Les Chevaliers d'Émeraude
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 Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]

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Tarion
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Tarion


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MessageSujet: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMer 6 Avr 2011 - 10:49

L’assassin se leva discrètement du lit, il ne voulait surtout pas alerter les habitants encore éveillés. S’il y a bien une chose que l’elfe avait apprit durant ses années de pratiques, c’est que la nuit ne signifie pas nécessairement que le monde est assoupi. La preuve, lui-même était réveillé. Et puis il savait que certains domestiques s’accaparaient à quelques tâches ménagères avant d’aller se reposer, sans compter les gardes qui patrouillaient sans cesse partout à l’intérieur de l’édifice, et puis on ne sait point si certaines personnes étaient nocturnes comme la majorité des tanieths. A Opale, il a dû s’accommoder de cette vilaine manie de vivre la nuit ; pas tout le temps, mais le régent le forçait assez pour en faire des nuits blanches. Il n’empêche que cette expérience lui a valu de devenir nyctalope, un sacré avantage pour les assassinats de nuit. D’ailleurs, il comptait bien mettre à nouveau à profit ce talent en agissant dès ce soir. Il avait assez attendu pour passer à l’action, et une fois son acte révolu il rapportera son trophée à son employeur avec soulagement. Il faut dire que se faire passer pour un écuyer retardataire alors qu’il est en réalité un meurtrier à la botte d’Irianeth n’est pas l’un des déguisements qu’il aurait préféré revêtir. Enfin, il n’avait plus à s’en plaindre maintenant que son stratagème était fin prêt. Il n’avait besoin qu’un poignard et de quelques pas à réaliser avant d’arriver chez sa cible. Il se dirigea à pas feutrés vers la porte, et l’ouvrit discrètement : comme convenu, la hache piégé qu’il avait installé au-dessus de l’entrée de sa chambre avait touché le garde patrouillant dans ce couloir, et sachant qu’il y avait un autre garde qui l’accompagnait il avait installé un second tour de passe-passe où quelques couteaux s’étaient enfoncés dans son dos après l’activation du système avec des fils. Un vrai jeu d’enfant. Satisfait du silence pesant sur le corridor, il l’emprunta jusqu’à la porte adjacente à la sienne : là résidait son soi-disant maître, chef de toute une troupe d’armée verte. Quel scandale raisonnera à travers les pays lorsqu’ils apprendront que la meneuse de leur dernier espoir s’est faîte sournoisement poignarder dans son sommeil. La tension règnera ainsi au sein de l’Ordre dû à l’absence de chef, et l’inévitable arrivera. Pendant ce temps, le meurtrier roulera sur l’or généreusement offert par son employeur et l’Empereur en personne ; bien évidemment, même si c’était un assassin, l’argent n’était pas sa seule motivation : il faisait cela pour se repentir de son double-meurtre allié, pour ses deux pauvres amis qui croyaient en lui et qu’il a lâchement abandonné… Ce sacrifice ne sera pas inutile, du moins pas pour lui : que les nations se disputent, ils engageront beaucoup plus de tueurs-à-gages pour se débarrasser des nuisibles. Le blond en profiterait grandement, au final. La guerre avait de bons côtés quand on regarde bien. Pour l’instant, il devait surtout se concentrer sur cet assassinat avant de penser à l’avenir : il n’avait qu’une seule chance, aucune erreur possible ; s’il se faisait pincé, c’était raté à jamais et il n’aura plus l’occasion de pardonner ses fautes. Et quand cela arrivera aux oreilles du régent, où irait-il ? Toute sa vie était mise en jeu, c’était elle ou lui ; le choix était rapidement saisi pour son compte. Heureusement que son empressement n’influençait pas sa furtivité pour le moment. Il n’avait pas pris soin de cacher les corps, cela était inutile puisque les chevaliers remarqueraient à l’instant que leur chef avait rendu l’âme et il avait décidé de partir juste après s’être sali les mains. Reviendrait-il sans doute pour s’emparer de quelques affaires comme ses épées favorites et des vêtements, ainsi que son souvenir d’Émeraude comme cette belle épée de l’Ordre qui valait sûrement un bon pactole. Néanmoins, il avait encore à faire. Une fois donc accroupie devant l’entrée, il ne se fit pas attendre pour crocheter le verrou avec habilité avant de l’ouvrir discrètement : sa cible dormait profondément, accompagnée de sa fille adoptive. Cette dernière ne faisait pas partie de sa liste rouge, même si ce serait traumatisant pour elle de se réveiller le lendemain aux côtés d’un cadavre sans tête… Il s’approcha d’une lenteur calculée, le moindre faux pas grillerait sa couverture. C’est avec satisfaction qu’il arriva au niveau du lit, avec discrétion il se leva. Il aurait bien aimé satisfaire ses désirs obscènes avant de partir mais il avait plus important à faire, peu de temps devant lui et une enfant sur les bras dont il ne devait pas dérangé. Il se contenta donc de lever son poignard assez haut et l’enfonça dans la chaire de la gorge, provoquant une mort rapide et silencieuse.

    " Je l’ai eu ! s’écria-t-il en se levant brusquement de sa couverture et de son lit. Tarion resta dans son joyeux délire quelques secondes avant de se rendre compte que tout cela n’était qu’un rêve. Par le gracieux giron d’une catin opalienne ! " se contenta-t-il de siffler entre ses dents en se prenant la tête avec les deux mains.

Tarion avait cru enfin réussir à accomplir sa mission. Une douleur exécrable l’envahissait intérieurement en revenant à la réalité, tout cela n’était qu’un vent fantasmatique. Il s’en rappellera longtemps de ce rêve là, il était vraiment maudit pour qu’on le nargue ainsi. Même si c’était juste son subconscient, ou une connerie de ce genre, qui faisait des siennes. Las, il soupira longuement avant de fixer le mur devant lui. Il voulait bien continuer de dormir, puisque la nuit était bien silencieuse malgré les quelques flocons arpentant leur parcours descendant, cependant il n’avait aucune envie de participer une nouvelle fois à ses sombres rêves, et puis cette pensée commençait à le hanter donc il ne trouverait jamais le sommeil. Il n’y a vraiment aucun repos pour les scélérats. Toujours en position assise sur le lit, il tourna son regard vers la fenêtre : il neigeait, le ciel était noir, et rien d’autre. Ce paisible spectacle le divertissait un petit moment avant qu’il ne décide d’aller se dégourdir les jambes, juste l’espace de quelques minutes. Il enfila rapidement sa tunique d’écuyer, courte et verte, passer ses bottes à ses pieds et y incrusta sa main-gauche trident ; on est jamais trop prudent, surtout quand on sabote son identité auprès de soldats-magiciens. Avant de partir, il contempla quelques secondes l’épée de l’Ordre : elle était magnifique, quel gâchis d’être indigne à la porter. Une fois prêt pour sa courte balade nocturne, il sortit du château. A son grand soulagement, il n’y eu aucun cadavre de garde sur son passage qui serait mort d’un piège qu’il aurait pu installer s’il était somnambule durant son cauchemar.

Dehors, il ne faisait pas froid, juste très froid. Quel idiot d’enfiler une simple tunique pour se couvrir pendant l’hiver, en pleine nuit de surcroît alors que la neige tombe… Ses épaules nues commençaient à frissonner et ses bras à osciller nerveusement. Cette ballade risque d’être plus courte que prévu. Néanmoins, cela n’allait pas l’arrêter, ce sera une bonne occasion de faire une inspection des lieux, des endroits favorables à une cachette. S’il n’avait toujours pas préparé son plan d’attaque, il n’a non plus aucun plan de fuite. Un bon assassin se doit de remplir les trois étapes importantes d’un assassinat : préparation, attaque et fuite ; en plus d’avoir soigneusement étudié sa cible, son entourage et son environnement. Trois, comme ses trois serments. Ses tatouages sur la joue ne sont point de la décoration, toute sa vie était imprimée dans ces marques noires, son allégeance éternelle au régent d’Opale, larbin de l’Empire d’Irianeth. Heureusement que les chevaliers ne connaissaient pas la signification de ces dessins, sinon Tarion serait certainement mort depuis son arrivée à Émeraude. Il n’aurait même pas eu le temps de profiter des quelques échoppes ou d’être charmer par l’accent humble des Émériennes. Sans compter le plaisir des yeux. Bon, il fallait dire qu’il n’y avait rien à regarder par ici en pleine nuit, la citée était d’un calme singulier mais elle conservait sa beauté architecturale. Même si Tarion n’avait pas l’œil d’un artiste, il savait reconnaître qu’Émeraude était beaucoup moins austère qu’Opale, royaume où les hommes sont supérieurs en tous points et les femmes se battent pour prouver leurs valeurs. Bien sûr, il était difficile, plutôt ridicule, de comparer deux pays appartenant à deux factions différentes. Il n’est pas étonnant que le royaume de l’Ordre est beaucoup plus joyeux et coloré qu’un royaume annexé par l’Empire des tanieths. Au moins la vie ici semble plus séduisante, et plus longue aussi. Il se décida d’aller voir du côté des jardins, mais son incroyable sens de l’observation le traîna vers la forêt avoisinante… Comment a-t-il fait pour se retrouver ici ? Il devait passer le pont-levis pour sortir du château ! Aucune sentinelle ne l’avait interpellé pour son uniforme d’écuyer ? Et le pont-levis ne devrait pas être levé à une heure pareille ? Tarion était plongé si profondément dans son plan de fuite qu’il n’avait pas remarqué son itinéraire. Tant pis, il n’a qu’à faire un tour par les arbres, ils doivent grouiller de cachettes.

Le charmeur pénétra donc dans cet amas de feuillage et se mit à escalader quelques troncs pour se réchauffer. Il aurait pu utiliser une flamme pour se réchauffer les mains, mais il valait mieux ne pas les utiliser ici, au risque de réduire la forêt en cendres. Déjà qu’il avait parfois un peu de mal à les amadouer… Sautant de branche en branche, il commençait à se demander s’il se rapprochait du château ou si au contraire il s’en éloignait. Finalement, peu lui importait, du moment que cet exercice lui plaisait. Cela fait déjà quelques temps qu’il ne s’était pas amusé, toujours accablé d’entraînements aussi lourds les uns que les autres. Plus il y pensait, plus il se disait que même le régent était moins tyrannique sur l’entraînement qu’il lui avait inculqué. Enfin, c’était le prix à payer pour se faire passer pour un futur soldat ; au moins il était sûr que l’armée n’était vraiment pas faite pour lui. Une fois épuisé par ses acrobaties, il se laissa glissa à terre et appuya son dos contre un tronc, contemplant les alentours avec une pointe d'étonnement.


    * C’est dans ce… genre d’endroit que mes congénères elfes vivent ? * pensa-t-il en essayant de se figurer les habitations elfiques. Après tout, Tarion est un elfe des cités, et non sylvestre ; et il n’a jamais quitté le royaume d’Opale.

C’est alors qu’une présence le tira de ses rêveries. Il se leva instinctivement, regardant les alentours pour découvrir ce qui le gênait. Il possédait l’ouïe parfaite des elfes, il avait entendu un bruit, mais sa vue ne l’identifia aucunement. Et puis, ce n’était pas seulement ce bruit qui l’avait interpelé, il commençait à avoir plus froid, il venait juste de faire des bonds qu’il n’était même plus transpirant ?! Il pensait encore être victime d’un mauvais rêve, mais tout lui paraissait si réel. Ne voulant plus y penser davantage, il décida de retourner au château. Les arbres cachaient l’horizon, il ne savait pas par où passer mais son intuition le mènerait sûrement hors de la forêt un moment ou à un autre. Ensuite, il n’aurait plus qu’à la longer pour rentrer. Toutefois, il avait beau marcher durant des minutes, voir une bonne heure, il n’avait toujours pas quitté cet endroit !

    * Je rêve ou je tourne en rond depuis tout à l’heure ? Ou alors je ne sais vraiment pas m’orienter, mais… * se dit-il en remarquant qu’il venait de passer une seconde fois devant un arbre dont la branche était cassée au même endroit, il avait pourtant marché tout droit.

Il s’arrêta, la présence refit surface et cette sensation étrange lui hérissa la peau. Son maître lui répétait qu’il devait toujours analyser la situation grâce à ses sens. Pour une fois que ces entraînements serviraient à quelque chose, il en profita pour les utiliser : il aiguisa donc ses sens magiques sur toute la surface de la forêt. Impensable, la forêt n’était pas si vaste pour la traverser en une heure, le château n’était vraiment pas loin. Il y accourue mais il ne s’en rapprocha jamais, comme s’il était prisonnier de cet endroit. Y avait-il de la magie dans l’air ? Il aiguisa plus en avant ses sens, il y trouva enfin la source du problème.

    " C’était amusant pendant quelques minutes, mais je commence à avoir des crampes. Auriez-vous la bienveillance de sortir de votre cachette, ou de me poignarder lâchement dans le dos ? Au choix. Même si je préfère la première solution, personnellement. Après, cela ne regarde que vous. " déclara-t-il assez fort pour que l’intrus l’entende, brisant ainsi son petit jeu sans fin. Bien évidemment, il n’allait pas se faire poignarder dans le dos si facilement, il avait juste rajouté ce sarcasme dans ses paroles puisque la présence en question n’avait rien de rassurant.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMer 6 Avr 2011 - 14:29

Cela faisait plus de huis ans maintenant que j’endurais mes propre démons, depuis huit ans que la haine l’acérait mon âme…
Quand ma colère reprenais le dessus, le silence me plongeais dans la mélancolie et cette hutte pendue me répugnais, elle suspendait dans les aires tout mon passé, les atrocités commises ou encore mes souffrances.
Parfois je me surprenais à rire de tout ces crimes fait, me disant que la vengeance avait été délicieuse, mais en réagissant ainsi, je ne faisais que me voiler les yeux et nourrire ma folie meurtrière…
Je le savais, mais je n’en faisais rien… principalement parce que j’avais appris à vivre avec ce que j’étais devenue, et que si je changeais, si j’avais pitié des gens qui m’entourais, où finirais-je ?par ailleurs, je savais également que quand viendrait le salut de mon âme, j’irais directement dans les entrailles de la terre, mais la vie en haut continuerait de tourner, alors je n’étais plus à un cadavres près.

Le soleil descendait, disparaissant une nouvelle fois derrière les montagnes, j’étais accroupis sur une des branches dépouillé de ses feuilles, je réfléchissais, tout d’abord aux soldats accrochés aux branches, les vacarmes incessant que crée les cranes qui ce cognaient ensemble quand le vent sifflait me prenait la tête… mais mes trophées, bruyant au passage, étaient un signe que quiconque s’approcherait de mon territoire iraient les rejoindre… en parlant de ça, j’avais une sacré tendance à m’approprier cette forêt, mais qui la protégeait des braconniers ou des tueurs d’arbres, les abattant sans scrupule ? ou peut-être était ce elle qui me protégeait de ces feuillages rassurant…
Puis dans un second temps, je pensais à aller à Emeraude, les armureries de Fal ou Turquoise ne me convenais plus, peut être trouverais-je quelque chose de plus intéressant là bas… ainsi qu’un soldat de la secte, qui, j’avais entendue par un citoyen de Fal, coulait des jours paisible dans les alentours… je ne savais pas ce qui me donnais le plus envie d’aller à Emeraude, lui ou le fait de trouver une lame sur laquelle je pourrais envisager de m’acharner avec… je supposais que c'était mes pulsions pour le meurtres qui me permettaient de penser sans impunité ces phrases là…

Je secoua la tête, comme pour sortir de mes pensés, Rayka s’enroula autour de mon bras gauche, il était tant de partir, nous devrions arriver tard dans la nuit, un atout de plus, la peur de ma victime serait encore plus intense, c’étais une chose que j’appréciais quand je traquais quelqu’un, je détestais l’effet de surprise, s’acharner sur sa conscience et lui faire comprendre que je suis là spécialement pour faire couler son sang et tout aussi délicieux que de le voir courir pour échapper à sa propre mort …, d’ailleurs, pourquoi fuit-ils tous ? pourquoi avoir peur de la mort ? c’est une véritable délivrance, il n’y a rien d’affreux dans la mort, juste un soulagement.

A trop penser, je ne m’étais même pas rendue compte que j’étais arrivé à Emeraude, de petits flocons tournoyaient pour aller fondre sur la terre du sentier battue, un sentier battue ? j’avais de surcroît emprunté un sentier pour aller dans ce foutue château !? ça ne me ressemblait pas du tout ça ! il faudra dorénavant chasser toute ces pensés qui me rendaient perplexe à chaque fois que je traquais quelqu’un, elle me déconcentrait et me faisaient vraiment faire n’importe quoi !

Je m’aventura donc dans le petit bosquet sur ma droite, voilà un environnement qui me semblais plus familier, presque comme ma forêt, mais en beaucoup plus sombre, peut être que l’obscurité étouffante de cette nuit y était aussi pour quelque chose…
Au loin, des bruits de feuillage mit mes sens en alerte, me collant au tronc le plus épais que je puise trouver… cette « chose » camouflé par la nuit vint des air, sautant d’arbres en arbres, je ne pouvait percevoir que sa longue silhouette qui ce déplaçait avec une agilité presque inhumaine… peut être un gros écureuil… un très grand écureuil alors… cette réponse ne me perssoida pas du tout, je me trouvais même stupide de croire à de pareil sottises, j’entrepris de suivre discrètement ce « truck » bizarre…
Quelques mètres plus loin, je m’aperçue que ce n’était qu’un homme, l’hypothèse de l’écureuil aurais était plus atrayant… il s’affaissa contre un arbre et regarda l’environnement dans laquelle il ce trouvait… drôle de personnage, n’a-t-il jamais vue de forêt de sa vie ? et bien je vais lui en faire voir moi de arbres… je m’extirpa de ma cachette, un peu plus loin, je plaqua mes deux mains sur le sol et dès qu’il se remis en marche, j’ordonna au végétaux de changer de côté, de quelque fois ce déplacer, certes, cela me vallais de l’énergie que je gaspillais vraiment inutilement, mais cela faisais longtemps que je ne m’étais pas amusé, et si il ne s’en étais pas aperçu, ça aurait pu être drôle…


"C’était amusant pendant quelques minutes, mais je commence à avoir des crampes. Auriez-vous la bienveillance de sortir de votre cachette, ou de me poignarder lâchement dans le dos ? Au choix. Même si je préfère la première solution, personnellement. Après, cela ne regarde que vous. "cria-t-il fort…

je me relevas, un peux épuisée de ce tour et plus du tout amusée…
je m’approcha sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit, et me plaça derrière un tronc d’arbre dont l’homme, tout proche, tournait le dos et dans une vois glacial et moqueuse, je lui répondis :


« vraiment ?… et qu’est ce qui m’empêche de choisir la seconde option ? le mot « lâcheté » sur ment, qui ne me ressemble pas, je changea de tronc, passant à l’arbre suivant, me retrouvant maintenant sur le côté droit du jeune homme, quoi que ce n’est pas pour autant que je ne dois pas vous abattre, mais heureusement pour vous, je n’en ais pas envie, je garde l’énergie qu’il me reste pour quelqu’un d’autre, et votre sang n’ira pas souiller ma lame ce soir, d’ailleurs à quoi bon ? tuer un illustre inconnue n’a aucun intérêt, mais vous semblez perdu, ou alors es-ce moi qui vous est perdu…

dans la pénombre, je souriais…
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Tarion
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMar 26 Avr 2011 - 14:45

