Un nouveau paradis[PV Inaya]

La chaleur étouffante de l ‘été avait laissé place à la brise du soir, tiède et légère comme un souffle…
La bibliothèque était calme, aucun bruit alentours, seules le reflet des flammes dansaient sur les murs et donnait à cette endroit un air magique et mystérieux…
La dorure des livres brillait à chaque fois qu’une flamme était près d’elle, et l’odeur de cuivre et de vieux livres embaumait la pièce.
La bibliothèque se dressait autour d’une grande table en bois massif, et de ses chaises où deux bouts de tissus rouge bourrés de mousses les rendaient plus confortable, puis, devant la porte d’entrée, une peau d’ours redonnait à la pièce un air plus sauvage encore, avec ses rideaux rouge qui traînaient par terre et enveloppaient les fenêtres de son étoffes.
Au fond de la salle, une grande porte de la même matière que la table et imprégné de sculptures en fer forgé la rendant plus résistante, s’élevait sur une grande partie du mur en pierres grises, deux chandeliers l’éclairait en la rendant terrifiante et gigantesque, de l’autre côté, se trouvait les mémoires d’Irianeth, l’histoires des peuples, du premier jusqu’à notre empereur, les siècles avaient minutieusement étaient écrit, tel leur technique de combat, les stratégies des Empereurs précédent ect… et nulle ni personne n’avait le droit d’y pénétrer sans l’autorisation de l’ Empereur actuel.

Assise sur le coin de la fenêtre, je regardait la lune, les yeux dans mes souvenirs d’enfance, quand j’étais petite, je me demandais si les astres étaient les même pour tout le monde, est-ce que de l’autre côté de l’océan, les autre voyaient la même lune que nous ? J’ai appris au fil du temps, que non seulement ils avaient la même vue que nous, mais également que si un jour le monde venait à disparaître, la lune et les étoiles seraient les seules survivantes, car les hommes ne pourront jamais détruire ce qu’ils ne peuvent toucher…
La brise balaya mon visage et mes cheveux le caressa en volant, je vérifia que la porte des archives était bien fermé et monta les escaliers, pour allez au second étage de la bibliothèque, là où se trouvait ma chambre.
Je m’avança vers les étagères près du bureau, des livres à la couverture doré y étaient entreposés, des leçons de langue elfique, puis un livre en cuivre, taché d’encre, il fut il y a fort longtemps mon journal intime, mais plus maintenant, et il révélait beaucoup trop d’informations sur le rituel des gardiennes des mémoires…
Je le pris dans mes mains, le tournant dans tout les sens, puis entrepris de le brûler pour qu’il garde ses secrets à jamais…
Je descendis les escaliers, et le posa sur la table, en relevant la tête, je vis un homme assis par terre, ma présence ne semblant pas le déranger pour autant, car il continuait à lire sans m’apercevoir…
Je posa le journal sur la table et alla à sa rencontre :

_ Vous n’êtes pas sans savoir que la bibliothèque est interdite de nuit… quand je vis son visage, je m’aperçu qu’il était jeune et dans son regard, je vis un enfant renfermé et fragile, ses yeux bleue laissaient également percevoir la confusion…
Je croyais que les apprentis devaient rester dans leurs alvéoles ?… que viens tu chercher ici ?

Le jeune homme avait dans ses mains un livre de cuire noir, comme de la peau de scarabée, les pages jaunis signifiait que cette ouvrage daté, mais l’histoire était écrite par un vagabond d’Irianeth, qui y racontait ses périple à travers l’île, et donc parlait d’Irianeth dans chacune de ses feuilles…

