Une journée avec maman [Suki]

Kazhenn avait été « aider » Sara… Du moins, ce que notre jeune aveugle estimait être de l’aide car en faite, elle trainait dans les jambes de la femme et mettait cette dernière en retard. Cependant, cette dernière n’osait bien souvent pas broncher parce qu’il fallait bien avouer que la petite était mignonne et, elle avait des excuses pour ses maladresses vu qu’elle ne voyait rien et qu’elle n’avait jamais rien vu. Finalement, Sara avait demander à Kazhenn si elle ne voulait pas plutôt aller voir sa mère. La fillette avait porter son regard dans sa direction un moment puis avait hoché la tête. Serviable et toujours aimable, Sara avait donc entrepris de ramener la jeune fille à oreille de chat auprès de Suki. L’enfant avait tenu à passer par les jardins, où elle avait cueillit quelques fleures en en demandant la couleur à la femme qui lui servait parfois de nounou. La gamine les tressa ensuite en un bracelet. C’était une dame qui lui avait appris un jour où elle jouait dans les jardin… Cette dame était une sœur d’arme de sa maman si elle se souvenait bien… Elle s’appelait Esper. Kazhenn l’avait trouver très gentille, même si c’était la seule fois où elle l’avait vue.
Quoi qu’il en soit, comme promis, Sara avait amené la petite Kazhenn auprès de Suki et dès que l’odeur de sa mère avait titiller ses narines, la fillette avait tendu les bras dans sa direction. Elle voulait qu’elle la prenne dans ses bras et qu’elle la caline. Il fallait dire que la petite fille aimait tout particulièrement sentir l’odeur de sa mère, c’est pour ça qu’elle était aussi tout particulièrement friande de ses câlins. Elle attendit que sa mère la câline un peu pour lui tendre le bracelet qu’elle avait confectionner elle-même avec un grand sourire. Il était fait de fleurs bleus, de fleurs blanches et de fleurs mauves… L’enfant ne se souciait pas si ça ne collait pas avec l’« emploie » qu’effectuait sa mère. Enfin, dans le cerveaux enfantin de notre petite Semi-Pardusse, il n’y avait pas vraiment de description au mot Chevalier et elle ne comprenait donc pas ce que faisait sa mère et ce qui l’emmenait parfois loin d’elle.

[Désolée, c’est court, mais c’est mon premier post avec Kaz’]

Sujet: Re: Une journée avec maman [Suki] Dim 27 Mar 2011 - 15:24

Il n'était plus là, lui... Lui qui avait tant comptée pour la femme chat. Un mine sourire aux lèvres, Suki était droite devant la fenêtre de sa chambre, le regard perdu dans l'astre solaire alors qu'elle contemplait les rayons percer les maigres nuages tout autours. Il était là, pour cela, elle n'en avait doute. Toujours, il viellait sur elle et leur enfant, il était devenu leur ange-gardien. Au début, Suki avait eu du mal à accepter que les Dieux le rappellent dans leur royaume alors qu'elle avait encore tant besoin de lui. Mais depuis un ans, elle comprenait maintenant. Zaylar avait été heureux, mais jamais comme il ne l'aurait mérité. Il était sans doute mieux maintenant... libre. Libre de la douleur et de la haine qui le rongeait depuis toujours. L'arriver de leur fille avait semblé poser un paume sur le cœur du chevalier, jamais Suki ne l'avait vu aussi souriant et vivant. Mais, Zaylar restait le chevalier froid et autoritaire dès que l'une des Pardusses n'étaient pas les parages. Il était comme ça. Comme si Suki et Kazheen avait été ces seules raisons de vivre, pourtant, il y avait tant d'autre chose. Le vent balayait doucement les cheveux de la chevalière alors que son regard émeraude se détacha finalement des cumulus. Elle le cherchait, sans doute, mais tous les jours, elle espérait l'entrevoir, ou simplement, se rappeler son odeur. Ce n'était pourtant pas sur une touche de tristesse que la femme se remémorait tous ses souvenirs, mais bien sur un note de joie. Il était bien maintenant, c'est tout ce qui importait à la femme-chat. Toujours, elle n'avait voulue que son bonheur, même si pour cela il s'éloignait d'elle. Après tout, il n'était pas parti en vain, il s'était battu pour une juste cause qui était également la sienne... La paix.