Un assassin ne doit compter que sur lui-même, et que sur lui-même seulement ; un chevalier ne doit compter que sur lui-même, mais aussi sur ses compagnons. Là devait être une nuance importante que Tarion n’arriverait peut-être à comprendre qu’au bout de quelques années s’il reste aussi longtemps dans l’Ordre. Il est vrai qu’à chaque assassinat, il n’a jamais misé toutes ses précautions sur ses enseignements, il ne comptait seulement que sur ses capacités. Et qu’était-il entrain de faire en ce moment-même ? Il utilisait la méthode des chevaliers : sonder le terrain et analyser la situation. C’était vraiment le comble de l’ironie… Quoique, cela se montrait utile. Imaginons qu’il n’a jamais appris à faire cela, il serait sans doute encore prisonnier de cette forêt maudite et jamais il aurait compris qu’elle était maudite en fait. Il savait que quelque chose faisait mouvoir les arbres autour de lui, ou encore qu’on utilisait une illusion sur lui. Son maître ne lui a pas encore enseigné comment dissiper une magie qui agissait sur ses sens. A vrai dire, il était écuyer de la cheffe de l’Ordre depuis à peine quelques jours, il n’a donc pas encore appris grand-chose si ce n’est que découvrir qu’il aurait des talents latents. Selon elle, ces dons sous-jacents ne seraient éveillés seulement s’il s’adonne à s’entraîner plus sérieusement, à se concentrer uniquement sur le travail et d’oublier le divertissement durant les prochaines années. Là était le fardeau d’un soldat. Cette "règle", si c’en était une, n’était vraiment pas drôle pour l’elfe qui n’avait que ça à faire dans la vie : s’amuser sous toutes les formes possibles. Bien évidemment, en tant qu’assassin, il n’avait pas toujours le temps de s’amuser ; cependant il avait fait en sorte que ce travail de meurtrier l’amuse, et au final il adorait ça. Rien n’était plus distrayant de jouer avec sa cible sans qu’elle se rende compte qu’elle est plongé jusqu’au cou au milieu d’un jeu mortel. Et c’est peut-être cela qui le rendait si mou, s’il s’amusait durant son travail, jamais il n’aurait progressé. Il serait resté au même stade, avec les mêmes pouvoirs, les mêmes compétences martiales, la même opinion sur la guerre (à savoir qu’elle ne le concernait pas cette guerre). A présent, il a l’occasion de maîtriser d’autres arcanes, d’apprendre les bases de la chevalerie comme le port d’armure, le maniement d’une épée ou d’une arme d’hast, voir l’équitation, même cela ne lui plaisait vraiment pas de chevaucher une mule pareil, et aussi de comprendre l’implication des chevaliers d’Émeraude au sein de cette invasion. Tarion savait parfaitement qu’ils avaient le droit, et même le privilège, de protéger les terres qui leur appartiennent, mais dommage pour eux : l’Empire d’Irianeth gagne en puissance au fil des années et les dignitaires impériaux payent mieux. L’assassin n’était pas un homme qui avait le choix d’avoir son opinion ; peu importe qui, pourquoi, où, il doit tuer. Même s’il était un assassin au service du régent d’Opale, et donc en quelque sorte au service de l’Empire, il n’avait aucun compte à leur rendre. D’ailleurs, après cet assassinat, il comptait se mettre à son compte. Cela lui fera un peu d’aventure, et des cibles plus variées que des ennemis d’Irianeth… Tarion n’aimait pas l’idée d’avoir une allégeance éternelle à une faction, même si ses marques étaient là pour le contredire. S’il obéissait, c’était juste pour maintenir sa vie, il aurait très bien pu se tirer de ce continent pour oublier tout cela mais il en faisait une affaire personnelle, et il ne s’arrêtera pas avant d’en avoir terminé. Ainsi, les chevaliers auront bon lui montrer qu’il pouvait être l’un des leurs, appartenir à cette lignée d’élus qui pouvait faire pencher la balance en faveur des enkievs, Tarion leur remerciera toujours de cette vie éphémère par un meurtre sournois. Un bon assassinat n’est jamais sentimental, sinon cela se répercutera sur sa paye.

Néanmoins, il fallait dire que ces entraînements se montraient fructueux. Comme il le pensait, il n’aurait jamais deviné qu’on se jouait de lui s’il n’avait pas étendu ses pouvoirs de magicien. Déjà en pénétrant dans cet amas d’arbres, il avait ressentit quelque chose d’inhabituel, même durant son exercice d’acrobate même s’il n’y prêtait pas plus attention que ça. Et enfin, ses doutes furent confirmés lorsqu’il s’apprêtait à partir et qu’on l’en empêchait. Peut-être qu’il était trop prudent et que son imagination lui jouait des tours… Cela ne l’empêchait pas de prévenir cette présence qu’il l’avait repéré ; il n’avait rien à perdre en le signalant : soit l’intrus se voyait démasqué, soit il n’y avait personne et il n’aurait pas eu honte vu que c’était vide. En même temps, Tarion n’était pas un homme très gêné. Enfin il se sentait fier d’avoir eu raison : des mouvements de pas, très légers mais perceptibles par les oreilles de l’elfe, se faisaient entendre, et une voix féminine venant de derrière-lui se manifesta. Tiens donc, était-il tombé sur une sorcière à la recherche d’une proie ? On raconte de nombreuses histoires à leur sujet, et la plupart plurent à l’elfe, pour diverses raisons. Même si elle ne pouvait pas voir son visage d’où elle était, Tarion ne put s’empêcher de sourire à sa première interrogation. Il était vrai qu’ils étaient à couvert des regards, et que si l’envie l’en prenait elle pourrait parfaitement se débarrasser de lui. Fort heureusement, elle semblait vouloir dire que ce n’était pas une lâche, voilà de quoi maintenir sa vie un peu plus, mais bon qui sait de quoi elle était capable ?


    " C’est sûr que cela aurait été plus attrayant si j’avais dit "me poignarder dans le dos" tout simplement, ce serait beaucoup plus honorable que la lâcheté. " commenta l’assassin à sa première phrase, c’est là qu’il se rendit compte qu’elle se mettait à changer de position, se plaçant derrière un autre tronc à sa droite. Encore une fois, cela amusa Tarion qui se mit à sourire un peu plus, sans se tourner comme pour faire croire qu’il ne l’avait pas remarqué, même si la voix de l’inconnue était facilement repérable à sa droite.

Les paroles de cette femme, si c’en était bien une, intéressaient particulièrement le blond. Bien évidemment, ce qu’il avait le plus retenue était le fait qu’il n’allait pas mourir de sa main, pour le moment, ce qui était une bonne chose en soi : un assassin assassiné, ça fait tâche. Ensuite, ses derniers mots montraient bien qu’elle avouait avoir joué avec lui, il avait donc affaire à une magicienne, ou une sorcière, peu importe. Faut dire qu’obliger à faire mouvoir une forêt dans telle ou telle direction, ce n’était pas à la portée de tout le monde. Ce qui l’amusait aussi, c’est qu’il était un inconnu à ses yeux. Ne connaissait-elle pas l’Ordre d’Émeraude pour ne pas avoir reconnu son uniforme arborant ses couleurs ? Ignorait-elle pour l’instant qu’il avait des pouvoirs ? Si c’était le cas, Tarion devait jouer le sot pendant quelques temps. Sinon, sa couverture risquerait d’être grillée, même si cette femme ne semblait pas liée aux chevaliers pour ne pas s’être avisé de la tunique verte de l’écuyer. Finalement, un détail qui retenu toute l’attention de l’elfe : c’était le fait qu’elle gardait ses énergies pour "quelqu’un d’autre". Tiens donc ? Avait-elle une autre proie à traquer ? Si c’était le cas, pourquoi s’être arrêté pour faire tourner en bourrique l’assassin ? L’avait-elle confondue avec sa proie initiale ? Ou était-ce du bluff ? Tant de questions, même trop de questions pour un meurtrier de la trempe de Tarion ! C’était forcément l’influence de ces foutus chevaliers qui le rendait trop prudent… Même cela ne l’empêchait pas d’être curieux, évidemment.

    " Non, je ne suis pas perdu, je me promenais juste comme ça, jusqu’à que vous veniez faire de moi votre jouet. Sans me déplaire évidemment, comme je l’ai dit, c’était amusant… il tourna légèrement les genoux en sa direction. Et aussi, vous semblez réserver la froideur de cette lame pour quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ? il se dirigea vers le tronc où se cachait l’inconnue, sans prendre soin de masquer ses pas, il posa sa main sur l’écorce pour faire bouger légèrement les feuilles, signalant qu’il savait qu’elle était là. Je peux peut-être vous aider à trouver ce "quelqu'un d'autre" ? " dit-il de sa voix sensuelle, cette rencontre l’intriguait, et s’il pouvait se rendre utile à éliminer quelqu’un il montrerait qu’il respectait ses principes d’assassin, et même de chevalier.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMer 27 Avr 2011 - 13:44

En premier lieu, j’étais censée me retrouver au village d’Emeraude, pour y éliminer un être démunie d’intelligence et qui au paravent enseignait aux enfants de 7-12 ans à être dépouillée de tout sentiments, pour ce faire, ils devaient abattre leur meilleur ami, et si ils refusaient, c’était eux qui étaient tué.
A 9 ans, j’ai étaient contrainte d’abattre une camarade, l’avantage quand on n’a pas d’amis et que l’on se trouve dans cette situation, c’est que ce n’est pas bien compliquer de tuer…
Après tout, j’ai été formé pour semer le défunt autour de moi, ils ne devraient pas être déçu du résultat maintenant qu’ils savent que la mort les guette…

En deuxième lieu, je n’étais pas censée me retrouver dans cette forêt avec un « écureuil humain » qui ne reconnaît pas un bois…
Cela dit, un écureuil assez intelligent pour entrevoir que je le menais en bateau…
En parlant de ça, il avait brisé mon plaisir en le remarquant ! quel ingrat, je venais de sacrifier mon énergie pour lui et ce petit privilégié à tout cassé ! il devrait être heureux même ! j’ai joué avec lui et je ne comptais pas le tuer, je brise toujours mes jouets, c’est bien connue…


" Non, je ne suis pas perdu, je me promenais juste comme ça, jusqu’à que vous veniez faire de moi votre jouet. Sans me déplaire évidemment, comme je l’ai dit, c’était amusant… Et aussi, vous semblez réserver la froideur de cette lame pour quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ?

*je me demande si je ne vais pas controverser mes plans pour toi…* pensais-je aux dire de sa dernière phrase sans dire un mot…
Ses pas se rapprochèrent de l’endroit où j’étais, à l’évidence, la discrétion n’était pas mon point fort…
De petites feuilles tombèrent à mes pieds, voilà une étrange façon de se manifester…
Je peux peut-être vous aider à trouver ce "quelqu'un d'autre » ? Dit-il derrière moi d’une voix charnelle…
J’avança de quelques pas et me tourna enfin face au jeune homme :


« me croyez-vous assez incompétente pour accepter votre aide ? je l’ examina de haut en bas, de plus, à en voir votre accoutrement, laissez moi vous dire que ce combat n’est pas le votre, je le dévisagea, ses cheveux blond laissait ressortir le tatouage sur sa joue, puis je n’aime pas partager mes proies, je suis très possessive voyez-vous, j’avança d’un pas, j’aime tourmenter l’esprit par quelques tours…j'avança jusqu'à ce que mon visage sois proche du sien, la peur avant la mort est une chose que j’apprécie tout particulièrement, surtout venant d’eux… comment pourrais-je permettre que vous partagiez cela avec moi ? je recula vivement la tête et m’éloigna d’un pas, mais dites moi, vous êtes bien loin du bercail chaleureux et réconfortant du château, où fuyez-vous comme ça ?"

Rayka s’entortilla autour de mon mollet droit et siffla, montrant son austérité au jeune inconnu…

[un peu cour désolé =/ ]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeVen 6 Mai 2011 - 14:22

Si tel était son caprice, Tarion aurait tenté d’évaluer la puissance magique de l’inconnue ou au moins essayer de déterminer ses intentions comme le faisaient les chevaliers en sondant une personne, en lisant ses pensées. Plus il y pensait, plus l’assassin se disait qu’il n’aurait rien à perdre en passant quelques années en compagnie de ces chevaliers : ils avaient des pouvoirs extraordinaires, des capacités surhumaines et combattaient des créatures insectoïdes d’outre-mer. Que pourrait bien faire un assassin face à un soldat magique ? Il était aussi impossible de s’approcher discrètement d’un chevalier ou de lui porter une attaque sans qu’il distingue cette intention avant que son adversaire pose sa main sur le pommeau de son arme. Jamais Tarion n’avait affronté de si puissants ennemis avant : juste des rebelles insouciants sachant à peine se servir d’une arme blanche et somnolant si profondément à cause de la cuite d’hier soir. Toutes ses cibles étaient de la chaire à canon. Ces chaires qu’il doit maintenant combattre sont aussi tendres mais la moelle est baignée de magie. Certes, contrairement aux assassins ordinaires, il possédait des capacités uniques comme se rendre invisible à la vue ou entrer dans une transe le rendant extrêmement agile et rapide. Aussi le contrôle des flammes, même si ce n’était vraiment pas utiles pour un meurtrier de l’ombre. Sauf pour incendier, la victime ou sa demeure… Néanmoins, ce n’était pas un plan très discret pour un assassin. Il est vrai qu’il ne s’est pas beaucoup servi de ses flammes durant sa vie ; cela ne lui est arrivé qu’une fois d’être une torche humaine. Maintenant qu’il y pensait, son contrôle du feu pourrait se révéler utile sur le plan offensif face à un chevalier. Mais cela revient au même problème : il est un assassin, pas un mercenaire. Il doit faire le travail le plus discrètement possible, et des flammes ça chauffent, ça brillent, ça se voient de loin. En même temps, il contrôle si mal ses flammes qu’il aurait plus de chances de se brûler lui-même qu’incendier les vêtements de son adversaire… Et il fallait dire qu’il n’aimerait pas se retrouver avec le corps parsemé de brûlures et qu’il ressemble à un cadavre ambulant. Son maître lui avait prévenu concernant sa magie, qu’il devait la contrôler et de ne pas l’utiliser sous le coup des émotions. Cela, Tarion pouvait parfaitement le faire, il a apprit à rester lucide et calme, comme tout assassin se devait de l’être. Et cette femme-magicienne qui traquait quelqu’un d’autre que l’elfe blond, si jamais elle tentait de s’en prendre à sa vie, l’assassin ne se laisserait pas faire et aurait enfin un véritable combat de mort tout en ayant l’occasion d’utiliser ses pouvoirs à pleins potentiels.

Malheureusement, même s’il se disait impassible, quand il s’agissait d’une femme à la beauté extravagante, l’elfe commençait à être distrait. En effet, l’inconnue daigna enfin montrer son vrai visage après que Tarion ait deviné sa cachette grâce à ses sens. A première vue, elle avait le même âge que Tarion. De longs cheveux ébène, des yeux verts, une peau très blanche, un maquillage plutôt sombre, une tenue pour le moins légère. C’était limite que l’elfe se met à siffloter. Il l’aurait fait s’il n’avait pas remarqué la présence menaçante du reptile autour de sa jambe. A y voir son attachement, l’elfe comprit que c’était son animal de compagnie et qu’en tant que tel il n’aimait pas la compagnie d’autrui. D’ailleurs il se mit à siffler contre l’assassin pour lui faire comprendre qu’il n’hésiterait pas à le mordre avec son venin s’il touchait à un seul cheveu de sa maîtresse. Une femme intouchable, quelle excitante sensation qui envahissait Tarion. Faut dire qu’il apprécie jouer avec le danger, surtout quand la clé était une créature de cette espèce. Instinctivement, il passa sa langue sur sa bouche en accentuant son légendaire sourire. Il retira sa main du tronc pour faire face à la jeune femme dont le nom lui était encore inconnu. Émeraude grouillait vraiment de personnes bien étranges, à n’en pas douter. Finalement, ses vacances dans ce royaume lui semblaient beaucoup plus plaisantes qu’il le croyait. Il avait juste à retarder son assassinat en envoyant quelques lettres au régent. Mais pour l’instant, il écouta la magicienne lui adresser la parole. Il se mit à ricaner entre ses dents suite à ses paroles.


    " Je n’ai jamais dit que vous êtes incompétente, mais laissez-moi au moins vous dire que je ne m’attendais à être le jouet d’une créature aussi envoûtante. Cela ne m’étonne même pas que vos victimes soient pétrifiées de peur face à vous avant que vous leur faîte goutter le plaisir de la mort. assura-t-il en jetant quelques coups d’œil furtifs au serpent, au cas où il s’énerve un peu trop. Si vous voulez vraiment garder vos cibles pour vous, je vous les laisse. Je ne faisais que me proposer pour vous aider à la retrouver, et rien d’autre. " il ne répondit pas tout de suite à sa dernière question, puisque Tarion ne savait pas s’il devait lui révéler sa véritable identité.

En l’examinant de plus en plus, il ne faisait aucun doute qu’elle n’avait aucun compte à rendre à Émeraude. Ni à personne en fait, il lui semblait bien qu’elle ne vivait que pour elle-même. En quelque sorte, Tarion était jaloux de ne pas avoir cette indépendance : tuer n’importe qui juste par plaisir ou par principe, ou les deux même temps. L’elfe ne connaissait pas beaucoup de personnes qui tuaient certaines personnes précises pour remplir un but qui leur étaient propres. Mise à part les employeurs, comme le régent d’Opale qui ne commanditaient ses assassins que pour éliminer ses ennemis, à savoir les quelques rebelles opaliens qui n’acceptent pas les juridictions et leur soumission face à l’Empire d’Irianeth. Personnellement, Tarion n’agirait jamais de son propre chef : s’il tuait qui bon lui semblait, il ne serait qu’un meurtrier ayant des ambitions pires qu’un assassin. En plus, il ne gagnerait pas autant d’argent en le volant à ses victimes. Et aussi, les têtes des assassins ne sont jamais mises à prix. Bon, même si son anonymat était intact, il ne devait normalement pas dévoilé son identité aux autres. Cependant, c’était une règle du régent, et il était loin d’ici. Peut-être n’avait-il rien à perdre en assurant qu’il était un assassin ? Ce serait même préférable, puisqu’un écuyer était une victime plus vulnérable qu’un meurtrier de l’ombre.

    " Si vous voulez vraiment le savoir, ce château-là est loin d’être chaleureux et réconfortant pour un assassin. La pression intarissable des chevaliers est insoutenable, alors je suis venue prendre l’air avant d’aller me recoucher avec un poignard sur l’oreiller. il sourit de nouveau en dévoilant ses dents. Et puis chez eux, il suffit d’avoir quelques atouts dans les veines et accepter de porter leur couleur afin de se faire passer pour un gentil samaritain, futur glorieux défenseur d’Enkidiev. Alors vous savez, j’ai poignardé beaucoup de personnes, aussi crapuleuses les uns que les autres, avant que l’Ordre me recrute. il tira sur le tissu de sa tunique d’écuyer. Mais faut dire qu’ils ne m’ont encore refilé l’armure verte, ces ingrats… il se remit droit face à la jeune femme avant de croiser les bras et appuyant son épaule contre le tronc de l’arbre. Ce combat que vous avez l’air de mener peut être le mien si vous me dîtes qui vous traquez comme ça. Votre secret est bien gardé avec moi, je pourrais même vous indiquez où se trouve votre homme, je connais bien la cité pour l’avoir escaladé des dizaines de fois. sur ce dernier point, il mentait quelque peu puisqu’il avait beau avoir grimper un peu partout, il ne connaissait pas très bien Émeraude, juste quelques endroits utiles et connus ; il se frotta un peu son autre bras dénudé vu que la tunique est sans-manches. J’ai besoin de m’échauffer avant de vouloir rentrer au bercail, et faire quelques recherches pour vous ne me dérange absolument pas. " assura-t-il une dernière fois avant d’attendre sa réponse, si elle refusait tant pis, si elle acceptait Tarion aura enfin une occasion de retrouver ses réflexes d’assassin et de voir si ses talents de chevalerie peuvent servir au cours d’un assassinat.
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeDim 8 Mai 2011 - 8:54

Un écuyer d’Emeraude, qui obéit au doigt et à l’œil à un supérieure sous la tutelle d’un roi n’a rien à faire dans ce combat, même si je lui disais que c’était une cause juste, même si cela pouvait devenir la sienne, il n’apaiserait pas ma haine, les démons seront toujours là, enfouit en moi, ils me rongeront encore et toujours et rien ni personne n’y changera quoi que ce soit.

