Les Chevaliers d'Émeraude
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 Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]

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Istrie
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MessageSujet: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 1 Oct 2011 - 16:19

C’était une de ces nuits glaciales où les étoiles ne brillaient pas et où la lune était à peine visible…
Une nuit où la pluie guettait, prête à tomber en trombe au moindre mouvement du ciel…
Le tonnerre grondait, les éclairs claquaient… le sable virevoltait dangereusement, prêt à la tempête…
Les marrées de la forêt interdite étaient déjà loin derrière moi, mais j’entendais encore le coassement des grenouilles et les hurlements de loups…
Je n’avais pris avec moi rien qui puisse me protéger de la fureur du ciel…
Cela faisait quinze jours que je cherchais quelque chose, quelqu’un qui puisse m’en apprendre d’avantage, je parcourais les royaumes les un après les autre, mais chaque excursion ce vouait par un échec… personne ne parlait, les langues étaient nouées, même les femmes se taisaient… je ne voulais qu’un murmure, un son qui puisse m’éclairer, me guider vers ceux qui détruisaient des vies pour améliorer la leur…
J‘avais une net impression de perdre mon temps, et je détestais ça… les trouver était de plus en plus compliqué, et ce petit jeu de cache-cache m’exaspérais au point de ne plus dormir, la nuit, tapis dans l’ombre j’écoutais les discutions, et le jour, je me fondais dans la foule pour que rien ne m’échappe…, les seuls indices en ma possession étaient une maison en pierres grise et une vielle femme … lors de ma visite à Argent, des brides de phrases m’étaient parvenue, mais les bruits du marché avaient absorbé la moitié des mots… la frontière entre Emeraude et un autre royaume m’avait également effleuré, mais après être passé par Argent, Perle , Turquoise, Fées et Béryl, il ne restait plus que Jade.

Je revenais également d’Emeraude où j’avais informé l’assassin de mes maigres indices, je lui avais également dis de me rejoindre à Jade le lendemain soir, car pour le moment, le sommeille me faisais faiblir… mes muscles étaient engourdie, et ma nuque était crispée, les paupières étaient lourdes et je me demandais quand est ce que j’allais enfin m’écrouler…
Allongé dans une forêt entre Emeraude et Jade, sous un énorme sapin, je regardais le ciel…
Les éclairs zébraient cette sinistre nuit dans un concerto de grondements …
Quand la pluie vient à tomber, je m’endormis, bercé par le bruit des gouttes d’eau…
Dans la profondeur de cette foret, je me mis à rêver :


Flash back (15 ans au paravent)

_court, dépêche-toi ! Une petit voix frêle semblait s’adresser à moi, un petit garçon d’environ onze ans… la peur l’entourait de ses bras glacés, et moi de même… elle ne semblait pas vouloir me lâcher, violament, le garçon me tira par l’épaules, essayant de me relever, j’étais à quatre patte, et mes vêtements puaient le vomie, ma tête se balançait de droite à gauche et mes yeux semblaient vide… Istrie ! Ils arrivent dépêche toi ! Je me relevai en tremblant, puis me mis à courir, je passai par dessus des tas de morts et de mourants, je ne savais pas où nous allions, je ne savais même plus pourquoi nous étions en danger…
Nous étions dans une cour, je me rappelais avoir couru dans la bâtisse, et nous voilà dehors, les grandes portes qui nous s’éparaient de la liberté se fermées peu à peu, et arrivé devant, les voilà close, nous étions coincés entre quatre murs…
J’avais huit ans, mes cheveux ébouriffé et court me donnais un air de sauvage, je me précipita dans les bras du garçon, je sentais ses larmes mouiller ma tignasse et couler dans mon cou, je savais que tout était finis, nous avions perdu…
Je fus violament séparé de ses bras, d’autre bras, fort et musclés me tenaient à l’écart, je vis un homme baffer le garçon qui tomba à terre, le nez en sang, ses pleurs me parvint, j’agitais en vint mes petites jambes qui ne touchaient pas le sol et je criais à en perdre la voix.
Soudainement, une vague de chaleur m’envahis, et je mordis le bras de l’homme de tout mes forces, en me lâchant, je tomba à terre, m’écrasant de tout mon poids, mais prise d’une soudaine haine qui ne me fit sentir aucune douleur… je me retourna, faisant fasse à l’homme, et je balança mon bras droit en sa direction, je le vis écarquiller les yeux, et une pierre lui fracassa la tête… je tomba à genoux tout en regardant mes mains… c’était mon première contact avec la magie…

_____

Je me réveilla en sursaut au moment ou la petite fille que j’avais été toucha le sol… cela faisait des jours que je revivais mon passé à chaque fois que je m’endormais…

L’aube faisait son apparition, il faisait encore frais, et l’air était chargé d’humidité, je me rendis compte que j’étais couverte de boue et d’herbe… d’un geste sec je m’essuya, mais ne fis que l’étaler…
Je me rendis donc à la rivière qui parcourait Diamant, Emeraude et Jade et me lava, tout autant que mes vêtements, après tout, et pour une fois, le temps ne manquait pas car j’avais jusqu'à ce soir…
Alors je pris mon temps dans l’eau, même si celle-ci était glacée, puis je resta longtemps au soleil pour me réchauffer, en attendant que mes vêtements sèche.
Quand le soleil commençait à baisser derrière les montagnes, je pris le chemin de Jade et m’y aventura…
Au village, le ciel s’obscurcie une nouvelle fois, les gouttes d’eau faisaient de petit rond dans les flaques faite la veille et la pénombre fit son apparition…
Les seuls bruits qui parcouraient la cité était le glig-glig des pièces que j’avais dans la bourse, et les quelques personnes allant s’abriter là ou ils pouvaient…


[sorry un peu naze pour le moment]
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Tarion
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 8 Oct 2011 - 13:57

Cela fait quelques jours que l’assassin avait rencontré sa nouvelle employeuse Istrie, et on pouvait dire que cet évènement eut un réel impact sur sa condition. Tarion avait été faible, il s’était laissé berner par son bon sens et aurait pu mourir de la main d’un autre assassin, un pyromane beaucoup plus doué que lui de surcroît. Il avait vraiment eu de la chance d’être encore en vie… L’assassin ne savait plus vraiment si le fait de travailler comme agent triple allait empiéter sur sa mission, après tout il était à la fois un assassin de Xerxemeth, un écuyer de l’Ordre d’Émeraude et maintenant un agent d’Istrie. Trop de boulot à la fois devrait le décourager, mais il s’avérait que les assassinats que pourraient lui apporter la jeune femme étaient complètement décalés par rapport à la guerre. Ainsi, c’était juste quelques meurtres de routine, comme un assassin lambda le ferait. Et il fallait le dire, travailler dans ces conditions lui plaisaient : jamais Tarion ne s’était senti vraiment impliqué dans la cause tanieth, il butait juste les cibles qu’on lui désignait et toutes étaient des opaliens rebelles envers la colonie tanieth qui s’était installée en leur royaume. Cela ne voulait pas vraiment dire que l’elfe travaillait pour Irianeth, c’est juste que son employeur est un dignitaire tanieth très haut placé et donc que les cibles principales d’un tanieth sont bien évidemment des enkievs. D’une certaine manière, on pouvait dire que Tarion n’était pas vraiment un assassin : ce genre de meurtrier n’est rattaché à aucune organisation généralement, et c’est cela qu’il désirait vraiment ; travailler hors des limites, assassiner juste ceux qui doivent trouver la mort selon un passant comme tant d’autres. D’ailleurs, ce genre d’assassin a l’avantage de ne pas avoir d’ennemis en agissant ainsi, contrairement à Tarion qui avait l’Ordre entier comme adversaire.

Ainsi donc, en prenant conscience de cette condition, l’elfe voulait pouvoir être libre de ses engagements… Ce qui était une pensée qu’il devrait arriver à refouler, son véritable employeur était comme un père de substitution pour lui, il n’était pas question qu’il le trahisse. Tarion réalisera donc son contrat le plus rapidement possible pour se délaisser de l’Ordre et d’Istrie afin de reprendre une vie normale à Opale. Ces deux appartenances étaient comme un boulet rattaché à sa cheville, un divertissement très amusant certes, mais un fardeau quand même. Il profitera tout de même de ses quelques contrats avec la jeune femme ainsi que des quelques missions et nouvelles compétences que pouvait lui apporter l’Ordre. Cela aura été des vacances réjouissantes pour faire court. Ce projet gravé dans la tête, Tarion se mit soudainement à être un peu plus engagé dans la cause de l’Ordre, prenant un peu plus au sérieux les entraînements qu’on lui inculquait, même s’il ne se gênait pas pour faire le pitre ou le rebelle évidemment. Au moins, il avait remarqué une nette amélioration au niveau de ses compétences martiales, même s’il devait encore travailler sur le maniement de sa magie, mais au moins il arrivait à bien tenir son épée en main. Tarion avait beau porté deux épées jumelles, il avait appris à les maîtriser moyennement, son maître lui disait qu’il ne devait s’en servir que pour couvrir sa future fuite, non pour livrer un duel à mort. Pour ainsi dire, cette fois-là dans la maison où il avait affronté plusieurs assassins-magiciens, c’était son tout premier vrai duel, et comme dit il avait encore de la chance de s’en être sorti indemne, ou presque. Il n’ose même pas imaginer ce que cela donnerait sur un champ-de-bataille… Il était un assassin, pas un guerrier. Malheureusement, il allait devoir quand même vivre à plusieurs reprises ce moment plutôt stressant, n’ayant plus l’avantage d’être le chasseur dont la proie ne se doute même pas de sa venue, ce serait maintenant des face-à-face tendus et décisifs. Tout ce que Tarion redoutait, en fait. Enfin, s’il pouvait apprendre quelques petits tours de passe-passe chevaleresque, ce ne serait que des connaissances supplémentaires qui lui permettront, un jour, de pouvoir assassiner un guerrier dans toutes les situations. Encore là, l’assassin n’avait éliminé par le passé que des innocents, des paysans et citadins ne sachant pas si bien manier une arme que cela, même le seigneur qui avait tué ses camarades possédait des mercenaires dont il avait pu cramer en quelques secondes. Plus jamais l’assassin ne comptait se laisser faire avoir aussi facilement, la fuite ne serait plus une option : il s’entraînera avec les chevaliers et mettra en pratique ses nouvelles connaissances avec son employeuse.

Et c’est justement quinze jours suite à cet assassinat à part entière qu’il put avoir la chance de commencer à mettre en place ce système d’entraînement dont il avait décidé de suivre. Lors d’une journée banale comme tant d’autres, il s’était mis à l’écart des autres pour souffler un peu, et c’est là qu’il tomba nez-à-nez avec Istrie qui lui informa qu’elle avait une nouvelle piste. Étirant un sourire de satisfaction, Tarion l’écouta d’une oreille attentive : elle ne possédait que deux indices très maigres, mais c’était déjà ça, puis elle lui donnait rendez-vous à Jade le lendemain soir. Acquiesçant de la tête, l’assassin retourna à ses occupations pour le moment. Il dû s’emparer d’une carte représentative de la géographie enkiev vu qu’il ne connaissait pas très bien les contrées voisines : Jade était donc juste à l’Est d’Émeraude, avec un peu d’effort il s’y rendra sans problème assez rapidement. Donc, le jour J arrivé et le soir commençant à tomber, pas de déguisement et trop d’insécurité : il opta pour réenfiler l’armure de cuir, recouvrant la totalité de son corps avec des mitaines et des bottes, qu’il portait depuis des années à Opale, dont il avait repeint sommairement en vert pour montrer en quelque sorte qu’il était sincère concernant son appartenance à Émeraude, au moins il n’y avait pas de croix de l’Ordre qui démasquait sa fonction ; puis il se mit à porter ses deux épées jumelles dans le dos, les trouvant au final plutôt lourdes pour ses mains au combat, il allait devoir régler ça un jour, bien sûr il enfila sa ceinture bourrée de sacoches contenant ses pièges et son matériel, ainsi que son main-gauche trident caché dans sa botte droite. Et puisqu’un assassin ne sortait jamais à l’extérieur sans prendre soin de camoufler son apparence, et surtout parce qu’il pleuvait, il prit une cape à manches qu’il enfila pour couvrir son armement et ses protections, la dite cape était teinté d’un brun acajou, n’ayant aucun motif apparent non plus ; le problème résultait de son crâne vu que la cape n’avait pas de capuchon, il dû donc prendre un large chapeau noir qu’il posa sur la tête, lui donnant une silhouette similaire que celle qu’il avait quand il se faisait passer pour un clochard en assassinant Guder, néanmoins avec une allure beaucoup plus classe et moins crasseuse. Avec ce semi-déguisement, Tarion paraissait être un vagabond assez luxueux, tant qu’on ne faisait pas gaffe à ce qu’il appartienne à Émeraude, tout était bon à prendre. Il se rendit donc au moment propice à Jade, sans son cheval puisqu’on repérerait son absence, enclenchant son pouvoir le rendant un peu plus rapide pour sprinter jusqu’au royaume, les gouttes de pluies n’atteignant qu’à peine son corps, sauf celles se trouvant sur son chemin durant leur chute. Quand il atteignit le village, et que son arrêt mouilla un peu plus sa cape et son chapeau, l’assassin marcha tranquillement sur le chemin, ignorant les autres passants en recherchant d’un coin de l’œil son employeuse. La repérant marcher tranquillement près d’un abri, il accéléra ses pas et se posta à côté d’elle tout en continuant de marcher, ses mains enfouies dans les poches de la cape.


    " Milady. " se contenta-t-il de dire pour dévoiler sa présence avec un petit sourire sur les lèvres, il avait bien hâte de commencer la chasse mais pour cela il devait attendre les ordres.
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeDim 9 Oct 2011 - 10:40

Un vent chargé d'austérité et de magie soufflait dans le village de Jade, l'atmosphère semblait lourde et rempli de mystères, les nuages glissaient sur le ciel comme pour fuir, les gouttes de pluie s'écrasaient sur les pavés…
Mes cheveux étaient collés par l'eau, elles glissaient lentement le long de mon pâle visage et se perdaient au coin de mes lèvres…
Mes yeux ce perdaient dans ce torrent, on aurait dit que les villageois ne s'attendaient pas à ce que la colère du ciel s'acharne ici, de petites rigoles se formaient près des maisons et je marchais dans les flaques d'eau qui ce trouvaient sur mon passage.
Un homme vint se placer à côté de moi, quand le "Milady" sortit de ses lèvres, je lui accordai un léger regard, il ressemblait une nouvelle fois à un mendiant, néanmoins il paraissait propre cette fois…

J'espérais ne pas avoir fait venir l'elfe pour rien, je dois dire que depuis notre dernier assassina, j'appréhendais notre rencontre et notre future meurtre…
Premièrement parce que j'étais, et j'avais toujours été une ennemie de la secte, lui était un inconnu à leurs yeux mais tuant avec moi, il devenait également dangereux pour eux…en revanche, même si ils me prenaient en chasse, ils ne pourraient le trouver et même si ils y arrivaient, ils ne seraient pas assez fou pour ce confronter à l'ordre d'Emeraude…
Deuxièmement, il faisait rejaillir mon passé et c'était un handicape pour la suite…
Et pour finir, je n'avais que peu d'indices, et cela était le plus gros du problème…
Je m'adressai à lui d'une voix incertaine, tout en continuant de marcher pour nous engouffrer dans une petite ruelle:


"Jade est le seul territoire autour d'Emeraude que je n'ai pas parcourue…et pour ce que j'ai appris, il semblerait que le peuple à la langue bien noué, ils ne parle pas de cela, j'ai bien peur que notre escapade à Emeraude n'est causé quelques problèmes… je pense que nous sommes à découvert l'assassin, ils sont au courant que je cherche à les nuire et que vous m'aidez… enfin, que je vous paye pour, je détacha la bourse d'or et lui présenta, ce n'est plus un petit groupe qui est au courant, mais tout les concernés…
Vous avez également dût bien comprendre que je les ai sous-estimé, je ne savais pas qu'ils possédaient des pouvoirs, et à dire vrais, je ne l'avais même pas supposé, jamais les soldats que j'ai tués n'avaient manifesté leur essence magique…


