir lui-même étant donné que la reine était assoupie sous la couverture. Soupirant longuement et prenant une grande inspiration, il se leva en enfilant un peau animal sur lui, pour le couvrir du froid. Il préférait lui parler face à face et loin de sa femme, pour la renvoyer plus aisément à Émeraude sans prolonger ce supplice de la voir partir loin d'ici. Il la vit arriver en compagnie d'un garde elfe.

" Le chevalier Kihona d'Émeraude, votre Majesté. " déclara le garde en s'inclinant ; le roi lui fit un signe et le garde s'éloigna.

Avant de prendre la parole ou d'attendre ou de faire quoi que ce soit d'autre, Damien observa plus attentivement sa fille. Elle était devenue une jeune femme très belle, aussi ravissante que sa mère. De longs cheveux blonds et des yeux d'un bleu azuré... Si seulement elle n'était pas sa fille, il aurait été beaucoup plus clément et enthousiaste d'être en sa présence. Rencontrer un illustre chevalier d'Émeraude était un plaisir rare, sauf lorsqu'il s'agit d'une progéniture trop gourmande de gloire. Il avait déjà trois fils comme successeurs à son règne mais ce n'était pas une raison pour les envoyer étudier de la magie ! Surtout qu'elle était partie avec l'obsession d'un étranger et l'appréhension de sa mère ; la rage qui l'animait ce jour-là fut si indescriptible qu'il resta cloîtré près d'une semaine dans sa hutte avant de se reprendre pour gouverner le royaume d'une main de fer. Aujourd'hui, cette colère semblait rebrûlé à nouveau. Il n'hésita pas à le montrer en fronçant les sourcils et croisant les bras, point intimidé par un armure sertie d'émeraudes.

" Que me vaut l'honneur de votre visite, chevalier ? " maugréa Damien en accentuant particulièrement sur l'actuel rang de sa fille, de son ancienne fille...

[Si des modif' sont nécessaires, il ne faut pas hésiter à le demander!]

Après des années d'études magiques, Kihona avait presque oublier sa vie avant son départ du Royaume. Durant toute ses années passée à émeraude, la princesse des elfes aviat tout bonnement oublier sa famille, son père en particulier. Lors de son départ, malgré qu'elle fut jeune, Kihona avait sentie la fureur bouillir dans le corps de son père et à l'âge de cinq ans, la jeune fille ignorait qu'il était furax après elle. Des années finirent par passé. Les chevaliers se battaient toujours pour la paix d'enkidiev. Kihona se battait encore pour la paix. Pour aussi faire comprendre à son père qu'elle n'avait pas regretter son choix de partir. Depuis toute ses années, la jeune femme avait grandit et embellit. Elle se souvint du visge de sa mère. Elle lui ressemblait plus à elle qu'a Damien. Elle avait même eu le psychiologique de sa mère. Ses frères ressemblait plus au souverain des Elfes.

Après avoir recu la permission de Naryu, la femme chevalier était pressée de rejoindre son royaume d'origine. Finalement, le lendemain, elle quitta le royaume d'émeraude et après deux jours passée à cheval, la jeune femme fini par aboutir à destination. Elle s'annonca alors et un garde qu'elle avait reconnu la conduisit auprès du couple royal. D'une certaine façon, rencontrer son père comme ca après des années, cela lui faisait un peu peur. Elle suivit le garde en question puis fini par entré dans un pièce. Elle attendit dehors. Elle vit alors sortir le Roi Damien de la hutte royale. Damien avait alors, autour de ses épaule, afin de le protéger du froid. La femme elfe mit un genou à terre comme le voulait la coutume puis attendit que le roi parle en premier. Ce qu'il fit d'ailleurs.

" Que me vaut l'honneur de votre visite, chevalier ? "

Quel accueil venant de son géniteur. Même s'elle avait fini par comprendre que son père lui en voulait en lui retirant sa position au trône, la jeune femme n'avait plus vraiment envie de croire que son père et elle s'entendrait un jour. Heureusement, à l'âge de cinq ans, ce fut sa m`re qui le conainquit de la laisser partir. À la question du roi, la femme répondit, en essayant de calmer sa colère :

- Je suis revenue voir ma famille. Est-ce un crime pour vous, Père ??

