Perdue dans le chateau...

Invité

Tout avait commencé dans cette taverne enfumée où le patron en apperçevant le luth dans le dos de Shshen lui avait proposé un repas chaud et une chambre pour la nuit en échange de quelques chansons. Elle avait accepté avec joie, car si elle pouvait éviter d'entamer son pécule, elle sautait sur l'occasion.
La jeune femme sortit donc son luth et en gratta les cordes en entonnant les premières parole de sa chanson:

Roland a mis l'olifant à sa bouche ;
L'enfonce bien, sonne avec grande force.
Hauts son les monts et la voix porte loin :
A trente lieues se répéte l'écho

Immédiatement le silence ce fit dans l'auberge. Les clients, les filles de joie, les voyageurs et les poivrots découvrirent la dernière bataille de Roland le chevalier de terres lointaines et inconnues. En un temps qui paru à la fois très long et très court, la conclusion de la chanson arriva avec les dernières notes.

Comte Roland revient de pâmoison.
Se dressent debout mais agrand douleur.
Regarde en aval, regarde en amont,
Sur l'herbe verte, auprès ses compagnons,
Il voit là gisant le noble baron.

Shshen chanta encore quelques chansons, cette fois sur les exploits des chevaliers d'émeraudes, surtout ceux qui étaient originaires de Saphir, puis quitta la petite estrade sur laquelle on l'avait installé et alla réclamer son repas.
Le lendemain matin, un écuyer lui annonca que son maitre, un chevalier d'émeraude l'invitait à venir chanter dans le hall des chevalier le soir même. Elle accepta avec joie et le soir même, à dix-neuf heure, elle était dans l'immense hall d'entré du chateau. Problème: elle ignorait où se rendre à présent pour aller chanter auprès des chevaliers.

Invité

Une autre journée … Bien charge …

Les cours de magie fatiguaient notre fillette de sept ans tout juste. Habituellement, elle allait se balader au gré du vent, au bord de l’eau observant les vagues gicler sur le bord de plages. Elle se prélassait au soleil laissant chauffer chaleureusement ses écailles blanches au soleil de midi. Certes, rare furent les fois où tout ceci arriva à Émeraude. Les cours prenaient une bonne partie de la journée et Aela peinait à garder un œil ouvert le soir arrivé. Que c’était dur lire, se concentrer, manier correctement la magie à chaque jour soit quotidiennement. Souvent, ses yeux bleus rêveurs se tournaient vers une fenêtre de la tour à l’écoute des bruits provenant de la cour du Château d’Émeraude. Les Écuyers s’entraînaient avec leur Maître. Parfois, les Chevaliers d’Émeraude rivalisaient en des combats amicaux. Parfois même, on pouvait voir les Écuyers faire de même. Aela s’imaginait opter pour cette activité défiant Tamiska. La fillette parfaite polie et unique quant à notre jeune dragon blanc. Aela en était jalouse.

Actuellement, elle revenait de la salle du trône où tous les Élèves mangeaient ensemble riant et bavardant parfois bruyamment. Oh ! Quant à elle, Aela mangeait en silence et très … Très lentement. Elle se laissait distraire par tout : que ce soit une mouche sur un mur ou ses pensées l’absorbant totalement. La fillette aux longs cheveux blancs se mouvait avec une tablette de parchemin entre ses petits bras. Avant d’aller dormir, Aela souhaitait aller dans la cour du Château et observer l’environnement … Dessiner les oiseaux ou même les humains vus. Oui, vous avez tout compris. Cette jeune élève vivait à son rythme. Un rythme lent, mais sans maladresse, doux. Sa robe bleu pâle voletait à chacun des pas léger que faisaient les pieds nus de la petite fille. Elle ne souriait pas. À quoi bon ? Personne ne se trouvait sur ses devants et elle n’avait aucunement besoin d’être polie. Toutefois, Aela était heureuse. Oui, car elle pouvait agir en toute liberté en cette soirée qui commençait et procéder aux choses aimées par sa personne.

- Hm ?

Son regard se posta dans le hall où une jeune femme attendait patiemment. Timide, Aela n’avança pas. Elle se retourna plutôt s’attendant à voir cinq ou six personnes venir accueillir la nouvelle venue au Château d’Émeraude. Apparemment, la jeune Élève se mit au travers du chemin d’adultes. Comme Princesse de son peuple, le jeune dragon savait parfaitement être à sa place, polie et respectueuse. Aela ne désirait pas prendre de place et … Agacer les gens. Lentement, ses pieds nus provoquant un peu plus de bruit que désiré, l’amenèrent près de la nouvelle venue.

La curiosité habituelle de cette fillette lui fit tourner la tête et observer machinalement la jeune femme. Timide, Aela détourna le regard et marcha allant pour traverser le hall vers les portes donnant sur la cour. Elle tentait de n’avoir l’air de rien : c’était très impoli d’observer une personne sans rien dire après tout. Certes, lorsqu’elle fut à un bon quatre mètres de la troubadour, Aela se retourna curieuse une fois de plus. L’instrument de musique l’intriguait. Elle n’en avait jamais vu de semblable. Ce style n’existait pas en sa terre natale sans compter que … Eh bien, Aela ne visita aucunement la campagne émérienne depuis son arrivée.

- Hm … C’es …

Elle baissa le regard trop timide maintenant pour élever à nouveau la voix et honteuse de cette gêne de surcroît. Cette émotion la cloua surplace signifiant qu’Aela se croyait mieux ne bougeant pas – plus polie – que filant comme une trouillarde. Non ! Elle n’en était pas une.

» Rp avec un Chevalier d'Emeraude dans les environs du chateau !
» Un peu perdue
» Une fille perdue!