La ruelle déboucha sur la place, je m'arrêta et me tourna vers l'elfe: je tiens à préciser que nous allons devoir marcher à tâtons, je ne tiens pas à ce que nous nous refassions surprendre par leurs tours de passe passe…
Mon regard se reperdit au loin, je me tue quelques secondes et dis d'une voix sûre:
Vous pouvez également briser notre accord à tout mo… je m'arrêta net, et mes yeux s'attardèrent sur une silhouette en face de nous… nous épiant d'une fenêtre, mes yeux se plissèrent, en tant normal, j'irais m'introduire dans cette maison pour tuer un potentiel témoin, mais mes instincts étaient fossés, je me sentais sans cesse en danger ces jours-ci, et je me refusais de virer à la paranoïa…
Je me ré-engouffra dans la ruelle, et m'appuya contre le mur:
il serait peut être tant temps de ce mettre au boulot… nous sommes dans le bon territoire normalement, il ne manque plus que la localisation exacte, et pour ça, il nous faut juste quelqu'un d'un peu trop bavard… je me décolla et d'un pas lasse je m'approcha de l'elfe en lui disant d'une voix amusée: je pense que je vais me raviser sur le fait que je n'ai besoin de vous que sur le terrain et non pour rendre les jolies donzelles heureuses et folles de joie… alors c'est très simple, tout le monde sait que les femmes parlent beaucoup trop et souvent sans réfléchir quand un homme leur plait n'est ce pas?, et bien vous serait cet homme, et peux importe la femme du moment qu'elle parle…
Maintenant, je vais vous expliquer pourquoi ne pas entrer dans une taverne et attendre sagement que les hommes se saoul avant de les interroger, premièrement, nous serions vite à découvert et je ne veux pas de témoins, il sera donc plus facile d'en éliminer une que de liquider la taverne… et deuxièmement parce que je vous paye et que je vous offre de surcroit une activité autre que le meurtre… puis ne me dite pas que cela vous gène… ce sera facile pour vous je n'en doute pas, sur ce,
je grimpa sur le toit de la maison voisine, je réapparaitrais quand vous aurez les informations nécessaire…

Ne le laissant pas répondre, Je le laissa seul…


Dernière édition par Istrie le Dim 16 Oct 2011 - 4:28, édité 1 fois
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Tarion
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 15 Oct 2011 - 14:34

Même si le jeu n’avait pas encore officiellement démarré, et qu’il était déjà sur le lieu du crime, l’assassin réfléchissait déjà sur ce fameux assassinat. Il avait tout son temps pour y penser vu qu’ils étaient pour le moment à découvert et que converser dans cette situation pourrait s’avérer mauvais pour leur mission. Attendant qu’elle daigne ouvrir la marche vers un endroit plus intime, Tarion examinait son nouvel environnement en tentant de le lier à ses futurs agissements : même à une heure assez tardive, du monde grouillait dehors, pourtant la pluie n’avait pas cessé. Il semblerait que les jadois n’étaient pas du genre à rester cloîtrer chez eux, ce qui était à la fois un avantage et son contraire : au moins il pouvait se fondre dans la foule assez facilement, il y a avait assez de vagabonds pour s’en faire passer pour un, malheureusement les témoins en devenaient légions. Sans conteste, cet assassinat allait être une véritable réjouissance à vivre pour l’elfe, même s’il pouvait prédire facilement que tout n’allait pas se passer comme prévu, il avait tout aussi hâte de découvrir les futurs obstacles qui se dresseront sur son chemin. Et puis très franchement, cette organisation à laquelle ils faisaient face intéressait de plus en plus l’assassin, c’était un peu comme les rebelles d’Opale : Tarion souhaitait les éliminer jusqu’au dernier afin de passer à un ennemi commun encore plus puissant. Accroître les difficultés plaisait terriblement à l’elfe qui ne voulait que ça : relever des défis de plus en plus improbables, et il semblerait que seule cette femme lui permettait cela. Bien sûr que son véritable employeur lui offrait ce genre de privilège : passer de simples rebelles à des chevaliers d’Émeraude comme cibles était une énorme différence. Cependant, c’était si soudain et d’un niveau beaucoup trop supérieur que Tarion savait qu’on l’envoyait à la mort en s’en prenant à l’Ordre. Pourtant, il avait accepté ce défi au lieu d’accepter son châtiment de mort, c’est qu’au fond de lui il se s’en sentait capable, et bien évidemment qu’il était trop lâche pour mourir. Bon, cette organisation était également d’un danger assez conséquent, mais bien inférieur à celui de l’Ordre, cela était indéniable. Ainsi, s’en prendre à eux était tout à fait naturel pour l’assassin, et puis sa première bouchée en leur compagnie n’avait aucunement laissé un goût amer à Tarion. Qu’ils rameutent autant d’effectifs qu’ils souhaitent, qu’ils dressent des pièges les plus tordus les uns des autres, le jeune pyromane s’en débarrassera toujours, attisant sa frénésie sanguinaire.

Pénétrant dans l’obscurité d’une sombre ruelle, son employeuse daigna enfin commencer à lui offrir quelques informations. D’une oreille attentive, il analysa chacun de ses mots et les garda précieusement dans un coin de sa tête. Tout comme lui, elle n’a jamais connu ce royaume, le terrain n’était donc plus à leur avantage contrairement à Émeraude, il fallait absolument qu’il se familiarise avec son lieu de chasse s’il ne voulait pas se laisser berner par l’environnement. Autre mauvaise nouvelle, l’organisation semble avoir découvert leurs agissements, ce qui était vraiment très épineux pour l’assassin : si on découvrait son identité, ils sauraient qu’il serait à Émeraude et qui sait si l’Ordre finira par le découvrir aussi, une autre raison d’en finir avec eux apparemment. Fort heureusement, les jadois semblaient bavards, il allait devoir opter par l’interrogation des témoins, et même pas besoin de menacer on dirait, peut-être corrompre, à voir ; d’ailleurs, en parlant de corruption, il s’empara volontiers de la bourse qu’elle lui tendait, cela le motivait déjà et peut-être que cet argent lui servirait au cours de la mission. Par contre, qu’elle mentionne le fait qu’ils auraient tous des pouvoirs, ces sortes d’assassins kidnappeurs d’enfants, ne rassura point le blond, enfin s’ils étaient tous du niveau des soldats qu’ils ont affronté à Émeraude, il n’avait pas à s’en faire… Même s’il s’attendait à affronter encore pire. S’arrêtant en même temps que la jeune femme à la sortie de la ruelle, offrant une large vue sur une grande place, elle continua de lui parler, lui restant silencieux et visiblement neutre au niveau de l’expression faciale. Il ne resta pas aussi longtemps comme cela vu qu’un moment Istrie se mit à plisser les yeux, sentant le danger Tarion se tourna vers la direction où cette mauvaise impression prenait source : une fenêtre au loin, avec une dame aux cheveux roux qui les regardait, aucune intention hostile cependant. Même si son employeuse sembla en être rassuré, l’elfe resta prudent en continuant de la fixer jusqu’au moment où cette dernière daigna poser son regard sur le reste du paysage avant de s’éloigner de la fenêtre. Enfin, selon son employeuse, ils étaient au bon endroit, plus qu’à trouver la bonne cachette. Tarion fut d’ailleurs étonné qu’elle lui offre un mode opératoire bien différent de l’habitude, et comme elle l’avait souligné cela ne risquait pas de lui déplaire. Malheureusement, il savait également qu’il n’aurait pas le temps de s’amuser de ce côté-là tant qu’il était en mission, juste de la drague pour obtenir des informations. Enfin, l’heure de la traque avait sonné.

Laissant le meurtrier définitivement seul, Tarion commença à avancer au milieu de la place malgré la pluie battante. Des dizaines de maisons l’entouraient alors qu’il s’approchait de la fontaine centrale, et malheureusement elles étaient toutes faîtes de pierres, ce qui était justifié par le fait que les jadois ne coupaient jamais les arbres. Le premier indice qu’il possédait était donc l’une de ces fameuses maisons, mais laquelle ? Aussi, il devait se trouver sur la route d’une vieille dame. Là encore un problème subsistait : est-ce que cette vieille femme vivait seule dans cette maison de pierre, ou alors elle avait de la compagnie, notamment quelques-uns de ces soldats-assassins ? Cela allait vraiment être difficile de trouver cette fameuse personne, on ne pouvait pas trouver d’indices aussi maigres dans un tel village, il n’allait tout de même pas toquer à chaque porte pour rencontrer le propriétaire correspondant. Plus qu’une seule démarche à entreprendre : demander de l’aide. Tout en allant rejoindre un groupe s’abritant sous un abri, l’elfe promena son regard sur toutes les personnes qui l’entouraient, et pas seulement du groupe auquel il se mêlait. Tarion devait trouver une personne isolée, quelqu’un qui en saurait plus que n’importe qui dans ce coin habité, quelqu’un qui a plus ou moins toujours vécu ici et qui en entend tous les jours. Plusieurs types de personnes correspondaient à ce descriptif, mais une seule catégorie en particulier s’illuminait à ses yeux : les prostituées. Ces femmes de la rue devaient certainement avoir entendu quelques rumeurs concernant cette vieille femme qu’il recherchait, et peut-être même plus avec un peu de chance. Repérant l’une de ces filles de joie près d’une ruelle sombre, l’elfe se dirigea vers elle d’un pas assez lent et naturel, il se colla au même mur où elle se trouvait, juste à côté d’elle.


    " Je prends ma pause pour le moment, patientez un peu. " déclara la femme sans que l’elfe puisse prononcer un mot, ce dernier rigolant un peu.

    " Je ne suis pas vraiment là pour cela, j’aurai besoin de votre aide pour autre chose. " informa l’assassin en baissant un peu plus son chapeau.

    " Si ce n’est pas pour me payer pour coucher, alors je ne peux rien faire pour vous, désolée mon choux. " répondit la jeune femme d’un ton sec, l’elfe ne s’avoua pas vaincu en se tournant vers elle, remontant cette fois son couvre-chef.

    " Vraiment ? Même si je peux vous payer pour cela d’une manière disons plus naturelle ? " proposa Tarion d’une voix charnelle, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres.

    " Croyez pas que je fais cela pour le plaisir… " souffla la demoiselle presque sur un ton attristé.

    " Je n’en sais que trop bien, peut-être qu’une petite avance permettra d’arranger cela… dit-il en tendant quelques piécettes d’or avec sa main, la jeune femme tourna la tête autour d’elle puis s’empara des pièces en assurant qu’elle l’écoutait. Je recherche une vieille femme habitant ici, le genre de rombière qui attire certaines histoires quelque peu… funestes. " rajouta l’elfe en attendant quelques réponses.

    " Vous n’êtes pas du coin, n’est-ce pas ? Sinon vous sauriez qu’il vaut mieux éviter ce sujet-là par ici. Si vous tenez tant que ça à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas, celle que vous recherchez est à l’autre bout du village, à la lisière des rizières, une grande maison presque aussi grande qu’un manoir, vous ne pourrez pas la rater, surtout que personne n’ose s’en rapprocher. avoua-t-elle enfin sans regarder l’elfe qui l’écoutait attentivement, avant de commencer à s’éloigner en la remerciant de ces informations. Au fait, croyez-moi que vous vous êtes retrouvé dans un sacré merdier, ce qui serait dommage pour un beau brin d'elfe tel que vous. " rajouta-t-elle en le voyant partir, ce dernier se retournant avec un sourire aux lèvres.

    " Ce n’était aucunement nécessaire de me le faire remarquer, je vous ai d’ailleurs entraîné là-dedans, vous feriez mieux de vous mettre à l’abri. " conseilla-t-il en continuant de marcher.

    " Pas besoin de me le dire deux fois. " répondit-elle ; puisque lorsque l’assassin fut assez éloigné, une main vint se poser sur l’épaule de la fille de joie, une main tendant une bourse remplie grassement.

    " Bien joué. " commenta une autre voix féminine dans la pénombre, un sourire carnassier se dessinant sur les lèvres de l’inconnue qui disparut aussi vite qu’elle était venue, sans laisser de trace.

Tarion n’avait aucunement remarqué cette présence ténébreuse, ni personne d’autre d’ailleurs, mais il savait pertinemment qu’il se dirigeait droit dans la gueule du loup. Et là était justement le but, c’était l’unique manière de procéder afin de faire sortir les prédateurs de leur cachette. Se rendant donc vers les rizières dont elle lui avait parlé, il commença à remarquer que les quartiers devenaient bels et bien de moins en moins fréquenté, peut-être bien que de sombres histoires animaient cet endroit lugubre. En tout cas, la pluie continuait de s’abattre sur le royaume alors que l’assassin marchait prudemment au milieu de la route, jetant quelques coups d’œil aux autres passants sur les côtés pour s’assurer de leur innocence. Puis lorsqu’il vit enfin la fameuse grande maison au loin, il s’engouffra directement dans l’ombre, se rendant invisible au même moment où aucun témoin ne l’épiait. S’approchant lentement de cette demeure, il remarqua que tous les autres bâtiments l’entourant semblaient vides, inhabitées, ou peut-être inanimées à cause de l’heure. Malgré tout, l’ambiance se prêtait réellement à affirmer que de sombres secrets étaient dissimulés un peu partout dans cet endroit. Comptant bien résoudre ces mystères, l’assassin allait faire un pas pour se diriger vers cette demeure, mais il se fit saisir au cou par un inconnu. Tarion ne s’était pas attendu à se faire surprendre de la sorte par son agresseur, et encore moins à ce que ce dernier le repère vu qu’il avait installé son voile invisible. Redevenant donc parfaitement visible, l’assassin tenta de se libérer par la force, le plaquant contre le mur grâce à son dos, il se retourna et le frappa plusieurs fois avant que l’agresseur le repousse vers la sortie de la ruelle. Reprenant son équilibre, Tarion vit l’homme charger en sa direction, l’elfe le saisit et lui fit une prise pour le faire passer au-dessus de lui avant de la plaquer au sol, dégainant son épée qu’il plaça juste sous sa gorge et posant son pied sur la poitrail du gars.

    " Tu es avec eux, hein ? Parle ! " le menaça l’elfe sur un ton énervé, l’homme essayant de se débattre sans rien dire, Tarion répétant ses incessantes menaces jusqu’à que sa victime se prenne un couteau dans le crâne provoquant sa mort.

Surpris, Tarion regarda d’où le couteau a été lancé, mais il n’y avait personne, ce qui était visiblement improbable vu que ce qui faisait face à la ruelle sombre d’où il se tenait était un mur sans fenêtre d’une des maisons, même le toit était trop haut pour que le couteau se fige aussi bien au milieu du crâne de l’homme qui était couché par terre. Rengainant son épée, l’elfe cacha le corps dans l’ombre et tenta de le fouiller sans rien trouver comme indice. Il revint au bord du mur, il avait ressenti une présence mais elle s’était dissipée aussitôt. Qui cela pouvait bien être ? Le couteau de lancer qui avait été utilisé était de trop bonne qualité pour avoir appartenu à l’un des membres de cette organisation, c’était même une lame appartenant à la royauté. Cette affaire commençait à être de plus en plus étrange, beaucoup de questions restaient en suspens, il fallait absolument les élucider. En tout cas, une évidence maintenait sa crédibilité dans la tête de l’assassin, il en était parfaitement convaincu.

    * J’ai été suivi. * pensa l’elfe en regardant à tour de rôle le couteau puis l’endroit d’où il a été lancé, prévenant son employeuse de ce qu’il avait découvert, il attendit qu’elle se montre enfin pour parler. " C’est ici, et quelqu’un d’autre semble vouloir se mêler de notre assassinat… Du nouveau de ton côté ? " demanda l’assassin sans la regarder, cette intervention fantomatique l’embrouillait terriblement et il comptait bien savoir ce qu’il se tramait ici même.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 14:25

Observer l'elfe dans sa démarche assassine ne servait strictement à rien, et il faut aussi dire que mes sens étaient en alerte, j'avais l'impression que la femme à la fenêtre continuait à observer nos moindres mouvements… ou était ce encore le manque de sécurité qui m'induisais en erreur…
Je me dirigea vers la place, les dalles glissaient sous mes pieds, mes vêtements étaient mouillées et dégoulinaient… Après être passé près de la fontaine au centre, je me plaça dans la ruelle qui bordait la maison de la femme rousse, et ouvris une brèche dans le mur.
C'était une femme coquette, des fleurs étaient entreposées un peu partout dans la pièce qui était surement sa chambre, les draps brodés descendaient en cascade, le bois était également sculpté et les rideaux étaient tirés, comme dans la pièce suivante d'ailleurs… L'atmosphère était lourde, étouffée par une odeur de roses et d'autres fleurs trop persistantes… dans le salon, un homme était assis dans un fauteuil, le regard vide, les mains moites, son visage était barrés de cicatrices et de rides, mais pourtant, il paraissait jeune… il sursauta en me voyant, un petit rire nerveux vint le secouer et tout en plaçant ses mains sur sa bouche il s'approcha… je fis un pas en arrière, mais il s'arrêta et pencha la tête sur le côté… puis ré-avança vers moi, il me toucha du doigt et partit en courant se cacher derrière le fauteuil, toujours secoué par de petit rire d'enfants… je m'approcha du fauteuil, posa une main sur le dossier et pencha la tête, l'homme était recroquevillé, les yeux dans le vide…


_ Ne le reconnais tu pas?