L’elfe répondait à mes questions avec une certaine franchise, pendant qu’il parlait, je pris le temps de mieux l’examiner, le jaugé.
Le première détail qui me choqua été son âge, il était bien trop âgé pour être écuyer, le second était sa marque sur sa joue gauche, une marque pour le moins bien étrange, tatouaient-t-ils leurs jeunes recrue comme du bétail?…
Dans tout les cas, qu’il soit charmeur et physiquement plaisant ne changera pas mon jugement… en revanche son statut d’assassin…
Il se mis à tirer sur sa tunique, tunique dont la signification commençait à m ‘échapper, depuis quand les assassins acceptaient-t-ils de servire l’ordre ?
Même sous une couverture, qui voudrait abattre une armée par le biais d’un assassin tout gringalet ? même si celui-ci était agile, son employeur devait être sot ou complètement aveugle… ou bien ce n’était pas son but, peut être était-il là pour une autre mission… mais pourquoi ?

Quand mon regard revint vers lui, il était contre un arbre, attendant ma réponse…
Cet elfe était un drôle de personnage, il savait pertinemment que je n’hésiterait pas à le tuer, mais il restait calme et déterminé, devais-je vraiment refuser ?


_ Vous semblez résolu pour que je ne décline pas votre proposition, ce que je ne ferais pas, vous semblez également courageux pour vous aventurer dans un nie grouillant de chevaliers qui se croient loyaux et bien entouré…
je tourna autour, et m’arrêta derrière lui, un traître qui n’hésite pas à tuer pour un employeur qui ne connaît peut être pas…
Et vous seriez prés à retrouver un soldat pour que je l’élimine ? quel élan de générosité!
m’exclamais-je dans un rire glacial, même si ce n’est pas pour être généreux que vous me proposé cette aide, j’accepte, cela promet d’être amusant et instructif, je n’ai jamais vue d’assassin en action.
Sans rentrer dans les détails, vous allez devoir retrouver un soldat, un bourreau d’enfants qui séjourne à Emeraude, je n’ai pas plus d’information mis à par une cicatrice sur l’épaule gauche, c’est principalement ce qui vas nous aider à l’identifier avec le fait qu’il vas souvent dans une taverne… très prisé des soûlards, du moins c’est la réputation qu’elle en tire, je n’en sais pas plus.
Alors ? toujours volontaire ?


Je souris à cette dernière question, si il ne l’était plus par le peu d’informations que j’avais, eh bien tant pis ou tant mieux, si il acceptais, alors la nuit risquait d’être mouvementé et amusante.

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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeJeu 2 Juin 2011 - 13:16

[Désolé du retard! je vais pouvoir me rattraper dès les prochains jours]

Cette jubilation qu’il avait tant appréciée dans le passé refit surface dans son cœur au moment où elle accepta de louer ses services. Gratuit ou non, Tarion n’en avait rien à faire au final ! Il ne faisait que tuer pour l’argent et les récompenses qu’il récoltait, cela était évident, mais depuis qu’il s’est infiltré dans l’Ordre il a commencé à rouiller au niveau de ses compétences sanguinaires. Même si cela ne lui plaisait pas vraiment depuis ses débuts, il commençait à vraiment trouver un malin plaisir dans ce jeu du chat et la souris ; quelque part au fond de lui, les revenues qui suivaient n’étaient devenues qu’une raison secondaire pour accepter les contrats. Un chevalier d’Émeraude était vraiment une cible très difficile à atteindre, il se demandait vraiment s’il réussirait à en avoir une… Il aurait pu prendre n’importe qui, mais il s’était fixé finalement de tuer la plus influente de l’Ordre, de ce fait il ferait une pierre deux coups : étant donné que le régent d’Opale n’appréciait pas particulièrement la tournure des évènements avec la présence de cet Ordre ennemi, il aurait tôt fait de le récompenser glorieusement pour avoir créé une tension si déstabilisante chez les chevaliers. Après tout, là était un dur choix de remplacer la tête pensante du groupe. Tarion en avait fait l’expérience par le passé, il connaissait bien cette situation et c’est d’ailleurs pour cela qu’il était ici, à Émeraude, en danger de mort. Voilà qui montrait l’ampleur de la gravité des conséquences. Toutefois, il n’avait pas de plan, et même s’il souhaitait rester plus longtemps dans les rangs afin d’apprendre de nouvelles choses auprès de ses "camarades", l’attente commençait à se faire longue. Le régent finirait par s’impatienter et à se douter de quelque chose, et il serait bien capable d’envoyer un assassin à ses trousses. Cette assassinat sera très long, et il ne devait surtout pas perdre la main : tuer au nom d’une inconnue lui semblait une bonne occasion de revoir ses compétences à la hausse. S’il n’était pas prêt pour le jour imminent, il était fichu. Cette femme lui faisait un honneur plus grand qu’elle le pensait, Tarion en était extrêmement reconnaissant, même s’il ne le montrait pas vraiment : il ne fit que se contenter d’un sourire et d’un hochement de tête, malgré le rire glacial qu’elle lui avait lâché ; décidément, Émeraude grouillait de personnes bien étranges…

    " Je savais que vous accepteriez, après tout il est rare de recevoir une aide de mauvais augure dans le royaume même de la justice. commenta-t-il en se redressant bien droit, il était vrai, après tout, que les meurtriers et les assassins ne couraient pas les rues d’Émeraude étant donné l’omniprésence des protecteurs d’Enkidiev ; les vilaines personnes se font plus présentes dans les royaumes conquis par Irianeth, cela était tout de même compréhensible. Je me porte volontaire pour votre petit jeu et je retrouverai votre homme en un clin d’œil, vous allez voir ! Et croyez-moi, vous ne serez pas déçue en étant témoin de l’efficacité des assassins, ce sera aussi instructif qu’amusant, comme vous dîtes. un détail chiffonna toutefois l’assassin lorsqu’il baissa les yeux en direction du sol. Je vais, cependant, devoir aller me changer quelque part, ou du moins masquer mon uniforme. Disons que le vert n’est pas très pratique pour se tapir dans l’ombre. même s’il disait cela puisqu’il ne voulait pas que sa couverture soit grillée… Sur ce, puisque vous êtes une cliente spéciale, je vous laisse le choix de me suivre et de m’observer dans ma démarche. Bien sûr, tant que vous n’empiétez pas sur mes actions, j’ai plutôt l’habitude travaillé en solo. Je vous préviendrai immédiatement si je trouve votre homme. " Tarion était toutefois déçu de ne pas pouvoir lui-même éliminer la cible, mais il s’en remettra ; il se dirigea donc vers la cité pour sortir de la forêt, mais préféra d’abord choper quelques vêtements au village avoisinant.

La raison de la couleur indiscrète restait un argument valable, néanmoins si on le surprenait entrain d’agresser un homme avec les couleurs d’Émeraude… L’Ordre aurait tôt fait d’en pâtir, et même lui d’ailleurs. Bien sûr, il aurait aussi pu utiliser cet uniforme pour maîtriser le soldat et garder une certaine autorité sur lui, cependant être écuyer était loin d’être aussi parlant qu’être chevalier et puis le but n’était pas de le mettre sous les verrous mais bien de l’éliminer. Enfin, l’amener à la mort plutôt. Même si les seuls témoins de ce meurtre seront des ivrognes, selon les dires de son employeuse, il ne fallait pas oublier les voisins, les passants indiscrets et aussi le tavernier qui devait rester lucide. Mieux valait être prudent, faire profil-bas durant cet assassinat. Et outre les vêtements, un inconnu qui fait apparaître des flammes de ses mains et qui saute un peu partout… L’assassin en était résolu de devoir masquer ses propres pouvoirs magiques, ce qui était plutôt handicapant pour lui : il s’était toujours reposer sur ses sorts pour ses assassinats. Le combat au corps-à-corps n’était pas un domaine où il excellait complètement ; face à une personne normale il n’aurait aucune difficulté, en revanche face à un soldat… Son gabarie ne l’aidait pas vraiment aussi, Tarion était quelqu’un de plutôt chétif dû à ses origines elfiques et féériques. Ses pièges lui auraient été utiles, vu qu’il sait carrément fabriquer un traquenard en plein combat ; cependant, ses sacoches de la ceinture étaient vides. Il n’avait emporté que son main-gauche trident comme arme blanche sur lui. En même temps, devrait-on lui reprocher cet égarement ? Comment aurait-il pu deviner qu’il tomberait sur une étrange femme en quête de meurtre et qu’elle accepterait son assistance ? Bon, il aurait aussi pu se taire sur sa véritable identité et juste fuir, mais quand l’assassin recherchait des plaisirs meurtriers, il était extrêmement têtu. Et puis, c’était son lot de s’embarquer dans des situations très gênantes, une méthode pour le stimuler.

Quoiqu’il en soit, son envie de commencer se fit plus pressante : il se mit donc rapidement à trouver une chaumière isolée pour piquer quelques vêtements de rechange à cette famille de fermier. Il repéra son bonheur près des murailles de la cité et retira rapidement son haut d’écuyer pour enfiler un long manteau d’une couleur crasse, retira son bas vert pour enfiler un pantalon beige tout aussi sale et retira ses bottes pour en enfiler d’autres en moins bon état ; tout cela, sans se soucier de savoir si la sorcière des serpents était dans le coin ou non. Tarion n’avait pas de quoi être gêné, il travaillait pour elle après tout. Heureusement que ces fermiers n’avaient pas encore lavé ce linge, cet accoutrement était parfait pour se fondre dans un amas de soulard. L’assassin était tout de même le roi du déguisement ! Il restait le problème des cheveux un peu trop propre qu’il régla immédiatement en les plongeant dans un seau d’eau pas loin, les rendant moins clairs qu’ils étaient et démêla la tresse à l’arrière qu’il avait l’habitude d’avoir. Quant aux tatouages, il s’empara d’une sorte de ruban rouge qui traînait près du linge sale et l’enfila autour de son front de sorte qu’il cache ses marques. L’Ordre avait une sacrée réputation auprès du peuple, si on surprenait un elfe avec des marques semblables sur la joue ayant participé à un meurtre, on aurait tôt fait de vite comprendre que c’était Tarion. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit. A première vue, Tarion ressemblait en tout point à un clochard, il était satisfait de ce travail. Néanmoins il ne fallait pas qu’il traîne sa tenue d’écuyer comme ça, il s’empara donc d’un sac et remit le tout à l’intérieur avant de le porter dans son dos. Il était fin prêt pour passer à l’action, il prit tout de même quelques mesures concernant l’absence de ses pièges en s’emparant du fil qui maintenait le linge sale. C’était mieux que rien, cela lui sera aussi utile pour immobiliser sa cible et la laisser à la merci de la femme au serpent. Il continua donc sa route en direction du centre du royaume, un sourire aux lèvres qui n’était pas réapparu depuis bien longtemps refit surface : le sourire de l’assassin Tarion d’Opale.

Malgré qu’il ne connaissait pas très bien la citée, l’assassin connaissait le bâtiment qu’on ne lui recommandait pas du tout pour aller boire un verre. En fait, il y avait plusieurs tavernes pas recommandables, toutes les plus éloignées du château. Émeraude était un royaume bien riche, mais il est loin d’être le paradis des bourgeois : en traînant assez longtemps dans les ruelles les plus louches, on peut très bien rencontrer des crapules comme Tarion qui ne souhaitent que vous refroidir pour votre argent. Cependant, l’assassin était bien surpris de voir comme ils étaient si dociles par rapport aux fouteurs de troubles d’Opale… Ce serait une belle partie de plaisir de se charger de cet homme. S’orientant difficilement à travers les rues de la ville, Tarion suivit ses sens pour se rappeler où se trouvait cette taverne : son ouïe repéra l’endroit où le boucan se faisait plus intense et son odorat fut appâter par l’odeur de l’ivresse. Il se retrouva finalement face au bâtiment que son employeuse parlait sans doute, en tous cas le district grouillait de gens miséreux. Même avec son déguisement, Tarion avait l’air d’avoir meilleure allure qu’eux. Il ne lui manquait plus qu’à confirmer que c’était le bon endroit en repérant sa cible ; il se mit donc près de la fenêtre et promena son regard sur la clientèle. Il n’y avait que des hommes pratiquement, pas beaucoup de monde, et la plupart ne semblent pas être l’homme recherché ; quelques ivrognes sortaient toutefois du lot et retinrent particulièrement l’attention de Tarion. Sa cible était un soldat, certainement un homme ayant longuement vécu dans la misère et s’étant engagé dans la garde pour se remplir les poches tout en gardant ses vieilles habitudes de soulard. Il devait donc repérer l’homme le plus bourru d’entre eux, celui qui avait la carrure d’un guerrier. Le détail de la cicatrice sur l’épaule gauche allait être difficile à exploiter : c’était l’hiver, et la populace a l’habitude de se couvrir en ces temps refroidis, même entre quatre murs. Il allait devoir improvisé, mais avant il devait savoir où il devait emmener sa cible après l’avoir neutralisé. Il regarda autour de lui et se rendit compte qu’il n’y avait personne, Tarion savait toutefois que cette femme l’épiait quelque part.


    *** Je pense avoir trouvé le bâtiment fréquenté par votre homme. Dîtes-moi où je dois l’amener pour vous le livrer. *** envoya-t-il par télépathie à l’attention de son employeuse, l’obligeant à devoir provisoirement sortir de sa cachette pour lui offrir cette information et sachant très bien qu'elle ne prendrait pas le risque d'éliminer un homme avec un nombre si important de témoin autour ; la suite des évènements allait devenir intéressante et Tarion y prenait un malin plaisir. Quoi de plus normal pour un meurtrier avide de sang ?
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeJeu 23 Juin 2011 - 9:59

L’ Homme est invraisemblablement l’être le plus changeant et le plus dangereux que le monde est connu, il est l’incarnation même de la destruction, prêt à tout pour n’avoir personne sur son passage, sous estimant les un comme les autres à des rangs qui lui sont inférieur…
Il prend également forme en fonction de ce que lui donne la société, il n’est pas libre de penser par lui même, la société pense pour lui, le formant comme elle le désire…
Mais le monde n’a jamais était tout noir, aujourd’hui et depuis toujours, des hommes et des femmes quittent cette autoritée pour vivre à leur façon, devenir libre est souvent synonyme de solitude, mais c’est aussi un cercle vicieux qui nous colle à la peau, même quand nous voulons retourner à la civilisation, nous en somme incapable…
Je n’étais pas un assassin, il était vrai que je tuais, mais jamais contre de l’argent, je n’étais sous l’autorité de personne d’autre que moi, je ne comprenais pas pourquoi l’homme qui se tenait devant moi attendait bêtement que l’on lui donne des ordres, n’avait il pas envie de tuer comme bon lui semblait ? son chemin était déjà tracé par des employeurs, tandis que je traçais le mien jours après jours, n’attendant rien de personne…

Mais ce soir il était l’heure d’éliminer un homme qui obscurcie un peu trop cette civilisation déjà assez noir…
L’elfe se contenta d’un hochement de tête et d’un sourire avant de ce mettre au travail.
Quand il se mis en marche, je me dis que peu être je devais trouver quelque chose en contre partie… mais tout d’abord, je voulais savoir si il en valait vraiment la peine, je n’aimais guère rémunérer quelqu’un qui faisait mal ce qu’on lui demandait, puis il avait bien précisé que le suivre ne le dérangerais pas si je ne controversait pas son plan d’actions… a pas de loup, je le suivis de loin.
Il s’arrêta tout d’abord à une maisonnette près des grandes murailles d’Emeraude, le linges frappaient l’air à chaque rafale, qui ne tarda pas à être décroché par l’assassin pour se l’approprier en guise de camouflage dans l’agitation de la nuit… je monta à un arbre, là ou la vue était un peu mieux malgré la distance, je le vis enlever son haut pour enfiler un manteau qui semblait sale tout autant que le pantalon qu’il enfila par la suite sous mon regard et sous les claquements de langue de Rayka qui n’appréciait pas cet individu ou qui n’appréciait pas le faite que je le regarde se déshabiller, parfois j’aurais aimé comprendre ce qu’il me disait…
Quand il plongea sa tête dans une sorte de bac et ressortie avec les cheveux crasseux, je ne pu retenir un rire tout en me demandant si il savait ce qu’il y avait dans ce seau… de là, je ne voyais pratiquement pas.
Il se remit en marche, le suivant par les toits, lui dans la ruelle ne semblait pas me remarquer, mais tapis dans l’ombre, je pouvais à ma guise l’observer…
Il s’avança vers une fenêtre, épiant les individus de cette taverne, caché derrière une maisonnette alentour, je vis que l’homme avait caché sa marque qui le ralliait à je ne sais quoi par un ruban…
Quand soudain, l’assassin m’envoya un message télépathique qui me contraint à sortir de mon abri…
Je me décolla du mur, et tout en allant vers la fenêtre, je lui souffla :


_ Vous pensez ?… j’aimerais que vous en soyez sûr, pas que vous pensiez l’assassin, je ne vais pas me fier à votre instinct vous savez… je détourna le regard de la fenêtre pour le poser sûr lui, votre camouflage est bien réussis, du gentilhomme vous êtes passé à… une chose répugnante sans réel définition…je reposa le regard à la fenêtre, je suppose qu’il va falloir rentrer la dedans, et vu que vous semblait à l’aise dans l’art du déguisement… vous allez m’aider, j’oubliais, je vous laisserais le tuer si cela vous enchante, mais je l’interrogerais avant, il a sûrement quelques amis qui pourrais m’intéresser… donc désolé l’assassin, il n’y aura aucune livraison.

Alors voilà comment opérer un assassin ? camouflage, discrétion et instinct ? tel des bêtes sauvages rôdant dans l’ombre, attendant sa proie les dents acérées et la bave aux babines, peut être devrais-je le laisser s’en occuper par lui même, peut être en apprendrais-je un peux plus… d’où me viens cette soudaine fascination pour les assassins ? leur méthodes était nouvelle pour moi, même si nous agissions pas réellement d’une façon différente l’un l’autre, je savais qu’il pouvais m’en apprendre d’avantage, ça marque piquait ma curiosité également, tout les assassins en portait une ? cela le rendait il plus important que les autres ? moins alors ?

_ Bon d’accord, livrais le où bon vous semble, je n’en ai cure, comme vous lavez remarqué je vous suit depuis le début, alors j’interviendrais quand le moment sera venu… en revanche, je voudrais un endroit calme.

Je partis sans attendre de réponse, je grimpa à un toit, puis un autre… j’avais laissé Rayka près de l’assassin, qui s’enroula autour de son mollet, c’était une sorte de roue de secours, en cas d’une attaque qui pourrait mal se passer et dont je n’avais aucune intention d’intervenir, lui serait comment faire.
Apres tout, comment puis-je apprendre si cet assassin à besoin de moi ? je voulais
savoir comment il se sortirait d’une mauvaise posture, se battrait il à mains nues si il se trouvait désarmé ? avait il une botte secrète que seul les assassins connaissaient ?
mes yeux vert se braquèrent sur lui et ne le lâchèrent plus.
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMer 13 Juil 2011 - 12:18

L’assassin attendit devant la taverne que son employeuse apparut de nouveau, d’habitude il n’irait jamais quémander son assistance, il faisait toujours le travail à sa manière avant de revenir réclamer sa récompense. La seule fois où il avait fait ça, c’est lorsque sa collègue assassine s’était fait capturée par l’homme qu’il avait pour cible. Malgré tout, c’était lors d’un moment de panique ; alors que là, il n’avait pas vraiment besoin de faire cela. Peut-être était-ce parce qu’il a perdu ses habitudes d’assassin durant ses années dans l’Ordre… Il fallait absolument qu’il les retrouve et les conserve toute sa vie avant qu’il fasse un faux bond face à ses cibles. Sinon, ce n’est pas simplement l’honneur du régent ou son propre honneur qui en pâtira, sa vie ne tiendra également qu’à un fil, un fil beaucoup plus sensible que tous les autres en fait. En tout cas, l’important était que la mystérieuse femme réapparut à ses côtés pour éclairer sa lanterne. Étrangement, cela faisait toujours son petit effet quand elle sortait de l’ombre ainsi, répliquant avec sa voix qui donnait presque des frissons dans le dos. Tarion avait réellement pêché une mystérieuse personne qui semblait cacher beaucoup de secrets… Et peut-être un trésor à la fin ? Bref, ce n’était pas le moment de trop penser aux opportunités, il n’allait pas non plus trahir celle qui lui donnait cette chance de revoir ses compétences à la hausse. Il allait lui livrer cet homme sans problème, sans s’en opposer, peu lui importait qui était la cible : l’important étant la récompense à la fin. Après tout, la survie des assassins ne dépendait que des contrats, même si Tarion était nourrie et logé par l’Ordre. Outre ce payement, la satisfaction procurée par le meurtre était toujours plaisante à vivre, surtout pour l’elfe. Et ce fut une grande joie pour lui lorsque son employeuse lui annonça qu’il pouvait lui-même tuer sa cible ! Bon, à côté de cela, elle a critiqué son instinct carnassier, ce qu’elle devrait tout de même respecter qu’un peu : il ne suffit pas d’être à l’aise dans les ténèbres et maîtriser une lame pour en être un, l’intelligence prenait une grosse part dans l’accomplissement du travail. Au moins, elle admettait que son déguisement était réussi, ce qui devait être normal, Tarion savait facilement changer de visage quand la situation l’exigeait. Donc, il devait le livrer dans un coin tranquille, parfait. Maintenant qu’il avait ces informations, il la laissa retourner se tapir dans l’ombre tandis que lui commençait à pénétrer dans la taverne. Il n’avait pas encore fait attention au serpent s’étant enroulé autour de son mollet, même s’il en avait cure.