Mort depuis maintenant quelques mois, la femme n'avait pourtant jamais retirée son anneau de mariage. Pour elle, il était et restera toujours, le seul homme de son cœur. Zaylar avait laisser une marque profonde dans la vie de la Pardusse et jamais elle ne voudrait le remplacer pour rien au monde. Les vêtements de l'homme-Dragon teintaient toujours le placard de la chambre, ainsi, il était toujours là d'une certaine manière. Non seulement ces objets n'avaient pas bouger d'un poil, mais de plus, la femme dormait toujours d'un seul côté du lit comme pour lui laisser la place. Étrange non? Mais quoiqu'il en soit, elle était heureuse. Clignant des yeux, des mouvements attira finalement son attention derrière elle. La femme tourna la tête vers la porte alors qu'apparue enfin le plus beau cadeau que l'homme-Dragon avait plus lui donner... leur fille. Douce comme de la soie, du moins, avec elle, l'enfant avait les traits de son père dans les tons de blancs et de cristal. Mais pourtant, son appartenance au peuple des Pardusses ne faisait aucun doute. Tout sourire aux lèvres, la femme pencha la tête de côté à la vu de son amour. La gamine, tant qu'à elle, tendit les bras en direction de sa mère comme si elle la voyait. Que par l'odeur, l'enfant arrivait toujours à savoir où se trouvait sa mère. Sans plus attendre, la chevalière alla cueillir son enfant en la serrant près d'elle. Du bout du nez, elle frôla l'oreille de son poupon. Oui, elle était la plus grande fierté de sa mère et son plus beau cadeau. Suki tourna les yeux une dernière fois vers la fenêtre tout en câlinant Kazheen.

'' Merci mon amour... Soit sage pendant que tu nous attends. ''

Des paroles dites certainement en l'air, mais qui fient du bien à la femme. Il les attendait, elle en était certaine, mais pas maintenant. Leurs temps n'était pas venue ni pour une, ni pour l'autre. Sara décocha un faible sourire devant les mots de sa protéger... Se rappelant comme elle était elle-même alors qu'elle prenait soin de Suki encore bébé. Il était difficile pour elle de concevoir que maintenant, c'était son chaton à elle qui prenait soit de son propre enfant. Un geste attira finalement l'attention de la Pardusse alors qu'elle remarqua le bracelet dans la petit main de sa fille. Plissant les yeux de bonheur, la femme découvrit ses dents pointus de chat. Du bout des doigts, elle prit l'objet dans la sienne en le contemplant de plus près.

'' C'est toi qui l'a fait ma puce? ''

Lui demanda-t-elle surprise de la complexité des entremêlements pour une enfant de deux ans. Heureuse, la femme porta l'objet à son poignet avec joie. Les couleurs étaient pourtant très bien agencées pour une aveugle... D'un œil suspicieux, elle détourna le regard vers Sara.

'' Je lui es simplement dit les couleurs, je n'y suis pour rien dans la confection.''

Confessa cette dernière avec des yeux doux. Certes, Kazheen était une enfant surdoué, après tout, les aveugles compassait très souvent leur manque par d'autre lien, comme l'odorat, le toucher en particulier. Déposant une baiser d'amour sur le front de l'enfant, la chevalière la trimbala jusqu'à la fenêtre.

'' Il est magnifique Kaz' ''

Dit alors sa mère sur un ton mielleux. Bien que la petite ne pouvait voir la vu enchanteresse, elle pouvait tout de même sentir la brise fraîche, le son des oiseaux, l'odeur des arbres et du sable dans la cours. Caressant les cheveux de l'enfant, la femme chercha son écuyer mentalement alors qu'elle le trouva bien endormi dans son lit. Même seule, la femme avait tenu à ce que son écuyer dorme dans une pièce adjacente. La venu d'un nouveau dans ses affaires ne lui plaisait pas tellement et puis, pour elle, Zaylar était toujours là d'une certaine manière.