Surprise, je me retourna pour faire fasse à la femme de la fenêtre, ses cheveux roux légèrement ondulées lui arrivait aux fesses, elle portait sur son visage une expression singulière qui me rappelais quelqu'un, mais mes souvenirs étaient depuis longtemps emprisonnés dans mon inconscient et ils ne se protestaient que durant mon sommeille…

_ Je l'ai trouvé aux frontières qui sépare la forêt interdite du désert… elle s'accroupie et lui caressa la tête, il tourna son visage lentement et lui enleva la main, puis ses yeux se posèrent sur moi, et il articula un "Istrie" avant de se remettre à rire…. Elle se releva et continua sur le même ton, comme si elle me reprochait quelque chose… il était parmi les cadavres des autres, il y a de ça des années, mais à dire vrais, c'était toi que je cherchais… lors de l'incendie de la bâtisse, des enfants ce sont enfuis, j'en faisais partis, ils nous ont pourchassé, ceux qui ont été attrapé ont eux les jambes coupés… puis ont étaient pendu…j'ai ratissé la forêt pour te retrouver, j'ai parcourue des territoires dont j'ignorais le nom, j'ai crus que tu étais morte également, alors je suis retournée une dernière fois dans le désert, pour espérer trouver un rescapé et je l'ai trouvé… il est devenue fou peu de temps après, j'ai donc décidé de trouver un travail et de m'en occuper pour subsister… mais les soldats nous ont retrouvé… je ne savait pas quoi faire, il m'on proposé un marché… et j'ai accepté… au début, j'avais dix-sept ans, je me faisais des amis, des gosses des rues le plus souvent, puis je les amenais chez les gardiens, je ne les revoyaient plus jamais après ça… puis j'ai grandis, et ce fut à mon tourd d'être une gardienne… je suis devenue comme eux… on m'amenait des enfants… mes yeux c'étaient écarquillés, oh… ne me regarde pas comme ça, tu t'es enfuit et tu n'es même pas venue nous secourir, elle balança son bras et je fus projetée contre le sofa, le bois des accoudoirs s'entortilla autour de mes poignés, mon cou et mes jambes, tu n'as pas le droit de me juger Istrie! J'étais sans rien! Regarde aujourd'hui! Je ne manque de rien, et peux importe ce qu'ils leur font! Je m'en contre fiche! Je ne suis plus à leur place! Tout à changé! Et toi! Espèce de garce! Tu es sur toutes les langues de la secte! Tu comptais tous nous foutre en l'air, mais tu n'as pas idée dans quoi tu mets les pieds! Et ton ami… pauvre ami… il a également choisis un mauvais camp! Elle repris son souffle, avec un légers sourire, elle remis sa tignasse en ordre tout en s'approchant de moi, elle effleura un baisé et ajouta: Je lui est préparé un petit piège… mais ne t'en fais pas, je dirais adieu à ton ami de ta part…

Elle recula et partie par la porte d'entrée.
J'étais pétrifiée, Aclassia… elle avait été une petite fille si forte, si rebelle vis à vis de ses supérieurs et de la secte… et la voilà à sa botte… et cette homme… devenu fou… c'était bel et bien le garçon avec qui j'avais essayé de m'évader la première fois, Arcan… il me regardait du coin de l'œil, je ferma les yeux, et essaya t'en bien que mal de me libérer, m'étranglant à moitié, et me brûlant par le frottement du bois et de la peau, une vague me submergea, je me débattais comme un animal en cage, puis une pression sur mon avant bras me fis sursauter:
Arcan ce tenait à côté de moi, "Istrie" ne cessait-il de répéter… puis il cassa le bois qui m'entourait par une force surprenante, avant de me serrer dans ses bras et presque me briser en deux, je le tapa de mes poings, et quand il me lâcha, je repris ma respiration avant de lui souffler un "merci" inaudible… puis il me retoucha et alla derrière le fauteuil en riant… je n'avais pas le temps de me préoccuper de lui, Tarion était peut être en danger et je ne savais même pas où il pouvait être… tout en courant, je fouilla la maison, je vida les tiroirs, les renversa, puis arrivé dans la cuisine, j'entendis quelqu'un taper contre le sol, j'entrepris de le briser avec mon don de maîtrise de la pierre, mais pensant que cela ferait trop de bruit, je m'abstiens, je chercha par terre un mécanisme, quelque chose qui ouvrirait le sol, n'importe quoi, puis ma main alla ce coincer sous une planche et je pu la soulever, j'en retira jusqu'à ce que la trappe fut tout à fait à découvert pour enfin l'ouvrir, je vis par la suite une petite bouille en pleure, un enfants y étaient, deux ans pas plus, je pris le plus petit dans mes bras et retourna en courant dans la chambre pour rouvrir une brèche, mais prise de panique, elle refusa de s'ouvrir, je tapa de toute mes forces la pierre et dis:
"Allez! Ouvre-toi!" puis d'un ton sec et tout en regardant la fenêtre, je dis: "qu'elle idiote!", j'ouvris la fenêtre et passa le bambin, sortir par l'arrière était moins risqué que par la porte d'entrée.
Dehors, je courus dans la ruelle avec l'enfant sans regarder derrière moi, au même moment, les informations de l'assassin me parvint, j'étais soulagée qu'il soit en vie, mais le fait qu'il est été suivit n'arrangeait en rien nos affaires…
Quand nous fûmes arrivé devant l'assassin, je ne pu me retenir de prendre le petit à bout de bras, et d'un ton désespéré lui dire:
mais arrête de pleurer! Je dévisagea l'elfe et m'adressa à lui: j'ai eu quelques problèmes, mais je vous en pris, ne prenez pas en compte sur ce qui va ce passer dans cinq secondes, je blottis l'enfant contre moi et le berça, ces cris cessèrent et tout en continuant, je m'adressa à oreilles pointues: la rouquine de la place n'était pas tout à fait si innocente qu'elle nous l'a laissé croire, elle garde des enfants kidnappés chez elle et par la suite, qui sont directement envoyés… j'hésita, mais au point où nous entions, je rajouta, à la secte… faut mettre le petit à l'abris… mais je ne sais pas à qui le confier… en attendant, on le garde et ce n'est pas la peine de protester.

Les cheveux du petit garçon était brun et ses yeux gris bleue, son regard semblait vide, je mis ma joues contre son front et pesta: un gosse malade en plus… nous sommes maudit ce n'est pas possible, et qu'est ce qui m'a pris de le sauver celui là… en regardant son visage, je soupira et le re-blottis contre moi, au faite, avant que cette histoire ne s'envenime et que nous crevions d'une manière louche et improbable, dois-je prendre en compte le fait que vous m'ayez tutoyé? Non, en faites ne répondez pas, je m'en fiche, tutoyiez moi ou vouvoyez moi, ça ne changera rien à notre sort, je me tourna vers la sinistre maison et rajouta: je suis vraiment navré de vous emmener à la mort, Tarion.

Puis je m'avança d'un pas sûr, quoique peiné par le fait d'emporter un enfant vers une mort certaine…

_ Dites moi, êtes vous sûre de vouloir m'accompagner? Vous pourriez très bien prendre l'enfant et vous en allez dieux c'est où… cela m'arrangerais, comme cela me peinerais, mais au moins le petit sera saint et sauf…

les ombres tapis dans l'oscuritées ne bougèrent pas d'un milimétre...
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeMer 26 Oct 2011 - 11:24

Ce phénomène était vraiment inexplicable aux yeux de l’assassin, un tel lancé si précis ne pouvait être réalisé comme ça ! Où se trouvait l’intrus à ce moment-là ? Comment a-t-il fuit aussi vite ? Tarion n’aimait absolument pas passer du rôle de chasseur à celui de la proie. Une ou plusieurs personnes le traquaient, l’épiaient, empiétaient sur son assassinat, c’était vraiment quelque chose qui l’agaçait, sans compter le fait que ce devait être quelqu’un de vraiment dangereux s’il avait réussi à échapper à sa vigilance. Mais le plus troublant restait son identité : qui pouvait bien s’en mêler ? La solution la plus plausible restait que c’était un allié de cet agresseur et qu’il l’ait éliminé pour qu’il ne révèle pas de précieuses informations, c’était une pratique assez courante parmi les assassins. Pourtant, cette dague le laissait perplexe sur la véritable identité de cet intrus ; s’il était plus fort que son agresseur, pourquoi ne pas avoir pris l’initiative de se charger de l’assassin à sa place ? … Y’a quelque chose de louche dans cette affaire qui était déjà louche, Tarion se demandait vraiment comment il a pu oser se retrouver dans une telle situation. Non pas que faire travailler ses nerfs le dérangeait, c’était le fait qu’il y avait beaucoup trop de mystères qui le déstabilisait, cela en devenait presque oppressant. L’assassin secoua longuement la tête pour reprendre ses esprits, il ne devait pas perdre la tête en pleine mission, cela ne ferait qu’aggraver la situation déjà assez complexe comme ça. Rangeant cette dague dans l’une de ses sacoches, il attendit au coin de la ruelle l’arrivée de son employeuse, nul doute que sa soudaine présence le rassurerait un peu, ne pouvant pas supporter cette solitude dans l’obscurité plus longtemps. Il prit tout de même soin de vérifier les environs avec ses sens pour ne pas se refaire piégé comme tout à l’heure, on ne l’aura jamais deux fois de suite, du moins il espérait.

Istrie apparaissant soudainement, l’elfe se tourna vivement vers elle. Ce qui le surprit d’emblée était la présence du gamin à ses côtés, comment se faisait-il qu’elle s’embarrasse d’un tel poids ? Il ne put s’empêcher de ricaner sans commenter lorsqu’elle se mit à le bercer pour le calmer, décidément cet assassinat était vraiment étrange. Quand elle eut finie de faire taire le petit, Tarion reporta son attention sur elle. Apparemment, la rouquine de la grande place était impliquée, gardant des enfants pour les déporter à la secte, ainsi donc c’était de cette manière qu’ils agissaient : ils endoctrinaient de pauvres gosses pour en faire des armes dénués d’émotions. Même l’assassin n’a pas eu une enfance aussi horrible, ce devait être pour cela qu’il était aussi émotionnel sans doute. En tout cas, Istrie ne semblait pas encline à abandonner le pauvre gosse ; l’assassin non plus mais il fallait bien s’en débarrasser s’ils ne voulaient pas être désavantagé face à leurs ennemis, ce ne serait qu’une nécessité… Enfin, c’est elle le boss, à elle seule d’en décider. Il avoua tout de fois à avoir un peu gaffer en l’ayant tutoyé, ce devait être le stress et l’adrénaline sur le moment, au moins il n’avait pas à se justifier, se contentant de se masser la nuque en étirant un petit sourire. Ce petit moment de détente ne dura que quelques secondes lorsqu’ils revinrent à la sinistre réalité du présent ; l’emmener à la mort, n’est-ce pas ce qu’il a toujours fait ? Il n’y avait pas de quoi en être navré, son job était justement de tenter la mort et de lui désigner une autre victime que soi-même, Tarion n’avait aucunement besoin de s’en sentir trahie, attristé ou quoique ce soit d’autre, c’était sa vie, elle était faîte ainsi. La suivant de près lorsqu’elle s’approcha de la bâtisse, l’assassin se demandait vraiment pourquoi ses aventures devaient toujours le rapprocher à des histoires aussi sordides et des lieux si lugubres que même un cimetière s’en sentirait plus accueillant. L’elfe regarda la jeune femme lorsqu’elle lui suggéra de fuir avec l’enfant, à cela il regarda d’abord le gosse ayant une sale mine avant de répondre sur une voix plutôt calme.


    " On m’avait appris autrefois une règle importante : "ne verser que le sang de mes ennemis et de ne point impliquer les civils" ; je compte toujours la respecter. l’assassin tendit les bras vers le petit garçon pour le transporter. Je me charge de le mettre à l’abri, je reviendrai très vite. D’ici là, réservez-moi quelques têtes à trancher. " feintant un sourire malicieux, il se mit à courir à travers les sombres ruelles, en direction du village.

Durant sa course, il fit en sorte de protéger le gamin de la pluie : s’il était déjà assez mal en point comme ça, mieux vaut faire en sorte de ne pas aggraver son cas. La pluie s’intensifiait un peu plus, rien de mieux pour envenimer la situation en outre. L’assassin courrait il ne sait où, il voulait juste trouver le bon passant qui pourrait prendre soin de l’enfant le temps qu’il se charge de sa mission. C’était un poids trop lourd pour qu’il l’emmène avec lui, et comme l’avait souligné Istrie, il y trouverait certainement la mort, soit à cause d’un moment d’inattention, soit à cause du pur sadisme de leurs adversaires. De ce qu’il en avait vu, cela ne serait pas étonnant qu’ils tuent le garçon sans état d’âme. Se retrouvant bientôt au point de départ, il s’approcha de la fontaine centrale et reporta son attention sur la maison où il avait repéré la rouquine : en y sondant le bâtiment avec ses sens magiques, il n’y trouva pas l’ombre d’une présence, personne ne s’y trouvait, pourtant des sources de lumière s’échappaient des carreaux de la fenêtre… Ne s’y attardant pas plus longtemps, il alla s’abriter près d’un toit, le gamin s’était mis à tousser beaucoup. Tarion le serra contre lui et lui tapota le dos, lui assurant que ça allait passer. C’est là que la catin de tout à l’heure recroisa sa route, elle semblait surprise de revoir l’assassin mais ce dernier lui voyait en elle une aubaine. S’approchant rapidement d’elle, elle recula un peu comme si elle se sentait menacée.

    " Mais comment vous… " balbutia-t-elle en sentant le danger arriver, pourtant Tarion se contenta de lui tendre l’enfant.

    " Je n’ai pas de temps à perdre : pouvez-vous vous occuper de lui pendant mon absence ? Cela ne sera que l’espace de quelques heures, et si le lendemain personne ne viendra le reprendre, vous n’aurez qu’à l’envoyer à l’orphelinat le plus proche ou je ne sais où tant qu’il sera en sécurité. Vous pouvez ou non ? lui supplia l’elfe en la regardant dans les yeux, elle semblait vraiment hésitante ; Tarion allait insister en la payant encore une fois mais elle finit par prendre le garçon dans ses bras. Merci. " dit-il en hochant la tête puis faisant demi-tour, d’un pas rapide.

Cette voix ne lui était aucunement familière, et pourtant elle le pétrifia jusqu’aux os. S’arrêtant directement, il se retourna vers celle qui l’avait appelé ainsi. Derrière la femme de joie se trouvait une autre femme qui sortit de la pénombre, elle disait à l’autre d’emmener de s’occuper de l’enfant comme il le lui avait demandé, soi-disant qu’elle n’avait plus à être impliqué là-dedans. Obéissant à cet ordre, elle mit l’enfant à l’abri, loin de tout ce raffut macabre. L’inconnue finit par adresser un regard à l’assassin, elle était assez mûre, dépassant facilement la quarantaine, et pourtant elle avait une allure de femme forte, assez musclée. Des yeux violets et des cheveux roux, ce n’était pourtant pas la même femme à la fenêtre, elle avait cependant quelques ressemblances. Ce qui frappa Tarion, c’étaient ses oreilles pointues et son œil-de-verre à l’œil gauche ; c’était loin d’être une elfe sylvestre. Elle possédait plusieurs tatouages sur le corps, et une tenue assez légère pour un temps pareil : une armure légère en cuir rougeâtre, ne recouvrant que le haut de son corps et ses épaules, ainsi que jusqu’aux cuisses, des mitaines et des bottes de la même couleur, plusieurs sacoches et étuis pour poignards ornaient sa ceinture, l’un de ses fourreaux était d’ailleurs vide. Un rictus se dessina sur les lèvres de cette femme tandis qu’elle s’approcha de Tarion, qui dût limite se coller au mur pour pas qu’elle le touche ; elle l’observait sans scrupules, l’assassin n’en était pas gêné pour autant mais il se demandait toujours comment elle pouvait connaître son véritable nom, vraiment très peu de personnes le connaissaient… Il fut violemment tiré de ses pensées lorsqu’elle lui retira son chapeau, le jetant plus loin et elle lâcha un petit cri de fascination en regardant sa marque sur la joue, l’effleurant du bout des doigts. Tarion finit par craquer et la repoussa avec une main, il se mit à ouvrir la bouche mais la femme lui fit fermer son clapet en lui foutant une baffe.

    " Un peu de respect pour tes aînés ! Tarion s’essuya la joue en se demandant ce qu’elle voulait dire par là. Des milliers de questions doivent planer dans ta petite tête, hein ? Eh bien tu vas être servi… elle s’éloigna de lui en ayant le couteau qu’il avait pris sur le cadavre du bonhomme de tout à l’heure. Merci de m’avoir rapporté ceci au passage. " ricana-t-elle en se retournant vers lui et rangeant son arme dans l’étui vide, l’assassin n’avait même pas senti qu’elle le lui avait repris…

    " Alors, c’était vous… Que voulez-vous ? Et surtout qui êtes-vous ? " demanda l’elfe en se collant un peu plus contre le mur pour ne pas se mouiller la chevelure blonde.

    " Ce que je veux ? N’était-ce pas assez clair tout à l’heure ? Je veux bien évidemment t’emmerder pendant ta mission ! elle se mit à éclater de rire, un rire rauque qui fit hausser un sourcil à l’elfe. Plus sérieusement, les raisons de ma venue viendront un peu plus tard. Pour le moment, tu dois déjà savoir qui je suis… elle se mit à soulever ses cheveux pour dévoiler une marque entre son cou et son épaule droite. Ça te dit quelque chose ? " lui demanda-t-elle en riant de plus belle ; Tarion ne cacha pas sa surprise, c’était la marque des assassins de Xerxemeth, la même qui était gravée sur sa joue.

    " Impossible ! Xerxemeth n’a jamais… " avant qu’il puisse terminer de protester, la femme se jeta sur lui en collant son bras juste sous la gorge de l’elfe, lui clouant le bec pendant ce temps.

