Doux Matin D'Hiver [ Loeiza ]

Encore une fois... Elle avait encore fait ce rêve ou plutôt ce cauchemar. Encore ces insectes qui fonçait et qui lui enlevait tout ce qui lui était cher sans qu'elle ne puisse rien faire. Encore une fois, le paysage était différent. Loeiza était dans une grande étendue de sable, un désert. Et là, tous ses proches derrière elle et ces affreux insectes avec leurs carapaces noires qui luisaient au soleil devant et qui fonçaient à toute allure sur elle. Puis, tout à coup, ils se divisent en deux groupes et évitent Loeiza. Elle ne peut se retourner mais elle entend ces cris. Ces cris de détresse, des voix qu'elle connaît. Elle entend Keiko et sa mère qui lui demandent de l'aider mais Loeiza ne peut pas. Elle aimerait pouvoir bouger et aller aider les deux personnes qui comptent le plus pour elle. Mais ses pieds restent soudés au sol. Un cri, différent des autres, la sort de sa torpeur.

Ce cri a réveillé Loeiza. Elle est seule, seule dans sa grande chambre. Elle voit ses jouets de bois qui forment une ombre disproportionnée sur le sol. Des rayons de lune passent à travers les trous des rideaux. C'est à ce moment là que Loeiza se met à pleurer. Encore une fois, elle n'a pas été capable de protéger ses proches. Encore une fois, ils sont morts dans son dos. Chaque rêve est plus difficile car chaque cri rend Loeiza encore plus faible. Malgré sa détermination à vouloir sauver ses proches au prochain rêve, Loeiza n'y arrive pas.

Elle sait pourtant très bien pourquoi ces rêves apparaissent. L'attribution des Ecuyers approche à grands pas et Loeiza n'est pas prête. Elle est encore trop peureuse et reste une petite fille dans sa tête. Ce rêve revient pour lui montrer qu'il faut qu'elle affronte ses peurs. A ce moment là, Loeiza entends des bruits de pas dans le couloir. Elle remonte ses oreillers et essaye d'effacer ses larmes juste avant qu'une servante entre.

Cette servante, ce n'est pas n'importe qui. C'est sa servante préférée, Susan. Cela ne faisait pas très longtemps qu'elle était là, mais Loeiza ne connaissant presque que de vieille servantes avait tout de suite aimé Susan. C'était la seule qui arrivait à l'apaiser, hormis sa mère , bien sûr. Loeiza fut rassurée quand elle vit ses boucles brunes. Mais son apaisement fut de courte durée lorsqu'elle vit que Susan n'était pas seule. Elle se dépêcha de regarder qui l'accompagnait et elle découvrit un futur chevalier, Keith. En le voyant, Loeiza rougit et essaya d'effacer les traces de larmes qu'il restait.

Susan s'approcha d'elle et lui demanda, de sa belle voix, calme et posée :

-Ma princesse, comment se fait-il que vous ne soyez pas en train de dormir?

Loeiza attira Susan pour lui chuchoter à l'oreille : Susan, j'ai encore fait ce cauchemar... Je n'arrive toujours pas à vous sauvez... Je pense que je ne suis pas prête pour être Ecuyer...

-Princesse, ne vous inquiétez pas. Si maître Malak vous fait Ecuyer, c'est que vous être prête. Rendormez-vous, je reste près de vous.

-Je n'arriverai pas à me rendormir. Tu es sûre que je suis prête? Je ne connais presque pas les autres élèves, j'ai l'impression qu'ils ont peur de moi parce que je suis la petite princesse d'émeraude... La seule qui me parle est Keiko mais elle est encore une élève...

-Mais oui, je suis sûre que vous êtes prête, princesse. Pourquoi ne demanderiez-vous pas à votre très chère mère la permission de passer les dernières nuits qui vous séparent de l'Adoubement avec vos camarades élèves? Je suis sûre que dormir avec des enfants de votre âge vous ferra mieux dormir.

-Mais Mère ne voudra jamais! Elle veut me garder le plus longtemps possible ici. Elle voulait même que Père demande à maître Malak de me garder plus longtemps en tant qu'élève pour ne pas me voir partir trop tôt. Heureusement que Père l'a refusé!

