Les Chevaliers d'Émeraude
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 Malenko

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MessageSujet: Malenko   Malenko Icon_minitimeVen 26 Nov 2010 - 22:31

Nom : YULNKO
Prénom : Mahilen
Diminutif : Malenko
Âge : 29 ans
Race : Humain.
Royaume Natal : Fal (au Sud, à la frontière des déserts d'Enkidiev).
Fonction : Roublard.
Logis : Nul part. Erre, pour le moment en direction du Nord de Fal, vers Perle.

Description physique:

Malenko est de couleur métisse, noirci. Ses dreadlocks noirs mi-long lui permettent d'encadrer son visage envers son interlocuteur. Ils rejoignent ainsi un certain charisme, avec son visage brute, bien que soigné.
De ses yeux noirs sur fond blanc, en dessous de cils élevés, captivent le regard de celui qui le voit. Son nez important, reliant ses yeux à sa bouche, lui fait sentir la peur de celui qui le craint.
Sa lèvre supérieure fine et l'inférieure ambulante, entourées de poils [de la bête?], est souvent fermé face aux paroles de celui qui lui parle.
Par ailleurs, sa barbe reste de trois jours, car bien vagabondant, il reste appréciable à regarder.
Il sourit très peu, restant de marbre face au monde qui l'entoure, qui bouge, qui se détruit ou qui renaît.
Il faut dire que, outre sa tête, il fait partie des grandes tailles, pour les hommes, offrant avec celle-ci un poids respectable, accompagné d'une bonne masse musculaire. C'est un homme qui prend soin de son corps... lorsqu'il le peut!
Il souvent humblement vêtu. D'un simple pantalon marron, bas de gamme, soutenu par une cotte de maille, ou tout modestement torse-nu. Ainsi, on peut voir sur son torse, plutôt musclé, deux serpents, symétrique, où leur queue partent du cou, zigzaguant de leur corps, leur tête de chaque côté du nombril, gueule ouverte, crocs bien sortis. Son dos, lui, offre le martyr : des cicatrices et des traits prouvant les coups de fouets de sa vie d'esclave.
Est entaillé dans sa main gauche : X.I.V. Même un aveugle, lui serrant la main peut ressentir les trois lettres, et se sentir mal à l'aise.

Caractéristiques : Malenko est un homme de grand gabarit, qui a vécu une partie de son enfance au Sud de Fal, et l'autre en plein désert. Il a été élevé avec la dureté de la vie, et sans pitié. Il a grandi le fer entre les mains, mais aussi aux pieds. Comment ne pas sombrer dans l'indifférence de la souffrance des autres, avoir de la pitié et compatir pour les autres, alors que lui-même, enfant, personne ne l'a aidé ?

Dans l'indifférence totale serait exagérée, car il lui arrive, souvent, de venir en aide à des gens en détresse. Mais ça ne signifie pas qu'il sauve la veuve et l'orphelin. Bien que son passé le pousserait, il a choisi une autre optique, plus personnelle, égoïste. Il ne laissera pas un enfant se faire agresser ou maltraiter devant lui. Mais une femme qui crie à l'aide, s'il a le dos tourné, il ne changera pas forcément de cap. Ceci vient du fait qu'il a choisi d'aider quelqu'un par intérêt, et lorsqu'il sauve quelqu'un, ou qu'il rend service, il réclame le retour. Cependant, une fois, en aidant une femme d'une embuscade, celle-ci ne lui a pas rendu la monnaie de sa pièce, lorsque Malenko eut besoin de son soutien lors d'une fouille de garde, et dut alors se venger : la femme, qui était en faite la fille d'une famille aisée (et consanguine, au passage ^^'), est l'objet de plaisir d'un Oriental qui parcourt les déserts. Elle doit bien s'amuser, de son côté(!!).
C'est un roublard. Il vole, par intérêt ou par plaisir. Bien entendu, il ne vole pas n'importe qui, et ne s'attaque qu'à ceux qui ont les moyens. Qu'il se sert ou cambriole, ce ne sera par contre sans l'envie de l'offrir à des pauvres. Il ne considère pas que voler aux riches pour les donner aux pauvres est intéressant. Il achètera la dette des parents d'un petit enfant qu'il l'a aidé (à faire le guet, une diversion, etc...), ou pour faire diversion, mais donc jamais gratuitement. Quelques dons il a fait, mais bien trop rare, et souvent pour offenser quelqu'un qui souhaitait affaiblir telle oeuvre, ou groupe qui nuirait l'intérêt d'un homme puissant.
Et ça, c'est un véritable plaisir, pour lui, d'affaiblir les puissants. Qu'importe leurs idéaux, qu'importe leur influence, qu'importe leur alignement.
Pour le moment (je dis bien « pour le moment »! :X :X :X), il n'a jamais eu de sentiment pour quelqu'un. Il n'a jamais ressenti de réelles émotions depuis qu'il est libre.
Il faut dire qu'il est têtu, déterminé, mais aussi très impulsif. Surtout sur le fait qu'il soit...