    " Quoi ? Xerxemeth n’avait que quatre misérables petits assassins ? Tu te trompes sur toute la ligne, mon petit ! s’éloignant de nouveau de lui, elle continua de prendre la parole. Il en possédait beaucoup d’autres avant la chute d’Opale, mais cette conquête lui avait coûté beaucoup d’effectifs, du coup il a perdu toute son équipe d’assassinat. Je suis l’une des rares encore en vie après qu’il ait accédé au pouvoir, puis je l’ai lâché pour faire ma vie ailleurs. " lui raconta-t-elle en croisant les bras, Tarion toujours de moins en moins convaincue par son histoire.

    " Et je peux savoir comment vous connaissez mon nom ? " la questionna-t-il en se demandant vraiment comment elle avait fait pour obtenir une information aussi minime et rarissime…

    " Qui te l’avait donné ce nom ? Tarion ne comprit pas où elle voulait en venir, elle se mit à sourire. C’est moi bien sûr ! Ta petite maman ! " s’exclama-t-elle en rigolant de nouveau.

Il ne put qu’écarquiller les yeux, c’était tout ce qu’il pouvait faire. Cette femme était sa mère ? Celle qui l’avait lâché dans la rue comme ça ?! Non, c’était impossible, on lui avait dit qu’elle était morte, qu’elle était servante de la famille royale d’Opale. Tarion savait que c’était un mensonge, un moyen de le manipuler. Poussant un juron, il se mit à fuir en passant par les toits, sous la pluie de plus en plus battante. Les rires de sa soi-disant mère résonnaient encore dans sa tête tel un écho infatigable, mais l’assassin n’avait pas le temps de s’attarder à de telles sornettes. Istrie devait sûrement avoir besoin de lui en ce moment, il lui avait promis de revenir, alors il accéléra le pas en direction de la sinistre demeure, ne se laissant pas berner par ses sentiments. Il ne s’assura même pas que l’assassine de Xerxemeth le suivait encore, mais ce devait être sûrement le cas ; ce qui était sûr, c’est qu’il n’hésitera pas à l’éliminer si elle se remet sur sa route : mère ou pas, il avait plus d’une raison de la tuer.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeJeu 10 Nov 2011 - 13:58

L'assassin employa une voix qui semblait sortir du passée, il me prit ensuite l'enfant pour partir aussi vite qu'il me l'avait volé, ce fut le premier sentiment que j'eu, suivit d'une impression d'abandon sans suite qui me tordait les entrailles et me tourmentait au plus au point… Pourtant, je n'eu l'enfant que quelques minutes, quelques instant, mais ce fut suffisant pour mis attacher… je savais au fond de moi que ce n'était pas un enfant comme les autres, mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur des émotions puérils comme une gosse et une poupée quelconque.
La pluie semblait s'arrêter petit à petit, puis quelques secondes plus tard recommençait à foison, la terre était boueuse et à chaque pas que j'entreprenais, mes bottes s'enfonçaient de quelques centimètres… Pour la première fois, j'avais peur, peur de me perdre si je continuais cette quête qui était de détruire la secte, peur de ne plus pouvoir me débarrasser des fantômes de mon passé, peur d'être seule… d'un côté, je savais que c'était cela qui m'avais poussé à embaucher l'assassin, d'un autre côté, lorsque j'avais pu me "reposer" sur ses épaules, compter sur lui en quelque sorte, je n'eu plus envie de parcourir ce vaste monde seule…

Les escaliers de marbre glissaient à cause de l'eau qui ruisselait comme une petite cascade, les volés étaient ouverts, mais de grands rideaux taupe étaient tirés. Je me pointa devant la porte, immobile comme une statue et incertaine de ce que j'allais trouver derrière… de petites gargouilles accrochées près du toit, pointaient leur museau vers le sol et l'eau de pluie leur coulait de la bouche. Leurs traits terrifiants ne rendait pas moins somptueuse la sinistre demeure. Sur la porte, une tête en forme de loup servait à toquer, il avait la gueule ouverte, les yeux plissés… Ma tête semblait embrouiller dans un brouillard, comme possédé et d'un geste inconsidéré, je pris à pleine poigne la tête de loup et toqua violemment la porte, de plus en plus fort, de plus en plus vite, sans espérer la moindre réponse pour autant, d'un bruit sourd un son d'engrenages ce perçut, la clenche s'abaissa et la porte s'ouvris dans un grincement strident. Un grand tableau me fit face, une caverne dans un bois et des ossement un peu partout. Personne n'était derrière la porte, personne ne m'avait ouvert, c'était un accès avec un mécanisme lié directement à la tête de loup. Je resta quelques instant à ne pas comprendre comment ni pourquoi je savais, la maison ne me semblait pas familière pour autant, pourtant, je savais comment fonctionnait cette porte. Je me retourna et vis qu'un ours c'était posé lourdement sur les ossements du tableau qui avait céder sous son poids, ours que je n'avais pas aperçu au premier coup d'œil. Par terre, un grand tapis beige glissait tout le long du couloir, des bougies étaient pendu au mur et étaient allumées, rependant leur chaleur dans le passage. Je m'avança sans prudence, sans regarder autour de moi, sans sentir le danger me guetter… je déboucha sur une large pièce où était entreposé un piano à queue parmi des centaines de tableau qui ne laissaient pas entrapparaitre le mur en pierre. En son centre, un tapis rond prenait la majeur partie de la pièce, plus loin à droite, ce tenait un escalier qui partait en tournant, je jeta un coup d'œil autour de moi, mais toujours personne… La demeure ne faisait entendre que les grincements des planches d'escalier à chacun de mes pas et les goutes de pluies qui se fracassaient contre le toit d'ardoises, pas un souffle ne semblait éveiller cette demeure qui sentait les feuilles mortes et la braise. En haut, une grande pièce s'élevait sous le toit, avec un lit aux couvertures brodées et un bureau en acajou prés d'une grande cheminée en pierres. Durant quelque instant, je me demandai pour quelle raison j'étais monté sans mettre soucié du reste, je n'avais pas regardé les autres pièces, je n'avais pas vérifié que la maison soit réellement vide, j'avais su ouvrir cette porte, et ce mal de tête incessant qui m'avais soufflé et persuadé que tout allait bien, mais petit à petit il disparaissait, me laissant reprendre le contrôle de moi même. Je posa la main sur mon front et essaya de me rappeler…


_ cela me fais très plaisir de te voir…Istrie… une voix masculine que je reconnaitrais entre mille, elle me pétrifia à ne plus pouvoir réfléchir, il avait été mon maître et mon bourreau, l'autorité et mon martyre, je vois que tu n'as pas oublié comment tu dois te tenir avec moi, ça fais plaisir de voir que des années à te discipliner n'as pas servie à rien, et surtout n'a pas été perdu… il sortit de l'ombre et se tenait à l'autre bout de la pièce, face à moi, vois tu, j'ai eu vent de quelque un de tes meurtres autre fois, mais soit, je pensait que tu avais un minimum réfléchie avant de t'attaquer à nous, il souffla, comme ahurie, mais non… au fur et à mesure des années, tu étais de plus en plus persistante… alors j'ai dis à mes troupes de rester sur leur garde, mais il semblerais que je t'ai bien trop appris la surprise d'une attaque… par ailleurs, je dois avouer que j'ai bien trop fais d'erreurs avec toi… mais je compte y remédier ne t'en fait pas, il s'approcha de moi en marchant, je ne bougea pas, malgré la volonté de le faire, je n'arrivais pas à reculer ou à faire un quelconque mouvement, Oh ce n'est pas la peine, j'ai avec mes élèves un privilège certain, tu ne l'as peu être pas remarqué, mais lorsque tu as accepté mon autorité quand tu étais enfant, j'ai pu contrôler tes mouvements lorsque ton esprit était embrouillé et jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs, comme lorsque tu étais devant ma résidence, et que tu as douté, comment aurais tu pu trouver le mécanisme seule sinon? Il prit la chaise du bureau et la traîna au milieu de la pièce, Je vais refaire l'éducation que j'ai raté pour ton cas Istrie… il me gifla si fort que je vacilla et tomba, puis il prit à pleine poigne ma chevelure avant de me traîner vers la chaise, j'essaya tant bien que mal de soulager la douleur en agrippant sa main et en essayant avec les talons de me relever, mais sans y parvenir. Soudainement, il s'arrêta et me tira vers le haut tout en me disant d'une voix douce:" lève-toi Istrie... " ce que je fis, et quand je fus debout, il me donna un coup dans le ventre, je me tordis puis il me poussa violemment sur la chaise. Pendant que j'avais le souffle coupé et que j'étais dans l'incapacité de bouger, il m'attacha à la chaise, puis, tranquillement, il s'assit sur une autre chaise, face à moi… Je pensais que tu allais être l'une de mes meilleurs soldats… je pensais que tu aurais repris le flambeau… Mon flambeau, Au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix dérivait dans l'incompréhension, mais tu as préféré t'enfuir… Il se leva et balança sa chaise contre le mur, je sursauta, puis il reprit avec sa voix faussement calme tout en me tournant le dos et en regardant par la fenêtre: j'avais mis tellement d'espoir en toi… il se retourna et pris mon menton dans sa main, m'obligeant à le regarder dans les yeux: On va tout reprendre à zéro, ne t'en fais pas, je serais plus qu'un père ou un protecteur pour toi… tu te souviens de cette phrase? Je te l'ai dite à deux ans lorsque l'on t'a recueillit… et bien on va tout recommencer… il m'embrassa et me dit d'une voix calme et imperturbable: le reste de la troupe pense que nous ne pouvons pas te faire changer de camp… je pense tout autre, et ce sera à moi, et à moi seul que tu obéiras, regarde, tu commence déjà à comprendre… tu ne bouge pas quand je parle, tu ne discute pas et tu n'essaye pas de te dégager… n'est ce pas déjà un point positif? Un sourire s'étira, il devait avoir dans les 40 ans, peut être 42 pas plus… il avait une barbe naissante et les cheveux aux épaules, il avait changé, mais sa voix et ses yeux étaient restés les même… assise sur la chaise en acajou, je sentais mes poignets irrités par la corde trop serrée, mais je ne broncha pas…

_ tout d'abord, avant de te réapprendre à contrôler la douleur, je vais t'apprendre à t'oublier, comme autre fois… je leva la tête vers lui, d'où viens tu Istrie? Je leva les yeux au ciel:
_ je suis née… il me gifla et ma tête partis d'un coté, ma lèvre était ouverte,
_ Faux! Tu n'es pas née Istrie! On recommence! D'où viens-tu?!
_crève! Jamais je… Ma tête repartie de l'autre côté au contacte de sa main
_ Je veux une réponse! D'où viens-tu?!
_ Espèce d'ordure! Il me donna un coup dans le ventre
_ Donne moi ce que je veux Istrie! Il me remit une claque, durant des minutes entières il me battu, ce fut lorsque je fus en sang que je me mis à crier: Je ne viens de nulle part! Je ne suis jamais née parce que je ne suis rien! Il s'arrêta… sourit et me dit: exactement… il s'accroupit et me regarda dans les yeux: dis moi Istrie… as tu toujours la conviction de pouvoir nous battre…alors que tu n'es rien? "Rien", le mot était tellement faible… à vrais dire, je savais que j'étais un fruit pourrit qui tenter de rester sur sa branche et à continuer de vivre, mais même si mon heure avait sonné, je m'accrocherais jusqu'à la fin… Je leva timidement la tête, plissa les yeux et lui dis d'une voix glaciale: oui je le crois… à ces mots, il ce leva, éleva son poing et l'abattu sur mon arcade, la tête me tourna, ma vue flouta, je sentis les liens ce desserrer, et je fus traîné jusqu'au lit puis jeté dessus. Il sortit des feuilles des tiroirs du bureau et les mâcha avant de cracher dans un bocal et les compacter avec une poudre ocre. Il s'approcha ensuite de moi et tout en me tenant le menton me fis mastiquer et avaler la petite boule ocre, ma main lacéra son visage, du haut de sa joue au menton, mais il me tenait toujours fermement pour que je bouge le moins possible. Quelques minutes dut s'écouler avant que les effets de la plante ce ressente, les mains me picotaient et j'étais comme dans un brouillard épais… il prit mon menton entre ses doigts et me dis: maintenant voyons voir ce qui c'est passé dans ta tête durant toute ses années pour que tu es encore le courage, ou la folie de me résister… quand il enleva sa main, je tourna lentement la tête de droite à gauche en poussant des gémissements plaintifs: J'ai une histoire pour toi Istrie… Il était une fois, dans un désert aride et balayé par le vent, une enfant sans grande conviction, mais habité par de sanglante pulsions incontrôlables, elle fut alors recueillie dans une bâtisse qui lui enseigna les limites, qui approfondit ses qualités mais aussi lui apprit le respect de ses aînés… mensonge… dis-je d'une vois faible, mensonge? Attend donc la suite … mais l'enfant, un jour, s'enfuit en trahissant une autre petite fille et en tournant le dos à tous ce que les habitant de la bâtisse lui avait enseigné, elle devint de plus en plus sanguinaire, jusqu'à dévoré à Emeraude un pauvre homme qui l'avait généreusement guérit de graves blessures et hébergé… dis moi Istrie, as tu aussi dévoré l'autre homme qui t'accompagné?... je t'en serais redevable si c'était le cas, cela nous empêcherait de le faire nous même… si tu savais à quel point vous nous faite perdre notre temps tout les deux… il repris mon visage entre ses mains: alors? Où est cet homme? Je lui cracha au visage, et me repris une gifle, il me prit par les cheveux et rapprocha mon visage du sien:

_ne me le fais pas répéter…

je n'en avais aucune idée… et à dire vrais, je m'en fichais, à ce moment là, j'étais en face de mon bourreau, celui qui allait forger mon destin, où le détruire et me laisser sombrer dans les abysses, durant quelques secondes, une phrase se dessina sur mes lèvres, et si c'était lui la solution? Après tout, il avait était un protecteur à mon égard, même si quand j'étais captive et seule, il profitait de moi, il m'avait protégé à mainte reprise… lorsque les moines levaient la main sur moi, il était là pour me protéger d'eux, lorsque mes pulsions meurtrières apparaissaient, il était là pour me protéger de moi… Istrie?! cria-t-il pour me réveiller de mes songes, je cligna des paupières et lui dis:

_je ne sais pas, et je m'en fiche… que m'avez vous donné? Il sourit:
_ la même chose que quand tu étais enfant et que tu me résistais… Istrie… ne te ment pas, tu ne t'en fiche pas, et tu le sais… ou est-il?