-Alors je vais rester ici et vous tenir compagnie juste après que j'ai fini de déposer ce linge propre dans les chambres royales. En attendant, Keith vous tiendra compagnie, s'il le veut bien évidemment.

En disant ces derniers mots, Susan insista du regard auprès du futur chevalier qui était en train de ranger le linge propre. Loeiza rougit un peu, mais à l'intérieur elle était contente de ne pas rester seule.

Dés son entré dans la pièce royale,les souvenirs de ce dernier avait refait surface,lui même quand il se trouvait être prince à Perle il avait eut une telle chambre aussi bien soignée et si belle,il se souvenait très bien de cette chambre magnifique où chaque nuit il se laissait enfuir dans le pays des rêves là où tout problème ne peut pénétrer,là où toutes peurs furent éjecter et où le bercer les chants des anges. Il jeta un regard furtif dans la chambre,elle était si vaste pour une si petite fille. Elle était peuplée uniquement de jouets de bois ou d'autres babioles pour enfants dont ce dernier se ravissait étant petit,alors que Susan se rendit au chevet de la petite,ce dernier entreprit d'allez ranger le tas de linge qu'avait déposé la servante sur une table non loin de la porte menant à cette chambre. Il entreprit donc de ranger les affaires propres de la petite alors qu'il entendait des murmures derrière lui,tout en jetant un regard il put percevoir la petite princesse susurrait quelques mots à la servante et cette dernière lui répondait en murmurant également des choses à l'oreille de la petite. Keith ne prêta pas fort attention aux discutions entre la servante et la petite et se contenta de ranger les tuniques,robes et autres vêtements délicats et légers de la princesse Loeiza. Une fois le linge entreposait à l'intérieur de l'étagère de bois,il se tourna en la direction de Susan et de la petite,il ne s'approcha cependant pas. Il laissa un bref moment de discussion entre les deux filles et une fois que Susan se releva pour prendre son grand panier emplit de linge propre,elle sourit à Keith tout en lui lançant de sa douce voix :

- Pourriez-vous rester au près de la Princesse Loeiza le temps que je finisse d'entreposez le linge dans les chambres royales ? Si elle usait de sa voix de cette façon c'était qu'elle désiré charmer le Chevalier pour qu'il s'occupe de la petite en son absence. Fallait-il avouer,ce dernier ne savait pas vraiment comment s'occuper d'un enfant,il n'avait pus s'occuper de sa jeune soeur à Perle étant partit avant sa naissance. Il accepta tout de même et d'un bref sourire s'interposa face à la porte qu'allait franchir la servante : Cette douce voix servirait-elle à m'adoucir ou à me rendre plus docile ? Un nouveau sourire franchit ses lèvres et elle ajouta : Est-ce que cela fonctionne Chevalier Keith ? Après cette opposition,elle sortit finalement de la chambre refermant la porte derrière elle et le jeune adulte se retrouva alors face à la petite Princesse Loeiza.

Ainsi dont il s'avança finalement en direction du lit géant de la Princesse qui n'avait pourtant pas l'air d'avoir besoin de tant d'espace et que même lui ne pourrait combler seul,c'était un grand lit comme toute personne royale possédé du moins à la connaissance de ce dernier. Tout dans cette pièce faisait revenir à lui des souvenirs de son enfance,que ce soit le plus frêle et minuscule jouet de bois jusqu'au lit immense qui emplissait tout un espace d'une chambre normale. Il passa délicatement ses doigts sur le rebord du lit tâtonnant également le matelas à la fois souple,doux et tendre. Il vint ainsi s'installer au près de la petite Princesse et d'un sourire la regarda,il ne savait pas vraiment comment aborder la conversation avec celle ci,non pas que son rang l'intimidé mais surtout que son expérience avec un enfant se limiter à l'entraîner dut à son rang de chevalier,c'était là que ses souvenirs de bambins pouvaient s'avérer être utile pour tout dire. Etant petit il adorait joué en dehors de ses cours avec son précepteur,homme tyrannique qui l'effrayait plus que tout au monde,c'était un vieil homme à la barbe blanche et bouclés tellement elle était souillé,un regard sombre qui le fixait en permanence et sa voix grave qui s'élevait dans toute la pièce. Le pire chez cet homme c'était sans doute ses mains dont la peau s'écaillait de vieillesse et ses ongles sales et brisés. Il avait de bons souvenirs en son enfance comme des mauvais,malheureusement. D'ailleurs en premier lieu ses pouvoirs semblaient avoir effrayer quelque peu ses parents et il en fut bien désolé,le premier pouvoir qui s'éveilla fut celui de la lévitation. Grace à cela,il pouvait soulever dans les airs n'importe quoi,c'était assez simple mais plus l'objet était gros et lourd et plus il requiert de la concentration. Il lança alors à la petite fille allongée sur son vaste matelas :