Qualités et Défauts : ...ILLETTRÉ !!! En effet, il n'a jamais su ni lire, ni écrire. Il refuse d'admettre ce défaut et de le corriger. Bon, en même temps, il a toujours été solitaire, et il tient à sa solitude. S'il devrait rejoindre un groupe, il se mettra aussitôt légèrement à l'écart, afin de ne pas être gêné, et de pouvoir partir au plus vite dans son coin, et agir. Il se méfie de ceux qui cherchent à l'amadouer. Son passé, il cherche à l'oublier. Il dit même ne pas en avoir. Parfois, il y pense, et quelques larmes mouillent ce visage froid.
Ceci ne l'empêche pas d'être loyal, si on l'est avec lui. Il tient toujours ses promesses, même les plus dures ou les plus compromis. Se créer un lien avec cet homme, c'est s'assurer une protection, comme «  à la vie, à la mort ». Il n'abandonnera personne, et n'hésitera pas à voyager et à subir untel de conséquence pour obtenir ce qu'il doit obtenir. Mais évidemment... ce lien ne sera pas simple à tisser.


Particularité : Ne sait ni lire, ni écrire. Mais impose un charisme intimidant, par son physique.
Cheval : Mistrale, une jument noire.
Équipement : Il n'est qu'armé de deux dagues (qu'il s'en sert généralement comme projectile) et d'une épée à une main. Il la nomme Esper :
Le pommeau de sa poignet est orné d'une tête de serpent d'argent, gueule ouverte.
La fusée, quant à elle, reste dans le même registre, puisque des serpents longent ses quatre côtés, de la même matière.
Sa garde, elle-aussi, rejoint le domaine, du centre s'y mêlant les queues de deux serpents argentés, leur gueule allant sur les bords externes de cette garde perpendiculaire à la fusée et à la lame.
La chappe, rectangulaire, en bronze, est gravé les trois lettres de sa main : X.I.V.
La lame, longue et se terminant sur une pointe, double-tranchante, offre, sans surprise, de chaque côté de la gouttière, au recto et au verso de la lame, un serpent, queues vers la garde, gueules ouvertes, langue de sortie, en direction de la pointe de l'épée, vers l'ennemi. Cependant, ils ne sont pas volumineux, ne jouant ni sur le poids, ni sur les dégâts de l'arme.


Histoire :

Tout a commencé il y a vingt-neuf ans, à Fal, dans le Sud du royaume. C'était une femme, une belle femme, noire de peau, qui pleurait. Elle courrait, mais de moins en moins vite. Les larmes coulaient sur son visage arrondi de peur, rougi de crainte. La nuit assombrissait la vision de la survivante, alors que la Lune, elle, lui refroidissait le sang. Le sang, celui qui coulait dans ses veines, mais aussi celui qui coulait de son visage, et de ses bras. Les blessures profondes d'un corps qui en avait aussi à l'intérieur de l'enveloppe.
Elle s'était arrêtée de courir, ses larmes augmentant, puis des rires, eux, montaient aussi, à force de se rapprocher de ce point d'eau, où la jeune femme, voulaient en finir. C'était des hommes. Ils avaient l'agilité des voleurs, l'endurance des panthères, et le cœur du diable! La dizaine d'hommes venaient rechercher l'une des pièces du butin de leur assaut. Au niveau de la femme, deux prirent chaque bras pour la faire avancer plus vite, et, par sa fatigue, la faire tomber. Les rires haussaient encore plus. Les cris de la mère, eux aussi, montaient en volume. Entre la peur, la fatigue, s'ajoutait un mal au ventre. Elle perdait les eaux.
Cela ne prit que quelques secondes avant que les rires des pilleurs se turent. Les râles que donnait la femme en dégoutaient plus d'un. Des regards sombres, déstabilisés, paniqués. A croire qu'ils ne savaient vraiment pas quoi faire.
Ils restaient là, à regarder, dans leur incertitude pour certains, dans la haine pour d'autres, à voir cette femme accouchée, devant eux. Seule. Presque toute la nuit, alors qu'au fond du paysage, le village terminait ses derniers embrassements, elle savait qu'elle allait mettre au monde alors que sa vie allait disparaître. Elle le sentait, mais fut heureuse, plusieurs heures plus tard, de pouvoir pleurer et fermer les yeux, sa vie supprimée par son travail, et non par les coups ou par les lames. Mais que faire d'un bébé qui pleure d'une femme qu'ils allaient tuer ? Les cendres formaient la croix sur la carte de ce village de Fal. Le Soleil comptait se lever dans quelques dizaines de minutes...