Je ne m'en fichais pas? Pourquoi savait il des choses que moi j'ignorais? Je secoua la tête, ce n'était pas une solution, vraiment pas une solution… "Lâchez moi…" dis-je en remuant la tête, il resserra son étreint, "Lâche moi!" Je pris violemment sa tête dans mes mains et le retourna pour lui arracher la veine qui parcourait son cou, mais il savait comment faire pour y avoir été confronté plus d'une fois, il mit son poignet, et mes dents allèrent s'enfoncer dans sa chair, puis d'un coup rapide, il me donna un coup sur la nuque et me fis lâcher prise, de son genoux, il me coupa la respiration d'un coup dans l'estomac, avant de me tirer par les cheveux et de me traîner au centre de la pièce. Soudainement, il plaqua ma tête au sol et plaça mes mains de sorte que je ne puisse bouger et me susurra à l'oreille: Est il au courant pour l'homme que tu as dévoré à Emeraude? Sait il que tu n'es qu'une bête qu'il faut savoir maîtriser? Sait il qu'étant enfant tu buvais le sang de tes victimes? Il y a une chose que tu ne comprends pas Istrie, quand il sera au courant de tout cela, crois tu qu'il restera avec toi? Payé ou pas il s'en ira et tu sera de nouveau seule dans tes bois… les dents serrées par le mal qu'il m'infligeait en me pliant le bras dans le dos, je murmura: les gens change… il eût un rire nerveux et me dit: peut être, mais pas toi Istrie, oh non pas toi… tu es née avec cet instinct animal qui te dominera toujours et encore, tu peut toujours le rejeter durant quelques mois, voir quelques années, mais il reviendra, il sera toujours là et tu le sais… dans un crie proche des pleurs, je me mis à hurler:

_ je ne sais rien du tout! Et vous non plus! Vous pensez m'injurier, me rendre faible en jubilant que je ne suis qu'une bête! Mais n'est ce pas ce qui vous a porté défaut?! N'est ce pas cette bête qui m'a permis de m'enfuir et qui m'as permis et me permet encore de vivre dans des milieux austères?!
_ Ça suffit! Cria-t-il d'une voix à s'exploser les poumons tout en poussant plus haut mon bras sur mon dos, je le sentais près à céder: Tu ne comprends rien Istrie! Si je fais tout ça, c'est pour toi! Si je n'arrive pas à faire en sorte que tu m'obéisses, le haut parti te veut morte! Tu m'entends?! Et ton elfe aussi! Tu prétends avoir changé?! Parfait! Alors prouve-moi que tu n'es pas une égoïste comme quand tu étais gosse! Si tu ne veux pas le faire pour ta vie, fait le pour la sienne! Je cria, il avait poussé mon bras beaucoup trop haut, la douleur était insupportable, même si rien n'avait cédé. Il relâcha mon bras et je soupira par à-coups. Quand la douleur fut passé, et sans le regarder, je dis:

_ qu'attend-t-ils de moi?
Il se releva et me répondit
:" À ton avis… "
_ Je ne peux pas faire ça…
_ Tu dévore des gens mais tu ne peux pas?
_ C'est différent… je ne vais pas me donner à des gens sous prétexte que vous ayez besoin de fric! J'ai appris des techniques de combats! Je suis faite pour me battre!
_ Tu sais très bien que c'est temporaire me dit il d'une voix posé mais insistante tout le monde sait que tu es faite pour te battre, nous n'en doutons pas, mais lorsque nos pisteurs aurons la cible, tu t'en chargeras, en attendant sert à quelque chose…

Un silence de plomb c'était installé, j'avais deux choix, la vie ou la mort et celle de Tarion…

[désolé pour le temps que j'ai mis... et désolé pour le poste un peu... solo... bonne chance pour t'inclure dedant Wink ]
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Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Empty
MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 19 Nov 2011 - 14:43

Rien ne l’arrêtait, pas la pluie, pas la fatigue, pas les rires, absolument rien. Ce devait être l’une des rares fois où il dépassait autant ses limites, cette Istrie avait le chic de le faire suer… Blague à part, il devait la rejoindre au plus vite, il ne savait pas si elle était en mauvaise posture en ce moment ou si elle était tout bonnement en train de l’attendre, mieux encore elle était peut-être en plein massacre et là il ne voulait aucunement rater le spectacle. Dans tous les cas, Tarion devait s’y rendre le plus rapidement possible vu qu’il avait accompli ce qu’il devait faire. Du moins, il espérait que c’était bon, ayant remis l’enfant à une catin qui a été payée par cette assassine tordue… Enfin, elle avait dû être payée pour l’emmener à la demeure où l’agresseur l’attendait, c’était sûrement ça, n’avait-elle pas dit que son travail était terminé ? Enfin, il devait plus se soucier de sa propre survie et celle de son employeuse, et non celle d’un inconnu, même si c’était un petit garçon malade. Il s’assurera de ce détail plus tard, s’il vit encore. Pour le moment, l’assassin sprintait tant bien que mal sur les toits du village, essayant de ne pas perdre son équilibre du fait de l’humidité constante. Il lui était arrivé une ou deux fois de glisser maladroitement, l’essentiel étant qu’il n’était pas tombé par terre. Tarion avait préféré emprunter ce genre de chemin vu que l’assassine aurait beaucoup de mal à le rattraper ainsi, son pouvoir d’agilité lui permettant la plupart du temps de semer ses poursuivants, même s’il doutait encore des capacités cachées de son ennemie ; ainsi, il continuait de courir en direction de la bâtisse.

Présentement, elle n’était pas à ses trousses, il ne ressentait pas sa présence aux alentours, et il espérait grandement qu’elle n’avait pas des tours diaboliques dans son sac, du genre d’avoir des pouvoirs magiques… Ce ne serait même pas étonnant, ils se battaient contre une secte remplie de guerriers ayant des attraits à la magie, et si cette femme en faisait partie, cela deviendrait compliqué. Ce qui était sûr, c’est qu’elle était une assassine de Xerxemeth, et apparemment une ancienne tueuse à son compte, même si Tarion commençait à douter fortement de la véracité de ses dires. Jamais son maître ne lui avait appris qu’il possédait d’autres assassins à l’époque, il avait toujours pensé être l’un de ses premiers serviteurs de la mort. Pourtant la marque au cou de la femme était très ressemblante à la sienne, elle n’aurait pu l’obtenir qu’aux côtés du régent. Peut-être bien aussi que ce n’était qu’une parfaite copie, même s’il ne pouvait pas vraiment penser cela étant donné que l’existence des assassins de Xerxemeth est totalement confidentielle et inconnue au monde entier, la majorité de l’Empire n’était même pas au courant, encore moins Enkidiev donc. Enfin, peu lui importait, cette assassine enchaînait les incohérences et les maladresses, surtout en mentionnant qu’elle était sa propre mère. Toute façon, il allait la tuer si elle comptait vraiment empiéter sur son assassinat. Le moment finira bien par arriver si elle était aussi têtue, le pire étant que ce devait être le cas vu son fort caractère. Tarion finit par oublier de se questionner sur cette rousse quand il arriva sur les lieux de la demeure, se postant sur un toit faisant face à l’entrée. Il s’accroupit en regardant la maison, ressentant plusieurs présences à l’intérieur, certains carreaux de fenêtre laissaient échapper une légère lueur ; pas de doute, c’était habité. Par qui ? Ça, il le saura sur-le-champ… Avant qu’il puisse commencer à s’infiltrer, la femme de tout à l’heure apparut soudainement à côté de lui, une grimace se dessinant sur son visage. L’elfe paniqua et se mit à reculer en dégainant ses armes, se mettant en garde tandis que l’assassine resta droite, sans paraître menaçant.


    " Mais c’est qu’il a des réflexes, le vaurien ! Vu tes gênes et ton métier, ce n’est pas étonnant, j’en suis presque fière. ironisa-t-elle, un petit rire s’échappant entre ses dents. Allez, finie la plaisanterie, il est temps que tu m’écoutes… " commença-t-elle avant que Tarion finisse par la couper.

    " Je n’ai pas le temps de jouer à ce petit jeu, retournes d’où tu viens ou je te plante. " menaça-t-il sans sourciller à ses paroles.

    " Essayes pour voir ! l’invita-t-elle en ouvrant les bras, Tarion l’ignora tout bonnement en sautant du toit pour passer par l’une des fenêtres de la demeure, brisant le verre puis roulant sur le sol pour amoindrir le choc. Quel garnement insupportable. " soupira l’assassine en croisant les bras.

Une fois son petit manège terminé, l’assassin se retourna instinctivement vers le toit en face : malheureusement ou heureusement, la femme n’était plus là. C’était vraiment étonnant qu’elle ait réussir à fuir aussi rapidement, surtout qu’il ne ressentait plus du tout sa présence aux alentours. Comment faisait-elle ? Bon, il ne devait pas y accorder une trop grosse importance pour le moment. Gardant ses deux épées jumelles en main, il repéra directement la position de son employeuse. Elle était à un étage encore au-dessus, avec quelqu’un d’autre. Il était vrai que Tarion n’avait pas réussi à atteindre le dernier étage où elle se trouvait, un mauvais timing durant le saut. Enfin, ce n’était pas dramatique cette minime erreur, il avait juste à trouver l’escalier qui le mènerait en haut. Et le plus tôt possible sera le mieux, cet endroit avait une sinistre ambiance, que des endroits lugubres il visitait… Il ne s’attendait pas non plus à se retrouver dans une demeure coquette et colorée, quoique ce serait encore plus étrange et dérangeant. Il ne manquerait plus que le propriétaire des lieux soit une joyeuse petite fleuriste, même s’il savait qu’il était question d’une vieille femme, ce devait être sûrement une affreuse sorcière toute laide et ayant une attrait prononcé pour les rires machiavéliques. La sorcière en question devait sûrement être cette assassine, d’ailleurs il se demandait toujours où elle était passée. Ne s’y attardant pas plus longtemps, il fit un pas vers une pièce et le sol se mit à s’écrouler sous ses pieds, il se retrouva directement à l’étage inférieure. Se relevant rapidement de cette chute surprise, le rire de sa prétendue mère se mit à résonner dans sa tête, n’arrivant toutefois pas à en pister la source pour localiser sa position actuelle.

    *** On a attendu que ta petite copine se fasse avoir à son tour pour déposer tous ces pièges rien que pour toi ! J’espère que t’as le pied léger, et que t’es du genre prudent, car tu vas être servie ! Oh, et fais attention, tu n’es pas seul ! *** l’avertit-t-elle par télépathie, son rire hantant les pensées de l’assassin.

A peine qu’elle eut prononcée cet avertissement que Tarion entendit des pas se rapprochant dangereusement de lui, se retournant rapidement il para la dague qu’on lui avait lancé et trancha la tête de l’homme qui venait de l’agresser. Du sang se mit à dégouliner sur son visage, il n’en avait d’ailleurs pas fini de prendre son bain de sang apparemment. Sans attendre une nouvelle seconde, il se mit à fouiller l’étage, à la recherche des escaliers. Il se fit à plusieurs reprises surprendre par des assassins tapis dans l’ombre, certains ayant même parvenu à le blesser. Tarion arrivait à repérer tous les pièges qu’on lui tendait, à les désarmer, sauf lorsqu’il s’agissait de l’intervention d’un assassin où il se faisait souvent avoir. Il était couvert de sang de la tête aux pieds lorsqu’il arriva enfin face aux marches d’un escalier menant à l’étage, ses cheveux ne s’apparent plus qu’à une touffe blonde, décoiffée et tâchée par les gouttes d’eau et le sang. Il était vraiment fatigué, il fit des énormes efforts pour ne pas se laisser aller à la lassitude, il fallait qu’il rejoigne Istrie par tous les moyens. Soupirant longuement, il monta les marches une à une jusqu’au moment où il entendit un mécanisme s’enclencher, des tonneaux se mettant à débouler les escaliers. Tarion poussa un juron en redescendant rapidement pour éviter cet éboulement. En se plaquant contre un mur adjacent, une lame lui effleura la gorge, il tenta de trancher son adversaire mais ce dernier esquiva l’attaque en faisant un bon en arrière. Le chargeant, il abattit l’une de ses épées sur sa lame tandis que l’autre alla se loger près de son cou, toutefois l’agresseur continua de s’échapper sans contre-attaquer. Ayant marre de cette danse interminable, Tarion fit appel à ses pouvoirs pour intensifier la flamme d’une bougie juste à côté de l’homme pour le faire flamber, ce dernier poussant un cri d’agonie alors que ses vêtements s’enflammèrent rapidement. Le laissant dans cet état-là, Tarion grimpa une nouvelle fois les marches, devenant de plus en plus prudent. Arrivant en haut, il laissa tomber son manteau, ne laissant apparaître que son armure de cuir complètement usée. L’elfe avait terriblement mal, il ne pouvait pas soigner ses blessures et n’en aurait pas le temps de toute manière. Il se disait que même s’il arrivait en haut, il ne pouvait pratiquement rien faire. Il lui restait assez d’énergie magique pour faire appel à ses pouvoirs, mais pour le reste la fatigue le tiraillait sans relâche. Pour preuve, sa lucidité lui fit défaut alors qu’il continuait son ascension vers le prochain escalier : un fil se coupa sous ses pieds et le piège s’enclencha, une massue s’abattit sur son crâne, ce qui le fit flancher, s’écrasant contre le mur. Ses sens lui firent défaut et il n’arrivait plus à se relever. Il arriva toutefois à apercevoir la silhouette de l’assassine, accompagnée d’un géant bien costaud. Tout ce dont Tarion pouvait se dire maintenant, c’est qu’il était foutu.

    " J’ai perdu mon pari, t’as au moins réussi à arriver à cet étage, dommage que ce n’est pas suffisant ! railla la femme en s’approchant de lui, s’accroupissant pour qu’il puisse voir son visage. Maintenant que tu es entièrement disponible pour discuter, je vais enfin pouvoir te dire qui je suis réellement. Et tu as intérêt à bien te tenir, ou sinon ce grand monsieur s’occupera de ton cas. le géant se mit à faire craquer ses doigts, Tarion ravala sa salive, il préférait encore écouter les balivernes de la femme plutôt que de passer un sale quart d’heure. Nous faisons parti d’un groupe nommé "les Exécuteurs", nous sommes d’anciens assassins qui se chargent d’empiéter sur les assassinats des autres, des assassins d’assassins en gros. Ta tête de moineau arrive à suivre ? " se moqua-t-elle en riant toujours.

    " Ta… gueule… " lui répondit-il tout simplement, la concernée riant de plus belle, se tournant vers son collègue.

    " C’est bien le fils à sa mère, hein ? dit-elle avant de se retourner vers le blondinet. Notre boulot ne se résume pas qu’à éliminer les assassins durant leur mission : les informations que nous récoltons pour connaître l’existence d’un assassinat qui a été pactisé sont assez chères et il faut bien que nous gagnons notre vie dans tout ça. Alors, une fois notre cher meurtrier éliminé, nous nous chargeons nous même du contrat, pour recevoir la récompense à sa place. Tarion comprit qu’ils étaient là pour éliminer sa cible à sa place, et qu’il allait probablement se faire tuer pour cela, du moins c’est ce qu’il pensait avant qu’il en apprit un peu plus sur ces fameux exécuteurs. Concernant nos effectifs, nous les recrutons justement auprès du meurtrier : lorsque nous le capturons, nous lui offrons le choix de nous rejoindre ou la mort. Nous visons plus particulièrement les assassins dont nous doutions de leur loyauté envers leurs maîtres, ils sont plus prompts à être recruté parmi nous plutôt qu’à se laisser sacrifier au nom de leurs engagements. Nous refusons tout bonnement l’autorité supérieure, les assassins n’étant exploité que comme des objets aux yeux des employeurs, souvent des politiciens ou des artistes n’ayant pas les tripes de prendre eux-mêmes leurs désirs en main. " finit-elle par l’informer, Tarion ayant repris plus ou moins ses esprits durant la conversation.

    " C’est comme ça… que tu as… trahis Xerxemeth… " conjectura l’assassin, étant curieux de savoir s’il avait raison.

    " Exact ! Tu sais pourquoi on t’avait dit que j’étais une servante au château ? Car c’était justement une servante qui avait assassiné la famille royale pour que le régent prenne le trône, alors que j’étais moi-même charger de faire cela en son nom. Cette servante était une exécutrice, j’ai compris les idéaux du groupe et les ait accepté. Xerxemeth avait cru que je m’étais fait passer pour une servante afin de faciliter ma mission, puis que je m’étais enfuie en m’emparant une partie de sa bourse qui devait être ma récompense. Je n’ai plus rien à envier à Irianeth, et maintenant c’est à ton tour. Tarion se doutait très fortement de ce qu’elle allait lui dire… Nous t’avons observé, nous avons suffisamment récolté d’informations pour savoir une chose : ta loyauté envers Xerxemeth commence à disparaître. Les preuves : tu t’es vendu à une autre, tu fais en sorte de retarder ton assassinat afin d’obtenir plus de pouvoir auprès de l’Ordre, il se peut même que tu finisses par leur prêter serment… " Tarion fut exaspéré par tout ce qu’elle lui disait.

    " C’est faux ! " il reçut une baffe phénoménale qui le sonna un peu.

    " Ne me mens pas ! Pourquoi es-tu toujours infiltré dans l’Ordre depuis près d’un mois maintenant ? N’as-tu pas le courage d’affronter tes ennemis pour te pardonner auprès de ton maître ? " lui demanda-t-elle sur un ton agacé, l’assassin mettant un petit temps à répondre.

    " Ce n’est pas si simple… Un chevalier d’Émeraude ne se laisse pas assassiner aussi facilement… Sauf à la guerre… " assura-t-il avec une telle sérénité qu’on pouvait bien voir qu’il y croyait bien.

    " Alors tu attends de partir sur le champ-de-bataille pour profiter du vacarme afin d’en éliminer un dans l’ombre avant de prendre la fuite ? Tarion hocha la tête, c’était bien son intention maintenant. Malheureusement, je ne compte pas te laisser t’en tirer à si bon compte. Tu veux te repentir de tes fautes ? Alors rejoins-nous, tu pourras tout autant te pardonner en œuvrant pour une noble cause, Irianeth est loin derrière nous pour de simples elfes. Sinon, tu sais bien ce qui t’attendra. " elle se tut en se levant, se repostant près de son collègue.

Là était une question très difficile à analyser, l’assassin mit beaucoup de temps à répondre. Il était loyal à Xerxemeth, cela ne faisait aucun doute ; s’il travaillait pour une autre, c’était juste pour affiner ses réflexes, sa cible était bien un chevalier d’Émeraude, il ne pouvait pas prendre cet assassinat à la légère. Et puis, quand bien même il rejoindrait ces exécuteurs, il faudra qu’il se range du côté de la secte vu qu’Istrie était son employeuse, et qui sait ce dont ces hommes feront d’elle. Il n’allait quand même pas trahir une connaissance au nom d’un groupe d’inconnues et d’une association criminelle qui kidnappe des enfants pour en faire des armes. Puis il avait accepté le contrat contre l’Ordre pour se repentir de la mort de ses frères d’armes, qui eux étaient loyaux au régent, ce devait être donc pour lui qu’il devait travailler et non contre lui. Ce n’était pas en se faisant passer pour un bon assassin qu’il arrivera à se sentir pardonné. Aussi, si cette femme était vraiment sa mère, alors il n’aura aucun remord à refuser vu qu’elle l’avait abandonné à la rue, sans se soucier de savoir s’il allait survivre ou pas… Sa réponse étant plus qu’évidente, il finit par lever les yeux vers ces assassins de meurtriers, fronçant les sourcils à la vue hideuse de sa très chère mère et de son acolyte-gorille.