Elle préférait prendre une grande respiration avant de dire ce qu'elle pensait vraiment de lui.





[hj : non ca va. C'est plutot moi qui manque d'inspirtation xD]

Damien attendit la réaction de sa fille avec une certaine impatience. Si ce n’était que sa réaction qu’il attendait, c’était surtout le fait de la faire partir le plus rapidement possible qui provoquait cette impatience en lui. Être en présence sa fille, qu’il s’est vu arracher par un inconnu avec l’accord de sa mère… Rien ne pourrait décrire cette flamme qui brûlait en lui tandis qu’il contemplait la beauté de sa fille. Ses trois autres garçons étaient des hommes forts et charmants, de vrais princes qui lui ont comblé de bonheur durant toutes ces années pour masquer l’absence de Kihona. Il était fier d’eux, il savait qu’ils feraient chacun de bons rois ; il ne savait pas toutefois lequel lui succèderait. Peut-être l’aîné, mais les elfes n’étaient pas non plus des êtres à respecter les règles de la hiérarchie humaine à la lettre. Non pas qu’il y avait des tensions entre eux, juste que cela agrandirait ce gouffre de différence entre eux. Mieux vaut ne pas oublier les anciennes coutumes après tout, c’était bien là la force des elfes d’Osantalt.

Lorsqu’elle lui répondit qu’elle venait juste voir sa famille, prétextant qu’il pensait que ce serait un crime, le roi Damien était partagé entre le rire et la pitié. Surtout que même sous le titre de rang de chevalier, elle avait l’audace de le nommer par son côté paternel. Il ressentit tous les regards de ses sujets sur cette dispute familiale qui commençait mal. Il aurait aimé régler cela en privé mais sa femme dormait dans la hutte royale et il ne voulait pas la mêler à cela ; mieux vaut qu’elle n’en sache rien sur la visite de Kihona. Bien évidemment, en tant que souverain il avait le privilège de congédier ses sujets, mais cela pourrait s’apparenter à une faiblesse, alors il décida de laisser les choses telles qu’elles étaient, se concentrant plus sur sa fille que son entourage. Malgré son apparence chétive, il conservait une imposante grandeur qui le distinguait des autres elfes, surtout avec cette fourrure sur ses épaules.

" Ce qui est un crime, c’est de suivre un parfaite inconnu vers une destinée qui pourrait vous conduire à la mort. Vous êtes chevalier, retournez à vos occupations plus pressantes avec vos amis humains et autres, allez sauver le monde l’arme au poing au lieu de déranger un père affligé de revoir une vieille connaissance oubliée. "lâcha sèchement une nouvelle fois le monarque, il n’allait certainement pas laisser cette conversation se dérouler plus longtemps, surtout en présence de ses sujets.

[Too late, désolé, surtout pour poster ça...]

Kihona s'était rendue dans son ancien royaume afin d'aller tenter de se réconcilier avec son père et revoir sa famille, mais la jeune chevalière,en arrivant chez les elfes, n'eut pas vraiment l'accueil qu'elle pensait avoir. Son père semblait encore plus furieux de la voir. Belle famille, pensa-t-elle. Elle fixa son père qui semblait en colère. Réellement en colère. Quel galère. Cela n'allait surment pas arranger les choses. Au bout du compte, Kihona se demanda pourquoi elle était revenue. Elle pensa alors que ce n'était plus une aussi bonne idée.

- Je suis revenue voir ma famille. Est-ce un crime pour vous, Père ??

Ce que le roi, son père, lui dit alors l'a piqua réellement au vif.

" Ce qui est un crime, c’est de suivre un parfaite inconnu vers une destinée qui pourrait vous conduire à la mort. Vous êtes chevalier, retournez à vos occupations plus pressantes avec vos amis humains et autres, allez sauver le monde l’arme au poing au lieu de déranger un père affligé de revoir une vieille connaissance oubliée. "

Kihona éclata alors.