'' Sara, j'aimerais passer la journée avec ma fille. Lorsque mon écuyer se réveillera, tu veux bien lui dire qu'il a cartier libre? ''

La servante approuva d'un léger hochement de tête. Aujourd'hui, c'était congé pour les deux soldats! Suki avait bien besoin de passer du temps avec sa fille qu'elle voyait, très peu depuis les attributions d'ailleurs. La petite Pardusse lui manquait...

'' Chérie... Maman est à toi pour toute la journée. Dis-moi mon ange, que souhaiterais-tu faire? ''

C'était elle le chef, sans aucun doute. Kazhenn arrivait toujours à obtenir tout ce qu'elle souhaitait de sa mère, mais comment dire non devant un si jolie minois? Suki la savait pas toujours sage, mais jamais elle n'avait eu le courage de la gronder pour quoique se soit. La fillette semblait même trouver un malin plaisir à faire des bêtises seulement lorsque sa mère n'était pas la, car devant elle, elle était une enfant tranquille... Enfin, elle était tout simplement tel que Suki l'avait été plus jeune. Tous les âneries possible, mais jamais devant maman, qui fut autrefois pour elle, Sara.

Sujet: Re: Une journée avec maman [Suki] Lun 28 Mar 2011 - 11:08

[changement des couleurs]

Kazhenn traina ainsi dans les jambes de Sara jusqu'à ce que cette dernière la ramène à sa mère pour qu'elle lui offre sa confection... Elle était consciente qu'il manquait quelqu'un pour le moment... Elle n'avait pas beaucoup de souvenir mais elle se rappelait vaguement de la voix de son père... d'ici quelques années, elle l'aurait probablement oublier, quoi qu'elle puisse faire pour s'en souvenir... Pourtant, la gamine avait été attacher à son père... Elle avait beaucoup pleurer le jour où il n'était pas rentrer avec Maman... Elle avait aussi beaucoup pleurer les semaines suivantes... Suki et Sara avait eut du mal à calmé la fillette et à lui faire comprendre que non, son papa ne pourrait plus revenir maintenant, mais qu'elle le retrouverait un jour, plus tard, beaucoup plus tard. Zaylar, l'enfant garderait précieusement ce nom dans sa mémoire, celui de son père et probablement le dernier souvenir de lui qu'elle pourrait avoir au fil du temps.
Bref, maintenant la petite Pardusse était dans les bras de sa mère et elle s'y blottit avec joie. Elle la voyait tellement peu ! Elle lui adressa d'ailleurs un grand sourire en essayant tant bien que mal de la serrer dans ses petits bras. Elle entendit sa maman parler mais ne compris pas très bien à qui elle parlait... Normalement, quand elle disait ce "mon amour" ça avait été à son père qu'elle parlait... Mais il n'était pas là... Alors pourquoi elle lui parlait comme si il l'entendait ? Une moue interrogative passa sur son visage. Décidément, les adultes avait une façon de se comporter bizarre... Elle haussa ses frêles épaules et reporta toute son attention sur Suki, un sourire à nouveau accrocher aux lèvres et toujours blottit contre sa mère. Quand sa mère avait froler son oreille de son nez, Kaz' avait émit un espèce de ronronnement, elle aimait bien quand Suki faisait ça. Bien rapidement, le Chevalier pris le bracelet que sa fille lui avait fait alors que cette dernière attendait une réaction, plutôt inquiète.
Suki demanda alors si c'était elle qui l'avait fait et l'enfant hocha vigoureusement la tête. Elle avait eut l'aide de Sara, certes, mais c'était quand même elle qui avait fait le plus gros du travail, n'est-ce pas ? Un silence suivit, puis l'autre femme confessa lui avoir donner un coup de main en lui disant les couleurs... Les couleurs... C'était quelques choses qu'elle ne connaitrait jamais... Bah ! On ne peut pas regretter quelque chose que l'on a jamais connu alors ça ne la rendait pas trop triste.
Suite à cela, l'enfant sentit sa mère bouger et le vent sur son visage. Elle ferma aussitôt les yeux, savourant ce contact qu'elle aimait tant en restant pelotonner contre sa mère. Elle aurait presque pus se rendormir ainsi ! Elle ne rouvrit les yeux que quand sa mère lui dit que le bracelet lui plaisait. Là, elle lui adressa un magnifique sourire... On ne pouvait d'ailleurs pas faire plus resplendissant comme sourire. Cependant, elle ne dit rien de plus, savourant la caresse du vent ainsi que les bruits et les odeurs qu'il charriait avec lui... Elle sentait l'odeur du bois bruler mais l'odeur était très légère... Peut être s'échappait elle d'une cheminé... Elle se laissa ainsi enivré, calme comme jamais... Puis elle entendit à nouveau la voix de sa mère et elle se redressa d'un bond.