    " Je refuse. " lâcha-t-il sèchement, s’il devait mourir au nom de son maître et de ses frères, alors soit, il l’acceptera pleinement, même s’il aurait préféré rester vivant un peu plus longtemps.

L’assassine rousse lâcha un soupire d’exaspération, elle secoua la tête négativement en posant quelques doigts sur son front. Elle se mit à regarder le géant, lui faisant un signe de tête qu’il comprit sur-le-champ. S’attendant à ce que cet homme dégaine son imposante hache de guerre pour l’abattre sur sa tête, Tarion ferma les yeux en inspirant profondément, en s’excusant auprès de ceux qu’il trahissait en faisant cela. Mais au lieu de se faire exécuter sur place, le géant ligota l’assassin sans qu’il ne puisse rien faire, à bout de force pour répliquer par la violence. L’elfe demanda à plusieurs reprises ce qu’ils faisaient, mais ils ne répondirent pas. Une fois ses mains et ses pieds liés, l’assassine marcha en direction des escaliers menant à l’étage supérieur, son allié traînant leur cible par les pieds d’une main. Tarion ne comprenait vraiment pas leur soudaine attitude, ne devaient-ils pas le tuer pour son refus ? A moins qu’ils préparent une exécution si horrible que ce n’était pas l’endroit idéal ? Le blond préférait nier tous les scénarios les plus atroces qu’on pourrait lui faire subir. Il se contenta d’attendre de voir où on l’emmenait, paniquant de plus en plus dans ce silence pesant. Le géant se mit à porter l’elfe sur ses épaules quand il fallait franchir les marches, la prétendue mère ouvrant toujours la route. Arrivant au dernier étage, Tarion fut lancé violemment au milieu de la vaste pièce où se trouvaient son employeuse et un homme tout aussi âgé que l’assassine. L’assassin n’arriva pas à se relever à cause de ses liens, ne pouvant être que spectateur de la scène. On dirait bien qu’Istrie à elle aussi passer un sale quart d’heure, les deux alliés se trouvant dans un état lamentable. L’assassine rousse s’approcha de l’homme qui était occupé avec Istrie.

    " Voici votre homme, nous vous le laissons à votre entière disposition. Pas besoin de nous payer, nous nous contenterons de la bourse de notre cher petit assassin. " ricana-t-elle en faisant jongler l’argent de Tarion entre ses doigts, celui qu’il avait reçu au début de la mission, elle s’en était emparé il ne sait quand… il se retourna vers Istrie.

    " Istrie, voici ma mère… Mère, Istrie… " lâcha-t-il avec un ton si ironique que cela fit rire la rousse, il était toujours du genre à sortir de tels sornettes dans les situations les plus épineuses.

    " C’est vraiment mon fils, celui-là ! Au moins il l’a avoué, et c’est vrai que nous n’avons pas eu de présentations formelles. Vous êtes du genre très proches, c’est ça ? " demanda-t-elle, amusée.

    " Valiel, il faut partir. " intervint soudainement le géant qui se tenait en arrière, étant resté très calme depuis tout à l’heure alors qu’on pouvait ressentir une pointe de colère dans sa voix.

    " J’arrive, Ynfrit… elle se pencha vers l’assassin aux cheveux blonds. J’espère que tu regrettes ton choix, Derflam, tu n’as plus aucune échappatoire. Et puis, si nous apprenons que tu as réussi à t’enfuir, ce dont je doute très fortement vu tes piètres compétences, alors je ferais en sorte que tu sois exécuté de nos propres mains la prochaine fois, ou alors je pourrais m’amuser à informer Xerxemeth de ta traîtrise, ce serait tellement excitant ! " elle se mit à rire de plus belle, se dirigeant vers la sortie en compagnie de son collègue, son rire retentissant dans la pièce jusqu’à la fermeture de la porte.

Il était vrai que Tarion commençait à regretter d’avoir choisie la mort plutôt que rejoindre le groupe : il aurait pu, par exemple, se faire passer pour eux jusqu’au moment où il les trahirait, il aurait au moins la vie sauve. Néanmoins, peut-être qu’ils l’auraient écarté de sa mission actuelle pour s’assurer de sa parole, et alors il devrait trahir Istrie qui serait laissée à la merci de la secte. Nul doute qu’ils ne l’auraient jamais laissé une seule alternative pour fuir en emportant avec lui tous les avantages, c’étaient des assassins après tout… Par contre, il ne comprenait pas leur logique de le laisser vivant pour l’offrir à la secte, ne se battaient-ils pas au nom d’une cause humanitaire pour les meurtriers engagés ? Ils se vendaient eux-mêmes en donnant leur propre cible à des hommes qui le recherchaient, même s’ils n’avaient pas été engagés directement, du moins c’est ce qu’il pensait, ni qu’ils furent payés pour service rendue. Drôles de personnages, c’était vraiment une étrange mission. Revenant toutefois à l’impitoyable réalité, Tarion se tourna vers les deux autres personnes présentes dans cette pièce, se questionnant sur ce qu’il s’y était passé et surtout sur ce qu’il allait se passer.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeDim 27 Nov 2011 - 14:28

[HRP: merci de m'avoir prêté ton perso, je l'ai pas trop amoché]

Depuis l'enfance, je voguais sur des eaux insalubres, qui me noyaient à travers chacune de ses vagues, mais j'avais pu en tout temps construire planche par planche une coque assez solide pour rester au-dessus des flots, et même si quelques fois elle basculait pour replonger, jamais je ne mettais accommodé à ses courants incertains , jamais ce liquide immonde était resté sur ma peau, mais aujourd'hui, mon bateau se remplissait peu à peu, je le voyais couler doucement et sombrer dans les profondeurs, moi qui avais pris tant d'années à le construire, je le vis basculer et disparaître en une seconde lorsque la porte de l'étage s'ouvrit et dévoila l'assassin au mains de l'ennemis, et dans l'incapacité de s'en sortir… Tout comme moi, le passée l'avait rattrapé, les présentations fut courtes, mais je ne dis rien, il n'y avait rien à dire, même quand la rousse lança amusé si l'on était proche, mon regard restait focalisé sur Tarion, En quoi sa présence allait être utile? J'avais en quelques sortes accepté sa proposition… les paroles de la grande rousse étaient inaudibles quand elle s'adressait à l'elfe, je n'arrivais pas à les comprendre, encore moins les entendre, j'étais beaucoup trop concentrée à une échappatoire, il fallait réfléchir vite, et frapper fort, mais rien ne venait, je n'y arrivais pas, la porte claqua, nous laissant aux mains de Alec. Mon visage ce crispa sous l'incompréhension, toujours focalisée sur l'assassin, ma bouche s'entrouvris et je laissa échapper un: pourquoi?... Je m'arrêta et tourna la tête vers Alec, tout en lâchant d'une voix méprisante: pourquoi est-il là? D'une voix neutre, ne faisant pas attention à mon ton, il me répondit:

_ acceptes-tu la proposition? Mais j'étais bien trop fière pour m'abaisser…
_ Hors de question, je la refuse et vous pouvez dire au haut parti que je ne m'abaisserais pas à être une catin assassin!
_ Ta fierté te perdra Istrie… tu n'as peux être pas remarqué, mais le petit monde que tu t'étais construit ce détruit peu à peu, tu n'as plus rien Istrie, nous sommes ton seule espoir, il tourna la tête vers l'elfe, et pour lui, retourna la tête vers moi, et pour toi… Istrie… une dernière fois, accepte… s'il te plait… de ton plein grès, ne m'oblige pas à te forcer la main…
_ Eh bien vous ne l'avez peu être pas remarqué, maître, mais vous me forcez déjà la main… vous me l'avez appris vous même, jamais je ne dois céder… il me sourit avant de dire:
_ Tu as déjà cédé Istrie… je te réapprendrais toutes ces valeurs en temps voulu, et pour ne pas que tu crois que je te mens, je vais te montrer la pire de tes faiblesses, celle que tu as nourris depuis le début de cette mission, il s'avança d'un pas lent vers l'assassin tout en continuant, tu n'as pas peur de ta mort, je dirais même que tu l'attends avec une certaine impatience, en revanche celle là… il donna un violent coup de pied dans l'abdomen de l'elfe, j'avança d'un pas, mais par la suite resta figée, Alec retourna l'elfe et posa le pied sur son torse, tu veux que je te dise Istrie? Tu es pitoyable, tu réagis si promptement que même toi tu ne comprends pas… tu t'es demandé pourquoi, pourquoi il était là, je vais maintenant te répondre… il donnant un coup de talons dans l'estomac de l'assassin, j'avança, mais Alec repris le contrôle de mon corps et le pétrifia sur place, l'amour est ta faiblesse Istrie! Voilà pourquoi il est présent! Il est… comment dire… l'objet qui va m'aider à avoir ce que je désir de toi… il faut dire que votre rencontre à été une aubaine, tu serais morte à l'heure qu'il est si je n'avais pas trouvé le moyen de te faire faillir, une si bonne meurtrière… cela aurait été du gâchis…
_ Il n'y a aucun amour là dedans! Me mis-je à crier sur un ton révolté, il soupira et dit:
_ Oui, je me doutais bien que tu n'allais pas t'y résoudre…
_ Je le paye, c'est un associé, point barre!
_ Ah… je suppose donc que son sort t'es parfaitement égale n'est ce pas? Et que tu as voulu le défendre il n'y a pas cinq minute par…Complaisance entre associés? Je ne répondis pas, de toute évidence, cela m'es égale, du moment que tu m'obéis, cela me vas…
_ Crève! Il plaqua l'elfe contre le mur et lui donna un coup de poing dans le nez avant de le jeter par terre en lui donnant des coups dans le ventre, terrifié et hors de moi, je cria: ça suffit! Il s'arrêta et posa son regard dans le mien: j'avoue que je perds un peu le file… à moins que…
_ Non! L'interrompais-je
_ Non? Je te rappelle que le sort de ton "acolyte" et entre mes mains… mais je pense, que tu n'as pas encore compris… il tira l'elfe par les cheveux et le traîna à la porte pour le jeter dans les escaliers, suis moi Istrie, mon corps lui obéis. Arrivé en bas, il prit l'assassin sur ses épaules et le descendis sous la maison où quelques portes en fer doublé de barreaux s'alignés le long du couloir. Il le jeta dans une pièce et l'attacha, poignets et chevilles, sur une plaque en métal avec des chaînes, lui ce plaça près d'une manivelle:
_ Tu sais Istrie… je fais ça pour ton bien, vraiment… il tourna la manivelle de sorte que l'assassin est les jambes et les bras tirées chacun d'un coté, pour le moment il n'a pas mal… tu vas devenir maître de son destin, si il souffre, si il meurt ou si il survit… tu ne trouves pas ça saisissant?
_ En quoi cela est censé vous aidez? Dis-je d'une voix troublée
_ Je parcourt ta faiblesse Istrie, je fais en sorte que tu te convaincs que s'en est bien une… je ris nerveusement en disant:
_ Mais vous délirez… il tourna la manivelle d'un tour:
_ Maintenant il souffre…
_ Vous êtes en train de me dire que je dois accepter le fait que vous pensiez que… la suite de la phrase ne sortis pas, mais j'enchaina et en plus je dois accepter de vous obéir? Il retourna la manivelle d'un tour: arrête de réfléchir Istrie… obéis… je me débattais contre mon propre corps qu'il possédait, il retourna la manivelle d'un tour en ajoutant: je pense que le prochain tour lui déboitera les quatre membres Istrie et que…
_ Je mis résous! Lâchais-je en colère contre moi, il se tourna vers moi et sourit tout en rajoutant:
_ pourquoi?
_ Je ne peux rien contre cette secte… elle est trop bien organisée… dis-je rapidement
_ Istrie… tu peux faire mieux… je leva les yeux vers lui, et d'une vois glacial dis-je:
_ C'est vrais, je n'ai pas peur de la mort, c'est vrais, que ce foutue assassin a une certaine importance à mes yeux et que j'ai peur de sa mort, en revanche, même si j'accepte votre proposition, jamais je ne considérerais mon attachement à de l'amour…
_ Cela me convient… il tourna la manivelle de l'autre coté et détacha l'assassin, je m'en vais de ce pas prévenir le haut parti, il libéra son emprise de mon corps qui s'adossa au mur et glissa par terre, il claqua la lourde porte et j'entendis le clic clac de la clef dans la serrure.

Un rat trottinant au milieu de la cellule me regardait de ses yeux lugubres, puis ce faufila dans une faille dans le mur… je posa ma tête sur mes genoux et évita de penser que j'étais à ce jour à la botte de mes pire ennemis…

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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 11:54

Comme il déteste ce genre de situation ! Être pris la main dans le sac, pour un assassin, c’est l’une des pires humiliations du métier. Si cela n’en tenait qu’à lui, Tarion démissionnerait sur-le-champ, mais il n’était pas en mesure de pouvoir négocier quoique ce soit. Puis cet homme-là ne semblait pas être un joyeux luron, leur destin était entre ses mains et il paraissait de plus en plus incertain… Enfin bref, quand on est capturé, il faut savoir penser à s’échapper. Les cordes qui liaient ses mains et ses pieds étaient affreusement serrés, remplies d’échardes en plus, il n’avait vraiment aucune occasion de rester détendu. Impossible de mouvoir ses doigts correctement afin de les détacher, il n’y avait aucun objet coupant à proximité afin qu’il frotte rapidement la corde dessus pour la couper, de toute manière il n’en aurait pas le temps avant que son kidnappeur s’en rende compte. Puisque les moyens usuels étaient inutiles, l’assassin pensa tout d’un coup à faire appel à sa magie ; même s’il était horriblement fatigué, il avait encore de bonne réserve magique en lui pour le moment, après tout il n’en avait pas énormément gâché. Son pouvoir du feu pourrait se débarrasser de ses liens en embrasant la corde, il se concentra donc minutieusement pour contre-attaquer rapidement ensuite… Un problème subsista néanmoins : ses pouvoirs ne semblaient pas être d’humeur à vouloir se manifester. Tarion ne comprenait tout simplement pas ce qui lui arrivait, jamais auparavant il avait eu des difficultés à appeler ses dons à la rescousse, ses flammes refusaient d’apparaître pour une quelconque raison. Il finit toutefois par comprendre ce qui se tramait en jetant un œil sur ses nombreuses lésions. * Poison ! Cette salope m’a empoisonné ! * Il pensait cela, mais ce pouvait être n’importe qui en fait. Que ce soit sa mère, le grand gaillard nommé Ynfrit semble-t-il, ou l’un des meurtriers ayant tenté de le supprimer plus tôt, le résultat était le même : l’une des lames ayant transpercé sa peau était nimbée d’un poison qui bloquait complètement ses pouvoirs. Evidemment, cela aurait trop facile sinon… Décidément, ce n’était pas des assassins de la dernière pluie.

Furieux et désespéré à la fois, le blondinet tenta de repérer une autre échappatoire, mais c’était déjà trop tard. Il fut rattrapé par la sinistre réalité lorsque son employeuse laissa échapper une interrogation, se retournant vers elle, Istrie était aussi perdue que lui on dirait bien. Tarion finit par être le témoin de leur longue conversation, où chaque mot pesait lourd dans la balance. Apparemment, il était question d’un marché dont il devait se mêler plus ou moins indirectement, ce n’était cependant pas à lui d’en décider l’issu ; de toute manière, il n’était qu’un sous-fifre, sa parole faisait bien pâle figure. Se contentant de son maigre rôle de spectateur, il espéra que son employeuse fasse le bon choix, qu’elle ne cède pas aux exigences de ce machiavélique monsieur. Tout commença par devenir si dur lorsqu’Alec décida de se rapprocher de lui tout en évoquant une faiblesse, l’assassin n’eut pas vraiment le temps d’essayer de comprendre quand il reçut un gros coup dans l’abdomen et qu’il se fasse écraser par le pied du tyran. Il frappa de nouveau le blond en hurlant la nature de la faiblesse, "l’amour"… Tarion regarda Istrie, là s’ouvrit une joute verbale où elle insista sur le fait qu’ils n’étaient pas si proches.
* Ouais, notre relation est purement professionnelle… Malheureusement. * Par contre, il regretta plus ou moins ces paroles lorsqu’Alec comprit qu’il pourrait le tuer sur place, après tout elle n’en aurait rien à faire de lui, et cela Tarion l’accepte facilement étant donné sa condition. Ce n’est pas comme s’il allait lui reprocher de se sauver la peau en sacrifiant celle de l’homme qu’elle paye pour encaisser à sa place. Les coups reprirent de plus belle, se faisant plaquer au mur et frapper dans le nez avant de se faire de nouveau propulser à terre, son ventre se faisant tirailler par tous les supplices. L’elfe supporta, il avait appris à accepter la douleur pour ne pas fléchir, il semblerait bien que les entraînements de torture de Xerxemeth n’auront pas été vains. Evidemment, étant donné le peu de force qui lui restait, il ne tiendrait pas longtemps, il pissait le sang comme un porc. Finalement, les roustes cessèrent lorsqu’Istrie décida d’intervenir, l’elfe en profitant pour reprendre un peu son souffle. Cette pause ne dura qu’un temps minime, le véritable cauchemar ne faisait que commencer.