- QUOI !!! Ne me dites pas qu'après tant d'Mannées, vous m'en voulez encore, dit-elle, la voix aussi dure qu'elle le put. Même si vous me refuser le trône aujourd'hui, je dirai que ce sont mes frère aînés qui sont plus apte à gouverner. [/i]

Elle se souvint aussitot que son petit frère Silvess était à Émeraude

- Pendant que j'y pense, dit-elle en jeta sur son père un regard noir. Avez-vous fait la même chose avec Silvess. Ton propre fils. Lui as tu aussi refuser le trône parce que lui aussi est partie à Émeraude. Je commence même à penser que vous avez eu des enfants seulement pour trouver un successeur pour vous. Est-ce que vous nous avez déjà au moins eu des sentiments à notre égard. À moins que le sentiments de l'amour vous indispose et que vous ne rester que de glace sans rien ressentir pour nour.

Elle ne se voulait pas blessante, mais c'était sortie tout seul. En autant que le roi ne réagisse pas trop mal à ces paroles qu'elle ne souhaitait pourtant pas prononcer.

[Extrêmement désolé du gros retard! Je vais augmenter la cadence, promis : tu réponds, je réponds immédiatement]

Plus sa fille se prenait la parole, plus Damien s'hérissait. Ce n'était pas parce-que c'était Kihona qui parlait qu'il se mettait en rogne, c'étaient ses mots... Comment pouvait-elle comprendre ce qu'il ressentait après un temps si long d'absence ? Comment osait-elle revenir ici alors qu'elle était avec ses chevaliers ? Pour enfoncer encore plus le pieu dans son cœur ? Le roi baissa la tête et la secoua frénétiquement pour montrer son désaccord sur toute la ligne : elle avait beau être sa fille, et être devenue si belle et intelligente, il ne se laisserait pas bercer par une simple vue.

" Après tant d'année ? Tu sais combien de temps cela fait que ta mère t'ait envoyé dans ce royaume ?! il s'arrêta net dans sa course, se souvenant qu'il l'avait tutoyer au début afin de montrer qu'il ne l'acceptait plus chez lui. Depuis que vous aviez franchie nos frontières pour aller jouer à la guerre, vous n'êtes plus ma fille, encore moins une héritière de mon trône. Au moins, vos frères aînés n'ont pas de magie qui coule dans les veines, ils ne font de mal à personne, ils ne se pavanent pas avec des émeraudes sur la cuirasse pour montrer leur grandeur orgueilleuse ! " lâcha-t-il, rouge de colère.

Il est vrai que le roi ne portait vraiment pas les chevaliers dans son cœur, que pouvait-il y faire ? A cause de leur existence, il a perdu deux enfants, et les imaginer sur un champ-de-bataille, alors qu'ils pourraient être en sécurité ici, dépassait son entendement... Il tourna le dos à Kihona, croisant les bras, tout en conservant cette voix autoritaire qui accentuait son titre de roi.

" Si j'ai eu des enfants, c'était seulement pour fonder une famille et vivre heureux avec ma femme. il laissa tomber ses bras dans le vide et serra les poings. Et il fallait que ces maudits tanieths déclarent une nouvelle invasion, que des magiciens réclament des enfants magiques et que justement je me me retrouve avec deux enfants magiques... il se retourna complètement vers sa fille, fronçant les sourcils. Vous et Silvess n'êtes plus mes enfants depuis que vous savez faire jongler des jouets dans les airs. Votre mère sait que je n'accepterai jamais qu'on se souvienne de ma lignée comme des magiciens, et non comme des elfes fiers et droits ! " rugissa-t-il finalement, espérant bien que sa "fille" comprenne qu'elle n'était plus la bienvenue dans ce royaume qu'était le sien.

[Non c'est correct. Je veux juste savoir si tu pouvais aussi faire entrer la reine en jeu please ^^]


La femme chevalier commenca soudain à penser à son petit frère, Silvess. Comment prendra-t-il la nouvelle que lui non plus le trône lui était refuser. Il était si jeune et étant la seule de sa famille à Émeraude, Kihona s'était promis de veiller sur lui, car ce n'était qu'un élève. Les paroles de son père l'a mirent en colère. Comment osait-il penser une chose pareille. Kihona commenca a penser que ce n'était pas une bonne idée de venir ici.