" V'ai ? Tu vas 'ester avec moi zourd'hui ?"

Demanda la fillette qui n'en croyait pas ses oreilles. Elle avait beau n'avoir que deux ans, elle avait bien compris que sa mère avait un rôle important et ne pouvait donc pas toujours faire ce qu'elle voulait... Elle s'était fait une raison... Et puis, elle aimait bien 'aider' Sara aussi... Elle considérait un peu la servante comme sa deuxième maman. Mais si elle pouvait être avec sa vrai maman ce jour là, il n'y avait pas à réfléchir ! Et puis, de toute façon elle n'aimait pas l'Ecuyer de sa mère, même si elle ne le montrait pas face à elle... Elle ne l'aimait pas parce qu'elle était jalouse, lui il pouvait passer tout le temps qu'il voulait avec sa mère alors que elle non. Quoi qu'il en soit, Suki approuva qu'elle restait avec elle et lui demanda par la même occasion ce qu'elle avait envie de faire, il n'en fallu pas plus pour que l'enfant se creuse la cervelle. Voyons, c'était un jour important, il fallait faire quelques choses d'exceptionnel ! Quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire les autres jours... La fillette continua de se creuser la cervelle quelques minutes, puis, un grand sourire aux lèvres, elle leva ses yeux vide vers le visage de sa mère et hurla presque :

"DADA !"

Depuis la première fois qu'elle avait vu un cheval dans la cours, Kazhenn avait trouver sa passion... Elle essayait toujours d'aller aux écuries mais Sara la rattrapait à chaque fois, à chaque fois elle la grondait parce que c'était dangereux d'y aller toute seule... L'enfant voulait monter, mais il n'y avait pas d'équidé à sa taille alors puisque Suki était chevalier et qu'elle lui laissait le choix, Kazhenn voulait monter à cheval avec elle et aller faire un tour, ne serait-ce que dans la cours. On ne pourrait pas la gronder ou lui dire que c'était dangereux, puisqu'elle serait avec sa mère et le cheval de Suki était forcement gentil... C'était la logique de notre petite fillette à la chevelure flamboyante. Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que sa maman serait d'accord, mais pour s'en assurer, Kazhenn la regardait déjà d'un air suppliant.