Beaucoup de regards se posèrent sur lui à son entrée, la plupart des clients faisaient vraiment pâle figure face à lui, son déguisement n’était peut-être pas si efficace qu’il aurait dû… L’elfe ne s’y attarda pas plus longtemps, il avait repérer tantôt un groupe d’hommes beaucoup plus baraqués que le reste de la clientèle, certainement des soldats, il devait toutefois s’en assurer en espionnant leur conversation. Il se mit à s’assoir à une table adjacente à la leur, puis commanda une bière pour se faire passer pour un saoulard comme tant d’autre, même si l’alcool n’était pas à son goût. Durant ce laps de temps, il ne bougea pas, il restait la tête baissé, le dos tourné au groupe de soldats, les oreilles bien tendues en leur direction. Il lui fallait avouer que c’était un terrible avantage d’être un elfe, grâce à leur ouïe extrêmement fine. Finalement, il eut enfin la réponse à sa question lorsqu’on lui servit sa bière et qu’il fit mine d’en boire une gorgée : ces deux hommes parlaient de leur tournée de garde de cette journée, c’étaient bel et bien des gardes. Malheureusement, leurs épaules n’étaient pas dénudés, impossible de confirmer si l’un d’eux portait cette cicatrice sur l’épaule gauche ; de plus, leur demander s’ils en avaient une serait malavisé… Tarion allait donc improviser, il eut une petite idée lorsqu’il posa son regard sur une autre table où les hommes jouaient aux cartes. Ce n’était pas son domaine de prédilection, mais il allait devoir tenter sa chance. Il se leva et alla à la rencontre des soldats, il leur proposa une partie de cartes un peu spécial : c’était une variante du jeu très prisé des joueurs, sauf qu’à chaque défaite, le joueur devait enlever une partie de ses vêtements, il est éliminé jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien sur le dos. Tarion ne savait pas si cela existait dans les contrées enkievs, mais il fit mine que c’était un jeu opalien très connu. Heureusement, les soldats étaient assez saouls pour se laisser tenter au jeu, ce qui facilita aussi sa chance lors de la partie. Il avait juste eu à enlever son manteau, jusqu’au moment où les deux soldats n’avaient plus de hauts sur eux ; à son grand dam, aucun d’entre eux n’avait de cicatrice sur l’épaule gauche.


    " Dîtes-moi, j’avais porté plainte au printemps dernier, le soldat qui m’avait écouté n’a plus donné aucune nouvelle depuis quelques temps. Je ne me souviens ni de son nom, et pas trop son visage vu qu’il portait un casque, mais je me rappelle qu’il avait une affreuse cicatrice à l’épaule gauche. Vu que vous êtes des gardes, vous sauriez où je pourrai le trouver, par hasard ? " demanda l’assassin en ralentissant un peu le cours de la partie.

    " Vous cherchez Guder ? Il n’habite pas loin d’ici, à la prochaine intersection en direction de la place du marché je crois… " répondit l’un des gardes en posant son jeu.

    " Ouais il a raison, je suis déjà passé chez lui une fois : impossible de rater sa maison, la vitre à l’étage est complètement bousillé, et sa porte d’entrée est rouge. " continua l’autre garde en posant à son tour son jeu.

L’assassin les remercia en offrant son sourire légendaire, continuant de s’impliquer dans la partie pour ne pas éveiller les soupçons sur l’assassinat présumé de Guder. Quelques minutes plus tard, l’un des deux gardes refusa de retirer ses derniers vêtements lorsqu’il perdit la partie. Ce qui créa une tension entre les deux joueurs, puis une bagarre générale s’enclencha, Tarion en profita pour sortir et souffler un peu. C’est là qu’il remarqua le serpent autour de son mollet, ressemblant étrangement à celui de son employeuse. Il ne savait pas pourquoi elle l’avait laissé là, néanmoins du moment qu’il n’empiétait pas sur ses actions, ça lui convenait. L’assassin se mit à marcher en direction de la demeure de sa cible, ayant remis son manteau pour se couvrir du froid. Il finit par trouver la demeure qui correspondait à la description du garde : porte rouge, vitre cassée à l’étage, près de la place du marché, c’était là. Il enclencha ses sens magiques pour essayer de repérer la présence du garde à l’intérieur, il y en avait bien une, impossible de confirmer par contre si c’était bien l’homme qui cherchait. Il allait devoir le confirmer en allant à sa rencontre, il prit une profonde inspiration avant de tenter d’ouvrir la porte ; à sa grande surprise, c’était ouvert, il posa donc un pied à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.

Pour une demeure de garde, c’était plutôt spacieux, il devait y avoir au moins un étage et un sous-sol, sans parler du rez-de-chaussée. A ce niveau, il n’y avait que des meubles, une cuisine, une cheminée et même une petite bibliothèque. Absolument aucun indice ne pouvait confirmer l’implication du garde dans une affaire de meurtres d’enfants. Sauf que Tarion n’était pas là pour faire une enquête, il laisse ce travail aux justiciers, lui se doit d’éliminer les personnes gênantes lorsqu’on le paye pour faire cela. L’assassin commença à gravir les étages en prenant les escaliers, en se faisant le plus discret possible. Il finit par apercevoir un homme encore debout qui semblait fouiller l’intérieur d’un coffre. Il faisait un peu trop sombre pour en avoir une description approprié, mais la vision nyctalope de Tarion lui fit confirmer une chose : cet homme avait bel et bien une cicatrice sur l’épaule gauche, heureusement qu’il portait une tunique sans manches. Il ne lui manquait plus qu’à l’immobiliser, sauf que le garde se retourna soudainement après avoir trouver ce qu’il cherchait et repéra l’assassin. Il se mit à paniquer et lui demanda son identité et le motif de sa venue. Tarion força un sourire et ouvrit grands les bras.

    " Guder ! Mon ami ! Cela faisait une éternité que je ne t’avais pas vu ! " mentit-il en s’approchant un peu plus de lui.

    " J-Je vous connais ?! " demanda le garde sans pour autant reculant, il semblait intrigué et l’assassin comprit qu’il était sous l’effet de l’alcool, une nouvelle facilitée se proliférait devant lui.

    " Par les cuisses ardentes de Theandras ! Tu ne te souviens pas de ton collègue de beuverie, alors que tu n’étais encore qu’un bleu dans la garde ?! Tu me fais honte, viens dans mes bras ! " s’écria Tarion en se rapprochant de lui.

Le garde sembla encore plus confus, au point qu’il ne bougea pas et laissa l’assassin s’approcher de lui dangereusement. Tarion fit comme il l’avait dit, il l’enlaça dans ses bras comme s’il le connaissait depuis toujours, mais il avait discrètement enfilé dans ses manches les fils qu’il avait volé au village. Il en profita donc pour rapidement lier les mains du garde dans son dos, et le fit basculer à terre. Dès le commencement de sa chute, l’elfe balança un pieu relié au fil qu’il avait utilisé pour immobiliser le garde à jamais. Guder mit du temps à comprendre qu’il s’était fait piégé, il se mit à l’insulter, lui demanda les raisons de cet affront, et bien d’autres choses dont Tarion fit la sourde oreille. Il s’assura que le pieu était bien fixé puis envoya un message télépathique à son employeuse, lui expliquant qu’il avait trouvé sa fameuse cible. Maintenant, il allait devoir patienter durant l’interrogatoire et attendre de pouvoir enfin enfoncer sa lame dans sa gorge.
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 12:10

Le plus impressionnant dans un conflit entre victime et meurtrier, est le temps de réaction qu’a l’assassin pour piéger sa proie, ou du moins, pour faire en sorte que de simple civiles l’aide à atteindre sa cible, alors commence la chasse à l’homme, un vrais labyrinthe pour tout être dénué d’imagination…
En revanche, cette assassin avait un certain sens de l’originalité… du toit d’où je me situais, je pouvais apercevoir les deux gardes qui se déshabillaient en jouant aux cartes avec notre blondinet… je ne pu échapper un rire, c’est une façon comme une autre de mettre à nu la vérité pour voir cette satané cicatrice.

Ce jeu de carte n’allais jamais cesser… après de courte minutes d’ennuis, je sauta du toi et chercha enfin quelques chose à remettre à l’assassin qui pour une fois m'agaçais.
je marchais dans les ruelles en restant à proximité de la taverne, j’étais comme une ombre dans ce noir épais, les rues déserte faite de dalles grises n’étaient éclairées que par la lumière des chaumières qui la bordait, elles étaient toutes pauvres, sans réel fantaisie que des tonneaux où des fleurs avaient été plantées, elles étaient maintenant close, j’en cueillis une et tout en continuant de marcher, arracha les pétales mauves que je sema sur mon passage…
Au bout de la ruelle, se dressait une grande maison qui semblait plus riche que les autres, la petite porte de bois était sculptée, comme les quelques poutres qui étaient visibles, de minces rideaux ocres entouraient les fenêtres, je posa les mains sur le mur de pierres, et quelques sifflements sortirent de mes lèvres, plus léger qu’un souffle, plus percutant qu’un son… devant moi, les pierres se mirent a frémirent, et à s’écarter pour me laisser passer…
Je tomba de l’autre côté à genoux, les mains plaquées au sol, les yeux fermés, mes bras me picotaient, je n’arrivais jamais à percer les murs sans chuter, cela m’énervais d’autant plus que ce don je l’avais depuis mon enfance et que je n’arrivais toujours pas à le maîtriser convenablement…
Peut importe, l’entraînement manquait, à la secte, c’était tout les jours que nous nous entraînions, pas une fois quand l’envie nous prenez ou que la circonstance nous contraignez à l’utiliser.
Je me releva engourdie, et chercha un chandelier ou quoi que ce sois qui puisse m’éclairer…
A tâtons, j’avança, puis me souvins de ce que nous enseignaient les moines, alors je referma les yeux, et fit confiance à mon instinct, je fis un pas, puis deux, avant d’aller me cogner les jambes dans un meuble, et la tête contre le mur…
La confiance et moi était deux chose bien distinct, si je ne faisais déjà pas confiance aux autres, comme avais-je pu croire que je pouvais me faire confiance ?
Je recommença à tâtons à chercher, je monta les escaliers grâce à la rampe, puis fus soulager de voir une cheminée allumée au second étage, elle éclairait toute la chambre, et également le visage de l’homme dormant dans son lit, il était vieux, la lumière du feux creusait encore plus ses rides et il portait en guise de collier une petite clef, comment ne c’était il pas réveillé après le boucan que je venait de faire ? et puis peut importe, je ne tuerais qu’un homme ce soir, pas deux, du moins je verrait un homme mourir puisque j’avais dit à l’assassin qu’il pouvait tuer le soldat, d’ailleurs, il fallais que je me presse, j’avais assez perdu de temps comme ça…
Près de la cheminée se trouvait un coffre en bois scellé par une serrure, je me souvint de la clef pendu à son cou, pourquoi rien n’étais facile ? je m’avança près de son lit et glissa ma main sur sa nuque, je dévissa en douceur l’attache et laissa tomber la clef sur l’oreiller, quand ce fut fait, je la pris et ouvris la caisse, à l’intérieure, des bijoux brillaient, et quelques bourses d’or s’y trouvait, je me demandais pourquoi cette maison était plus riche que les autre, la réponse était toute simple… je n’étais pas la seule à voler… en toute impunité, je piocha dans son pactole, pris deux bourses remplie et quelques bijoux que je glissa dans mon haut.
Je refis le chemin inverse et retour case départ.
A mon arrivé, je vis l’assassin venir dans ma direction, je me plaqua contre un mur dans l’ombre, puis le suivis de loin, il entra dans une maison à la porte rouge et quand il la ferma, je monta sur le toi de la maison d’en face pour voir ce qui s’y tramé par la fenêtre cassé, Tout d’abord, je vis l’assassin prendre dans ses bras l’autre… avais-je raté quelque chose ? puis je le vis l’immobiliser et tout de suite après, il m’envoya un message télépathique qui alla me fendre la tête comme des coups de marteaux…

Je descendis et monta sur le toit, de là, je pencha la tête à la vitre brisé et y glissa mon corps, un morceaux de verre me griffa le ventre, et de petite gouttes de sang coulaient, je l’essuya du revers de la main.
Mon regard se focalisa d’abord sur le soldat et mes yeux devinrent noir, puis sur l’assassin, en m’adoucissant je m’approcha, et souffla :


_ Bon travail l’assassin, j’ai fais un petit détour pendant que vous jouiez à déshabiller les autres gardes, je pris sa main et lui donna les deux bourses d’or, entre temps Rayka revint sur mon mollet et siffla, j’espère que cela suffira.

Je me tourna et commença à fouiller la pièce dans tout ces recoins, tout en m’adressant au garde :

_ Dite moi soldat, vous souvenez vous de la grande maison qui ce situait dans le désert ? c’était un belle bâtisse n’est-ce pas ? facilement pénétrable cela dit, mais tellement bien gardé qu’il était impossible d’en sortir…
J’ai moi même fait l’expérience étant gamine et je peux vous affirmer que c’est un endroit rudement bien gardé, mais vous le savez déjà n’est-ce pas ?

Je me retourna et vis que le soldat était pétrifié, ne vous crispez pas autant, ça ne changera rien à votre sort, je recommença à trifouiller, je cherche quelques noms, peut être pourriez vous m’aider, des personnes ayant travaillé avec vous par exemple, vos amis en quelques sor… le soldat me coupa la parole et cria presque, le cœur plein d’ amertume :

_ Comment ose tu revenir nous traquer après tant d’années ?! Si tu crois pouvoir renier ton passée en nous éliminant un par un, tu te plantes ma jolie ! Tu ne sais même pas pourquoi cette bâtisse à vu le jour ! et tu prétend être la justicière, mais tu tue exactement comme nous l’avons fait auparavant !

à cette dernière phrase, je me jeta sur lui, le pris par le col et tira sa tête pour qu’elle soit proche de la mienne :

_ Je fais ce que j’ai toujours connue ! ce que VOUS m’avez appris jours après jours ! et la seule chose que je renies aujourd’hui, ce sont mes propres émotions ! je ne connaîtrais jamais la joie, ni le bonheur ! je ne parviendrais jamais à vivre avec les autres et la solitude est et sera ma seule ami !
Alors ne vous prétendez pas moralisateur alors que vous avez été capable de tuer de sang froid des gosses de 7-8 ans !
je rejeta sa tête en arrière et me leva pour fouiller le coffre près de la bibliothèque

_ Alors c’est à ça maintenant que ressemble la petite lâche qui a abandonné l’autre gosse dans le désert pour sa survit ? félicitation, ton mentor était très impressionné par ta prestation, il semblerait que la seul chose impossible à faire tu l’es fais, t’échapper tout d’abord, alors que tu arrivais à peine à contrôler ton don de maîtrise des pierres, et refouler ta culpabilité en abandonnant la petite pour qu’on la traque…tu apprend vite, mais comment as tu fais pendant treize ans pour nourrire ta soif de sang ? est tu sûr que c’est pour tous ces enfants que tu tus ? ou pour toi…

je m’arrêta un instant, puis sortis des papiers et des lettres, en lisant quelques lignes, je compris qu’ils s’envoyaient le mots comme quoi je cherchais à me venger de la secte…

_ eh bien parlons en si cela vous intrigue temps. Je pris une chaise près de la fenêtre, la mis à l’envers avant de m’asseoir en face de lui, tout en parcourant les parchemins, et en ne faisant plus du tout attention à l’elfe, je lui répondis avec un calme absolue et une voix glaciale : premièrement, je suis fière d’avoir impressionné mon mentor, tout d’abord parce qu’ il a eu du mal à faire de moi ce que je suis aujourd’hui, même si il y est parvenue au bout du compte, et ensuite parce que il a toujours crût que je n’étais bonne qu’a des crises de colère et de rebellions incontrôlable, et que aujourd’hui, je tue non plus avec colère, mais avec un calme à tout épreuve.
Deuxièmement, si je peux tuer pour assouvir ma soif de sang, et en même temps sauver des enfants pour qu’ils aient ce que je n’ai jamais une : la liberté, alors je le fais.

Entre mes mains ce tenait un liste de nom d’anciens soldats, un léger sourire se dessina sur mes lèvres… j’ai assez perdu de temps comme ça, je me leva et alla à la rencontre de l’assassin : si vous voulez toujours le tuer, il est a vous…

_ Espèce de Catin ! Les autre t’achèverons ! tu m’entend ?! ils t’achèveront ! cria-t-il en se débattant furieusement,

Je m’approcha de l’assassin, et lui souffla une nouvelle fois : surtout prenez votre temps…

Je m’assis sur le rebord de la fenêtre, et regarda le soldat se débattre contre son destin…
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 17:18

Excité, c’était le mot qui convenait à la situation. L’assassin venait de terminer la plus grosse part du travail : la traque. Aussi est-elle la partie la plus amusante, car elle est la plus longue et surtout la plus dur. Cet homme immobilisé par ses soins était sans aucun doute sa cible, en tout cas il convenait parfaitement à la description donnée. Et puis Tarion venait d’appeler son employeuse, il aura donc la réponse à sa crainte dans quelques instants. Pendant ce court laps de temps, l’homme se débattait, injuriait l’assassin, ce dernier faisant la sourde oreille et forçant son regard à se détourner de la cible. Il venait de remarquer que sa main directrice était entrain de trembler, comme si elle n’attendait que ce moment-là pour s’emparer de son arme et trancher la gorge de ce criminel. Même si l’assassin attendait en effet avec une certaine impatience de signer son contrat avec le sang de cet homme, il fit d’énormes efforts pour se contrôler et se calmer. D’un autre côté, cette réaction l’amusait, cela voulait dire qu’il commençait à reprendre en main ses réflexes de meurtrier. C’était parfait, vraiment parfait, Tarion en rigolerait de joie si la situation s’y prêtait. Malgré tout, il reste calme et ferme, attendant la venue de son employeuse qui ne semblait pas être très loin, l’assassin avait une intuition qu’elle les observait depuis un petit temps. Et en effet, la drôle de femme fit son apparition par la fenêtre brisée, bonne initiative ; même si Tarion vit qu’elle venait se faire une égratignure qui fit couler un léger filet de sang dont elle s’en débarrassa rapidement. Il remarqua qu’elle s’intéressait d’abord au soldat, ce qui était bien normal, il eut d’ailleurs un sourire de satisfaction lorsqu’elle prit sa main et y déposa deux grosses bourdes. Il ne fit pas attention au serpent qui venait de changer de perchoir, il fut extrêmement ravi d’avoir une si grosse part de gâteau. Il soupesait les deux bourses entre ses mains, et finit par en ouvrir une pour voir qu’elle y renfermait un joli pactole. Cette récompense faisait franchement l’affaire, il ne manquait plus qu’une dernière étape pour en finir avec cette histoire : le meurtre.