Les années ont passé. Au Nord des déserts brûlants, mais suffisamment loin des frontières des royaumes du continent, un camp était installé. Un petit camp de bandits. Une petite quinzaine d'hommes, pour quelques femmes. Des enfants étaient aussi là. Juste à côté, une sorte de petit refuges, encadré par une palissade, gardée par des voyous. A l'intérieur, des hommes, des femmes, et des enfants. Ils étaient attachés, enchaînés. Le Paradis de quelques esclavagistes. Ils étaient stationnés ici depuis quelques semaines, près d'un oasis. Ramos, le chef de ce groupe, marchait, en direction du camp d'esclaves. A ses côtés, un homme, Gelzah, plus jeune, plus mince, mais aussi plus souple. A sa droite, sa main, riche en luxe, s'appuyait gentiment sur l'épaule d'un petit garçon, de la couleur du sang chaud. Il l'avait pris sous son aile, ne sachant quoi faire, après l'avoir vu naître devant ses yeux, alors qu'il pillait, avec quelques hommes, un village situé au Sud de Fal, pour le compte de cet esclavagiste, qui souhaitait récupérer un talisman volé.
Ce petit garçon passait son temps à travailler pour Gelzah, entre deux entraînements afin de pouvoir rejoindre le rang des plus grands voleurs. Il n'avait que neuf ans, mais on l'entraînait comme un jeune de seize ans. A quoi bon de l''avoir récupéré s'il ne pouvait servir ? Il dû apprendre alors très tôt à se débrouiller, et à voler d'abord pour se nourrir une journée, puis une semaine, avant de voler sa première pièce d'or, se cacher, faire une diversion, etc... .
Ils étaient venus afin d'acheter deux esclaves. Gelzah avait repéré un petit fort en ruine, mais les créatures pouvant s'y cacher, il souhaitait avoir des appâts-éclaireurs.
Après être passé devant deux gros hommes, baraqués, armés de lance et portant une fourrure au niveau de la taille jusqu'aux genoux, l'homme et l'enfant, précédé par le chef-esclavagiste, entraient dans la cour des esclaves. Les hommes étaient affamés, les femmes fatiguées, les enfants malades.
Gelzah retira sa main de l'épaule du gamin, et lui demanda d'en choisir deux. Lui ? Pourquoi lui ? Il lui demandait pourquoi ils avaient besoin de faire ça ? Il comprenait la survie, mais comment des personnes qui survivent pouvaient choisir d'anéantir la vie d'autres pour eux-même ? Par l'intérêt de s'enrichir ?
Il regardait celui qui l'avait recueilli, comme une recherche de soutien et de compréhension, mais celui-ci ne changeait visiblement pas d'avis. Il refusa alors. Le garçon ne cessait de regarder non avec compassion, mais avec pitié ses âmes enfermées, dans un corps affaibli, qui, de toute façon, allait mourir. Sa mère était morte en le donnant au monde, il ne pouvait faire subir une autre mort à des gens dont il pouvait, à des moments de sa vie, le faire.
Gelzah, le chef des pillards de la région, l'observa frénétiquement, et se permit de lui donner une correction, en le claquant violemment. Il s'était occupé de lui alors qu'il aurait pu le laisser sur le cadavre de sa mère, et lui a appris à se débrouiller comme un grand. Et c'est comme ça qu'il le remercie ?
L'homme repartit, s'excusant auprès de Ramos, et traina le sale gosse par son pied droit. Le dos de ce dernier laissait la marque de son passage, sur le sable. Il cherchait à se débattre mais la poigne ferme de son maître le serrait si fort qu'il en perdait les moyens.
Eloigné du camp, rejoignant des chevaux du Désert, où d'autres pilleurs et voleurs en tout genre, formant le clan, les attendaient, Gelzah expliqua la vérité sur les parents du jeune petit morveux. Que c'était eux qui s'étaient attaqués à son village pseudo-natal, et qu'ils allaient tuer sa mère. Que ce chef-esclavagiste réclamait quelque chose dont l'un des habitants du village avait volé.
Le petit garçon était étonné, surpris, choqué, blessé, les larmes commençaient à lui couler sur le visage. Ca ne pouvait pas être vrai!! Mais son maître en riait, lui disant qu'il ressemblait vraiment à sa mère! Aussitôt, le gamin fonça vers lui pour le frapper mais deux voyous, chacun lui prenant un bras, le bloquèrent. Gelzah lui donna un nouveau coup dans le ventre, et lui expliqua que puisqu'il n'a pu choisir deux esclaves pour faire les appâts, c'était lui qu'il allait le faire.
Deux jours plus tards, ils arrivèrent devant les ruines d'un fort. Quelques-uns seulement allaient s'occuper de ce travail, les autres restant avec leur convoi. Ils passèrent tous par-dessus les morceaux des remparts écroulés, vers les portes du sinistre fort. Le môme était enchainé, à ses pieds, à un boulet. S'il était face à une créature, comment pouvait-il en survivre ? Il ne pouvait courir, et être libre de son agilité gagnée lorsqu'il avait de l'estime pour ceux qui ont... massacré son village(!!).
Gelzah faisait parti de ceux qui allaient visiter ce petit lieu sombre et abandonné. Le gamin entrait donc en premier, seul. Dans une demi heure, les autres allaient le rejoindre. Trente minutes face à l'ombre, le silence, la poussière... et des créatures (?). Chaque seconde de passer, il le comptait dans sa tête. Ca lui paraissait être de longues minutes, lorsqu'il se les prononçait. Il tremblait, la peur l'angoissait. Seul le noir le rassurait. Même si une bestiole pouvait s'y cacher, lui, en y étant, se sentait en sécurité.
Il allait de pièce en pièce, de grande salle en grande salle. Des passages s'étaient écroulés, des portes bloquées, des mécanismes qu'il ne comprenait pas, mais d'autres où il réussissait à avancer. Il s'enfonçait dans le fort, de plus en plus loin, de plus en plus bas. Puis...
Des râles du bestiole, d'une créature. Si aigus mais si puissants. L'enfant était pétrifié de peur. Ne bougeait plus.
Une porte explosa derrière lui, défoncée par une patte longue et visqueuse. Il s'en était retourné. Il la voyait poilue, longue et très fine. Puis une autre patte passa, avant que le mur de cette pièce bougeait violemment, défoncée par le corps d'une grande et moche (mais alors vraiment moche, bouh!! okay je sors :X) araignée. L'appât ouvrit la bouche comme ses yeux puis retourna sa tête, suivant son corps, et pris le boulet, de ses mains, et se mit à courir comme il pouvait. Bien que le poids de cette boule le ralentissait, il démontra son agilité en mariant ses gestes à la distance maximale entre la boule et la chaine.
Il tournait dans les escaliers, montaient rapidement les marches, toujours poursuivi, puis pris une porte pour passer par un trou précédemment aperçu. La chute le secoua légèrement mais repris d'autres escaliers qui menaient à une autre pièce, … . Le gamin, bien qu'affaibli, et n'ayant appris qu'à voler, il avait une excellente mémoire visuelle. Il avait pu enregistrer les lieux de son entrée à la rencontre avec la bestiole.
Cependant, il fut fatigué, rapidement. Il n'était qu'un môme et sans force, difficile de courir et de porter un boulet de plusieurs kilos. Il la fit tomber à ses côtés avant de s'écrouler, face contre-sol. Il entendait les pattes de l'araignée géante toutes près. Son coeur accélérait. Etait-ce la peur ? Ou la fatigue ? Il commençait à fermer les yeux, avant de s'endormir sur les cris de ceux qui l'avaient pris et élevés, leur cris de guerre face aux râlements de la bestiole chassée, massacrée...