Calen était en train de lire. Quand il lisait il partait dans un autre monde ou il était heureux. Enfin un monde ou il n’avait pas besoin de se battre. Des fois le combat était nécessaire et il l’avait appris au cours de ses entrainements. Calen adorait son maitre mais la rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de pouvoir lire en paix. En effet les livres étaient la passion de Calen depuis son plus jeune age. C’était son refuge depuis qu’il s’entrainait avec son maitre et heureusement son maitre n’était pas au courant sinon il n’apprécierait surement pas. Son maitre n’était pas du genre a partager la passion de Calen pour les livres, c’était même tout l’inverse. Alors Calen faisait tout en cachette et était devenut très doué pour cela. Son maitre le punirait a vie s’il le découvrait et Calen ne s’en remettrait pas. Calen était donc plongé dans ce bouquin passionnant. Woah tout ce qu’on pouvait apprendre dans un livre sur l’histoire d’irianeth. C’était vraiment passionnant. Calen sourit en lisant et il ne fit pas attention a ce qui l’entourait. Du coup il sursauta quand elle entendit une voix . Il lacha son livre qui tomba au sol dans un bruit sourd. Il le ramassa et il verifia qu’il était pas abimée. Calen ne pouvait pas supporter d’abimer un bouquin, il avait l’impression d’abimer une partie de son âme. Car pour lui les bouquins possédaient une âme. Bref il vit une magnifique jeune femme et il se sentit attiré par elle mais pas comme il était attirée par Selenge. Pour Selenge il éprouvait un amour passionnée qui défiait toute mesure. Alors que la il trouvait juste que c’était une magnifique jeune femme qui était devant elle. Il se douta que c’était celle qui s’occupait de la bibliothèque car il ne l’avait jamais vu auparavant a Irianeth. Il rougit de timidité et se cacha derrière le bouquin. Il avait peur d’avoir dérangé cette magnifique jeune femme et surtout du fait qu’ellle ne veuille pas de lui. Il supportait pas qu’on le deteste ou qu’on ne l’aime pas. D’une toute petite voix il dit :


[color=violet]
-J’avais envie de venir ici, j’adore cet endroit et j’adore parcourir ses ouvrages et en journée je peux pas venir a cause de mes entrainements. Promis je vous derangerais pas je me ferais tout petit. Mais c’est tellement passionnant tout ce que peux raconter ces ouvrages. Par exemple celui la il parle de l’histoire d’Irianeth et c’est très intéressant.[color=violet]

Les joues du jeune homme s’empourprèrent, conscient qu’il lui était interdit de pénétrer dans la bibliothèque aussi tardivement…
Mais néanmoins ici, et quand il eu finit sa phrase, je me dirigeai vers la cheminée centrale, fit un petit feu, puis sans le regarder, je marchai lentement vers la table afin d’y prendre le petit bouquin que j’avais posé tantôt pour le jeter dans les flammes … je les vis lécher la couverture, avant de brûler les pages jaunis qui devinrent noir puis ce transformèrent en cendre…
Le feu s’éteignait petit à petit, manquant de matière, puis quand la pièce fut plongée dans la pénombre, je fis virevolter une bougie des grands chandeliers pour en allumer quelques une afin de dissiper les ténèbres…
Quelques minutes s’écoulèrent avant que je ne décide de revenir prés du jeune homme et de m’assoir près de lui…
Je lui pris délicatement le livre des mains et feuilleta quelques pages avant que mon regard ne ce pose sur lui :

_ C’est un voyageur très peu connue, pourtant, il est bien le seul à ne pas interpréter un rôle. Dans chaque page, il ne cherche pas à embellir Irianeth, mais à ce chercher lui même, à travers son voyage, il ce demande qui il est, et de cela, il est sa propre énigme…
Sa silhouette fantomatique se dégageant de tout ce qu’il écrit, de tout ce qu’il dit, il à l’air de ne pas toucher terre et se déplace dans une lumière incertaine, entre chien et loup…
Au bout du compte, il ne vivra pas assez longtemps pour élucider cette énigme, et il mourra avec ses doutes et ses incertitudes…

Tu sais, malgré les apparences, les vagabonds sont parfois les meilleurs écrivains, mais il est rare que nous retrouvons leurs ouvrages…

Je mis la main sur la couverture et la regarda tout en murmurant : il y a dans chaque phrase de journaux écrit par les vagabonds, une infusion omniprésente du souvenir, de mélodie du temps passé qui s ‘envole et se dévide à partir des rappels même les plus ténus de naguère comme de jadis, et que je ne vois dans aucun autre écrivains…

Je levai la tête : comment as tu fais pour déjouer la vigilance de ton maître ?