- Désires-tu jouer ? Question toute bête,surement pas il fallait qu'elle s'endorme vus l'heure. Elle était encore jeune et avait sans doute grand besoin de dormir,il regretta alors ses paroles et espérait que ce n'était pas le genre d'enfant qui n'aimait pas dormir et qui était hyperactif,oui il n'est pas vraiment un connaisseur dans l'art d'être un enfant pour avoir été lui un enfant bien élevé et qui ne s'amusé que lorsque ses parents lui en donnaient l'autorisation et pas avant. Bien sur il ne raté pas une occasion de jouer mais savait tout de même se conserver.

Dans les minutes qui suivirent,il perçut que le coussin de la petite était quelque peu mouillé et retracé des larmes amers,il reporta son regard sur le visage enfantin de la petite et perçut ses yeux meurtris et quelque peu rouge bien que cela ne se laisser voir aux premiers abords. Sans doute avait-elle eut une petite peur à la vue d'une ombre fantomatique au dehors tel un hibou. C'était tout à son droit d'avoir peur et il n'était pas là pour la questionner sur ses faiblesses émotives ou encore ressasser des évènements qui auraient put l'horrifier,il songea par la suite à un cauchemar étant donné qu'à l'origine elle dormait,elle n'aurait put voir quelque chose qui l'aurait effrayé que dans ses rêves,ou dans ce cas précis ses cauchemars. Il commença à s'inquiéter sur le compte de cette dernière et ajouta donc :

- Tu as pleuré ? Il la regarda d'un air plutôt compatissant et inquiet sur le sujet de la petite. La petite prunelle aux yeux du Roi,il s'assit alors au bord du matelas et la regarda d'un air plein de peine,les cauchemars ce n'étaient pas très agréable à vivre et surtout quand on est un enfant magique. Et si cela était une prémonition ? Un pouvoir s'éveillant en elle passant du stade d'élève à écuyer ? Tout était possible et il préféra se taire sur cette supposition,après tout rien n'était certifié. Il lança alors de nouveau : Un cauchemar c'est ça... ?

[Excuse moi le post est vraiment pas super :/]

Lorsque Susan se fut approchée du chevalier, Loeiza, qui n'était pas bête, vit bien que la femme cherchait à le séduire. Apparement, Keith était assez réticent aux avances de la jeune femme alors que Susan était une belle jeune femme. Loeiza n'avait jamais entendu Susan parler avec cette voix. C'était une voix enjouée et qui respirait la chaleur. La fillette remarqua que cette voix avait réussi à convaincre le chevalier qui, Susan à peine partie, s'approcha lentement de son lit. Il finit par s'asseoir avec précautions sur son lit.

Loeiza finit par lever les yeux et vit le jeune homme, qui ne devait pas être plus âgé que Susan. Elle le détailla attentivement, bien qu'elle sache que c'était impoli. Quelque chose l'attirait mais lui répugnait aussi. Comme la sensation que l'on ressent lorsqu'on voit une personne qui vient d'avoir un accident. Le chevalier avait une cicatrice sur son bras gauche. Ce n'était pas une belle cicatrice mais Loeiza détaillait ses courbes avec précaution, si bien qu'elle aurait put en faire un schéma. Alors qu'elle s'apprêtait à engager la conversation par quelques politesses, ce fut le chevalier qui parla. Il lui demanda si elle voulait jouer.