Les déserts du continent étaient très chauds, en cette période. Douze ans ont passé. Le fort appartenait à ce clan, qui cherchait encore les trésors de ce lieu, qui servit de repaire. Le village le plus proche était à six jours de cheval, mais des commerçants ambulants s'arrêtaient pour faire des affaires avec les nombreux groupes de pilleurs et voleurs qui avaient décidé de s'installer en groupe durablement ou non à des points fixes.
Gelzah était malade. Il trouva une femme et eurent ensemble un enfant, qui avait trois ans. Le clan, bien que soudé depuis toujours, commençait à s'affaiblir. La richesse d'entre-ces-murs dont Gelzah ne cessait de parler depuis la découverte du fort semblait n'être qu'une désillusion. Les hommes ne pouvait plus piller, les villages les plus proches étant sous la protection de tel ou tel maître. De plus, ils étaient moins nombreux, presque sans armes. Ils s'étaient fait attaquer par les hommes de Ramos, qui en avait marre de ne pas recevoir une soi-disant part d'un trésor. Bien que Gelzah démentait cette information, ses hommes perdaient la foi qu'ils avaient porté en cet homme.
Le jeune homme, qui avait finalement survécu à l'assaut d'une araignée géante, était marqué par le signe de l'esclavagisme : il était fouetté, torturé par plaisir, et marqué dans ses mains du temps qu'il devait encore à être soumis : quatorze ans. Gelzah s'était renseigné de sa valeur marchande auprès de Ramos, lorsque les deux hommes étaient encore complices.
Le garçon passait son temps à travailler les murs, à chercher à déchiffrer les énigmes, à limer les larmes des armes (bien qu'il était surveillé). Il n'avait que deux heures par jour ET pour dormir, ET pour faire passer le temps. Et bien qu'il pouvait décider de ne faire que dormir, il avait décidé de dormir qu'une heure, et l'autre de se muscler. Peut-être était-ce la meilleure solution pour survivre douze ans enfermé dans le désert, la plus claire de son temps à l'intérieur d'un fort sombre et condamné à sentir le pourri. Il en profitait ainsi d'escalader les murs, d'y courir face ou de côté. Lorsqu'il s'occupait de la forge du fort, lorsque le garde n'y faisait pas attention, le môme tournoyait les armes autour de lui, avec ses poignets, et s'amusait même à en jeter en l'air en donnant un coup dans la poignet avant de la récupérer en faisant un salto-arrière. Il savait déjà qu'il ne pouvait continuer à vivre ici, en esclave, pour ceux qui ont massacré sa mère et son village.
Le problème était que Gelzah se doutait de quelque chose. Le morveux était trop long à découvrir les énigmes, alors que cette petite tête avait tout d'écrits, et y passant des heures devant, il aurait dû pouvoir comprendre, depuis le temps, les paroles écrites. Il devait bien y voir le sens! Mais bien qu'il soit jeune, et élevé par des voleurs, personne ne lui avait appris à lire (et encore moins à écrire). De nombreux jours avaient ainsi été perdu de sa vie en étant enfermé dans une pièce sombre et humide, à recevoir des coups des membres du clan.
Mais le temps était venu de changer le cap. Il devait passer à l'action, s'enfuir. Et... vivre! Il voulait aussi savoir la vérité. Et obtenir des réponses, en vengeant sa mère. Son objectif était alors de fuir le fort, en réglant le compte de Behzal, et d'obtenir la position du camp d'esclavagiste de Ramos.
Après tout, Behzal, était le chef des pilleurs qui ont massacré son village et responsable de la mort de sa mère. Il était aussi le pion de Ramos, qui souhaitait récupérer un talisman. Et Ramos, lui, pouvait donner sans doute des explications du talisman, et s'il l'avait récupéré, ou non.
La chaleur frappait fort. Le jeune homme au teint foncé était en extérieur, dans la cour, où deux pilleurs s'étaient installés, sur des morceaux de pierres, qui étaient tombés lors d'untel événement qui a conduit ce fort à sa perte. Sur des auteurs de restes, un troisième veillait aux alentours. Les premiers discutaient, ne faisant pas attention à leur esclave, qui ne pouvait fuir.
Mais ce n'était pas vingt-et-un ans passé auprès d'eux que celui-ci allait avoir de la pitié. Aucun d'entre-eux s'étaient excusé, ni même eu de la compassion. Et bien que, jadis, ils étaient agiles, lui enseignant l'art de la roublardise, ils avaient tous au moins la quarantaine. Ils avaient perdu leur reflexe au plaisir d'un ventre «biérique ».
Le jeune adulte s'était décidé de passer à l'acte maintenant, alors que la nuit allait commencer à dominer le ciel ouvert, qui transformait la chaleur en une tiédeur en quelques heures.
Il n'avait pas de chaine et un boulet à ses pieds. Il saisit alors l'occasion des rires des deux hommes assis pour escalader quelques blocs qui lui permit de monter en hauteur, ses mains sur la plateforme où le guetteur faisait sa ronde. Ce dernier arrivant au bout, voyait les mains du jeune homme. L'erreur n'était de ne pas émettre une interrogation, et par mégarde s'approcha, trop près, lorsque l'ancien enfant se souleva d'un coup sec, offrant un coup de tête au niveau du nez du garde.
Un léger étourdissement fit effet, dans un léger cri aigu.
Alors que le corps tombait sur le dos, les deux brigands d'en bas se retournèrent, apercevant en hauteur leur esclave, qui sauta vers eux, armé de la lance de leur collègue. Sans pouvoir réfléchir à ce qui venait de se passer, ils se retrouvèrent repousser par l'arme horizontale, tout deux en même temps. Les trois hommes n'avaient ainsi rien, à part la surprise de la mutinerie, et pour l'un, un nez cassé. Le mutin, lui, s'approchait des deux voleurs réunis, et prit leur épée, avant de leur planter les lames, au niveau du ventre. Il tournoyait lentement le fer dans la chair de ses deux victimes. Son visage offrait un regard sombre et ténébreux, comme l'inquisition de ses pécheurs. L'un des deux leva difficilement le bras droit, main ouverte, mais son agresseur lui retira la lame de son ventre afin de la lui trancher. Un cri de mort assourdissait les alentours désertiques.
Il laissa la deuxième épée dans le ventre de sa deuxième victime, avant de pénétrer à l'intérieur du donjon.
Et il tua un à un les pilleurs. A chaque voleur, une envie de tuer de plus en plus forte. Et à chaque envie, une victime. Celui-ci, qui veillait à une pseudo-installation de recherche afin de décrypter les énigmes courait après le rebelle, avant de se retrouver encastrer dans un mur. Celui-la, qui piquait dans la réserve de nourriture, étouffé par un concombre. Ou encore le bras-droit, et confident du chef du clan, massacré au coup de poings et pieds... un punching-ball humain, à croire!
PAF!!!, le coup de pied du jeune homme venait de défoncer la porte de la chambre de Behzal. Celui-ci était avec sa femme, sur le lit, où était, entre les deux, le petit bébé de trois mois. Le maitre de l'esclave sursauta, et s'approcha de son toutou humain :