Une question simple suivit d'une réponse tout aussi simple, peut-être même un peu prévisible après tout. Un grand sourire illumina les lèvres de la pardusse alors qu'elle posa un regard d'interrogation sur Sara. Était-ce une bonne idée? Quoiqu'il en soit, Suki était bien déterminer à rendre sa fille heureuse de cette journée. Et puis, lorsqu'elle reposa les yeux sur elle, voyant son air de supplication... Enfin, Kazheen savait depuis longtemps que sa mère ne pouvait absolument rien lui refuser si elle faisait ça. Elle ne le savait que trop bien d'ailleurs. Riant doucement, la jeune mère acquis d'un signe de tête. Après tout, pour les rares fois où une telle occasion se présentait, elle pouvait bien faire une exception. Malheureusement, avec l'emploi du temps des chevaliers, la femme ne voyait que trop peu son petit trésor. Avec l'entraînement de Zack qui prenait une éternité, rien n'aidait en fait. Suki n'était pas du genre à ce désespéré, mais elle imaginait mal son écuyer sur un champ de bataille pour être honnête. Il était premièrement, beaucoup trop sensible le pauvre. Avec lui, la pardusse devait toujours dire les choses avec le plus de douceur possible pour ne pas qu'il éclate en sanglot... Au fond, elle regrettait sans doute Erwig, bien qu'elle ne s'avouait pas encore vaincu! Dispersant les mèches de cheveux du visage de sa fille, elle déposa finalement un tendre baiser en son front. La chevalière prit alors la direction de la sortie avant de se retourner vers Sara. Sans un mot, les deux femmes se comprirent tout de même. Après tout, pas besoin de mot entre une mère et sa fille pour que chacun d'elles sachent les pensées de l'autre. La servante quitta la pièce en premier alors que Suki prit rapidement au vol quelques vêtements plus chaud pour la fin de la journée, elle ne savait pas si elle serait rentrée, alors valait mieux prévoir la chose. Pour le moment, le continent était sûr, chose étonnante d'ailleurs, après la récupération de Naryu, une seule bataille avait eu lieu. La seule qui avait emporté Zaylar d'ailleurs. Mais, Suki c'était attendue à d'avantage de représailles suite à cela par contre. Prenant les couloirs, la femme-chat parcourra le tout d'un pas lent comme elle en avait prit l'habitude avec sa fille. Inconsciemment, elle voulait probablement que Kaz' enregistre mentalement tout les gestes et tournures de sa mère, chose qu'elle faisait probablement d'ailleurs. Un petit détour vers les cuisines, Sara avait préparée, à la va vite, un petit sac de victuailles pour ses deux pardusses préférées. Empoignant le sac de sa main libre, sa fille dans l'autre bras, ainsi que les vêtements accrochés à on avant-bras, elles étaient prête maintenant!

'' Allons pour Dada alors! ''

Répliqua le chevalier à l'intention de sa puce. Un sourire radieux, puis elle prit la direction des écuries pour aller sceller Mira, sa jument. Dans a stalle, Suki déposa sa fille sur le rebord d'un morceau de bois en mentionnant à Kaz' de se tenir sur la poutre pendant qu'elle arnachait la bête. Déposant les vêtements dans la sacoche prévu à cette effet, accrochant les provisions sur le harnais, elle récupéra ensuite sa fille et prit les raines de la jument. Une fois au milieu de la cours, elle mit sa puce sur la bête pour, elle-même, monter derrière elle emprisonnant sa fille entre ses bras qui tenaient les raines.

'' Soyez prudente tous les deux. ''

Affirma Sara dans l'embrasure de la porte. Un dernier regard vers elle, puis les pardusses quittèrent l'enceinte du palais. Pour le moment, La femme ne donnait pas de direction précise à sa monture préférant laisser la bête aller par elle-même. Avec un petit regard malicieux, elle tapota doucement les flancs de la bête.

* Tu ne vas peut-être pas aimer ma jolie... Mais reste calme. *

Lui dit-elle en langage animal.

'' Kaz, prend les raines ma puce. Va s'y en douceur d'accord? ''

La jument hennit une seule fois. Bien que la petite ne plus comprendre, Suki par contre, éclata d'un rire sonore, étira par ce fait ses lèves ce qui laissa entrevoir ses canines de chat. L'animal n'aimait pas tout à fait que d'autre la dirige excepter sa maîtresse, surtout pas une gamine qui aurait tôt fait de l'étrangler avec le harnais!