" Après tant d'année ? Tu sais combien de temps cela fait que ta mère t'ait envoyé dans ce royaume ?! il s'arrêta net dans sa course, se souvenant qu'il l'avait tutoyer au début afin de montrer qu'il ne l'acceptait plus chez lui. Depuis que vous aviez franchie nos frontières pour aller jouer à la guerre, vous n'êtes plus ma fille, encore moins une héritière de mon trône. Au moins, vos frères aînés n'ont pas de magie qui coule dans les veines, ils ne font de mal à personne, ils ne se pavanent pas avec des émeraudes sur la cuirasse pour montrer leur grandeur orgueilleuse ! "

Kihona respira tranquillement avant de lui crier des bêtises.

- Écouter majesté. Je sais que ce fut dure pour vous, mais tentez de me comprendre, je ne l'ai pas fait par choix. Je voulais pouvoir montrer que nous les elfes, nous ne sommes pas si faibles que ca. Je sais que ca vous a blesser, mais ce n'était pas le but. De toute facon, je sais que je n'aurais peut-être pas monter sur le trône. Silvess, lui est trop jeune. Je vous en prit. Mettez votre rancoeur de côté. Pour nous.

Là, elle se sentait au bord des larmes. Elle ne savait pas comment réagir à tous ca. C'en était trop. Le roi continua :


- Si j'ai eu des enfants, c'était seulement pour fonder une famille et vivre heureux avec ma femme. Et il fallait que ces maudits tanieths déclarent une nouvelle invasion, que des magiciens réclament des enfants magiques et que justement je me me retrouve avec deux enfants magiques... il se retourna complètement vers sa fille, fronçant les sourcils. Vous et Silvess n'êtes plus mes enfants depuis que vous savez faire jongler des jouets dans les airs. Votre mère sait que je n'accepterai jamais qu'on se souvienne de ma lignée comme des magiciens, et non comme des elfes fiers et droits !

- Je vous en prit. Rien ne dit que cette guerre va durer éternellement. Et avant de dire quoi que se soit, vous n'avez rien perdu. À ma connaissance, Silvess et moi sommes toujours là. Je vous en prit, Père, ne soyez pas aussi borné. J'accepte le fait, même si c'est dure, que vous m'ayez retirer du trône, mais je vous en conjure, ne soyez pas aussi orgueilleux. Vous avez toujours su, dès que j'ai découvert mes pouvoirs que j'irai un jour à Émeraude. Rien n'a changer, malgré tout, je suis quand même votre fille quoi qu'il arrive.

[No prob', la mama va entrer en scène! (attention, scène émouvante digne d'un Shakespeare... non, je blague)]

Malgré toute la colère qui s'accumulait en lui, le Roi resta empathique envers les autres, surtout concernant sa fille. Il sentit immédiatement la tristesse de sa fille du fait de ses paroles, en même temps ce n'était pas bien difficile de repérer ce désarroi à travers ses yeux... Damien ne savait plus comment réagir, il avait peur de finir à paraître violent et également de courber l'échine à Kihona en avouant se montrer si orgueilleux. Les elfes avaient tous cette empathie entre eux, les rendant encore plus unis que les humains ou les fées. C'était en quelque sorte une magie mineure, mais Damien n'acceptait tout simplement pas que ses enfants dépassent ce stade de magie. Contrairement à sa femme qui, elle, chérirait ses enfants, peu importe ce qu'ils deviendrait à l'avenir ou même ce qu'ils étaient à présent.

C'est justement cette faiblesse que Damien redoutait, et il se mit à la redouter encore plus en ce moment : en effet, malgré la discrétion qu'il s'était promis et la courte durée que cette conversation devait prendre, le vacarme réveilla la reine des elfes qui sommeillait plutôt. Malgré le froid, elle sortit dans une tenue qui ne la réchaufferait à peine, n'ayant pas pris soin de prendre une fourrure étant donné les circonstances. Elle observa son mari haineux avant de se tourner vers l'invitée qu'elle se doutait bien de l'identité, ayant entendu la conversation l'opposant au roi elfique. Elle mit tout de même quelques secondes pour l'observer soigneusement, et arracha un cri de joie avant de se jeter sur sa fille adorée et la serrer fort dans ses bras.