- Que fais-tu ? Qui t'a laissé passer ? Et qu'est-ce que tu fous ici ? Casse-toi !! Heralm!
- Heralm est mort, comme tous tes cabots qui aboient à tes ordres. Et t'es le prochain. Alors dis-moi ce que je veux savoir.


Aussitôt, la lame de l'épée que tenait dans la main droite du jeune noir se retrouvait en dessous du menton de son ancien maitre. Ce dernier reculait lorsqu'en face de lui, l'énervé avançait.

- A quoi tu joues ? Qu'est-ce que c'est que ça ? T'es malade. Tu sais que t'as aucune chance ?
- Tu veux qu'on parie ?
- Arrête! Tu veux quoi ?
- Ta vie. Et celle de ton fils!
- Quoi ? Mais t'es malade!
- Tu me dois bien ça!
- On... on peut s'arranger autrement, tu ne crois pas ?


Les yeux du tueur étaient fermes. Il inspirait la crainte de son ancien géolier. Celui-ci était arrivé à terme de son voyage. Il était assis sur le lit, menacé de mort par celui qu'il avait pris parmi les siens par pitié, avant de le mettre en cage. Quelques minutes après, Behzal donna des indications sur papier. Avec des schémas et des écrits. Celui qu'il avait vu grandir semblait être soulagé, et se retournait, comme pour contempler cette feuille. Behzal n'avait pourtant pas penser qu'il faisait face au même imbécile avant qu'il le prenne pour aller récupérer des esclaves au camp de Ramos, et alors qu'il sourit comme une victoire et sortit une lame de son avant-bras, sous la manche, il ne fut pas assez rapide pour esquiver le retournement de son agresseur qui lui démembra l'avant-bras et la tête d'un coup sec.
La femme criait, pleurait, tenait près de son coeur son bébé, qui, lui aussi, ne savait pas s'arrêter de faire couler des larmes. Quelques secondes plus tard. Le calme était revenu. Tout deux baignaient dans un bain de sang, rejoignant celui du défunt père et amant...
Le garçon, lui, était rassuré. Il venait de se calmer en se libérant de l'esclavagisme de Behzal, et avait une feuille, où était représenté des points-clés. Et bien qu'il ne savait pas lire, il pensait que cela suffisait pour trouver Ramos, et passer à la suite de son plan.
Alors qu'il ouvrait l'une des deux portes d'entrée, il voyait les deux cadavres, où la lance était à leur pieds. Il fit quelques pas, afin de sortir d'en dessous de la plateforme de surveillance et ne produisit que deux pas rapides en avant, avant de se lancer dasn un salto-arrière, et se retourner, la tête bas et les pieds au ciel, et de trancher la tête du guetteur, qui n'était pas encore passer de vie à trépas.