Tarion changea de rôle pendant un petit moment : ce n’était plus son employeuse qui regardait, mais lui à présent. L’assassin assista à l’échange du bourreau et de la victime, à leur propos cette affaire semblait beaucoup plus importante qu’un simple règlement de compte. D’abord elle parlait d’une demeure en plein milieu du désert ; tiens donc, le désert n’est pas censé être désert ? Outre les nomades, il ne doit pas y avoir grand-chose à voir. Apparemment, cette même maison renfermait beaucoup de secrets gardés, dont le garde et la femme y semblaient pleinement impliqués. Cette dernière semblait rechercher ceux qui y avaient travaillé, et évidemment cet homme-là faisait parti de sa liste noire. A peine que le garde voulant riposter qu’elle se mit à le menacer aussi bien verbalement que physiquement, Tarion ne faisait que la regarder faire, la suivant du regard même lorsqu’elle se mettait à fouiller les bibliothèques, reportant parfois son regard sur la cible lorsque cette dernière se mettait à parler. L’assassin savait qu’elle cherchait des documents, elle avait bien parlé de noms plutôt, non ? Alors le contrat aurait pu stipuler d’impliquer cette condition, même si Tarion n’avait pas précisé de pouvoir accepter d’autres recherches qu’un assassinat à la clé. Il resta toutefois concentré sur leur conversation, même si ce n’étaient pas ses affaires il se montrait curieux et intéressé. L’elfe finit donc par découvrir qu’elle était une gamine dont on avait tenté d’endoctriner en quelque sorte pour tuer, et qu’elle semblait maintenant renier cela en éliminant un par un ceux qui avaient tenté de la manipuler, elle et les autres. Étrange, si on l’enseignait à tuer, cela voulait dire qu’elle aussi était une meurtrière ? Elle aussi, on l’avait fait rentrer dans la tête et de force pleins de règles, de consignes et de principes ? Même si contrairement à Tarion qui s’était laissé aller par cet endoctrinement, ils se ressemblaient de plus en plus. Au fond de lui, il était un peu envieux de cette femme, lui aussi aurait aimé pouvoir tuer librement, vivre sans serments collés sur le visage… Mais bon, on ne peut pas tout avoir, et cela ne l’empêche pas d’opérer d’autres assassinats en parallèle. A la différence tout de même que cette femme était beaucoup plus justicière que lui : il ne tuait que pour l’argent et le plaisir du meurtre, elle ne tue que pour sauver la liberté d’autres enfants. A cela, Tarion fit naître un respect total, lui savait très bien ce que c’était d’être un enfant manipulé de la sorte ; et si elle agissait pour eux, il ne pouvait que s’incliner. De toute façon, il n’était pas là pour se mêler de ses affaires, il attendit donc qu’elle finisse de lire ses recherches avant de se lever, de s’approcher de lui et de lui donner enfin le feu vert pour l’assassinat. Il opina un sourire et s’approcha lentement de sa cible en dégainant sa main-gauche trident qui était accrochée à sa botte.


    " Il était temps, je commençais à rouiller. dit-il en faisant tourner son arme qui ressemblait plus à une banale dague qu’à un poignard ayant trois lames en V, normal puisqu’il n’avait pas encore activé le mécanisme. Voyons, voyons, comment vais-je m’y prendre pour ôter cette pauvre vie, cette fois-ci ? se questionna-t-il en ayant un bref rire qui suivit, il s’accroupit près du garde pour avoir son visage un peu plus vers le sien, le dardant de ses yeux ocres. Vous savez, on me laissait plutôt éliminer des femmes, puisqu’un assassin adore faire souffrir sa victime un petit peu avant de la tuer. Je n’ai que peu d’hommes morts à mon compteur, cela ne m’empêche pas d’apprécier leur mort… il fit lentement glisser sa lame sur le visage du bougre, sans pour autant l’enfoncer suffisamment pour le faire saigner. Je connais parfaitement les zones érogènes du corps d’une femme, et on apprend à faire passer de l’excitation à la douleur en insistant sur l’une de ces zones. Dommage pour vous, vous n’êtes pas une femme à vue d’œil, alors je vais devoir improviser. il planta rapidement sa lame dans le larynx de sa gorge, lui ayant par ailleurs transpercer sa pomme d’Adam ; il le laissa souffrir pendant quelques secondes avant d’enclencher le mécanisme, les deux lames sortant de la lame principale pour trancher en une ligne parfaitement droite sa gorge. Je m’avoue être très horrible, là… soupira-t-il presque ironique en retirant sa main-gauche de la lésion béante dont il venait de tailler et faisant re-rentrer les lames dans un cliquetis métallique ; il posa ensuite la pointe de son arme sur son front. J’avais un collègue qui signait sur les corps de ses victimes, c’était la première lettre de son prénom, un magnifique E rougeâtre… Tarion sembla devenir légèrement mélancolique en baissant légèrement la tête, il se reprit toutefois en rigolant. Malheureusement, je ne peux me permettre de telles coutumes en ce royaume, alors je me contenterais d’écrire la première lettre de quelqu'un d'autre… il fit une ligne diagonale sur son front, lentement pour accentuer la douleur. Un X… il refit la même chose dans l’autre sens pour terminer la signature. Comme la première lettre de cet homme… " Tarion finit par terminer ce jeu de torture en plantant violemment son arme sur l’intersection de deux lignes, et réactiva le mécanisme pour trancher le cerveau de la cible, mettant une bonne fois pour toute fin à son existence.

Dans la foulée du spectacle, l’assassin se mit à ricaner en silence, conservant son sourire légendaire de l’homme qu’il était à Opale. Il finit par cesser ses rires après avoir assez longtemps rester le sang coulé sur le cadavre, cela faisait tellement longtemps, il était si content, même la fatigue n’arrivait plus à s’emparer de lui. Tarion se leva, rangeant son arme dans sa botte après l’avoir nettoyer avec le ruban rouge qui recouvrait ses marques, laissant donc de nouveau ses tatouages apparaître aux yeux du monde. Il jeta le torchon plus loin et se gratta les cheveux, va falloir qu’il se lave après tout être rentré… Mais tout d’abord, il se retourna vers son employeuse et s’approcha d’elle, lui faisant face, après avoir reprit en main les bourses qu’il avait laissé de côté et qu’il déposa dans l’une des poches de son manteau. Il regarda la femme, soupira un peu avant de reprendre un sourire sincère.

    " Avant toute chose, je tenais à vous remercier personnellement, non pas en tant qu’employé mais en tant que l’homme dont je suis. Je n’aurai jamais trouvé quelqu’un avec qui partager mes talents d’assassin durant mon séjour à Émeraude. Et surtout, merci pour la récompense, je crois n’avoir jamais été autant payé de la sorte… il dévisagea la femme quelques secondes avant de la regarder haut en bas. Enfin, j’ai eu des meilleures payes aussi. Vous aviez dit à cet homme n’avoir jamais trouvé la joie ou le bonheur, je peux toujours vous aider une seconde fois si vous voulez. proposa-t-il d’une voix charnelle sans se soucier du serpent qui pourrait défendre sa maîtresse, après tout ne venait-il pas de l’aider ? Sinon, je respecte aussi cette quête que vous semblez mener pour des enfants. J’espère que la réussite vous sourira, beaucoup de gosses ont été dans la même situation que ceux pour qui vous vous battez. Je comprends ce qu’ils ressentent, je l’ai été auparavant… et je le suis toujours, d’une certaine manière. Tarion avait été, en effet, kidnappé et entraîné de bas-âge pour respecter une seule personne : le régent d’Opale, d’où ses tatouages sur la joue qui symbolisent son allégeance. Au fait, même si nous n’avions qu’une relation professionnelle, nous n’avions pas eu de présentation solennelle. il fit une courte révérence. Je me nomme Tarion d’Opale, si vous souhaitez engager mes services dans un futur proche, j’accepterai naturellement. il se releva et la regarda de nouveau. Et vous, quel est votre nom, mystérieuse femme ? " demanda-t-il avec une légère plaisanterie puisqu’elle se montrait tout de même beaucoup plus ténébreuse que la plupart des femmes dont il ait rencontré par le passé.
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Istrie
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 11:23

Une légère brise vint s’infiltrer par la fenêtre brisée, venant me mordre de son froid glacial et me faisant frissonner…
Assise sur le rebord de la fenêtre, je regardais le spectacle que m’offrait l’elfe… cet homme que je croyais sans ressources et fragile par sa carrure, c’était montré manipulateur et futé, dévoilant maintenant sa cruauté en jouant avec sa victime…
Mais ce n’était plus ce qu’il lui faisait que je regardais, mes yeux fixaient ses cheveux qui dansaient au fur et à mesure que le vent soufflait, j’écoutais ses rires sadiques à chaque fois qui le torturait, son corps fin mais agile, puis je me força à détourner le regard, m’en voulant pour avoir osé le regarder de la sorte, puis mon instinct de survit reprit le dessus, balayant toutes autres émotions autre que la rage, la soif de justice me serrait le ventre.

Je détourna la tête quand il vint me parler, mes yeux étaient redevenus perçants et glacials, mais au fond, on pouvaient les voir pétiller de milles verts différents…
Il me fit une courbette en prononçant son prénom, toujours assise sur le rebord, je ne disais rien, aucun mots ne sortit de ma bouche… ce silence dura quelques instant, quand ma protection vint à faillir, je détourna le regard et repris un ton austère qui tremblait un peu, comme si il venait de détruire quelque chose en moi …


_ Je ne vois pas pourquoi vous vous intéressez tant à l’argent… dans tout les endroits peuplé, j’ai une net impression que tout s’achète et que tout ce vend… n’est ce pas ce que j’ai fait ? je vous ai acheté pour arriver à mes fin, et cela ne vous fait rien du tout, comme si il était normal de se vendre… je le fixa avec une certaine amertume, comme si le passé me submergeait à nouveau par sa faute, ne serez vous donc jamais libre ? un court silence se fit, puis d’une voix plus fluide je continua , par ailleurs, j’ai dis n’avoir jamais connue la joie et le bonheur, je n’ais pas dis que je le cherchais, mais je vous en remercie comme même, Tarion, c’est cela ? Vous pouvez m’appeler Istrie, puis-je m’abstenir de la courbette ?

Un sifflements se perçu, toutes oreilles assez fines étaient en mesure d’entendre la corde de l’arc se tendre et se d’étendre pour laisser la flèche percer l’air, d’un geste sec je me déplaça pour allez derrière le mur, mais trop lente, je la sentis transpercer la peau de mon épaule gauche, l’impact me fis perdre l’équilibre et tomber à terre dans un bruit sourd, pour la première fois, la douleur m’envahie, puis perdit de son intensité au fur et à mesure que l’instinct reprenait sa place

_ j’espère ne pas t’avoir trop fait mal Istrie ! cria un homme dont la voix m’était familière, suivit de nombreux rires, heureusement pour toi, cette flèche est juste censé t’affaiblir, remarque que l’endroit touché ne peux pas te tuer, juste te faire souffrir pendant quelques temps, le rire qui suivit me creva les tympans tellement l’humiliation était forte, d’un geste je me releva, mais une vive douleur me fit tanguer, de ma main droite, j’empoigna la flèche, et la tira de toute mes forces, mon crie perça le silence qui c’était soudainement installé, quand elle déchira un peu plus ma peau…
Je jeta au loin ce bout de bois à plume qui finissait par un bout en fer tranchant, en me tenant l’épaule, je me dirigea vers la fenêtre, d’où les rires mettaient parvenus…


_ Tu as une drôle de mine Istrie, tu as l’air de souffrir , un sourire cruelle se dessina sur les lèvres de l’archet, sept-huit hommes à vue d’œil se tenaient en contre bas, guettant mes moindres gestes, prés à riposter…tu es une idiote Istrie, dis un homme d’une voix posé, qui devait être le chef de cette bande… il s’avança, poussant des coudes les autres pour se frayer un chemin, il s’immobilisa sous la fenêtre puis d’une voix portante il rajouta : pensais-tu vraiment que les soldats qui protégeaient autre fois la bâtisse n’avais que des armes pour se défendre ou pour immobiliser les gamins turbulents ? alors quoi, tu les désarmes et les voilà à ta merci ? chacun de nous à un don bien à lui Istrie… Guder était télépathe, il nous a prévenus, le temps de nous rassembler, et nous voilà à discuter d’affaires qui ne te regarde pas ; longtemps j’ai crus que tu deviendrais une excellente machine à tuer… mais aujourd’hui, tu me déçois, rester à l’emplacement du meurtre… tu nous attendais peut être ? je n’étais même pas sur que tu y serais encore, mais merci de m’avoir facilité la tâche…
Ce soir, je te propose un marché, et personnellement, tu n’es pas vraiment en mesure de le refuser… tue l’homme qui t’as prêté main forte et repars avec nous, il ne te sera fait aucun mal, tu as ma parole, ta seconde option est très simple, si tu ne m’obéit pas, je ferais en sorte de tuer lentement devant toi cet homme auquel tu as une certaine affection, puis je te donnerais à mes hommes en guise de friandise avant de te tuer également… réfléchie bien Istrie, tu n’auras pas de seconde chance…


Un court instant mes pensés s’embrouillèrent, me fracassant le crane, je n’avais aucune chance fasse à des hommes armées et doué d’un pouvoir dont j’ignorais l’origine, de surcroit j’étais blessée et la douleur m’empêchais d’utiliser mes pouvoirs, j’étais coincée ici, je n’osais même plus regarder en arrière, là où l’assassin devait se trouver, j’avais honte de moi, mais la haine prenait le dessus, j’étais faible, je me détestais, mais en aucun cas je ne lui obéirait, je lui cracha dessus tout en cria d’une voix pleine de haine mais près à faillir :

_ va au diable ! en aucun cas je ne repartirais avec toi ! donne moi à qui tu veux ! je n’en ai que faire ! tue moi si l’envie t’en prend ! il y a bien longtemps que je suis morte !

Je ne dis rien sur le fais qu’il voulait également abattre l’assassin, mais la rage était encore plus intense à l’idée qu’il puisse le faire…
L’homme essuya son visage du revers de la main, et répondit :


_ parfait… je pense qu’il n’y a rien à redire…

La sueur coulait de mon visage, la tête me tournait, mon bras gauche et ma main droite était pleine de sang, la seule chose qui me faisait encore tenir était cette colère qui me rongeait encore et encore, et qui m’était si familière…
J’entendis des pas dans les escaliers, des bruits de bottes de plus en plus fortes, mais ma vue se noircissait au fur et à mesure qu’ils montaient les marches, je compris bien vite que la flèche avait était enduit de je ne sais quoi, j’étais vouée à une mort certaine, peut être l’avais-je toujours été...
Je me cramponnais au rebord de la fenêtre pour ne pas tomber, puis j’entendis une voix lointaine


_ pour information, je ne compte pas repartir sans toi ou te laisser mourir, quand tu te réveilleras, tu seras sous mon ordre, que tu le veuille ou pas, en revanche, l’autre sera mort.

Je lâcha le bord et je m’effondra au sol, ma main abandonna ma plait qu’elle serrait si fort, Rayka rampa jusqu'à une commode et se faufila dessous en comprenant lui aussi qu’il n’avait aucune chance… du moins c’est ce que je crus comprendre, jusqu’à ce qu’il morde un soldat… puis ma vue se fit noir, je ne voyais plus rien, je n’entendais plus rien, ma vie défila dans ma tête, mon corps ne réagissais plus…

[ HRP :désolé Nag’, c’est un peu foireux et bas ce que je te fais là, mais j’aime bien quand mes personnages faiblissent et reprennent de l’aplomb par la suite… mais vois le coté positif, il y a de l’action, les présentations entre nos deux personnages ne sont pas ennuyeuse, puisque tu en apprend un peu plus à chaque rencontre avec un personnages, sans que je te raconte sa vie dans des discutions interminable et ça stimule l’imagination non ? enfin bref, j’espère que ça ne te dérange pas trop… Good Luck !]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 14:24

Son sourire s’effaça. Il est tout à fait naturel que l’assassin sourit dans toutes les situations, même les plus gênantes, c’était un peu son expression faciale par défaut comme un homme froid arborait toujours un visage inexpressif. Évidemment, il lui arrivait de devoir recourir à d’autres expressions, même si le plus souvent on pouvait voir un sourire se dessiner sur ses lèvres, un sourire qui cache la cruauté elle-même. Là encore, il se sentait obliger de ne pas le montrer sur ces mots. Déjà le comportement de la femme lui semblait naturellement étrange, elle semblait gênée ou quelque chose dans le genre. Pendant qu’il parlait, elle ne lui adressait même pas un regard. Aurait-il fait une erreur ? Il ne lui semblait pas, il n’avait manqué aucun détail concernant le contrat : le déguisement, la traque, le meurtre, la récompense… Selon Tarion, il n’y avait rien de travers, tout avait été magnifiquement accompli. Et pourtant, son employeuse ne semblait pas… heureuse ? Joyeuse ? Un sentiment de satisfaction devrait se dessiner sur son visage ! Mais rien de cela, elle lui cachait peut-être quelque chose qu’il ne savait pas. Si l’assassin accomplissait les contrats juste pour la récompense, c’est bien pour obtenir le pactole, mais la récompense englobe aussi la satisfaction de l’employeur. Or, il n’avait que la moitié de la récompense en main là. Si ce n’était que ça, même le ton sévère qu’elle employait lui glaçait le sang, comme si elle lui reprochait quelque chose. Malgré tout, ses propos intéressaient Tarion. Tout se vend et s’achète, c’était la dure réalité du monde, elle semblait s’en rendre compte. Évidemment que cela ne lui faisait rien, puisque c’était la seule paye qu’il obtenait, ses seuls talents tournaient autour du meurtre. En quoi pourrait-il se reconvertir si ce n’était la guerre ? L’assassin voulait rétorquer simplement que c’était sa nature qu’on lui a forgé, mais il fut coupé dans son élan lorsqu’elle le regarda de nouveau, sur une question qui lui fit garder le silence. Libre, lui ? Jamais, ces tatouages étaient ses chaînes, elles lui colleront à la peau toute sa vie, se rappelant à chaque instant les raisons de son existence : servir et tuer, pour vivre et rire. Tarion baissa les yeux pour seule réponse durant ce silence qui était beaucoup trop pesant pour lui ; elle osait le faire douter de sa véritable nature, et cela le bouleversait une fois de trop. Heureusement, elle finit par briser ce silence en se présentant à son tour, Istrie qu’elle s’appelait. L’assassin releva les yeux et redessina un sourire lorsqu’elle lui demandait de ne pas se montrer aussi courtois.

Un sourire court en fait. Un bruit silencieux mais pas pour les oreilles de l’elfe l’alerta du danger : un arc était brandit en leur direction. Son premier réflexe quand la flèche fila dans l’air fut de se coller contre le mur avoisinant à la fenêtre. Dos au mur, il vit qu’Istrie n’avait pas pu éviter la flèche, au moins elle n’en mourrait pas vue qu’elle s’était dirigée vers l’épaule. C’est dans ces moments-là que l’écuyer pensait que les chevaliers devraient lui enseigner le pouvoir de guérir le plus vite possible ! Tarion aurait aimé l’aider à se relever, mais l’archer risquerait d’en profiter. Puis la voix de l’archer retentit à son oreille, sa flèche devait l’affaiblir. L’assassin qui connaissait parfaitement ce genre de scénario était convaincu que le fer de la flèche était enduit d’un poison, la nature de la toxine devait être paralysante ou somnifère. Il aperçut Istrie se relever, avec une mauvaise mine, Tarion ne fit aucun geste, aucun bruit, peut-être que ces hommes ne l’avaient pas vu et qu’il pourrait en profiter pour se faire la malle. Son réflexe aurait été de se rendre invisible et de sauter sur le toit d’en face tout en souhaitant bonne chance à la femme, même s’il doutait très fortement de ses chances de réussites. Et puis, ces hommes étaient là pour elle, même si l’accord était rompu, il était toujours intéresser par cette quête qu’elle menait. Suite aux railleries, c’est la voix d’un autre homme qui prit la parole, plus sereine, peut-être bien le meneur de ce groupe. D’où il était, il ne pouvait pas voir ce qui se passait dehors, mais vu qu’Istrie se tenait face à la fenêtre, il se rapprocha d’elle en restant collé au mur pour avoir une vue sur l’ensemble de la situation. Huit hommes aux bras armés, tous déterminés à en finir avec cette femme. Il essayait de ne pas se faire voir, mais selon les dires du grand gaillard, ils connaissaient déjà l’existence de l’assassin. Pour en rajouter une couche, ils avaient eux aussi des pouvoirs magiques… S’il avait décelé plus tôt le potentiel magique de Guder, il en aurait fini plus rapidement. Maintenant qu’il était lui aussi piégé, il allait devoir s’en mêler. Sauf que le marché proposé par l’homme ne l’enchantait guère. Tarion ne connaissait pas vraiment les liens qui unissaient Istrie à ces hommes, mais il savait qu’il n’allait pas hésiter à la tuer si elle décide de s’en prendre à lui. Pour preuve, il avait dégainé son poignard par précaution, un assassin se doit guetter la mort partout où il soit. Fort heureusement, Istrie ne semblait pas encline à marchander. Tarion soupira, cela voulait dire qu’ils allaient devoir se battre… Cela ne faisait pas parti des termes du contrat, mais soit. Sa vie elle-même était en jeu après tout. Le pire étant qu’ils voulaient la garder en vie et tuer seulement l’assassin, il s’en sentait très flatté, tellement qu’il guettait leur arrivée par les escaliers.