Loeiza n'avait jamais vraiment joué. Sa mère préférait que sa fille prennent des cours. Lorsque Loeiza n'étudiait pas avec le magicien d'émeraude, sa mère faisait venir des précepteurs pour que sa fille soit cultivée. A part les cours de musique et de peinture, Loeiza ne s'interressait pas aux autres matières comme la danse ou la religion. Lorsqu'elle rentrait dans sa chambre le soir, elle faisait rapidement ses devoirs puis on la conviait au repas du soir qui durait une éternité. La fillette rêvait en secret de partager ses repas avec ses camarades élèves mais sa mère pensait que sa place était à la table royale. Lorsqu'elle pouvait enfin se retirer, Loeiza ne pensait plus qu'à une chose : dormir.

Tous ces jouets en bois étaient là parce que les nobles des différents royaumes pensaient que celà ferait plaisir à une fillette. Loeiza n'avait jamais joué à quoi que ce soit. Pendant les pauses, elle ne se mêlait pas à ses camarades, ce qu'ils ne savaient pas c'était que si Loeiza ne se se joignait pas à eux, c'était uniquement parce qu'elle ne savait pas jouer. Mais Loeiza était si timide qu'elle n'osait pas leur demander de lui expliquer les règles du jeu. La princesse chuchota alors au prince de Rubis, d'une voix faible comme si elle ne voulait pas qu'il l'entende :

"Je... Je ne sais pas jouer..."

Cette réponse ne lui parut pas stupide mais nimporte qui entendrait cette réponse penserait que cette petite est folle. Sous le regard du prince de Rubis, Loeiza baissa la tête et ses joues d'ordinaire pâles s'empourprèrent. Elle n'osait pas lever la tête de peur de voir le chevalier se moquer d'elle. Elle s'attendait à un éclat de rire ou autre chose mais le chevalier lui demanda si elle avait pleuré. Loeiza fut surprise, pourtant sûre d'avoir effacer les larmes de ses joues. Cependant, il y a des marques qui ne s'effacent pas. De plus, Keith était chevalier d'émeraude et elle ne pouvait rien lui cacher. D'ailleurs, il venait de toucher le mil quand il demanda si c'était un cauchemar. Loeiza hésita à se confier à lui. C'était un ami de Susan et d'après ce qu'elle avait vu et entendu, cette dernière était amoureuse de lui. Et il avait gentiment accepté de rester près d'elle plutôt que de partir avec Susan et de laisser la fillette seule. Troisième argument, c'était un aîné et elle ne devait pas mentir. D'une voix faible, pas plus forte que pour ses dernières paroles, elle bafouilla :

"J'ai un cauchemar qui revient très souvent en ce moment. Tous mes proches se font massacrer par des insectes mais j'ai les pieds cloués au sol et je ne peux pas bouger. A chaque fois, le décor est différent et les cris plus terribles. Je crois que c'est un signe pour me dire que je ne suis pas encore prête à être Ecuyer..."

A la fin de ses paroles, les larmes revinrent aux yeux de Loeiza et elles commencèrent à couler doucement sur ses joues. Ses yeux devinrent chauds et des frissons parcourirent son corps. Elle avait une attitude indigne d'une princesse. Elle espérait que le chevalier ne tiendrait pas rigueur de son côté d'enfant pleurnichade.