Des mois passèrent, l'homme ne trouvait toujours pas son chemin. Nourri par les cactus, il survivait difficilement à la chaleur des journées, et la froideur des nuits.
Alors qu'il cherchait en pleine après-midi son chemin, un commerçant errant dans les environs l'aperçut. Il s'approcha de lui, mais le jeune homme tomba à ses pieds, épuisé.
La nuit venait de tomber. Il se réveilla. Il était dans un petit lit de camp, dans une tente. A ses côtés, assis sur une chaise, accompagné d'un chien, le commerçant. Ce dernier lui souriait. En tant qu'ambulant du désert, il se devait d'avoir un matériel pour dormir la nuit, et se réchauffer. Il lui expliqua alors qu'il préférait ralentir son voyage et de l'aider.
Le rescapé lui tendit alors la feuille que Behzal lui avait donné afin de rejoindre Ramos. Mais il avait vraiment cru qu'il allait être aidé. Le commerçant lui expliqua alors qu'il s'était fait avoir. Plutôt que des conseils, des insultes et des injures sur son illettrisme, qu'il avait remarqué il y a peu de temps, et qu'il n'allait pas s'en sortir vivant. Énervé et frustré, le jeune homme voulait alors partir aussitôt. Il respirait fort, que même le commerçant s'en inquiétait de sa propre survie. Il chercha alors à le calmer en lui demande ce qu'il souhait de Ramos, et après le récit, il décida de l'y emmener.
C'est ainsi que, plusieurs semaines plus tard, il arrivait en fin de matinée, avec des chaines aux bras, dans le camp de Ramos, au milieu de nouveaux bras qui allaient servir le chef-esclavagiste. Ce dernier, à son habitude, allait voir ses nouvelles âmes. Il passait chaque esclave un par un, savoir si il gardait ou non telle ou telle main-d'œuvre. Ramos observait un et lui crachait dans son visage, puis un autre où il n'allait pas avoir de pitié avec l'enfant et allait s'en servir pour nourrir son crocodile. Lorsqu'il arriva au jeune homme noir, il le reconnut aussitôt. Il fut d'abord surpris, même avec crainte. Puis, quelques secondes plus tard, il se dit qu'il ne pouvait pas être envoyé par Gehzal, ou alors était-ce une offrande pour chercher à l'apaiser. Il commençait à sourire, et retourna d'un coup les deux mains de son nouveau jouet, et vit la marque qu'il avait suggéré à son ancien acolyte, et le X.I.V était bien marqué. Il ne voulait cependant pas de ce corps, bien qu'il semblait pouvoir être vendu bien cher. Il décida alors de le faire tuer. Mais alors que deux des hommes de Ramos s'approchait de l'esclave, celui-ci cria afin de se faire entendre, au loin, par le chef-esclavagiste, qu'il savait où se cachait Behzal. Ce dernier, alors, stoppa son ordre et le fit monter dans son bureau.
Ils étaient alors quatre. Ramos, bien entendu, le noir, et deux gardes, typés mercenaires. Typés oriental, aussi. Ils étaient armés de chacun un sabre et de deux dagues. Le prisonnier les avait brièvement regardés. Il trouvait cet armement intéressant. Mais il devait maintenant s'occuper et de ces deux hommes, et de Ramos.
Ramos, lui, lui faisait face, derrière un bureau. Des feuilles éparpillées par-dessus donnait l'impression d'être un bureaucrate qui savait faire des affaires avec n'importe quel individu qui souhaitait des bras de secondes mains.
Alors que le chef allait poser des questions, l'âgé de vingt-et-un ans l'interrogea sur le Talisman. S'il l'avait récupéré ? Et qui le lui avait volé ? Et qu'a-t-il de si précieux ? Et à chaque fois, il se répétait lorsque Ramos lui disait que ça ne le regardait pas. Plus il l'envoyait se promener, plus il se fatiguait, et plus le morveux juste en face continuait à poser ses questions sans changer de ton, calme et froid.
Il commençait à en avoir marre, et il se décida alors de lui répondre. Le Talisman était en faite une œuvre de son arrière-grand-père. Ça lui tenait à cœur et même si ça valait beaucoup d'or, il y avait surtout une valeur sentimentale. Il le lui montra alors, sur un coussin très propre. Ça changeait de la poussière qui remplissait aussi bien ce bureau que tous les bâtiments de fortune de ce camp.