    " Bon, je suggère qu’on prenne la fuite par les toits pour sauver notre peau, je vais essayer de les distraire un peu avec un piège le temps de couvrir notre fuite, tu en penses quoi ? demanda l’assassin en se retournant vers Istrie… qui s’était déjà évanouie avant qu’il prenne la parole. Tu peux aussi tomber dans les pommes pour que je me débrouille tout seul et que je risque ma vie pour toi, c’est aussi une possibilité… " soupira l’elfe en se retournant vers les escaliers, les premiers bruits de pas se faisaient entendre.

L’elfe était seul contre huit assassins ayant des pouvoirs magiques et armés jusqu’aux dents, déterminés à devoir tuer lui pour kidnapper elle. En sachant aussi que Tarion n’avait ni ses épées sauf son main-gauche trident, ni la panoplie de ses pièges si ce n’était qu’un fil de linge qui était d’ailleurs toujours entre les mains du cadavre de sa victime, et qu’il ne portait aucune protection sur lui… Ses premières pensées auront été de prendre son courage à deux mains, et surtout en plus poétique…

Dans ce genre de situation, Tarion aurait tout simplement pris la fuite. Mais cette femme était quand même en danger, et lui aussi d’ailleurs, il lui restait encore un peu de bon sens pour se battre. Surtout qu’il était en phase de devenir un chevalier, c’était donc son devoir de faire régner la justice dans ce pays. Certes, ce n’était qu’un déguisement, néanmoins il serait vraiment ridicule s’il n’arrivait pas à contenir quelques hommes, même bourrés de magie, il n’aurait aucune chance de se montrer assez honorable pour être considérer comme un membre de l’Ordre, et alors il n’aura aucune chance d’accomplir son assassinat sans obtenir le respect et la confiance des chevaliers. L’elfe inspira profondément et se rendit invisible, le sourire de l’assassin s’étant redessiné sur ses lèvres. Lorsque les premiers hommes arrivèrent à l’étage, ils ne virent que le corps étalée par terre de la femme qu’ils recherchaient. Ils se demandèrent où était passé l’assassin. Un hurlement de douleur fut lâché par l’homme qui était en tête, Rayka le serpent l’avait mordu à la jambe et Tarion l’invisible en profita pour lui trancher la gorge nette. L’assassin redevint visible et fit un pas en arrière tandis que Rayka s’enroula de nouveau autour de sa jambe, il avait profité de son invisibilité pour reprendre le fil de linge sur Guder afin de le poser en face du corps d’Istrie. Ainsi, si l’un d’entre eux échappe à sa vigilance, il tombera dans son piège et l’elfe ne se fera pas attendre pour l’achever. L’un des sept hommes encore vivants s’approcha un peu plus : il était grand, costaud, et son crâne chauve laissait apparaître des cicatrices causées par d’intenses brûlures ; c’était le chef de la bande, celui qui avait proposé un marché.

    " Istrie ne semble pas avoir fait dans la demi-mesure : elle n’a pas engagé seulement un assassin, mais aussi un mage. " constata le chef en regardant le frêle assassin qui lui fit un sourire moqueur.

    " C’est aussi comique que trouver une petite culotte dans les affaires d’un pieux magicien, hein ? " plaisanta Tarion en étudiant sommairement l’équipement de ces hommes.

Le groupe ne semblait pas enclin à se laisser aller à la plaisanterie, ils le regardèrent avec mépris. Le chef soupira et ordonna à ses hommes d’en finir avec lui tandis qu’il regarde le spectacle dans un coin. Tarion fit tournoyer son main-gauche trident dans la main et para le premier coup d’épée, le soldat qui l’attaquait en profita pour diriger sa main vers l’assassin pour lui envoyer une grosse bourrasque de vent, Tarion fut projeté contre le mur opposé. Ainsi donc ils avaient bien des pouvoirs, et celui-ci maîtrisait le vent. L’assassin se remit rapidement du choc et aperçut une rapière avec une garde en cloche posée sur le meuble à côté, ce n’était qu’une fine épée mais ça fera l’affaire ; Tarion préférait se battre avec ses deux mains occupées, même s’il n’était pas un mercenaire. Il se rua sur l’homme utilisant le vent et frappa sa rapière contre son épée, il en profita pour trancher sa gorge avec sa dague. Il ne lui restait plus que cinq hommes à abattre en plus du grand gaillard. Tarion para un nouveau coup porté par un autre, puis encore un autre avec sa dague provenant d’un autre guerrier. Ses deux lames étant occupées, l’assassin sautilla pour porter un coup de pieds sur le buste des deux adversaires en écartant les jambes durant le saut. Ils reculèrent de quelques pas, Tarion se rua sur l’un d’entre eux en essayant de le frapper avec sa rapière, mais ce dernier se dématérialisa en se téléportant près de son collègue pour le soutenir. L’elfe se retourna vers ses deux opposants et vit que le second lui lança un rayon incendiaire ; Tarion lança son épée dans les airs et attrapa de sa main droite le rayon incendiaire, le canalisant avec son pouvoir du feu pour le contenir dans sa main et le convertir en une sphère enflammée. Ce geste surprit les hommes et l’assassin profita de l’effet de surprise pour renvoyer le rayon sur la face du gars à la téléportation et prit appuie sur un meuble pour se projeter vers l’homme aux rayons incendiaires tout en rattrapant la rapière qui était retombée au passage. Il fit une roulade sur le sol durant le mouvement et se releva en assénant un coup sec avec son épée sur cet homme. Son adversaire suivant était un peu plus spécial vu que c’était l’archer de tout à l’heure, il utilisait ses flèches en les faisant léviter dans les airs grâce à la télékinésie. Tarion enclencha son pouvoir de se rendre agile, recouvrant son corps d’une aura jaunâtre, et esquiva chacune des flèches projetées par l’archer-mage. Pour le ridiculiser encore plus, il se mettait à esquiver les projectiles en faisant des pas de danse bien gracieux, se rapprochant de plus en plus du lanceur sans qu’il ne s’en rende compte. Quand il était à portée pour sa rapière, il fit un geste rapide avec la lame pour trancher son torse et fit un tournis en sa direction pour placer sa lame dans sa tête. Toujours portée dans sa danse, il se rapprocha du dernier homme qui était apeurée par cette danse macabre, Rayka l’empêcha même de se défendre en le mordant à la jambe et l’assassin l’élimina rapidement, avant de faire le dernier pas et de placer sa lame juste sous la gorge du chef de groupe qui n’avait pas bronché depuis tout à l’heure.

    " Quel gâchis… Tu nous seras aussi utile finalement. Notre organisation n’acceptera pas le meurtre de tous ces hommes de ta main, mais j’ai assez d’influence pour faire pencher la balance en ta faveur. Je te propose un marché : livres-moi Istrie et je te laisse la vie sauve, tu pourrais aussi nous rejoindre, tu seras payé encore plus grassement que tes employeurs habituels. Qu’en dis-tu, assassin ? " questionna l’homme en restant aussi inflexible que tout à l’heure, la mort de ses hommes ne l’ayant que peu peinée ; cette proposition fit rire Tarion qui se mit à tousser peu après ses ricanements.

    " Hum, je ne crois pas que tu es en position de négocier, mon gars. Et saches que même les assassins ont assez de dignité pour ne pas se laisser aller aux marchés douteux. " répondit l’elfe en empoignant fermement son épée improvisée sous la gorge de l’homme, rapprochant un peu plus la pointe de la lame.

    " Très bien… Je n’ai donc pas le choix. " grogna le grand homme, enflammant soudainement tout son corps, obligeant Tarion à reculer ; la lame de sa rapière avait littéralement fondue, il la laissa donc tomber et comprit que celui-ci maîtrisait l’élément du feu.

    " Tu sembles vouloir jouer avec le feu, je vais te montrer de quel bois je me chauffe. " railla l’assassin en rangeant sa main-gauche trident et en enflammant à son tour ses bras, montrant à l’homme que lui aussi était bien aisé avec cet élément.

Le géant balança des gerbes de flammes avec ses mains, obligeant Tarion à esquiver à plusieurs reprises ou de les rejeter plus loin. Contrairement à lui, l’écuyer ne maîtrisait pas totalement son pouvoir, il était donc un peu plus dur pour lui d’utiliser ses flammes beaucoup plus insignifiantes que celles de son opposant. Alors que son adversaire matérialisait des grosses flammes pour balayer cette poussière qu’était l’elfe, ce dernier se contenta de créer des serpents de feu pour l’attaqua, balançant parfois des sphères enflammées qui n’eurent aucun effet sur l’homme vu qu’il était recouvert d’un bouclier de feu. Il se battait littéralement contre une torche humaine… Malheureusement, il ne pouvait pas utiliser aussi cette méthode au risque d’immoler le serpent enroulé autour de sa jambe, il gardait d’ailleurs aussi un œil sur la jeune femme encore inconsciente, puisque la maison commençait à s’incendier très rapidement, il devait en finir au plus vite, sinon ils finiraient par devenir des cendres. Cela ne sembla pas faire peur à l’homme vu qu’il continuait d’attiser l’incendie sans se soucier que les planches pourraient s’écraser sur eux. Plus cet affrontement des enfers se prolongeait, plus le brasier les menaçait de mort et plus l’option de prendre la fuite titillait l’assassin. Tarion resta tout de même concentré sur ce combat, essayant de trouver une faille dans son armure de flammes, il n’y avait que ses pieds qui ne semblaient pas recouverts, mais comment exploiter cette faiblesse ? Soudain, l’ennemi devint tellement enragé qu’il utilisa des flammes beaucoup plus fortes et impossibles à contenir pour l’assassin, il fut projeté près du corps d’Istrie. Il vit l’homme se rapprocher d’un pas rapide vers lui pour l’achever, or il avait aussi remarqué que son piège avec le fil était encore en place, il était près du pieu qu’il avait planté sur un meuble. D’un mouvement rapide, il s’empara du pieu relié au fil et le lança vers une poutre situé derrière son adversaire, faisant enrouler le fil autour de ses pieds et le fit basculer vers le sol. Et puisqu’il était recouvert d’une protection enflammée, le sol en bois ne résista pas et craqua sous son poids imposant, le faisant tomber à l’étage inférieur. Sans attendre une seule seconde, Tarion se releva, et se mit à réunir le plus de flammes autour de lui pour les balancer dans le trou, faisant carboniser l’homme qui hurla à l’agonie. Puis les cries stoppèrent, c’était finie…

L’assassin haleta longuement, il avait utilisé trop d’énergie et son corps le menaçait de le faire tomber dans l’inconscience à tout moment. Malheureusement, ce n’était ni le moment, ni le lieu idéal pour se reposer. Tarion se précipita vers le corps inanimé de la femme, s’assurant au passage que Rayka était toujours sur sa jambe. L’assassin souleva Istrie dans ses bras et se retourna vers les escaliers pour les emprunter, sauf que les flammes le cernait alors il se laissa tomber par la fenêtre, amortissant le choc avec ses pieds mais bascula par terre, tombant sur le dos. Il se mit à gémir un peu et se releva péniblement en soulevant une nouvelle fois la jeune femme avec ses bras affaiblis. Même si le poison était censé la paralyser, Tarion préférait s’assurer qu’on s’occupe d’elle, il savait qu’il y avait un guérisseur pas loin de là. Il se mit donc à courir vers cette bâtisse, s’étant échappé de justesse à la vigilance des premiers témoins de l’incendie qui embrasait la maison du soi-disant garde. Tarion finit par retrouver le guérisseur qui ouvrait encore le soir, il lui demanda de prendre soin de la femme et de lui apporter des soins sommaires aussi. Il aurait pu aussi aller au château, mais c’était un peu trop loin à son goût, et il se serait écroulé avant d’y arriver… Le guérisseur soigna l’assassin puis examina Istrie qu’il avait couché sur un lit : il l’informa qu’elle n’avait rien de grave, qu’il s’occuperait d’atténuer les effets du poison pour qu’elle se réveille le lendemain à l’aube… contre une coquette somme évidemment. Tarion soupira et sortit l’une des deux bourses d’or que lui avait offert son employeuse pour payer les frais des soins ; il ne possédait qu’une bourse pour son contrat, mais bon, il avait au moins la vie, c’était déjà ça… Se souvenant qu’il avait laissé ses affaires d’écuyer près d’une chaumière, l’elfe se précipita dehors pour aller se rhabiller dignement avec cette tunique verte et revint chez le guérisseur. Il s’assit sur le rebord de la fenêtre, et regarda Istrie, guettant son réveil à tout moment, jusqu’à ce que lui aussi se fasse emporter par la fatigue du soir, s’écrasant contre la fenêtre en fermant lentement les yeux. Un repos bien mérité, dirons-nous…


[... Tu vois comment ton post m'a tellement fait plaisir ? Vive l'action \o/]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 5:39

Tout le monde a un passé à compter, plus ou moins compliqué, plus ou moins heureux, c’est ce qui fais de l’individu, un être exceptionnel…
Sauf que je ne suis pas différente des autres, je ne suis ni unique, ni particulière… Des êtres avec la même histoire, il y en a plein, alors ce n’est pas que mon passé qui défile en ce moment dans ma tête, mais celui de centaines d’enfants qui sont morts pour la vie…

La lune était ronde ce soir là, le sable des dunes s’envolait au gré du vent, au loin, de petites tornades poussiéreuses se formaient et se dirigeaient vers nous.
Mon père et moi étions au balcon, il me racontait l’histoire de quelques dieux en pointant du doigt les astres, mais je voyais bien que son regard se perdait parfois au loin, soucieux, et soupçonnant quelque chose…
Le nuage de poussière se fit de plus en plus présent, se rapprochant dangereusement, on pouvait discerner de grandes ombres en son centre…
Mon père me pris par la taille et tout en me regardant dans les yeux, me fis promettre de lui obéir quoi qu’il arrive, ce que je fis…

Soudainement, ma tête se heurta contre un mur, c’était le troue noir total, je ne savais plus la suite, les souvenirs se heurtèrent, les un après les autres, me donnant un mal de tête atroce à chaque apparition, tout d’abord quand mon père me cria de me cacher sous le lit et de me taire, puis il se cassa en mille morceau et fit apparaître un autre souvenir que j’avais oublié il y a bien longtemps :
mes petites mains, écrasé sur ma bouche pour ne pas pleurer, caché sous le lit, en entendent les soldats tuer mon père et chercher partout, puis un hurlement, déchirant le ciel comme un coup de foudre, un crie aigu de petite fille apeurée quand on m’a tiré par les jambes et bâillonnée, je les frappais de mes petit poings, gesticulant dans tout les sens… ce souvenir disparue pour laisser la place à un autre encore plus douloureux, j’avais déjà tout perdu, ma famille, mes repères, ma vie…voilà que l’on me volait ma liberté… enfermé dans une chambre qui n’était pas mienne, séquestré par des hommes qui ne me laissait sortir que pour tuer, et au file des années, ma protection contre le monde extérieure se durcissait, mon armure s’épaississait et je devenait de plus en plus agressive, je supportais de moins en moins la présence humaine, elle me répugnait, me faisait tellement mal, je n’arrivais plus à les comprendre, mes oreilles ne supportait plus leurs voix, mes yeux leur existence, leur odeurs me dégoutais…
Encore une fois, cet événement de mon passé disparue, mon corps était crispé et tendu par ces souvenirs qui venaient de me submerger, mais un autre revint, accompagné d’une émotion qui m’étais étrangère…

Assit autour d’une table, et dont la frêle carrure faisait tache dans un paysage où des colosses aux mains de fers et à la gueule de bois étaient tapis dans chaque recoin de la taverne, il jouait aux cartes… comme si ce monde de soulard était son quotidien, il semblait pourtant perturber, mais la crispassions de son visage disparue au moment ou les deux autres hommes abandonnèrent et jetèrent les bouts de cartons rectangulaires sur la table…

Cette image disparue, avant qu’une autre survienne…

Son prénom, Tarion, suivit d’une révérence, une légère courbette que je pris comme un signe de considération… ce respect que j’avais espéré depuis des années, mais il était trop proche maintenant, beaucoup trop proche et bouleversait beaucoup trop de choses, je me revis lui parler d’un ton glacial, je voulait lui faire mal, qu’il s’en aille, qu’il me laisse et qu’il disparaisse, mais une lueur brillait au fond de moi, et me ravisais à chaque mots blaisant que je voulais prononcer…
Puis cette douleur à l’épaule gauche, cette honte qui me trahissais, tout autant que cette faiblesse que je venais d’avoir…

Je me réveillai en sursaut, serrant les couvertures à m’en briser les doigts… durant quelques minutes, je fixais le mur d’en fasse, pétrifiée par tout ce que je venais de revivre, puis lentement, mon corps se décontracta, avant de regarder autour de moi et de comprendre que le danger n’était plus là… plus d’hommes armés, plus de cadavre de soldat… mes yeux s’arrêtèrent sur l’assassin qui sommeillait à la fenêtre, avant que l’émotion ne revienne, je détourna le visage et tourna la tête vers mon épaule toujours blessé, mais pansé…
Je soulevai les draps et remis mon haut par dessus le pansement, l’épaule était toujours douloureuse quand je faisais des mouvements un peu trop brusque, mais elle avait tout de même était atténué, et la tête ne me tournait plus…
Dos à l’assassin, je m’avançai d’un pas décidé vers la porte d’en fasse, l’ouvris et descendis les quelques marches qui me conduisis à la cuisine :


_ Vous avez enfin réussi à quitter l’oreiller? dit un homme qui était en train de verser de l’eau chaude dans une tasse

_ Vous a-t-il payé pour vos soins ? Répondis-je sans faire attention à sa remarque

_Oui, il me lança la bourse que j’avais donnée plus tôt à l’assassin

_ Où sont mes bijoux ? Je lui relança la bourse qu’il rattrapa adroitement

_ Vous l’avez dit vous même, il a payé pour les soins, pas pour le logement… mais je vous ai laissé l’émeraude… je toucha du bout des doigts la petite pierre qui pendait au bout d’un cordon en cuir, accrochée autour de mon cou

_ C’est cher payé pour un morceau de tissus qui sert de lit et un toit où une bourrasque de vent pourrait le faire s’effondrer…

_ n’oubliez pas le déjeuné, dit-il avec un sourire radieux et en me montrant la table garnis de nourriture, assaillez vous, je vous en pris, voyant que je restais de glace, il rajouta: vous venez couverte de sang, porté par un jeune homme épuisé, en vous soignant, je me suis peut être mis en danger, et c’est pour m’en préserver que c’est si cher payé comme vous dite… son sourire s’était évanouit, je pris place sur le band en bois autour de la table et regarda par la fenêtre, le jour commençait à ce lever, et renvoyait l’ombre des maisons avoisinantes sur la ruelle…