[Mais il est super Ô-o... En tout cas je te remercie parce que tes posts sont si bien qu'ils me forcent à faire des efforts dans la longueur et le contenu ^^]

Quelle mauvaise idée de demander à la petite si elle voulait joué,que de bonnes idées avait dont le chevalier,il souriait alors à la petite princesse,future héritière au trône d’Émeraude soit future dirigeante haut placé de l'Ordre,il espérait en tout cas qu'elle refuse l'invitation de ce dernier et préfère retourner en ses rêves de gamines. Il attendit donc patiemment la réponse de cette dernière jusqu'à ce qu'il perçoive des larmes au niveau du bord de son moelleux matelas et un peu partout sur son tendre coussin,il pensa alors furtivement à une terreur nocturne,un cauchemar certainement ce qui ne serrait pas très étonnant venant d'une petite fille de son âge,certes elle allait devenir écuyère mais faire un cauchemar était tout de plus naturel,sauf si ce dernier était une sorte de prémonition,un don qui se nomme celui du troisième oeil. Il espérait en tout cas de tout coeur que ce ne soit pas une prémonition et que ce fut un cauchemar comme un autre,peu important qui venait de ses peurs,ses phobies,ses craintes... Puis elle lança qu'elle ne savait pas joué,sans doute s'attendait elle à une quelconque moquerie de la par du grand chevalier mais ce dernier n'en fit rien et se contenta d'examiner les gouttelettes infines un peu partout sur le lit de cette dernière ainsi que ses yeux rouges et abîmés dut à ses pleurs,qu'est-ce qui eut put l'effrayer à ce point ? Il n'en savait trop rien,après l'avoir questionner pour savoir si elle avait fait un rêve sombre qui aurait put la terroriser au point qu'elle en serrait venu à pleurer et puis cela expliquerait les craintes de cette dernière à airer seule dans cette vaste chambre avec comme seul échappatoire le monde onirique des rêves mais étant donné qu'il serrait possible qu'elle eut fait un cauchemar,il songea qu'elle avait besoin de compagnie soit la présence du grand chevalier. Il lança un regard inquiet en direction de cette dernière afin qu'elle lui révèle la cause de ses cauchemars,il déposa doucement sa main largement plus grande que celle de Loeiza sur celle ci et attendit patiemment qu'elle le lui révèle :

J'ai un cauchemar qui revient très souvent en ce moment. S'intéressant au récit de cette dernière,il posa toute son attention sur elle prêt à l'écouter il posa un regard insistant mais tout de même distant sur cette dernière qui entreprit alors : Tous mes proches se font massacrer par des insectes mais j'ai les pieds cloués au sol et je ne peux pas bouger. A chaque fois, le décor est différent et les cris plus terribles. Je crois que c'est un signe pour me dire que je ne suis pas encore prête à être Ecuyer...

Ainsi donc elle croyait qu'elle n'était pas apte à devenir écuyère... Il baissa son regard ne sachant pas trop quoi dire ni trop quoi faire,il ne s'y connaissait pas vraiment en matière de rêve comme de cauchemar et ne possédait aucuns pouvoirs lui permettant de pénétrer dans le petit monde de la princesse et d'y chasser son cauchemar,elle devrait l'affronter seule qu'elle le veuille ou non bien que cela désole le jeune homme. La seule chose rassurante était qu'il ne s'agissait pas d'une prémonition,si les décors sont différents et qu'elle est paralysé,cloué étrangement au sol ne pouvant rien faire si ce n'est observer le massacre des Taniet,ce ne peut être qu'un cauchemar inoffensif... Il tenta tout de même de rassurer la petite et serra délicatement sa main tout en la malaxant pour la détendre,enfin il ferma les yeux et laissa son énergie être drainé par la petite et sa main commença à s'illuminer d'une lueur blanche qui par la suite traversa tout le corps de la petite : une vague d'apaisement... Il tenta de la calmer de son mieux,de l'apaiser et de chasser toutes les mauvaises ondes qui sommeillent en elle et par la même occasion sonder la pièce enfantine,il détacha finalement sa main de celle de la petite et après un dernier sourire lui demanda toujours aussi inquiet pour elle :

- Est-ce que ça va mieux ? Il lui sourit mais toujours avec un petit air inquiet pour cette dernière et ajouta alors d'une voix tout aussi inquiète pour cette dernière : Tu sais,je suis sur que tu serras une merveilleuse écuyère et que tu es largement apte à passé cette étape sinon le Magicien d’Émeraude n'aurait pas fait ce choix tu ne crois pas ? Personnellement je ne le connais pas vraiment n'ayant pas eu ce dernier en tuteur mais après tout si il est Magicien c'est qu'il est fin d'esprit,c'est qu'il a prit la meilleure décision à ton sujet tu ne crois pas ?