* Ne tant fais pas. *

Ajouta-t-elle ensuite pour la rassurer de son mieux. D'un main légère, presque inexistante, elle déposa simplement un doigt sur les raines en cas de problème, sait-on jamais. Laissant l'enfant faire les choses d'elle-même, les deux filles passèrent finalement près d'un village où les passants se retournaient à leur vue. Tout d'abord, les humains avaient encore beaucoup de curiosité face aux pardusses, mais encore, c'était surtout la jolie tête de l'enfant qu'ils remarquaient. La plupart s'attendrissaient devant la petite en disant leur propre petits commentaires - chéri, regarde comme elle est jolie. - Oh, mais en voilà un beau bébé! - Tout ces mots, bien qu'anodins ils puisse paraître réchauffa le cœur de la chevalière alors qu'elle se mordillait doucement la lèvre inférieur. Oui, elle avait un bel enfant, elle le savait bien, mais l'entendre des autres étaient encore mieux! Mais, les mots qui firent le plus rire la femme fut sans doute la remarque d'une gamine âgé d'à peu près cinq ans. - Maman! Regarde les chats! J'en veux des comme ça moi aussi. Pourquoi le mien ne monte jamais à cheval? - La mère de la fille fut quelque peu gêner par contre voyant que son enfant mélangeait les pardusses à de simple chat sauvage. Pour toute réponse, voyant le rouge monter aux joues de l'humaine, Suki éclata de rire une seconde fois. Un regard et un léger hochement de tête, la femme-chat signala à l'humaine que ce n'était vraiment rien. Au contraire, le chevalier avait plutôt été attendrit devant tant de naïveté infantile. L'humaine baissa la tête un moment avant de lui rendre son sourire encore timide et mal à l'aise des paroles de sa fille.

Quiconque connaissait la petite, aurait pus sans aucun problème deviner ce qu'elle allait dire, mais voilà, Suki lui avait tout de même posé la question. Il y avait eut un instant de silence pendant lequel la fillette craignit que sa mère lui refuse cette balade à cheval... Kazhenn continua de faire son visage suppliant à sa mère, espérant que ça fonctionnerait comme toujours et qu'elle accepterait donc. Croisant les doigts, elle attendit encore un peu même si la petite Pardusse n'était pas réputer pour sa patience... au contraire ! Bref, quoi qu'il en soit Suki l'emmena dehors avant de lui répondre. L'enfant pris alors sur elle même pour ne pas harcelé sa mère de questions. Après tout, elle la voyait si peu. La fillette se concentra donc sur les mouvements de sa mère pour savoir où elles allaient mais ce fut une odeur arrivant à ses narines qui lui confirma leur arrivée dans les Cuisine... Qu'est-ce qu'elles allaient y faire ?

C'est ce moment que choisit le Chevalier d'Emeraude pour lui dire que, oui elle consentait à satisfaire sa demande quand à l'activité de la journée. Un large sourire vint se poser sur les lèvres de l'enfant, dévoilant l'extrémité de ses canines de chat alors qu'elle s'accotait tout contre sa mère, ravie ! Suki emmena sa fille dans l'Écurie, cette dernière le savait rien qu'à l'odeur... Il fallait dire qu'elle s'y glissait assez souvent, même si ça pouvait être dangereux pour une aveugle. Bref ! Le Chevalier demanda ensuite à l'enfant de se tenir sur une poutre, cette dernière ne broncha pas, trop contente de s'exécuter puisqu'elle était à coté de chevaux ! Finalement, Kazhenn se retrouva percher sur le dos d'un cheval et elle se retint à grand peine de ne pas trépigner d'impatience. Encore un instant plus tard, l'enfant sentait le torse de sa mère dans son dos, ce qui la détendit... Oui, la détendit, car à cet instant elle se rendit compte qu'elle était inquiète d'être ainsi percher sur l'animal... c'était un peu la première fois après tout.