Je n’avais pas faim, l’envie de quitter cet endroit me serait le ventre, qu’allait dire l’assassin après ce qui c’était passé ? Et d’ailleurs… que c’était-il passé après que je me sois évanouis ?
Je n’avais souhaité qu’une chose, qu’il s’enfuit, mais il était resté, et je le détestais pour ça, il me rendait faible à chacune de ses paroles ou de ses actions, je détestais ce sentiment à son approche, c’était un imbécile qui s’amusait à me torturer !
Son image me survint soudainement et un sentiment de sécurité me bouleversa…
Je pris ma tête entre mes mains, je me détestais tant, ma carapace avait explosé, et c’était la chose que je redoutais le plus au monde, les larmes me montèrent aux yeux mais ne coulèrent pas, je n’avais encore jamais ressentis la tristesse, j’empoigna mes cheveux et resta un moment comme ça, avant de relâcher la pression et de tourner la tête vers les marches… mes yeux brillaient et je n’attendais qu’une chose… partir et oublier toute cette histoire…


[HRP: avoue que mon poste précédent t'as plus, tu n'aurais pas repondu aussi vite sinon x) et puis le coté positif, encore une fois,a été le fais de faire passer ton personnage pour un hero et non un pervers drageur comme tu le prevoyais =)]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeJeu 1 Sep 2011 - 13:23

Avant qu’il s’endorme précipitamment, Tarion s’était mis à épier la jeune femme allongée sur le lit. Il venait d’accomplir un sauvetage, un assassin tel que lui faire une chose pareille… C’est la mort qu’il doit insuffler au monde, pas la vie. Pourtant, ce n’était pas le premier sauvetage qu’il avait vécu, c’était même le deuxième en réalité. C’était encore durant ses services d’assassin à Opale, le soir où il devait tirer sa collègue assassine des griffes d’un puissant seigneur à l’intérieur d’un fort occupé par une armée de mercenaires. Il avait tout réalisé dans les moindres détails pour que tout se passe bien, il avait étudié chaque recoin du fort pour anticiper les moindres gestes de sa cible, son autre collègue s’était même porté volontaire pour faire une diversion suicidaire, et au final tout est tombé à l’eau : il avait tué lui-même son amie, involontairement évidemment. Sa mission était de la sauver, et il n’avait pas réussi. Encore aujourd’hui, il s’en voulait d’avoir le sang de ses camarades sur les mains, le régent d’Opale lui offrait une véritable torture en lui assignant une telle mission. Très souvent, Tarion voulait tout à coup exploser et tout quitter pour se refaire une vie loin de tout ce bordel. La guerre ne devrait pas le concerner, il n’avait pas la carrure d’un soldat, ni le courage d’un bienfaiteur. On ne pouvait pas en attendre tant de sa part, c’était contre sa nature. Et pourtant, ce soir-là, il avait sauvé une inconnue, et son plan pour la tirer de ces flammes était totalement improvisé durant l’action. L’assassin ne comprenait vraiment pas comment une telle chose a pu se produire : pourquoi les plans les plus ficelés sont des échecs et les plans à la hâte sont des réussites ? Cela dépassait complètement son entendement de meurtrier. Ce devait être la maudite influence de l’Ordre certainement, il n’agissait plus sous les ordres mais sur ses sentiments. S’il était resté un assassin opalien, il aurait laissé cette femme se faire kidnapper et il aurait pris la fuite, son contrat avait été accompli après tout. Tarion était las de tout cela… Cette nuit-là, il avait même cauchemardé une nouvelle fois de ce sauvetage à Opale, revoyant la tête de sa sœur de sang roulée à ses pieds, les hurlements d’agonie de son frère de sang au loin, le regard de serpent que lui jetait son autre frère de sang encore en vie, et le pardon semblable à un coup de poignard dans le cœur que lui offrait son maître, la totalité du serment résonnait dans sa tête comme des cris de damnés…

Ce fut un réveil brusque et dur à supporter l’espace de quelques secondes. L’elfe se redressa complètement contre la fenêtre, s’essuyant les yeux d’une main et enchaînant sur un étirement des muscles de ses bras. Il resta un petit moment à fixer le sol, à prendre de grosses réflexions sur tous ces évènements-là, se demandant s’il était en train de changer ou s’il arriverait à maintenir sa véritable nature. Tarion secoua la tête pour se reprendre, ce n’était pas son genre de trop réfléchir sur de telles futilités. Il posa ses deux pieds sur le sol, jetant un coup d’œil par la fenêtre pour constater que l’aube ne tarderait pas à se lever, il ne lui restait que peu de temps pour rentrer au château avant qu’on le réprimande de cette escapade. Quoique, même en étant un écuyer, on lui laissait un peu plus de liberté étant donné son âge. Malgré tout, il ne devait pas rater les entraînements, la leçon d’hier soir le lui avait bien fait comprendre. En effet, il ne s’en était pas vraiment rendu compte à cause de l’adrénaline, mais de nombreuses traces de brûlures recouvraient ses bras et son torse. Il en examina quelques-unes et en effleura une qui lui fit affreusement mal, il allait devoir demander un petit coup de pouce de la part des guérisseurs au sein de l’Ordre… Au moins, Tarion avait repris un peu plus d’allure en ayant retiré son déguisement de clochard : ses cheveux étant maintenant un peu plus brillants et sa peau semblant moins crade. Il avait dégrafé les boutons de sa tunique verte d’écuyer, laissant apparaître son torse nu balafré par les cicatrices brûlées, le contact du tissu sur ses blessures ne lui procurait aucun bien, il ne voulait pas non plus que des bouts de tissu se retrouvent incrustés dans sa peau. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il se rendit compte qu’Istrie était déjà debout, elle était peut-être partie maintenant, Tarion n’avait plus qu’à sortir et rentrer au château pour se changer les idées. Sauf qu’en descendant les marches en direction de la cuisine, il croisa non seulement le guérisseur mais également Istrie qui était assise à une table garnie de nourritures. Tarion était plutôt étonné qu’elle fût encore là, il pensait qu’elle aurait pris la fuite dès qu’elle se serait levée, ce qui ne semblait pas avoir été le cas. D’ailleurs, en la regardant, il remarqua qu’elle n’avait plus la majorité de ses bijoux sur elle, et les vit finalement entreposés à côté de la bourse qu’il avait offert la veille. Sans attendre, l’elfe demanda des explications de la part du guérisseur.

    " On dépouille ses patients, de nos jours ? " demanda l’assassin en montrant les bijoux plus loin.

    " Comme je l’ai expliqué à cette jeune femme, vous aviez payé les soins pour vous deux, mais concernant le logement… J’ai dû régler les comptes, c’est tout. " se justifia le guérisseur en regardant l’elfe qui n’avala pas cela, bien au contraire il avait une certaine opinion sur les liens d’une femme avec ses bijoux, comme le lui avait expliqué sa collègue assassine il y a des années ; il se décida de jouer la comédie pour régler cette affaire.

    " En tant que membre de l’Ordre des chevaliers d’Émeraude, j’ai risqué ma vie pour sauver des vies en danger lors d’un incendie, je n’ai pu sauver que cette femme, je me suis blessé pour elle, j’ai la mort des autres hommes présents dans la maison cette nuit-là sur la conscience, et vous vous permettez d’obtenir des garanties ?! " feinta-t-il de colère en le faisant bien évidemment exprès, fronçant les sourcils pour accentuer ce sentiment d’exaspération, tout en effaçant son sourire.

    " L’Ordre d’Émeraude ?! Tarion lui montra son blason sur sa tunique, la croix de l’Ordre. Mais vous ne portiez pas ces vêtements hier, comment aurais-je pu savoir que j’avais affaire à l’Ordre ?! " répondit tant bien que mal le guérisseur en laissant de côté ses tâches ménagères.

    " Vous auriez cru qu'un clochard dise qu'il faisait parti de l'Ordre ? J’étais en patrouille, une simple balade nocturne, l’Ordre recourt parfois à des méthodes subtiles pour accomplir ses missions. J’ai demandé votre aide seulement parce que je n’aurai jamais pu atteindre le château dans les temps. Alors si vous ne voulez pas que cette histoire remonte aux oreilles des chevaliers, je vous conseille de rendre les bijoux et de vous contenter de la bourse. " suggéra l’assassin sur un ton persuasif qui se montra gratifiant puisque le guérisseur obéit sur-le-champ, retournant les bijoux à son propriétaire.

Suite à son jeu d’acteur, le guérisseur monta à l’étage, les laissant seuls pendant quelques minutes : si Tarion se disait être membre de l’Ordre, alors il n’avait rien à craindre. L’assassin soupira en étirant un sourire de satisfaction, s’asseyant face à Istrie. Il observa tout ce qui était entreposé sur la table et se contenta de prendre quelques cerises, il n’avait pas encore trop faim pour se prendre du pain ou du fromage. Tarion joua avec ses dents et sa langue pour retirer le noyau de la cerise présente dans sa bouche, en profitant pour admirer les bijoux d’Istrie : l’assassin aimait tout ce qui brillait, peu importait la nature de l’objet. Il regarda d’ailleurs longuement le pendentif à son cou, étant la pierre la plus éclatante de toutes. S’il avait été le guérisseur, il aurait seulement pris ce collier au lieu de prendre toutes ces babioles. Malheureusement, le fait que ce soit une émeraude le fit rappeler sa situation actuelle. Il s’assombrit un peu plus, baissant un peu plus la tête, se tournant aussi sur le côté sur le banc, n’adressant donc aucun regard à la jeune femme. L’assassin repensa aux cauchemars en faisant jongler les cerises avec ses doigts, puis l’ensemble de la scène de son affrontement de la veille vient hanter ses pensées. Il n’arrivait pas à comprendre son comportement, ses actes devenaient de plus en plus inexpliqués, ce n’était certainement pas lui qui aurait sauvé Istrie, même si la mort de ces hommes lui avaient offert un réel plaisir. Tarion ne savait plus s’il était un assassin ou un sauveur, il était littéralement coincé entre ces deux murs, la balance étant beaucoup trop équilibrée à son goût.

    " Je m’excuse de vous avoir sauvé. finit-il par lâché suite à ce silence pesant, enchaînant sur un petit rire nerveux en se grattant la joue. C’est un peu morbide dit comme ça, mais je voulais dire que la mort de ces hommes ne faisaient pas parti des termes de notre contrat, ni votre sauvetage. En tant qu’assassin, je devrais vous demander des rémunérations supplémentaires, mais je ne le ferai pas, l’uniforme ne s’y prête pas. plaisanta-t-il en regardant sa tunique verte d’écuyer de l’Ordre, il était vrai qu’il n’avait plus l’air d’un assassin sous cet accoutrement. Surtout, ne me demandez pas pourquoi j’ai fait ça, moi-même je ne pourrai vous répondre… il déposa son coude sur la table, tenant sa tête avec sa main en regardant le contenu de la table. Je ne sais même pas ce que je fais ici… " souffla-t-il doucement avec une pointe de lassitude dans la voix, ce genre d’assassinat lui avait manqué mais les circonstances dans lesquels cela s’était déroulé lui faisaient revivre trop de douloureux souvenirs, des erreurs qu’il devrait laver en ce moment même alors qu’il se tournait les pouces. Pratiquement désespéré, il jeta la dernière cerise dans le plat qui contenait les autres.

[Un héros ? Pas à ce point, c'est juste que j'aime bien faire croire que mes persos n'ont qu'une facette alors qu'ils sont plus que ça, ou qu'ils sont tout autre. Sinon, pour ton post, c'est juste que j'ai bien aimé la tournure des évènements X) J'aime l'imprévu]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 13:27

Les yeux toujours fixés sur les marches d’escaliers, je le vis descendre avec cette agilité féline qui le caractérisait tant… Il s’adressa par la suite au guérisseur…mais ses paroles se brisèrent, car mes oreilles refusaient d’entendre sa voix douce et chaude…
Je voulais détourner le visage pour ne plus le regarder, mais ma nuque, crispée par sa présence, tout autant que mon corps, refusa d’obéir…
L’assassin avait enlevé sa tenue de mendiant qui lui faisait tant défaut, et avait remis sa tunique de chevalier d’Emeraude, le rendant encore plus beau…

Mais pourquoi ne fuyais-je pas ? Pourquoi cet assassin me rendait-il si fragile ?
Je n’avais pas l’habitude de faillir, et même si cela arrivait, je me ressaisissais très vite, mais pas cette fois-ci, je n’arrivais pas à remonter la pente, et plus je cherchais, plus je me perdais dans un tourbillon d’émotions ingérables…

Il s’assit devant moi, ne m’accordant aucuns regards… attention que j’avais étrangement besoin de sa part… et qui me faisais si mal… car je savais qu’un seul de son regard me brûlais la peau et qu’une seule de ses paroles m’enivraient l’esprit…
Tout en continuant à ne pas me regarder, il s’excusa, puis continua à justifier ses actes… après qu’il eu finit, un silence se fit, principalement parce que mes pensées étaient troublées… avec un sourire amusé et tout en regardant la table,
je répétai dans un souffle : « l’uniforme ne s’y prête pas… »
Puis, regardant l’elfe cette fois-ci, je lui dis :

_ Il me semble vous avoir embauché en tant qu’assassin dans cet accoutrement… pourtant, si mes souvenir son bon, les chevaliers d’Emeraude ne son pas des meurtriers… l’uniforme ne s’y prêtait pas non plus… pourtant vous êtes là, vous avez accepté l’or que je vous ai offert, puis vous avez fait un choix en… me sauvant… ces mot s’étranglaient dans ma gorge, puis je repris d’un ton amusé, alors ne me faite pas croire que la tenu que vous portez vous empêche de faire ou de demander quoique ce soit, c’est encore un choix que vous faite en ne me demandant pas une rémunération, même si je ne comprend pas, car c’est dans vos droits de demander un payement pour m’avoir secourue et avoir pris des risques en le faisant… je dis cet dernière phrase sur un ton plus triste, je continua sur la même tonalité, je vous en remercie, même si j’aurais préférais que vous preniez la fuite au lieu de risquer votre vie pour une illustre inconnue…
D’autre part, je tiens à m’excuser pour vous avoir entrainé dans une histoire qui n’était pas la votre… mais je refuse de m’expliquer, et pour cause, je viens de l’énumérer plus tôt, cette histoire n’est pas votre…
En revanche, pour ce qui est de ce que nous faisons encore tout deux ici, je n’en sais rien non plus…


La haine que j’avais ressentie plus tôt s’évanouie rapidement, j’étais bien heureuse qu’il soit resté….
Comme un souffle, un murmure que l’on ne peu entendre et qui ne lui était pas attribué, mes pensées m’échappèrent…


_ Je suis heureuse que vous soyez resté…

Comme un enfant qui aurait fait une bêtise, mes joues s’empourprèrent en comprenant l’énormité de mon erreur…
Je priais pour qu’il n’est pas entendu, baissant ma tête vers la table et passant la main nerveusement dans mes cheveux, affolé tout d’abord par ce qu’il aurait pu entendre, puis par cette pensée qui m’avait traversé l’esprit… Comment puis- je apprécier la présence d’un être elfe ?


[désolé, un peu médiocre (voir beaucoup), mais si je reste de glace à chaque fois ou que je t’agresse, on va s’en cesse revenir au point de départ, puis ce n’est pas parce qu’elle est austère qu’elle ne doit pas avoir de sentiments... bon, il est vrais aussi que si je suis s’en cesse antisocial avec ton perso, ils vont ce quitter vite et donc plus de rp T_T ]

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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 15:44

Il restait de glace, n’écoutant qu’à peine la brise du vent soufflant à son oreille après être passé par la fenêtre entrouverte. Le fait qu’il se fasse passer pour un chevalier ne le gênait pas, enfin un futur chevalier vu qu’il ne portait pas l’armure. Pour un assassin, un déguisement reste un déguisement, le jeu d’acteur compte aussi dans la balance. Vu que l’assassinat était toujours en cours, alors il devait rester un bon samaritain qui ne souhaite que la libération d’Enkidiev… Ce même jeu commençait à lui faire peur, ce n’était donc pas lui qui avait sauvé cette femme, mais celui qui ne restera qu’une image temporairement. Ce devait être pour ça qu’il ne demandait pas de payement, déjà un soi-disant écuyer ne devrait pas demander de récompense puisque c’était sa mission d’apporter son aide gratuitement, et puis Tarion ne pouvait tout simplement pas recevoir sa paye vu qu’il ne la méritait pas, lui. On peut bien dire que l’elfe était en pleine quête d’identité en ce moment, qu’il ne savait plus ce qu’il était, ou plutôt qui il était. Istrie commençait à lui faire naître des doutes en lui, et il ne supportait pas cela ; ce n’est pas pour autant qu’il la détestait, était-ce vraiment de sa faute si elle n’a pas pu fuir au bon moment ? Et puis, grâce à elle, il avait pu faire une rapide revue de ses compétences d’assassinat, ce qui était déjà une belle récompense étant donné le résultat. Surtout que son dernier assassinat avant celui-ci était un échec, du coup il était moins enthousiaste à en commencer un autre. Maintenant qu’il avait rempli un contrat avec succès, il serait d’attaque pour en finir avec celui qui est encore en cours, il n’allait pas le rater ni le retarder cette fois, du moins c’est ce qu’il espère. En tout cas, il comptait bien garder Istrie comme employeuse pour un temps, juste de quoi se dégourdir les jambes quand il n’avait rien à faire, le régent d’Opale ne serait même pas au courant de cette collaboration, puis elle était neutre : ces assassinats n’avantageaient ni la nation tanieth, ni celle d’Enkidiev. De ce qu’il a vu en tout cas, ces hommes ne semblaient travailler qu’à leur compte. Tarion était d’ailleurs bien curieux de connaître davantage cette organisation qu’affrontait cette femme, elle devait être plutôt influente vu cette poignée d’hommes plutôt coriaces qui étaient censés la faire revenir chez eux. D’une certaine manière, Tarion aurait préféré rejoindre leur groupe plutôt que travailler pour un régent, ce dernier était trop influent pour que l’assassin se montre impassible avec ses cibles, la guerre n’étant pas un problème qu’il compte se soucier plus que ça. Sauf que d’un autre côté, la paye était beaucoup plus alléchante, et cette organisation ennemie kidnappait aussi des enfants en bas-âge pour en faire des machines à tuer, à croire qu’il existait encore pire que les assassins d’Irianeth sur le plan de la cruauté. Non vraiment, l’elfe se sentait mieux en compagnie du régent qu’il considérait un peu comme un père, il a tout de même passé la majeure partie de sa vie en compagnie de cet homme ainsi qu’avec son compagnon-assassin qui était comme un frère, même si leur relation fut plutôt belliqueuse dernièrement. Mais après tout, en devenant un assassin, ne devrait-il pas être ennemi avec tous les autres ?

Même s’il se méfiait de cette organisation dont faisait partie Istrie, cette dernière ne semblait pas vouloir le mettre dans le lot. Elle eut d’ailleurs du flair en se rappelant qu’il portait cette tenue lors de la "signature" du contrat, son excuse sur l’uniforme ne marchait donc plus. Sauf qu’il ne voulait pas se justifier avec les raisons de tantôt, alors il n’acceptera pas d’argent pour une chose qu’il n’aurait normalement dû pas faire. Par contre, Istrie perdait un point à assurer que les chevaliers n’étaient pas des meurtriers : ils tuaient des tanieths, ces derniers restent des êtres malgré leur esprit primitif, de plus Tarion n’était même pas encore l’un des leurs, il n’avait donc aucun honneur à perdre en assassinant des innocents, si on peut dire. Au moins, elle ne lui demandait pas les raisons du refus de la paye, c’était déjà ça… Malgré tout, elle le remercia de l’avoir secourue, et comme il s’y attendait, elle aurait préféré qu’il l’abandonne, ce qu’il aurait naturellement s’il n’était pas dans cet état d’envie de meurtres à la chaîne. Tarion aimait tuer après tout : moins il y a de personnes sur ces terres, plus les chances de survie augmentent ; le monde se porterait bien avec certains hommes en moins aussi, c’était ainsi que l’assassin se justifiait d’aimer son boulot, sans compter l’adrénaline durant l’acte et la paye à la fin. C’est là qu’Istrie lui parla du fait qu’il n’avait rien avoir dans cette histoire d’organisation, et qu’il ne devrait pas se montrer trop curieux, par respect il ne le fera pas, même s’il devait tout de même se retenir de ne pas avoir la langue trop pendue. Sinon, concernant sa dernière phrase, eh bien au moins elle n’avait pas compris qu’il avait soufflé cela juste parce qu’il parlait de sa place dans l’Ordre en fait, mais bon c’était pas mal qu’elle ne se montre pas trop curieuse de son côté aussi. Alors qu’il croyait qu’un nouveau silence allait s’installer, il entendit un murmure presque inaudible de la part de cette femme, le genre de pensée qu’elle semblait ne pas vouloir partager. S’il n’avait pas été elfe, Tarion n’aurait discerné aucun de ces mots, mais son ouïe fine avait tout retranscrit. C’était en particulier le mot "heureuse" qui l’avait tout d’un coup enjoué, relevant son regard vers elle pour savoir si elle était sincère. Apparemment, vu son comportement actuel, elle aurait préféré qu’il n’entende pas cela, ses yeux avaient remarqué ses joues rougis, une honte qu’elle tenta tant bien que mal de masquer à la vue de l’assassin. Ce dernier fit mine de ne pas avoir entendue, même s’il comptait bien rebondir là-dessus, toute occasion était bonne à prendre. Pour le moment, il se mit à revenir sur le sujet initial pour qu’elle s’en remette.