Il tentait tant bien que mal de la rendre confiante ou plutôt de chasser cet affreux souvenir que fut le cauchemar répétitif qui la hanté,il songea rapidement à prévenir le Mage Malak sur les cauchemars incessants de cette dernière,histoire qu'il tente de les chasser ou de savoir si un nouveau pouvoir s'éveillerait en elle ou si seulement ce n'est que ses craintes qui prennent des formes et créent une scène si affreuse qu'elle en est terrorisé,qu'elle semble renoncé à devenir écuyère...

[Merci beaucoup et je trouve aussi que tu rp bien ^^]

Le jeune chevalier avait une influence apaisante sur Loeiza. C'était une des premières fois que Loeiza se sentait aussi bien dans sa grande chambre vide. A vrai dire, c'était la première fois. Ni sa mère ni Susan n'avaient réussi à la faire se sentir bien comme ça. Loeiza ressentait une intervention magique mais elle ne savait pas si c'était pour ça qu'elle se sentait aussi bien. La sensation de douceur qui entrait par sa main commençait à se répendre jusqu'à son coude et elle remontait en agréables picotements jusqu'à son épaule pour finir dans tout son corps. A ce moment là, Loeiza ne pensait plus à rien, juste à cette agréable sensation.

De douces images vinrent s'incruster dans son esprit. Des animaux courrants dans des prés, des enfants qui jouaient ensemble en riant, ils couraient dans une prairie recouverte de fleurs... Ces quelques images étaient le reflet de ce que voulait Loeiza : la paix et la liberté. Cepandant, la fillette n'en avait pas conscience, du moins pas à ce moment là. Ce fut la voix de Keith qui la sortit de son semi-rêve.

Est-ce que ça va mieux ? Tu sais,je suis sur que tu serras une merveilleuse écuyère et que tu es largement apte à passé cette étape sinon le Magicien d’Émeraude n'aurait pas fait ce choix tu ne crois pas ? Personnellement je ne le connais pas vraiment n'ayant pas eu ce dernier en tuteur mais après tout si il est Magicien c'est qu'il est fin d'esprit,c'est qu'il a prit la meilleure décision à ton sujet tu ne crois pas ?


Loeiza l'écouta et rougit un peu lorqu'il lui dit qu'elle ferait une merveilleuse écuyère. C'était sûre que le magicien d'émeraude n'aurait pas accepter de la faire adouber si elle n'était pas prête mais... Si son père avait fait pression sur le magicien? Loeiza n'arrivait pas à s'enlever cette idée de la tête. Elle se décida à répondre au chevalier.

-Merci beaucoup je vais mieux. Mais... Si c'était mon père qui avait fait pression sur maître Malak pour qu'il me fasse adouber? J'ai du mal à le penser mais mon père préfèrerait me faire faire des choses pour lesquelles je ne suis pas prête plutôt que d'avoir une fille qui ne réussit pas...

Les yeux de Loeiza lui piquait de penser à cette idée, cette idée que son père pouvait la rejeter parce qu'elle ne réussissait pas. Loeiza se torturait l'esprit pour rien et finalement, elle décida que la seule chose à faire était de se changer les idées. Elle n'avait pas envie de bouger d'ici parce qu'elle était bien, contre des oreillers moelleux et des draps doux et en présence du chevalier. La fillette étant d'une nature très curieuse et ayant rarement l'occasiond e se distraire, elle demanda :

-Chevalier Keith, pouvez vous me raconter une histoire, pour me distraire? J'ai rarement l'occasion d'en entendre car ma mère m'a fait un emploi du temps très chargé, sans aucune distraction...

Loeiza avait son sourire d'ange qui faisait craquer n'importe qui. Elle avait aussi les yeux brillants en attente de découvrir quelque chose de nouveau. Elle espérait cependant qu'elle n'avait pas manqué de respect au chevalier et qu'il lui raconterait une histoire sans que ça le dérange...