Il lui expliqua aussi qu'il avait été Théodore Hugeln, érudit qui souhaitait richesse et fortune. Cependant, il savait que le village natal d'où vient son interlocuteur et où il vivait, allait se faire attaquer, M.Hugeln, avait pris la fuite vers une cité milicienne au Nord de Fal. Il avait délaissé, cela-dit, le Talisman dans l'église du village, afin d'être laissé tranquille. Depuis lors, cet érudit a pris la construction d'une villa sur les ruines du village, ayant joué sur de faux document attestant que ce village lui appartenait et qu'il souhaitait obtenir quelques fonds afin de le reconstruire. Aujourd'hui, il vit paisiblement dans une petite maison isolée, gardé par des miliciens qui s'enrichissent avec les aides de quelques cités voisines, qui ne se rendent pas compte que leur argent rejoint les caisses privées d'un corrompu par l'argent.
C'était alors à cause de ce Théodore Hugeln que sa mère est morte. Ramos lui dit-même qu'il pourrait l'y emmener, puisqu'il allait être finalement libre de bouger, après la position de Gehzal. L'enfant grandi lui exprima plus l'intérêt juste l'échange de position. Avec quelques secondes d'incertitude, Ramos lui dit comment y aller. Alors le futur affranchi lui remercia et expliqua le chemin qu'il a pris pour aller jusqu'au fort. Ramos semblait être au courant de ce lieu, où, jadis, une armée d'araignées géantes avait attaqué cette position, car Ramos, lui, était l'ancien capitaine des gardes de ce fort avancé. Il fut étonné alors que les bestioles furent disparues, et, à son vieil âge, il était plutôt heureux qu'il allait pouvoir y retourner afin de soulager son désir d'en finir avec Gehzal.
Cependant, alors qu'il allait franchir la porte principal, le garçon lui dit qu'il l'avait éliminé. Ramos lui demanda alors pourquoi était-il venu ici, et surtout, comment-a-t-il pu devenir un prisonnier.
Le garçon se rapprocha, lentement, enchainé aux mains, qu'il avait demandé à Gehzal la position du responsable du rasage de son village. Ramos devint tout rouge, puis bleu, ne sachant que dire, ou quoi faire, puis rapidement sorti une dague et tenta d'assainir des coups contre ce petit vengeur, accompagné de ses deux hommes. Ce vengeur, lui, évitait les premiers coups en bougeant de gauche à droite son tronc, tout en reculant, et lorsqu'il tapotait de ses fesses le bureau, il sauta en arrière pour y monter, et, coussin avec le Talisman entre ses pieds, rapprocha ces derniers avant de resauter mais par-dessus les trois combattants, avec le changement de position du Talisman : entre ses mains. Ramos commençait à s'inquiéter mais ses deux hommes ne perdirent pas de temps et, de leur sabre, continuaient de vouloir donner la mort à cet esclave.
Accolé à un mur, l'agile garçon se retourna et marcha de façon verticale sur le mur afin de faire un salto-arrière et d'encastrer l'un des deux tête contre le mur, et au second il stoppa l'attaque du sabre avec les chaines de ses mains reliées, en lâchant le Talisman. Un hurlement aigüe provint de Ramos, qui avait peur de la chute du Talisman, mais le prisonnier l'envoya, d'un coup de pied majestueux... dans le front de Ramos qui tomba sur le dos, cognant sa tête contre le bureau. Le Talisman tomba alors sur le ventre de celui-ci tendit que le second mercenaire fut repoussé par le dernier membre d'un ancien village à la frontière des déserts et du royaume de Fal.
Quelques minutes plus tard, on pouvait entendre des bruits à l'extérieur, des esclavagistes une envie d'ouvrir les portes principales, mais celles-ci étaient bloquées par les deux sabres.
L'assassin de Ramos prit ce titre en acheva Ramos par l'une des dagues d'un des mercenaires, lui tranchant la gorge, et pris le Talisman. Il avait dorénavant un nouvel emplacement afin de terminer sa vengeance.
C'est quelques heures plus tard qu'il retrouva le commerçant qui lui avait sauvé la vie, en plein désert. Il le remercia en lui offrant le Talisman. Ils se séparèrent alors, quelques heures plus tard, après que le commerçant lui ait tatoué le ventre, à sa demande... Le Talisman s'ornait de quatre gueules de serpents...