" Tu m'as tellement manqué, Kihona ! elle resserra l'étreinte qu'elle soumit à sa fille avant de la relâcher et observer amplement son nouveau visage de jeune femme ; le roi, quant à lui, serra les poings pratiquement à en saigner avant de tourner les talons pour s'enfoncer dans la forêt. La reine se retourna vers son mari mais elle le vit partir, cette attitude ne la surprit même pas, alors elle invita sa fille à la suivre. Viens, ma grande, allons à l'intérieur. Et ne t'inquiètes pas pour ton père, il rentrera l'esprit plus léger. " elle faisait cela surtout pour rentrer rapidement tellement le froid lui frappait la peau comme un bain glacé.

Les deux femmes rentrèrent rapidement dans la hutte royale, la plus grande de toutes les cabanes du royaume des Elfes, honneur évidemment accordé pour la famille royale régnant sur ce territoire occupé par la race elfique. Elle invita sa fille à s'assoir à une table-basse où il n'y avait pas de chaises mais des tas de fourrures pour se poser. La mère servit deux gobelets d'une mixture elfique dont Kihona raffolait quand elle était encore toute petite, elle espérait que cette boisson lui rappelle des beaux souvenirs de son enfance chez les elfes.

" Allez ma fille, racontes-moi tes années à Émeraude ! encouragea sa mère en s'asseyant en face d'elle. Tu y vis bien ? Tu t'es fait des amis là-bas ? Comment s'est déroulé ta formation de chevalier ? " si elle l'avait pu, elle aurait continué de l'harceler de questions, aussi futiles les uns que les autres, mais elle était tellement émue de revoir sa belle fille qu'elle voulait entendre sa voix le plus longtemps possible avant que son mari revienne refroidir l'atmosphère.

[Yeaaah! ]

Kihona confrontait son père. Ce n'était pas si facile, car il semblait si têtue, si bornée. Elle sentait la colère dans le coeur de Damian, mais elle savait que le roi savait qu'elle avait été doté de pouvoir. Sinon, jamais elle ne serait pas aller à émeraude étudier la magie. Elle aurait sans doute épouser un homme qu'elle n'aimerais pas et que son père aurait choisis pour elle. Certe, elle serait devenue reine, mais elle aurait préféré devenir Reine d'une autre manière. La femme chevalier avait de la difficulté à faire changer son père d'avis. Était-ce pour cela qu'elle était parfois têtue. Elle était revenue en terre natale parce que son pays lui manquait, mais le roi l'embêta un peu. Elle voulait aussi voir sa mère. Comment allait la Reine! Elle discutait avec son père lorsqu'elle sentie l'énergie qui ne lui était pas méconnu. Sa mère. Elle sentie son coeur faire une tour. Comme elle lui avait manqué durant toute ses années.


La reine l'a prit dans ses bras et elle ne savait pas comment réagir. La Reine des Elfes l'invita donc à la suite et c'est ce qu'elle fit. Elle avait sentie la colère de son père et elle le vit s'enfoncer dans la forêt. D'une certaine manière, elle le comprenait. Elle suivit sa mère dans la hutte royale et la chaleur lui dit le plus grand bien. Elle commencait sérieusement à geler. La reine l'invita à s'assoir à une table-basse où il n'y avait pas de chaises mais des tas de fourrures pour se poser. La mère servit deux gobelets d'une mixture elfique dont Kihona raffolait quand elle était encore toute petite, elle espérait que cette boisson lui rappelle des beaux souvenirs de son enfance chez les elfes.


" Allez ma fille, racontes-moi tes années à Émeraude ! Tu y vis bien ? Tu t'es fait des amis là-bas ? Comment s'est déroulé ta formation de chevalier ? "

- Un instant maman. Mes années à Émeraude m'ont appris beaucoup de chose. Je sais contrôler maintenant ma magie, mais cela ne m'a pas empêcher de m'ennuyer de mon royaume natal. J'y suis bien nourrit et loger. Je n'ai pas encore d'apprentie, mais ca va surement venir. J'ai quelque amis en effet. Pour ce qui est de ma formation, c'était formidable, lorsque je n'étais qu'une élève, on nous a appris plein de chose et j'étais quand même doué. Lorsque je fut écuyer on m'a attribuéùn amitre qui m'.a appris le maniement des armes. C'Était dure au début et voila avec tant d'effort ou j'en suis rendue. Je suis chevalier. Et je protège le continent, ma famille et ceux que j'aime de l'envahisseur.