Les oreilles de la fillette se dressèrent quand Sara leur demanda d'être prudentes. Un sourire toujours posé sur les lèvres, elle adressa un signe à la femme... Ou du moins essaya car ce n'était pas vraiment la bonne direction... Enfin, on ne pouvait pas en vouloir à une aveugle pour ça, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, l'enfant se rapprocha de sa mère en profitant au mieux de tout ce qu'elle pouvait ressentir du haut de son perchoir. Le vent fit frissonner ses oreilles... C'était encore plus agréable que quand elle était perchée dans un arbre ou à une fenêtre au château ! Elle sentait le sol se dévidé sous les sabots grâce aux mouvements de l'animal... Oui, toutes ces sentiments n'avaient finalement qu'un but : renforcer la passion de la fillette pour les chevaux et l'équitation. Kazhenn se laissait donc envahir par tout ce qu'elle pouvait ressentir de nouveau quand sa mère lui proposa de prendre les raines.

Quand la fillette se retrouva avec les raines en main, elle rougit tout simplement de plaisir, même si elle était quand même un peu inquiète ne sachant pas vraiment comment faire. Elle savait que sa mère serait là pour corriger ses erreurs si jamais elle en faisait. La petite Pardusse referma donc ses petites mains sur les liens en essayant de laisser un peu près dans la même position que quand sa mère les lui avait passer... Sauf qu'elle les mis encore plus ample étant donner qu'elle avait peur d'étrangler la pauvre bête. Décidément, la vie ne faisait pas de cadeau quand on était une petite fille et qu'on y voyait rien... Bref, elle ne guidait donc pas vraiment l'équidé qui arriva pourtant à un village. Les oreilles de Kazhenn se tournait tour à tour dans diverses direction... Dans toutes ces directions on parlait d'elle. On parlait d'elle... On disait qu'elle était mignonne... Choses que la fillette savait déjà pour les avoir déjà tant de fois entendu au château. Puis, il y eut une fillette qui parlait et Kazhenn éclata tout simplement de rire. Ca ne la dérangeait pas d'être confondue avec un chat, après tout, elle s'entendait bien avec ces animaux et puis, ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle entendait cette comparaison. Cependant, la gamine de deux ans lança à la fillette un grand sourire au lèvre :

"Si y monte pas cheval c'est pa'ce c'est pas même chat que maman et moi !"

Innocente petite Kazhenn que la pureté et la gentillesse pouvait rendre encore plus mignonne.

Le chevalier Pardusse ne réagit pas tout à fait comme la mère de la gamine aurait cru. Heureusement pour elle d'ailleurs. Voir sa fille insulter ainsi un chevalier de l'ordre n'était pas très bon. Soulager par le rire de la femme-chat, elle détendit ses muscles pour le coup. Ce fut ensuite la phrase de l'enfant percher devant la Pardusse qui termina le travail. Maintenant calme, et surtout heureuse que personne n'ait mal interpréter les paroles de son propre enfant, elle égaya tout de même un sourire aux propos du petit chaton. Pour Suki, elle ne plu que s'attendrir devant l'innocente inlassable de la son seul enfant. Kazhenn était gentille, même un peu trop parfois. Étrangement, la femme n'arrivait tout simplement à comprendre ce que les servantes pouvaient lui raconter parfois. Apparemment, Kaz' n'était pas toujours sage en leurs présences, voir même, une vraie petite diablesse. Enfin, selon les dires des servantes, mais Suki n'était pas dupe, et elle savait très bien, et depuis longtemps, à quel point ses femmes adoraient exagérer les situations pour remplir leur journée de dure travail. Ne prenant pas tout à fait aux mots ses dames, s'était pourtant Sara qui l'avait le plus troublée. La femme supposait que la jeune Pardusse se sauvait quelque fois de son champs de vision et qu'elle devait courir après pour la retrouver. Selon Suki, cela n'était rien d'autre que naturelle, enfin, qui ne connaît pas l'éternel curiosité des enfants? Elle-même, de ses souvenirs, était une gamine turbulente et aventureuse, cela n'était donc pas très étonnant que sa fille en soit ainsi. Comme on dit, la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre. Revenant aux paroles de sa fille, la femme posa son regard émeraude sur la chevelure de celle-ci. Une douce caresse passa le vent alors qu'elle alla chatouiller le bout de son oreille avec son index.