    " Vous n’avez pas à comprendre pourquoi je ne demande pas de payement, disons que le fait que vous soyez en vie, et moi aussi, est déjà une assez bonne récompense. J’ai d’autres raisons, mais je préfère ne pas en dire plus. Concernant l’uniforme… Disons que même si je fais partie de l’Ordre, je reste un assassin encore en activité : que je porte cela, une armure incrustée d’émeraudes ou autre chose, un meurtrier reste un meurtrier. Vous aurez juste à voir mon visage pour me demander des services. Surtout que je ne suis pas encore un chevalier, et très franchement je ne compte pas le devenir… souffla-t-il doucement avec une pointe de lassitude dans la voix, il reprit avec un peu plus d’entrain. Enfin, ma place à Émeraude ne vous concerne pas, pour vous je reste un employé ; pour les autres, à eux de voir. il resta silencieux avant de reprendre la parole quelques secondes après. Je vous aime bien, Istrie, vous m’aviez fait réaliser certaines choses que je tentais de ne pas comprendre, et cela doit être une des raisons qui justifient le fait que je vous ai tiré de ce guet-apens par tous les moyens. " assura-t-il avec un sourire franc sur les lèvres.

Ne pas oublier qu’Istrie était une femme, et que ces dernières restent des victimes de choix pour l’assassin. Rien qu’en la rencontrant, il lui avait trouvé du charme dans ce style exotique qui la différencie tant des autres. Aussi, elle restait quelqu’un de solitaire aux yeux de Tarion, il se voyait très mal une vie à l’écart de tous, l’humanité n’a-t-elle pas été créée pour se serrer les coudes et évoluer entre eux ? C’est bien pour ça que des nations sont nées, que des peuples se sont discernés, que des cités ont été construites. Bon, Tarion n’a que peu de connaissances non plus, vu qu’il était cloîtré à Opale et qu’il passait la majorité de ses passe-temps en compagnie de ses frères et sœur assassins. Cela ne l’empêche pas toutefois de tisser des liens avec d’autres, même si ses liens restent plutôt instables vu que, la plupart du temps, il tient en compagnie avec ses victimes. Combien d’hommes avec lesquels il a sympathisé a-t-il donc tué ? Combien de femmes a-t-il couchés en leur promettant une longue vie a-t-il poignardé ? L’assassin était un traître envers tout le monde, c’était le mieux pour qu’il puisse continuer son travail sans devoir se soucier de ses sentiments. Par exemple, comment s’y prendrait-il si un jour il devra assassiner l’un de ses amis ? Déjà que les trahisons envers des inconnus le répugnaient même s’il a fini par s’y faire, alors ne parlons pas des éventuels assassinats d’êtres proches… Il ne pourra tout simplement plus se regarder dans un miroir sans être dégoûter de sa propre personne. Sauf qu’avec Istrie, cette règle ne s’appliquait pas : le régent ne connaissait même pas son existence, seule une organisation criminelle voulait sa mort, alors il n’y avait aucun risque qu’il doive l’éliminer un jour. Tarion avait d’ailleurs bien remarqué qu’elle s’était prise d’une certaine affection à son égard, elle l’aurait réprimandé pour son sauvetage et lui aurait sommé de partir si cela n’avait pas été le cas. Enfin, avoir un peu de compagnie en dehors de l’Ordre qu’il doit trahir ne lui ferait aucun mal, bien au contraire. L’assassin se mit à se pencher sur la table, la dardant toujours de ses yeux ocres.

    " Et puis, je ne pense pas avoir fait une erreur en vous tirant de là : après tout, n’êtes-vous pas "heureuse que je sois resté" ? répéta-t-il sur un ton amusé, il ne comptait pas laisser passer cela tout de même. Même si je ne demande pas de payement après cela, notre simple rencontre était un cadeau non-négligeable, pour être franc j’ai vraiment besoin de m’éloigner de temps en temps de cette cité. il continua cette fois sur une voix un peu plus charmante, étirant un peu plus son fin sourire. Je possède d’autres moyens de vous rendre heureuse aussi, de vous faire trouver le "bonheur et la joie" que vous n'aviez jamais eu, voir encore plus si ça vous intéresse. " proposa-t-il sans la lâcher du regard, peu de personne lui disait qu’ils étaient heureux de sa présence, à croire qu’il arrivait à montrer une certaine confiance pour d’autre finalement, malgré sa cruelle charge de meurtrier.


[Eh bien continuons alors ♫ Désolé s'il se montre un peu trop entreprenant, mais Tarion reste Tarion (et au moins, il ne saute pas sur Istrie comme une bête en rut)]
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Istrie
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 9:25

Pour quoi n’étais je pas restée dans ma forêt ? Loin de ce monde qui commençait à creuser ma tombe… loin de tout être qui me voulait du mal…
J’avais en moi deux parties bien distingue, celle qui avait besoin de justice, de sauver les autres enfants enfermés pour ne pas qu’ils deviennent comme moi, et l’autre qui avait besoin que le sang coule, qu’elle quand soit la victime...
Ma vie intérieure était sans cesse en guerre, ne pouvant choisir ni l’une ni l’autre… tout d’abord car cela me confronterait au monde extérieure trop souvent, me rendant esclave d’une population que je détestais tant… et ensuite parce qu’il faudrait que je demande de l’aide dans cette bataille… je serais donc obligée de faire confiance… chose qui était au dessus de mes forces…
Je compris également depuis peu que les émotions que j’avais refoulées explosaient au fur et à mesure en moi… ma vie tout entière n’avait était que du théâtre, mes pleures de petite filles avait été joué, car je savais que je devais réagir comme ça… alors que je ne ressentais rien, un mur c’était construit, pierres après pierre, jours après jours, à travers la cellule de la secte …
J’avais camouflé chacune de mes émotions jusqu’à ne plus les ressentir, je les avais manipulé tout autant que le reste pour ne plus les avoir…
Mais voilà qu’elles refaisaient surfasse… toutes en même temps, j’étais assiégé de tant d’émotion à la fois que j’avais envie de lui tordre le cou, le prendre dans mes bras et de pleurer à flot sur son épaule…
Puis tout s’évanouir en quelques secondes, par quelques mots, étais-je vraiment heureuse qu’il soit resté ? Je ne savais même pas ce que cela signifiait… étais ce encore du théâtre ? J’en doutais… j’avais maintenant envie de fuir, de na pas regarder en arrière et de courir jusqu’à m’effondrer, épuisée…
Je ne levai même pas la tête quand il m’adressa la parole, il était vrais que le fait qu’il fasse partie d’Emeraude ne me regardais pas, puis cela ne m’intéressais pas non plus, je ne voulais pas avoir affaire au conflit qui oppose Les Chevaliers aux Tanieths… ou à tout autre chose qui nécessite d’infiltrer un assassin dans leur rand… puis je releva la tête, les coudes posés sur la table, la main dans les cheveux, toujours gêné, les joues rose… mais cette fois, ce n’était pas pour la phrase qui m’avait échappé, mais par la phrase qui suivit… Il n’était pas le seul à avoir réalisé certaines choses…

Le soleil se levait doucement, baignant la pièce dans une douce lumière jaune et blanche… devais-je une nouvelle fois bafouer mes sentiments et sensations qui avait pris possession de mon corps ? une partie me disais que je n’avais pas besoin de cela pour continuer de vivre, qu’il ne ferait que me ralentir dans la grande course de la vie… que cela suivrait par la pitié et que le moment venu, je serais incapable de tuer… au contraire, l’autre me disait que j’allais découvrir des choses formidables, tel que l’amitié, l’amour… n’avais-je pas déjà choisie ma partie ?
Pourtant, je restais entre les deux, je n’avais pas envie de choisir…

L’assassin ce pencha et me parla tout en me narguant, à priori, il avait très bien entendu… je releva ma tête, accoudé, les mains sur la table, les yeux glacials, car je perçu les phrases qui suivirent comme une insulte… je croisa les bras par la suite quand il eut finis...


_ Vous semblez bien confiant dis donc… la haine me revint, mais pas contre lui, contre eux, ceux qui m’avaient auparavant entraîné à me battre et qui s’amusaient quelques fois avec moi… Elfes comme humains, vous n’êtes pas si différent n’est ce pas ? Je ne m’étais jamais considérée humaine, je refusais de faire partie de cette espèce égoïste et perverse, prenant les femmes pour des objets ou les enfants comme de simples progénitures qui continueraient leur ligné… vous ne devez pas avoir l’habitude que l’on vous rejette… surtout venant d’une femme…mais je vais êtres contrainte de refuser votre offre, même si cela ne me surprend pas, après tout, vous êtes un homme… et puis j’ai besoin de vous pour vos performance sur le terrain, par pour rendre les donzelles heureuses et folle de joie, dis-je avec un sourire quelques peu amer, car je compte bien vous avoir au maximum avec moi, même si cela me coûte tout l’or du monde, l’argents n’a aucune importance, je n’en ai aucune utilité… passant la main à mon cou, je cassa la lanière de mon collier avec la pierre d’émeraude, et le plaça devant lui, prenons ça comme… une petite avance… si vous acceptez, bien évidement… quoique même si vous refusez, prenez ça comme un merci… mes yeux redevinrent brillants et plein de vie, abandonnant ma partie sanguinaire, je détacha bien vite mon regard de son visage en me levant et en me dirigent vers la fenêtre :

_ Le jour ce lève assassin, qu’allez vous dire aux Chevaliers qui remarquerons votre absence ? Et en parlant de ça, si vous acceptez, comment allons nous opérer ? Vous êtes écuyer, vous êtes sous la gouverne de quelqu’un… et ce sera quelques peux dérangeant…

je bafouilla ces dernier mots, je regardais la vitre de la fenêtre, là où reflétait l’image de l’assassin…

[ j'ai été gentille, avoue, tu t'attendais à une claque ou je ne sais quoi de dégeulasse de la part d'Istrie x) et regarde, si c'est pas mignon tout plein ça...]
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MessageSujet: Re: Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie]   Érotique jusqu'aux branches [PV Istrie] Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 12:10

Son numéro de charme n’avait pas fonctionné, prévisible sans doute. Rien que sa première réaction de croiser les bras et ce regard qui faisait froid dans le dos l’intimaient de refroidir ses ardeurs de chaud lapin. Bon, tant pis, il aura essayé comme d’habitude, ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’on lui refusait ses avances, d’ailleurs cela en devenait irritant lorsqu’il était censé tué celle qu’il charmait : le refus était souvent un signe de retard dans ses contrats, parfois cela frôlait même l’échec total. Jamais encore Tarion avait raté un contrat, toutes ses cibles sont mortes de sa main sans exception, l’échec n’était pas envisageable pour les assassins de Xerxemeth, sinon soit la torture soit l’exécution les attendaient. Il semblerait que cet assassinat était plus une torture qu’une exécution en guise de réparation pour avoir éliminé ses collègues, quoique si sa couverture est découverte, on le lui fera payer par le fer. Et très sincèrement, Tarion ne voulait pas être pendu pour un boulot qu’il n’a jamais choisi de faire de son plein gré. Enfin, il pouvait bien se permettre d’apaiser cette douleur qu’était cet assassinat en réalisant d’autres meurtres de la sorte, en rencontrant des personnes qui n’avaient aucun rapport avec tout cela. On peut bien dire que Tarion était content d’avoir rencontré une personne comme Istrie, au moins il n’avait ni à s’en méfier, ni à devoir se faire passer pour un autre avec elle. Et puis, qu’elle refuse sa proposition ne lui fit moins d’effet que lorsqu’il s’agit de faire tomber des femmes dans son piège où il les exécutera. De toute façon, si l’assassin commençait à être en manque, les maisons de passe sont là pour le satisfaire, même si un amour par dépit est moins savoureux qu’un amour désirable. Tout comme les assassins d’Opale, les prostitués n’ont pas vraiment choisi le métier : ils vendent leurs corps pour les autres, Tarion s’était bien vendu à cette femme pour réaliser son assassinat après tout. Ce n’était tout de même pas une raison pour la détester, elle-même savait qu’il n’était pas libre de ce choix. Mais bon, c’était amusant, non ?

La preuve étant qu’Istrie voulait faire de lui une sorte d’acolyte, un assassin personnel en quelque sorte. La meilleure chose est qu’elle semblait vraiment sincère de vouloir faire cela, lui proposant même tour l’or qui désirait. Dans sa situation, il était vrai qu’elle n’avait pas besoin tant que ça de l’or, et Tarion n’en avait besoin qu’à moitié. Mais s’il amasse suffisamment d’argent, il pourra se permettre des fantaisies dont il n’aurait jamais rêvé en restant un meurtrier à la solde d’Irianeth. Cette possibilité commençait à lui plaire, et au moins personne ne pleura la mort de ces hommes-là, ils la méritaient après tout contrairement aux rebelles d’Opale qui ne souhaitent que briser leurs chaînes. Sauf que cela risquait d’être suspect s’il commence à se remplir les poches de la sorte, les chevaliers auraient tôt fait de lui demander où il avait trouvé tant d’argent, il se devait de trouver une bonne planque. Aussi, il restait le problème des horaires : Tarion restait un écuyer très occupé en journée vu que sa maîtresse le traînait un peu partout pour mieux contrôler ses pouvoirs et apprendre l’art de la guerre (notamment l’équitation, quelle horreur pour lui). Néanmoins, comme le soir de la veille, il restait totalement libre durant la nuit, vu que l’Ordre entier reste endormi. Bon, il arrivait que les chevaliers se mettent soudainement en tête de bouger la nuit, même après une dure journée d’entraînement… Mais il arrivait également qu’ils se mettent à laisser leurs écuyers tout le loisir de se promener tandis qu’ils partent patrouiller ou guerroyer ou n’importe quel autre chose chevaleresque. Enfin, ceci étant rare, il ne devait pas se montrer trop optimiste, ils se contenteront de faire des assassinats nocturnes autant que possible. Istrie lui offrit même son collier avec l’émeraude, pour signer leur accord ou juste comme remerciement pour le sauvetage. Tarion le saisit entre ses doigts et regarda le pendentif : la pierre était très brillante, mais c’était certainement la couleur qui le gênait vu qu’elle lui rappelait sa situation actuelle. Enfin, un cadeau reste un cadeau, il l’enfila donc autour de son cou.

Lorsqu’elle se leva et constata que le jour s’était levé, Tarion eut un pincement au cœur : il fallait absolument qu’il rentre au château avant qu’on ne remarque son absence. Enfin, si c’était déjà trop tard, il jouera la comédie pour leur faire avaler n’importe quelle excuse aussi idiote les unes que les autres. Le mensonge était tout de même l’une des armes les plus meurtrières d’un assassin, s’il ne savait pas s’en servir il se serait fait tué depuis longtemps. Même si elle ne devait pas se mêler de ses affaires, Istrie était curieuse de savoir ce qu’il allait raconter aux chevaliers et surtout la mise en place de leur contrat. C’étaient des questions fortes intéressantes vu qu’elles l’aideront tout autant à se sortir dignement de ce pétrin. Ce qui était sûr, c’est qu’il allait devoir y réfléchir le plus vite possible vu que le temps était compté : Naryu était du genre à le faire lever tôt pour qu’ils s’entraînent d’arrache-pied. Cela aurait trop beau pour être vrai s’il était tombé sur un chevalier paresseux qui le laissant tranquille, notamment pour l’assassiner, il serait ainsi partie depuis longtemps de ce royaume un peu trop oppressant pour un homme de l’ombre. En même temps, il n’aurait jamais rencontré Istrie, le destin se montrait souvent impitoyable sur les chemins auxquels il mène sournoisement. L’assassin lâcha un long soupire avant de se lever à son tour et de se poster à la fenêtre à côté d’Istrie : à cette heure-ci, sa maîtresse devrait être levée et elle devait se tirer les cheveux à se demander où il était passé. Au fond de lui, il voulait prolonger cette absence pour la rendre encore plus folle et voir sa tête dépitée lorsqu’il rentrera à une heure aussi tardive. Il en souriait rien qu’à cette pensée amusante, mais bon elle restait une guerrière et lui son élève, il lui devait un peu de respect, surtout qu’elle était la cheffe de toute cette clique, alors il risquait encore plus gros que s’il avait été avec un autre chevalier. Quoique, certains autres chevaliers se montraient assez effrayants, Tarion se demandait même parfois s’ils étaient vraiment des justiciers ; au moins, il arrivait à se fondre dans ce groupe-là de chevaliers, plus ou moins. Malgré tout, il n’y avait qu’avec des personnes comme cette femme qu’il pouvait se sentir bien, c’est bien pour cela qu’il ne comptait pas mettre fin à cette aventure tout de suite, même si tout à une fin.


    " Je suis peut-être un écuyer, et donc je colle l’ombre d’un des chevaliers, je reste un peu plus libre que les autres, vu mon âge. Néanmoins, je ne dois pas rater les entraînements, les réunions et que sait-je encore… L’Ordre est plutôt strict, quelle plaie. souffla l’assassin avec lassitude. Enfin, je m’occuperai des chevaliers concernant mon absence, cet incendie d’hier soir a dû remonter à leurs oreilles, j’utiliserai ce prétexte en leur faisant avaler que je n’étais sorti que pour cela. Ils ne pourront que me croire grâce à mes blessures. Sinon, concernant notre accord… Eh bien, vous semblez vouloir me garder encore quelques temps, alors je vous aiderai autant que possible. Je ne demande qu’à opérer la nuit, vu qu’ils me lâchent les basques qu’à ce moment-là, et tant que c’est dans ce royaume ou dans les royaumes voisins, comme Argent, Rubis ou Béryl. Après tout, je me dois de revenir au plus tard à l’aube, ne me faîtes donc pas traîner n’importe où. Utilisons la forêt d’Émeraude comme point de rendez-vous, je vous préviendrai à distance si je ne peux pas vous rejoindre. se rappelant qu’il serait cloîtré à Opale lorsque sa mission à Émeraude sera terminée, il se retourna vers elle. Ah, et surtout, profitez bien de notre collaboration : je ne resterai pas éternellement à Émeraude, je me permets de mettre fin à notre contrat lorsque je ne serai plus en mesure de vous service. Ne m’en voulez pas pour ça. l’informa-t-il en se dirigeant vers la porte de sortie. Sur ce, je vais devoir rentrer le plus rapidement possible avant de me faire avoir. Au plaisir de vous revoir, Istrie. " lui dit-il sur un sourire avant de s’éclipser de là, rentrant au château avec un peu plus de confiance dans la peau, cette rencontre n’aura été que bénéfique pour lui.


[Je m'excuse si c'est un peu rapide comme mot de fin, je peux toujours édité si tu veux qu'ils échangent encore quelques mots.
Enfin, comme on a dit, on continue quand tu veux, mais dans un autre sujet pour diversifier les lieux et faire une petite ellipse. Par contre, c'est toi qui l'ouvre où tu veux, j'ai bien commencé celui-là donc c'est à ton tour ♫]
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