Se faisant tirer les cheveux et balancer dans les escaliers.
* Pourquoi c’est toujours moi qui en prends plein la gueule ? * Il se fit porter jusqu’à une salle de torture, regrettant de son gabarit facilitant énormément la tâche à son bourreau. Il fallait dire que c’était en quelque sorte une erreur d’en venir à des instruments de torture, étant donné que Tarion supporte mieux ces fameuses machines que des coups simples et concis. Enfin, il fallait aussi voir ce qu’on lui réservait comme macabre surprise, et il fut à peine étonné de rencontrer une vieille connaissance dont il avait longuement côtoyé par le passé. * Hahaha ! Le fameux chevalet… * L’écartèlement n’allait pas être une partie de plaisir, il se peut même qu’il puisse en mourir, tout ce qu’il pouvait faire c’est tenter sa chance. Se laissant attacher à la machine, n’ayant pas trop le choix de toute façon, il se mordit les lèvres afin de supporter la future douleur. Il rata un battement de cœur quand le bourreau commença sans prévenir, ce n’était cependant que pour préparer la machine. Tout n’était plus qu’une question de temps maintenant, Alec faisait pression sur Istrie au fur et à mesure que les chaînes entrainaient les membres de l’assassin avec elles ; Tarion ne lâcha que quelques gémissements à chaque tour de manivelle, mais jamais il ne résolut à exprimer cette souffrance qui le martyrisait, là encore ce serait une humiliation. Cela devint néanmoins insupportable quand les chaînes maintenaient leur emprise tandis que son employeuse avait fini par céder. L’assassin ne put s’empêcher de se sentir coupable de cette situation… Même s’il reprit un peu d’aplomb quand elle le traita de "foutu assassin". * Hé ! * Il se devait d’être flatté qu’elle lui offre de tels paroles, c’était néanmoins à double tranchant et cela il ne l’acceptait pas. Soupirant toutefois que cela était plus ou moins terminé, il fut assez surpris qu’on le libère même s’il savait qu’il n’avait plus la force de soulever ses armes pour l’instant, ses futurs agissements seront futiles. La porte se refermant derrière eux, ils étaient à présent seuls, enfermés… Tarion glissa du chevalet pour déposer les pieds à terre, amortissant mal sa chute, il se releva péniblement. Titubant légèrement vers la porte de sortie, il fut énervé de constater qu’elle était vraiment verrouillée… Quand l’assassin est en colère, ce n’est pas vraiment de l’énervement pur, il le montre assez bien par des sarcasmes, comme toujours. Tout en agitant les bras sans se retourner, il se mit à évacuer son agacement.

    " L’amour, l’amour, l’amour ! il cessa immédiatement de bouger, saisissant ses bras à cause de la douleur. Argh, putain ça fait mal… il se remit assez rapidement de cette crampe, se retournant vers une Istrie recroquevillée sur elle-même. Attachement, amour, quelle différence ? Ça revient au même ! Tu l’as toi-même avoué, je suis devenu trop "important" à tes yeux. Et voilà où on en est ! Si c’est ton tripe de te rebeller contre tes maîtres puis de ré-accepter les suivre, c’est comme ça te chantes. Mais personnellement, je vais sortir d’ici, et me refaire une santé pendant quelques temps. Et si un jour tu reveux mes services, tu n’auras qu’à payer le double et ce sera un plaisir partagé de revivre de magnifiques aventures ! " il lâcha un rire jaune, d’une ironie inouïe.

Oh que oui, il se moquait ouvertement de son employeuse là, même si c’était la dernière chose dont elle avait besoin, il ne se gênait aucunement. N’est-ce pas une partie de son caractère de piaffer tout ce qui lui passait par la tête, dans toutes les situations ? Comme dit, il n’était pas énervé, il n’était pas comme ça, il faisait même preuve d’un drôle d’optimisme : après tout, ce n’était même pas certain qu’il parviendrait à sortir. Tarion ne se découragea pas pour autant, une porte ça s’ouvre. Pas mal de bouts de ferrailles trainaient par-ci par-là, de quoi s’en servir en guise de crochets. Il tenta à maintes reprises de forcer le verrou avec ces crochets, mais jamais ses habiles mains handicapées par la fatigue réussirent à le casser. Laissant tomber la subtile méthode, il fit glisser sa main sur les murs pour trouver un passage quelconque ou une fissure lui permettant de se faufiler à travers, aucun résultat de ce côté non plus. Il posa ses mains sur les hanches, se tenant au milieu de la place, à réfléchir à une autre tentative d’échappatoire. Rien ne vint à son aide, sa prétendue légendaire chance l’abandonnait pour le moment, peut-être reviendra-t-elle lorsque les portes s’ouvriront de nouveau. L’assassin se demandait d’ailleurs ce que cela allait changer dans leur arrangement, si cela deviendrait plus amusant ou assez dérangeant. Tarion serait même tenté de détruire leur accord si cela finissait par affecter sa mission actuelle. Travailler pour une guilde criminelle tout en se déguisant sous les traits d’un justicier était assez révélateur, même si être un assassin d’Irianeth infiltré en Émeraude était encore plus paradoxal. Le souci étant qu’il ne voulait pas vraiment travailler pour ceux qui venaient de lui faire passer un sale quart d’heure, il pourrait quand même obéir sans rechigner si cela pouvait converser sa durée de vie pour quelques temps… avant qu’il décide de fuir loin de là. Enfin, pour le moment, il se devait de patienter sur le sort de leur destin. S’asseyant sur le chevalet, il se mit à contempler la pierre d’émeraude qu’Istrie lui avait offert ; Tarion aimait bien regarder des objets brillants quand il n’avait rien à faire, ou ne pouvait tout simplement rien faire. Cet éclat lui retirait tous les ténèbres de ce monde, une sorte d’espoir ; rien n’était plus relaxant pour lui, à part ses autres loisirs favoris bien sûr, comme le sexe ou le meurtre. Enfouillant de nouveau le pendentif sous son armure, il se mit à regarder le sol, brisant de nouveau le silence d’une voix plus sereine.

    " La dernière fois que quelqu’un s’était un peu trop attaché à moi, elle en perdit la vie ; tuée de mes propres mains, par mégarde évidemment, un autre ami aussi est mort à cause de cet accident. Depuis j’ai le sang de mes compagnons sur les mains, mon meilleur ami qui souhaite ma mort et mon véritable maître qui m’oblige à accomplir la pire mission qu’on puisse assigner à un meurtrier de ces contrées. tournant la tête vers son employeuse, il n’avait pas l’air d’avoir une bonne mine en évoquant ses fautes du passé. Renonces-y ou tu le regretteras amèrement, ou alors tu n’en auras pas le temps. ceci dit, il espérait qu’elle l’écoute, il avait déjà assez d’amertume dans l’âme ; secouant frénétiquement la tête, passant une main dans ses cheveux, il étira un léger sourire, pas vraiment sincère toutefois. Que fais-t-on maintenant, maîtresse ? " demanda-t-il finalement, ce n’était pas le moment de flancher, ils se devaient de préparer leur prochain plan d’action.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 12:23

Le silence bourdonnait dans mes oreilles, la tête sur les genoux, je réfléchissais, je passais en revue nos moindres chances, la moindre faille de cette organisation… elle était forte, soudée, possédait de somptueux repères ainsi que de doués assassins, mais cela n'était pas si étonnant, si j'avais continué à grandir dans son enceinte, je serais également comme et avec eux… néanmoins, j'étais contre eux, même si j'avais partiellement accepté leur accord, je ne pouvais pas refouler ma haine… ou peut être que si… après tout, c'était cette rancune qui me menait chaque fois aux portes de la mort, mais… avais-je vraiment envie de mis résoudre?... pas le moins du monde, il faut parfois accepter qu'il y est des hauts et des bas, mais dans tout les cas, même au plus minime des espoirs, tout était bon à prendre.

Les sarcasmes de l'assassin me vinrent aux oreilles comme une lame dans la nuque, je sortis bien vite de mes pensées et l'écouta d'une oreille attentive pour ne rien manquer de ses dires, après tout, il n'était pas le seul à vouloir balancer les moindres de ses opinions à la tête du prétendu fautif. Lorsqu'il eu finit, je me releva à l'aide du mur et m'adossa contre. J'analysais le moindres de ses mouvements qui étaient, semblaient-t-ils, très affaiblit, et tout en le regardant, je repensais à ce qu'il avait dit tantôt. A l'entendre, il me reprochait de ne pas l'avoir laissé le tuer, peut être que pour lui la vie avait peu d'importance, mais il n'avait pas trop bien assimilé le fait que si lui était mort et qu'Alec n'avait plus eu de moyens de pressions, je le serais également… Tout ce précipita, ses paroles et cette colère qui ne voulait pas partir, j'avais envie de tout casser, d'exploser, de le tuer sur place, il m'énervait et cette pièce trop petite m'étouffait, au mot "maîtresse", tout partit en éclats:


" _Alors là tu me fais bien rire! Mais écoutes toi un peu! Tu n'as même pas le courage de te rebeller contre ceux qui dirige ta propre vie et tu as l'audace de te plaindre?! Tu te plains de mes choix! Tu te plains de ton propre maître! Mais en attendant tu n'as rien fais pour que cela change! Si aujourd'hui tu n'avais plus de dirigeant, tu ne serais pas quoi faire de ta vie! Tu n'as aucun but! Moi au moins j'ai essayé d'être libre et de trouver un sens à tout ça! Peut être qu'aujourd'hui je suis de-nouveau à leurs crochets, mais j'aurais vécus comme je le désirais et je te rappelle, l'assassin, qu'en acceptant de venir avec moi, tu savais pertinemment où tu m'étais les pieds… je repris ma respiration et m'approcha de lui pour lui souffler sur le visage: et si tu tiens si peu à ta vie, ça peu s'arranger… je recula en vacillant et rajouta: qu'en à mon "attachement", Si tu m'expliquais comment faire l'assassin, j'accepterai avec grand plaisir d'y renoncer."

Je me cogna le dos contre le mur glacé et me laissa glisser à terre, en moins d'une minute, je m'endormis pour tomber au plus profond de mes souvenirs:
__

Le soleil frappait fort à travers les vitraux, la chaleur était étouffante, mais les sourires brillaient sur tout les visages, car ce soir, c'était jours de fête… ici on appelait ça le "Dalhem", c'était la nuit où l'on célébrait l'eau, ou du moins, les jours de pluie, car sans elle nos puits seraient à sec, alors c'était le seul jour permis pour oublier notre situation, et également le seul jour où l'on rencontrait le Haut Parti. J'avais entendu toute sorte de choses à propos de ce jour, d'ailleurs, même si l'ambiance était à la fête, l'effectif des soldats était renfloué, car la plupart du temps, les croyant tous aux réjouissances, certains fuyaient. Mais c'était également un jour où il fallait rester grouper et ne jamais s'égarer dans la bâtisse, car les hommes saouls ne manquaient pas, et mieux valait ne pas tomber dessus. Les plus grand disaient que c'était le meilleur jour de l'année, d'autre disaient le contraire, mais on était tous plus ou moins fasciné par l'ampleur que prenait ces festivités, tout d'abord, dans tout les passages flottaient des loupiotes, je suis certaine que quand viendra la nuit et que les bougies seront allumées, elles mettront de la couleurs dans la vie de tous, pour un soir… mais au fond, ce qui ce passera après qu'elles soit éteinte ne dépendra que de moi; ensuite de grande tables étaient installées, garnie de tas de choses, comme des marron chauds, des poulets plein de sauce, des gâteaux à trois étages etc.… et tout les enfants aidaient à la préparation, tout devait être parfait pour le Haut Parti, même nous, alors on nous habillait comme des rois et cela ne plaisait pas à tout le monde, c'est à dire… moi en quelque sorte, je refusais catégoriquement de mettre une robe à fanfreluche ridicule, mais au bout du compte, j'acceptais… non pas parce que les cinq coups de fouet avait un quelconque effet, mais pour ne pas gâcher la fête… leur fête. Le soir vint, la nuit engouffra la bâtisse et les lumières s'allumèrent, des lueurs jaune orangée brillaient des les yeux de chacun, et lorsque l'on s'assit autour des tables garnie avec l'autorisation de se servir, tous ce jetèrent sur la nourriture comme des bêtes, à l'exception d'un garçon, il devait avoir quinze ans, je ne toucha pas non plus à la nourriture, pourtant, à neuf ans, j'avais bonne appétit. Je le regardais, il ne me semblait pas l'avoir déjà vue, un large rouquin, avec de grand yeux marron, quand il m'aperçu, je détourna le regard. Un moine tapa deux fois dans les mains, et tout le monde se leva pour qu'enfin la grande porte s'ouvre et laisse entrer… le Haut Parti… une grande dame habillé d'une grande robe blanche, c'était la femme la plus influente du Haut Parti, suivis des autres, un homme habillé de vert, l'autre de mauve, puis de rouge et le dernier de noir, ils signifiaient chacun quelque chose, mais jamais on nous en avait parlé. Ils passèrent et elle monta les marches, avant de faire un discourt:

"_ Tout d'abord, je souhaite la bienvenue aux nouveaux, elle leva son verre, et ensuite, je suis très heureuse d'être ici avec mes future engagés, mais comme nous le savons tous, seul quelques un resterons vivants… car oui, si par la suite vous êtes couvert d'or, c'est par mainte épreuves, et ce seront les plus valeureux qui réussiront… alors je lève mon verre à votre réussite!" elle bu tout d'une gorgé sous les tonnerres d'applaudissements et alla s'asseoir avec le reste de la troupe.

Quand le temps fut venu de sortir de table, tous s'éparpillèrent, je suivis le rouquin, il passa dans des couloirs où personne n'allait, je le perdis vite de vue, puis il apparu soudainement et me prit par le cou pour me plaquer contre le mur:


_ Pourquoi tu me suis? Il appuya plus fort sur ma gorge, j'ouvris grand la bouche pour crier, mais il me mit la main dessus et plongea ses yeux dans les miens, ils changèrent de couleur, de marron ils passèrent à mauve, puis il me lâcha précipitamment et recula d'un pas: Tu es trop curieuse… d'abord je ne suis pas nouveau, ce n'est pas parce que tu ne me vois pas que je n'existe pas, puis tu es trop prétentieuse, tu crois connaître tout le monde, mais chaque jours d'autre vienne et d'autre… "Parte", dans tout les cas, si je m'en vais c'est que je veux être seul, casse toi!

_ Bon, à moi… répondis-je d'une voix innocente avant de balancer mon bras et décoller les pierres du mur du couloir pour qu'elles viennent se coller contre son corps et le plaquer à terre. Je m'assis sur le tas de gravats où dessous il se débattait et libéra sa tête: pourquoi tu es partis aussi vite?

_Ça ne te regarde pas!
_ Tu lis dans les pensées hein? Tu as lu quoi dans ses pensées? Je t'ai vue tu sais, tu as froncé des sourcils…
_Je… humf… il jura entre ses dents, si je te le dis, tu dégages d'accord?
_ promis, je lui souris et il souffla tout en disant:
_ Demain il y a une série d'épreuves pour des…"élèves" on va dire ça comme ça, personne n'est censé revenir… un silence ce fit, je cligna des paupières et balança:
_ Et alors?
_ Mais… hurmf… tu n'es qu'une gamine! Tu comprends rien où quoi! Ils vont tous crever et tu t'en fou!
_ Tu y es à ces épreuves?
_ J'ai répondu à ta question, libère moi!
Les pierres revinrent au mur et le garçon ce leva précipitamment pour partir, quand il ce retourna, je lui dis d'une voix douce et clair:

_ Je suis peux être trop curieuse et prétentieuse, mais toi tu n'es qu'un égoïste… si tu n'avais pas fais partis de ces épreuves, tu t'en serais aussi fichu que moi…

Le lendemain au soir, un moine accouru annoncer que personne n'était sortit vainqueur des épreuves, mais que dans deux semaines, d'autre épreuves auraient lieux.