'' Toi... Oh toi! Je te jure, tu vas en briser des cœurs plus tard. Je vais devoir te surveiller étroitement. ''

Dit-elle sur un ton taquin. Effectivement, si elle continuait d'être de la sorte, la chevalière redoutait déjà l'adolescence de sa fille avec tous ses prétendants. Se secouant doucement la tête, puisque, chaque chose à son temps, elle reposa simplement les yeux sur la femme.

'' Je vous souhaite une agréable journée Milady. ''

Affirma-t-elle sur un sourire en coin. C'est alors que la petite fille de la femme ouvrit tout grand la bouche et regardant le chaton. - Tu veux être mon amie alors? - Riant de plus belle, la femme-chat fit trotter son cheval un peu plus loin alors que l'humain empoigna doucement de bras de la fillette pour éviter qu'elle ne les suive et la rende d'avantage morte de honte qu'elle ne l'était déjà. Bien entendu, les humains en savaient que très peu sur la race des Pardusse, pour cela, il fallait comprendre leur simple ignorance. Continuant son chemin, Suki fit dévier la bête vers la plaine. Si elles se faisaient arrêter à chaque coin de maison passer par les curieux, elles n'en finiraient plus!

'' Et bien... Tu as des fans mon ange! ''

Affirma soudainement la femme dans un rire sonore. Continuant dans les plaines, La femme laissait le vent caresser son visage en profitant du soleil qui se faisait de plus en plus présent et chaud en vue de sa course journalière. Décidant qu'il était temps de se rafraîchir un peu, elle mit alors le cap vers la rivière qui logeait le petit village.

'' Que dirais-tu d'une bonne baignade avec maman? ''

Lui proposa-t-elle avec enthousiasme.

Kazhenn ne s'était jamais montré terrible envers sa mère... Il fallait dire que, contrairement à d'autres, la fillette n'avait pas pus passer beaucoup de temps en compagnie de sa mère. Alors, elle ne voulait certainement pas gâcher les moments qu'elles pouvaient avoir toutes les deux ! La jeune Pardusse resta blottie tout contre sa mère après avoir répondu à l'autre enfant. Suki lui avait chatouillé l'oreille et un sourire avait étirer ses lèvres alors que son oreille avait frémis presque malgré l'enfant. Elle ne voyait pas ce que sa mère voulait dire par là, alors, elle se dit qu'elle demanderait à Sara plus tard. Un petit bâillement échappa à l'enfant. La fillette passa une main dans ses cheveux, calant tant bien que mal ses longs cheveux roux. Sa mère salua la dame et la gamine répondit par un sourire. Elle aurait volontiers répondu à l'enfant, mais, déjà, elle sentait à nouveau le cheval bouger alors elle se laissa à nouveau glissé pour poser son dos contre sa mère.
La petite Pardusse avait ensuite fermer les yeux, simplement pour se reposer parce que... Et bien... tout simplement parce que les garder ouvert ne changeait rien pour elle et que ce serait toujours le cas... Ce fut à nouveau la voix de sa mère qui la ramena à la réalité et elle posa à nouveau ses yeux voilé sur le terrain droit devant elle avant de humer l'air... Oui, elle sentait bien la présence de l'eau... Non qu'elle en soit réjouit, au contraire, elle n'était pas très fan de l'élément liquide. Enfin, si c'était avec sa mère qu'elle se baignait, ça ne pourrait en être que très agréable... Elles pourraient même s'amuser, qui sait ? Elle avait val. Elle voulu se dresser sur ses jambes, avant de se rappeler qu'elle était à cheval, elle s'immobilisa alors avant d'applaudir tout en hochant la tête :

"Oui ! Veux !!"

Aussi vrai que l'enfant n'aimait pas l'eau, elle n'avait jamais rechigné au moment de prendre son bain. Kazhenn était donc prête pour ce "bain" en compagnie de sa mère, même si ses oreilles s'étaient un peu aplatie sur son crane. Elles allaient donc se baigner maintenant... La fillette se demandait en quoi un bain à l'extérieur du château serait différent d'un bain à l'intérieur du château d'Emeraude.

[Très court, désolée, j'ai du mal.]

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