- Un instant maman. Mes années à Émeraude m'ont appris beaucoup de chose. Je sais contrôler maintenant ma magie, mais cela ne m'a pas empêcher de m'ennuyer de mon royaume natal. J'y suis bien nourrit et loger. Je n'ai pas encore d'apprentie, mais ca va surement venir. J'ai quelque amis en effet. Pour ce qui est de ma formation, c'était formidable, lorsque je n'étais qu'une élève, on nous a appris plein de chose et j'étais quand même doué. Lorsque je fut écuyer on m'a attribuéùn amitre qui m'.a appris le maniement des armes. C'Était dure au début et voila avec tant d'effort ou j'en suis rendue. Je suis chevalier. Et je protège le continent, ma famille et ceux que j'aime de l'envahisseur.

" Je suis si fière de toi, Kihona. Je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes ici avant la fin des combats, saches que si je peux faire quelque chose pour toi, tu n'as qu'à me le demander. Et puis, tu es chez toi ici, alors mets-toi à l'aise ! "

La mère et la fille discutait comme ca. Elle aurait tellement voulu croire sa mère. Simplement, son père n'aidait pas la chose. Pourquoi avait-il piqué un "crise" lorsqu'elle était revenue. Malgré son statut de chevalier, elle était toujours la Princesse des Elfes. Elle devait parler à sa mère de Silvess. Pauvre de lui, que va-t-il lui arrivé.

" Tu sais, ton père... Il ne montre pas si explicitement ses sentiments si ce n'est pas la colère. Je dis ça, mais tu devais déjà le savoir, avec cet accueil mouvementé qu'il t'a préparé... Saches toutefois qu'il ne t'en veut pas de posséder des pouvoirs, je suis certaine qu'au fond de lui il est fière de ton rang, de ce que tu fais pour le monde. Tant que j'y pense, tu as peut-être prévue de faire table-rase du passé avec lui en revenant ici, n'est-ce pas ? "

- Pas vraiment! Il m'a presqeu sermonner de ne plus être sa fille et en fait, tout le reste. Je suis venue ici afin de revoir mon royaume natal et voila qu'il me tombe dessus comme ca comme s'il ne me reconnaissait plus. Dis, maman, que va-t-il arrivé à Silvess. J'ai beau vouloir le protéger, mais Père, va-t-il agir de la meme maniere qu'avec moi ?

Plus la Princesse des Elfes parlait avec sa mère, la Reine, plus elle sentait son coeur s'alléger. Au moins, il y avait quelqu'un dans sa famille qui lui montrait un peu de bonté et de compassion envers elle et Siless. Les dernières paroles de sont père l'avait blessé. Pourquoi Damien mettait sa sur le drame le fait qu'elle soit devenue chevalier.

" Je pense que si Silvess était à tes côtés en ce moment, il en ferait certainement autant pour son cas. Devenir chevalier, c'est renoncer à la couronne. Mais ton père ne semble pas comprendre que, même si vous n'êtes plus héritiers, vous restez nos enfants. Sa fierté d'elfe lui monte à la tête à ce point... "

Kihona vit sa mère se levé. Elle sortie à l'extérieur et la femme chevalier se demanda s'elle devait la suivre ou non. Elle décida de rester là. Elle ignorait cependant ce que sa mère avait en tête. Sa mère regagna l'intérieur et Kihona n'avait pas bouger d'un pouce. La Reine s'approcha de sa mère.

" Tout ce que je veux, c'est que tu repartes d'ici avec le sourire, et non avec des larmes. Tu es assez grande pour pouvoir parler d'égal à égal avec ton père, je suis sûre que tu arriveras à le raisonner. En attendant qu'il arrive, on peut encore discuter un peu. "

Kihona ne pouvait pas lire dans les pensées de la Reine, même si celle-ci était sa mère. Étant chevalier, elle n'avait aucunement le droit. Même cela lui démangeait de savoir à quoi son père pensait, cela était formellement interdit.

- Facile à dire, ne put-elle s'empêcher de parler en elfique.