La nuit était tombée, quatre ans après. Une petite résidence légèrement modeste allait être le théâtre d'un crime de vol, et d'un meurtre. Fal continuait à vivre des jours difficiles, ce royaume si pauvre n'offrait pas à sa frontière du Sud des moyens. Pourtant, une petite maison permettait à un homme de plus de quatre-vingt dix [nonante - Razz] ans et à une demi-douzaine d'hommes de vivre heureux et d'acheter des réserves de nourriture ainsi que des filles de joies via des villages quelques éloignés. Le propriétaire, Théodore Hugeln, ne se rendait pas compte, vers l'heure de la nuit totale, qu'il n'était plus que le seul en vie, chez lui, alors qu'il tournait dans son lit, n'arrivant pas à dormir. Le seul, ou presque, puisque la mort, elle, avait reçu du travail de la part d'un homme, grand, musclé, agile, et déterminé.
Des bruits l'insupportaient. Il se leva, et écouta de plus près, vers sa porte de chambre. Il l'ouvra et entreprit une marche dans le couloir. Cela venait de la bibliothèque. Armé d'une petite lampe à huile, il se dirigea vers sa salle préférée, et ouvrit la porte. Un homme, obscurci par la noirceur de la pièce, et de son teint noir se tenait de profil, face à lui. Il faisait tomber les livres. Le vieil homme, si fragile, lâcha la lampe, et sans se rendre compte lança le décompte de la fin de sa petite réussite cupidité. Il recula en gardant un oeil sur le corps qui bougeait dans l'ombre, s'avançant vers lui, et râla de toute sa voix auprès de l'aide. Mais le fugitif lui avoua qu'il était responsable de ce silence, de la mort de ses hommes. Il se présenta comme sans nom, sans passé, sans famille. Qu'il était responsable de son inexistence et de la haine qu'il portait envers lui. Le vieil érudit gagnait un peu de temps en parlant. Il s'excusait ainsi d'avoir agi, mais que c'était du passé. Mais cela énervait encore plus son interlocuteur. De par sa couleur de peau, il se souvint d'une femme, toute aussi noire, et lui donna le nom de celui qu'elle aimait. Mahilen Yulnko. Un homme du désert qui était modeste, et bien qu'il pouvait vivre plus riche qu'il ne l'était, avait décidé de rester à cette frontière de Fal, afin d'aider les villages du coin. Ainsi, sachant cela, l'homme qui menaçait Théodore pouvait s'y assimiler l'identité.
Etait-ce son père ? Il ne savait pas, et probablement jamais il ne le saura. Il décida alors de prendre ce nom. Afin de pouvoir se présenter. Quelques années de liberté, mais tout un continent à explorer. Sans quête, peut-être, mais il avait gagné la liberté en vengeant son village et sa mère. Et son père ?
Alors que la maison prenait feu (le vieil homme ayant reçu un étranglement de haine!), Mahilen rejoignait Mistrale. Une jument qu'il venait de récupérer de cette petite résidence. En faite, c'était plutôt elle qui l'avait rejoignt. En effet, ses premiers pas agita la jument qui se mit à le suivre. Il n'eut qu'un sourire spirituel, et Mahilen monta sur le dos de cette belle beauté qui n'allait plus le lâcher.

Des années sont passées. Mahilen, ainsi nommé, avait retrouvé le commerçant. Ce dernier, afin de lui remercier encore une fois le présent Talisman, lui proposa de forger une épée spécialement pour lui. La chose a été faite, et il ne quitte plus Esper, ainsi nommée.
Malenko. C'est ainsi que ce commerçant proposait à ce jeune noir, ancien esclave, qui a accompli ses objectifs de vengeance, de s'appeler. Un prénom et un nom, pour un enfant élevé dans la roublardise et ayant été auto-affranchi, ça n'allait pas. Alors Malenko devint Malenko.
Il décida alors de voyager à travers le continent, vivre au jour le jour. Quitte à voler, ce sera pour vivre et continuer son chemin. Il ne jouera cependant pas le sauveur de la veuve et l'orphelin. Il aurait aimé que l'un de ces preux chevaliers soient là lorsqu'il naissait, devant des pilleurs, mais ce ne fut pas le cas. Alors à quoi bon offrir à ceux qui vivent la même horreur ce qu'il n'a pas eu ? Certains diront que, justement, c'est une raison pour le devenir, mais son enfance a été marqué par la réalité de la vie. Rare seront les cas il se mettra à lever son arme, alors qu'il jouera les voleurs, peut-être moins intelligent, mais beaucoup plus rusé que ses anciens gardes-fous.
Il trouvera un intérêt à aider et à se voir rendre la pareil, et à rendre service à ceux qui l'aideront durant les prochaines années.
Aujourd'hui, il quitte Fal, et continue à errer. Sans but... Pour l'instant...



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J'espère que l'histoire n'est pas trop confuse, et que mon caractère et mes défauts tiennent debout. Je me suis un peu perdu dans le fond de mon personnage :X.
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Archange
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MessageSujet: Re: Malenko   Malenko Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 13:52

Bienvenue!

Donc, comme tu me l'as dit : pas de pouvoirs, c'est noté. Le reste, c'est bon aussi. Accepté.
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Nemesis
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MessageSujet: Re: Malenko   Malenko Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 21:21

Bienvenue

Très bonne fiche, c'est aussi acceptée pour moi.
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MessageSujet: Re: Malenko   Malenko Icon_minitime

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