__

Je me réveilla en sursaut, j'avais dû somnoler une demis heure pas plus, je m'assis et me tu, en écoutant attentivement les bruits alentours. Le temps passait petit à petit, puis une heure plus tard, la porte s'ouvrit sur un grincement métallique, ses petits yeux gris scrutèrent la pièce, avant de se dévoiler entièrement à la lumière des flambeaux, elle n'était pas grande, habillée d'une légère robe blanche et portait une multitude de bijoux, au début, elle fixait l'elfe d'un air méfiant, presque égaré, puis elle ce tourna vers moi, et son visage me percuta, elle avait de long cheveux blanc, et si son corps semblait fort et jeune, son visage lui était ridées et sa peau flasque pendait sous ses yeux, ses mains étaient creusé par le temps qui avait, semblait-il, dévoré toute sa beauté… elle fronça les sourcils en me regardant l'observer dans les moindres détailles, expression qui semblait dire: "je n'ai pas tout le temps était ainsi" ce à quoi je ne doutais pas le moins du monde, car c'était elle… la femme la plus influente du Haut Parti… deux garde la suivaient de près lorsqu'elle s'avança vers Tarion, suivit de Alec qui resta près de la porte, me guettant du coin de l'œil. Je me releva lorsqu'elle ordonna au gardes d'immobiliser l'elfe et s'approcha dangereusement de l'assassin, d'un pas lent, sûr, puis d'une voix cristalline je l'entendis lui dire:

_ regarde où cette sauvage t'as emmené… elle t'amène à la mort… elle est inconsciente, elle manque de vigueur, de technique, elle n'est pas suffisamment intelligente, seule la haine la guide… Je te propose un marché que tu ne pourras pas refuser… rejoint nos rangs, tu ne manqueras plus de rien, ce qui s'attaqueront à toi, s'attaqueront à nous, nous te protégeront si tu es un bon assassin et que tu ne désobéis pas, tu auras protection, femmes, or, que demander de plus? Alors, accepte… et sois des nôtres… tu ne le regretteras pas…

_ Oh que si… Tarion?, regarde-moi, ne fais pas ce que tu pourrais regretter, tu ne sais pas ce qui t'attend derrière, peut être te ment elle, un membre du Haut Parti ne dis quasiment jamais la vérité, elle te tuera comme elle a déjà fait dans le passé… crois moi… il ne t'attend rien de bon…

_ Mais faite la taire! Se mit-elle soudainement à hurler, Alec paralysa mon corps et me plaqua à terre, avant de me bâillonner, puis m'attacha les bras dans deux anneaux pendouillant sur le mur et par la suite me donna un coup de poing dans le ventre…

[HRP: pardonne-moi pour le temps que j'ai mis, je me rattraperai =) ]
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MessageSujet: Re: Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion]   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 7 Jan 2012 - 12:09

Ce n’était pas dans ses habitudes de se retrouver entre quatre murs, généralement il aurait laissé ses propres employeurs se faire avoir plutôt que lui. Après tout, n’est-il pas qu’une arme ? Jetable et échangeable. C’était la première fois qu’il s’était fait capturé, alors que sa place devrait être dans une armurerie ou autres pièces dans un style similaire. Pourtant, il était bien là, traité comme un homme à qui on avait des comptes à rendre. Tarion avait échoué dans sa mission, mais il était toujours en vie, ce n’était pas là le sort qu’on devait réserver à un assassin. Qu’est-ce que ces criminels attendent de son vivant ? Plus il en voit, plus il les trouve louches, ces assassins doublés kidnappeurs de gosses. Tout Enkidiev se plaignait de la venue d’Irianeth, pourtant le continent était déjà bien assez corrompu comme ça. Enfin, ce n’était pas comme s’il voulait réellement débattre sur cette opposition, là n’était pas son job. D’ailleurs, il ne vivait que pour cela : tuer pour l’argent et le plaisir. Son employeuse semblait s’en être rendue compte, lui balançant au visage son manque de confiance en soi. Il ne fallait pas lui dire deux fois qu’il n’était qu’une marionnette pour beaucoup, Tarion s’était faîte à cette idée depuis bien longtemps, ni le fait qu’il ne veuille pas se rebeller contre ses propres maîtres tant que le contrat est encore d’actualité. Quand Istrie lui cracha qu’il ne saurait quoi de faire de sa vie s’il était "libre", l’assassin détourna le regard, sans pour autant effacer son sourire. Il a encore un but, un objectif qui est toujours lié à sa vie d’assassin, mais au moins, s’il s’en acquitte, il pense qu’il aura accomplie une bonne partie de sa vie. Le blondinet est jeune, certes, cependant un meurtrier de son acabit a une espérance de vie très faible. Un jour ou l’autre, il se fera avoir lors de l’une de ses aventures, que la mission soit corsée ou terriblement aisée. Peut-être que ce moment était déjà arrivé d’ailleurs. Franchement, vouloir se retirer de ses fonctions d’assassin était une vaste blague pour lui. La preuve étant que ce ne serait qu’une partie de plaisir éphémère, son employeuse s’était bien faîte avoir, cela en servait à rien de goûter à un si petit laps de temps si c’est pour se retrouver, une nouvelle fois, aux prises de l’asservissement. Cela ne voulait pas dire qu’il n’allait jamais se plaindre de sa condition, c’est bien ce qu’il venait de faire là, mais c’était seulement parce que sa chance lui avait totalement tourné le dos, et cela il ne l’acceptait pas. Tarion ne répondit même pas lorsqu’elle lui proposa de le tuer, par contre il ne retint pas sa langue quand il était encore une fois question de cet attachement.

    " Nous réglerons ça en temps voulu, laisses-moi du temps. " répliqua-t-il en la regardant s’affaisser contre le mur et s’endormir.

C’est bien sa veine de se retrouver prisonnier en compagnie d’une étrange jeune femme. Si ses frères étaient toujours en vie et toujours en bons termes avec lui, il s’en serait pris plein la gueule. Kalrigar se serait moqué de lui durant de nombreux mois, Janïlia se serait lancé à son secours non sans l’avoir sermonner pendant des heures, Erster l’aurait traité d’imbécile imprudent et il aurait perdu l’estime de Xerxemeth à cause de cette piètre performance. Ce n’était pas sa faute non plus s’il était avide de bonnes aventures, toujours à vouloir défier ses condamnations pour s’en sortir victorieux et fier. Tester sa chance était vraiment une habitude, pour ne pas dire un défaut d’orgueil. Enfin bref, il avait perdu la partie, il était mauvais joueur en ce moment, il fallait bien qu’il rattrape sa dette. A peine une minute suivant leur petite querelle, il se leva de nouveau et se rappela soudainement qu’il avait encore son main-gauche trident, enfoui dans sa botte. Ses épées, il les avait lâchés quand il s’est fait prendre au piège par les exécuteurs, elles devaient encore y être ou alors on les avait pris. Tarion avait toujours, aussi, ses sacoches remplies d’outils en tout genre. Et là, au moins, ses crochets étaient beaucoup plus efficaces que ces bouts de métal. Se postant rapidement devant la serrure de la porte, il tenta un nouvel essai avec du bon matériel cette fois. Malheureusement, malgré la qualité des outils, l’assassin ne s’était toujours pas remis de sa mésaventure précédente. Il était encore faible, trop pour être capable de pratiquer ce genre d’opération. Se lassant de ses vains efforts, il finit par être tenté lui aussi par une petite sieste, juste de quoi laisser ses muscles se remettre d’aplomb. S’il avait échoué dans sa tentative de défoncer la serrure, il aurait également essayé de poser un piège pour offrir une bonne surprise à leurs ennemis, mais là c’était encore plus compliqué que de crocheter la porte. Autant être en forme face à ces bourreaux… Ah, si seulement on lui avait appris plus tôt à maîtriser le don de guérison des chevaliers ! Il n’y pensa pas plus qu’il se mit à pioncer à son tour. Se réveillant seulement dix minutes plus tard, il passa le reste du temps dans le silence, à lancer quelques regards autour de lui sans pour autant se relever. Il testa à maintes reprises de voir si ses pouvoirs étaient de nouveau opérationnels, mais ce n’était jamais le cas, c’était un puissant poison qu’on lui avait infligé. Ainsi, tout comme ses ressources magiques, il resta inactif, laissant le temps lui tracer les futurs évènements.

Moins d’une heure plus tard, la porte s’ouvrit de nouveau. Tarion fut tenté de dégainer son arme mais ses sens elfiques l’alertèrent que c’était à un gros groupe qu’il avait affaire. Il devrait cacher l’existence de sa dague pour le moment, resté patient, constater par lui-même tous les angles morts qu’on lui offrira. Tout en se relevant avant qu’on ne franchisse la porte, il ne s’attendait néanmoins pas à ce que ce soit une femme plutôt vieille qui dirige le groupe, elle semblait être forte pour son âge. Vu les autres sbires qui la suivaient, mieux vaut rester docile pour le moment. Lorsqu’elle lui adressa un regard, il se crispa d’abord puis étira un léger sourire provocateur quand il se rendit compte qu’elle se méfiait de lui. Et oui, c’était une arme vivante qu’elle avait face à elle, même si un peu rouillée, mieux vaut ne pas la sous-estimer ; c’était autant vrai pour l’assassin que pour la vieille femme. Le silence était pesant lorsqu’elle s’intéressa à son employeuse puis vint enfin le moment où ils passèrent à l’action. Reculant légèrement lorsqu’on s’avança vers lui, Tarion ne réagit pas lorsqu’on l’immobilisa, se contentant de défier du regard cette cheffe de criminels. Tout comme sa mère tantôt, ils en vinrent aux négociations, décidément on se l’arrachait… Il ne savait pas s’il devait s’en réjouir ou en être dépité. Difficile de connaître les intentions de l’assassin derrière son sourire omniprésent. Au moins, cette fois, on lui proposait de bonnes choses, même si la rédemption n’était toujours pas présente dans cette liste alléchante. Regardant de travers son employeuse lorsqu’elle voulut le convaincre du contraire, il effaça légèrement son sourire. On la fit taire en l’immobilisant elle-aussi. Retournant son regard vers la vieille femme, il se mit à réfléchir assez lentement… L’assassin se doit d’avouer qu’il n’a rien à envier envers ceux-là plutôt qu’aux exécuteurs qu’il haït seulement parce que sa propre mère en fait partie. Puis bon, il avait refusé aux exécuteurs mais ils ne l’avaient pas tué, cette fois il n’aura pas autant la même chance, il serait tué sur place. Ayant encore un peu de goût à la vie maintenant qu’il était sorti de sa torpeur d’isolement, le blond leva les yeux au plafond, impossible de voir son visage lorsqu’il levait la tête ainsi. Renouant avec ses traditionnelles habitudes, il allait lui montrer, à Istrie, comment renoncer à cet attachement. Faisant de nouveau face à la vieille femme, il avait son grand sourire carnassier animant son visage.


    " Comme vous dîtes, je n’ai pas trop le choix, hein ? Protection, femmes, or, ce n’est pas rien dis-donc. J’avais tout ça avant, mais vous savez, la vie est dure ces temps-ci… il laissa échapper un léger rire avant de soupirer. Bref, je ne vais pas faire languir plus longtemps mes nouveaux amis : j’accepte volontiers, milady. assura-t-il avec la plus grande honnêteté du monde, c’était bien sa seule échappatoire alors autant succomber à la tentation ; se tournant vers Istrie, il lui lança un regard moqueur. Toute façon, elle ne payait pas assez cher, et elle refusait mes avances, j'en ai encore mon petit cœur tout brisé. " là aussi il disait la vérité, selon son propre opinion, il aurait aimé avoir quelques bénéfices supplémentaires pour un tel merdier, toutefois on ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ?


[Post merdique, m'excuses ><']
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Istrie
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MessageSujet: un univers restreint pout un piège fatal...[pv: Tarion] Terminé   Un univers restreint pour un piège fatal... [pv: Tarion] Icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 10:36

Certains épisodes de notre vie ressortent plus que d'autres, d'autre épisodes nous paraissent anodins, du moins sur le moment, pourtant… comment savoir si ce qui viens de se produire restera à jamais gravé dans notre mémoire… il n'était pas difficile de deviner la suite de l'histoire, à trop réfléchir on se perd, et j'avais, sans grande intelligence, réfléchis un peu trop. Attaché au mur et impuissante face à ce qui était en train de se produire, je ne bougeais pas, consciente de l'énormité de l'erreur qu'il allait prendre et dont j'étais la responsable… à dire vrais, je n'entendais plus leur voix, je voyais simplement leurs bouches bouger, leur tête se tourner, leur yeux se comprendre, et leur corps se mouvoir, car tout était au ralentis, j'étais comme dans un brouillard, celui qui ne voulait pas comprendre et oublier ce qui ce passer… Quand elle partit, elle me sourit, elle avait gagnée, elle le savait… mais je ne ressentis pas l'amertume de ma défaite… je ne ressentis pas la peine ou la colère qui aurait du me ronger… et surtout, je n'entendis pas ses phrases qui auraient du me faire appréhender la mort dont le sourire signifiait les Adieux… Alec s'approcha, sa main brisa l'air, ce fut toute sa puissance dans une seule frappe, et se fut mon visage qui claqua pour partir en sens inverse… j'avais mal, mais le brouillard ne voulait pas partir et je n'arrivait pas à réagir… j'avais peur, mais la douleur me le faisait oublier… il me détacha, me jeta par terre, jouait avec moi, me torturait, mais rien n'y faisait, malgré les larmes qui ruisselaient je n'arrivais pas à réagir, je n'arrivais pas à réaliser, pas à comprendre mon état actuel, puis ce fut l'ultime coup, le dernier… je m'évanouis en laissant mon corps meurtrit à Alec, plus rien ne pouvait me toucher, plus rien ne pouvait m'avoir… je voulais partir, ne plus rien ressentir… le noir était si intense derrière moi… tandis quand face, la lumière si belle… mais elle partait… s'éloigner de moi et j'avais beau courir, elle partait plus loin…

* respire. Je respire… bat toi. A quoi bon… pour toi, pour nous, bat toi. Pourquoi ne me laisses-tu jamais en paix? Tu nous mets s'en cesse en danger, est ce pour toi une raison suffisante? Regarde où tu en es, tu es trop faible, je suis là pour y remédier. Je n'ai plus besoin de toi… vas t'en! Je ne me serais jamais laissé avoir par un pitoyable assassin, jamais Alec n'aurait posé la main sur nous, à force de résister tu nous tue! Les mots me manquaient et je ne répondis pas… laisse moi la place maintenant. Tu as assez fait de dégâts. Non… Istrie, souviens toi. Je me souviens, je sais… tu es moi et je suis toi, mais ne le tue pas… laisse moi ta place. Ne le tue pas… donne moi le contrôle! Arrête… ARRETE!*

Il était temps que tout reviennent à sa place, que tout ses corps reviennent à l'état de poussière. J'avais assez perdu de temps avec eux, mais avant, il fallait tout réinitialiser, reprendre les vielles habitudes… d'abord ne jamais s'attaquer à la femme du Haut Parti ou à l'un de ses membres, ensuite, toujours avoir un œil sur Alec, il sera le premier à mourir, mais pour ça, ne jamais douter et écouter mes instincts de tueuse pour arriver à mes fin, et enfin, l'assassin… je lui réserve un sort tout particulier… maintenant, réveille toi!

Les jambes engourdit, la bouche en sang, j'ouvrais doucement les yeux, mon second état me donnait une bouffée d'adrénaline à chaque battement de cœur, je savais ce que j'avais à faire et au fur et à mesure que les secondes défilaient, les douleurs disparaissait. J'émergeais avec un second souffle, celui de l'instinct animal, de la furie, de la rage et de la guerre… en somme, celui du passé, celui de la survie.

La pierre dur et froide glaçait ma joue, ma bouche avait le goût du sang, encore… dans mes veines coulaient un genre nouveau qui se cognait jusqu'aux bout des doigts, me provoquant des fourmis, ses picotements que je connaissais tant, je reprenais le contrôle du corps. Mon corps nue semblait inerte, mais petit à petit s'animait. Prudemment, je leva mon buste mais Alec posa son pied sur mon dos et me fis rester allongée:

_Tiens donc, et moi qui te croyais morte pour de bon cette fois ci… je bougea les doigts, je n'avais pas le droit à l'erreur, j'avais à peine assez d'essence magique pour une action, après c'était finis, tu en redemandes? De petit gravillons tombaient du mur et s'éparpillaient sur le sol, tu as perdu la parole Istrie? Je t'ai connu avec la langue plus pendu vois tu… le block de pierre bougeait dans son emplacement en s'entrechoquant contre les autres, bon assez! Il leva sa jambe pour l'abattre sur ma tête, mais je balança le bras pour que le block aille se fendre dans le dos de celui si et en l'entraînant avec lui, son corps alla s'écraser contre le mur d'en face.

Je me releva, mes vêtements étaient éparpillés un peu partout dans la pièce, je m'habilla en toute vitesse et me dirigea vers le cadavre d'Alec puis je m'agenouilla et lui pris la clef de la porte ainsi que sa tête, je fit entrave à mes régles en ne brûlant pas sa depouille, mais vu l'état où il se trouvait, le feu n'aurait même pas pris. J'étais faible, mais marchais d'un pas sûr, je savais où j'allais. En montant là où Alec était apparu, je pris la drogue qu'il m'avait donné dans le tiroir et redescendis par la fenêtre, je n'avais vue personne, cependant je n'avais pas réellement cherché mais cela ne servait à rien de rester n'est ce pas? Tarion était maintenant un ennemis, du moins pour cette partis de moi il était… l'autre était terrée dans un coin à attendre son tour, je sais qu'elle résistera quand l'assassin sera entre mes mains, mais je resterai la plus forte. Je posa la tête sur l'entrer et avec son sang écris: "regardez toujours derrière vous". La belle maison était maintenant un sanctuaire et me donner pour jouet ne fut pas la meilleur idée qu'est eut le Haut Parti… mais soit, me voilà libre, et prête… je savais maintenant à quoi m'attendre et, Assassin, si je ne peux tuer chaque membre de cette bâtisse, sache que toi je t'aurai.

[bon, si vous faites une avance dans le temps de cinq ans, je referai la fiche de Istrie, si je peux, avec en gros: double personnalité ^^" ]
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