Les Chevaliers d'Émeraude
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 Rivalité princière [PV Aphrodite]

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Nagare
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Nagare


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MessageSujet: Rivalité princière [PV Aphrodite]   Rivalité princière [PV Aphrodite] Icon_minitimeSam 18 Sep 2010 - 13:05

En arrivant sur ces terres, ce qu'il a appris en tout premier lieu : c'était que le respect se gagne par la force. Un géant sera mieux respecté qu'un gringalet. Pour le premier coup d'œil bien entendu. Il se peut que le gringalet en question soit beaucoup plus expérimenté que le géant, ainsi le respect lui est accordé. Nagare repense encore à son passé, les inepties ridicules qu'on lui a inculqué. Il fallait passer par des épreuves longues et les plus absurdes qui soient pour gagner le respect. Savoir se tenir droit, aider son prochain dans le besoin, donner l'honneur aux dames... Foutaises que tout cela! Le respect se gagne par les armes et le sang. Plus la lame s'abreuve de ce liquide vermeil, plus elle prend de l'ampleur, de la puissance, elle tire sa force du sang des ses victimes. Le chemin de la destinée est remplie d'embûches à surmonter, d'obstacles à contourner, de nuisibles à éradiquer et de connaissances à acquérir. Nagare était jeune, trop jeune pour être un grand homme, mais il pensait par lui-même et ne suivait pas des idéaux contraires à ses croyances. Irianeth n'était pas un peuple barbare, c'était un peuple tourné vers l'avenir du monde : un chaos éternel menant vers la paix ultime, le silence perpétuel. Ceux qui traceront ce sentier sanglant seront ceux qui mériteront le respect, car eux seuls ont réussi là où d'autres ont échoué. Les puissants marchent sur les cadavres des faibles pour atteindre leur but. Tous, sans exception, ont souhaité devenir plus fort que tous, car tous, sans exception, ont été faibles un jour. Le véritable pouvoir est hors de porté pour beaucoup, il peut se transmettre par les liens du sang ou par la bénédiction des ces dieux, ces soi-disant « maîtres du monde ». Nagare ne voulait surtout pas penser une seule fois à ces êtres célestes, ayant une opinion totalement péjorative de leur grandeur... Un jour ou l'autre, quelqu'un atteindra la puissance des dieux pour les détruire et s'emparer de ces terres célestes. Ce quelqu'un regroupe la nation d'Irianeth en entier. Les insectes ont prouvé leur supériorité grâce aux nombreuses conquêtes qu'ils ont engendré, ce désir de s'emparer de chaque nouvelle terre plaisait bien au prince. Après tout, la diversité créée des guerres, ces affrontements doivent cesser définitivement : la paix ne s'obtient que par l'intermédiaire de la guerre. Dans sa position actuelle, Nagare n'entrait pas dans le grand jeu de ces territoires. Il n'était qu'un pion de rechange lorsque l'autre est usé. Et d'autres suivront ce mécanisme infini. Ces élus seront choisis pour diriger les insectes vers leur gloire éternelle, leur offrir un monde qui leur appartient. Humains, elfes, fées, tous ceux qui ne possèdent pas le sang impérial mourront. En y réfléchissant profondément, Nagare comprenait que cette mission sera longue et difficile, mais entièrement faisable. Le prince a toujours suivi les autres, jamais il ne s’était retrouvé à l’avant, jamais il a eu le sens des responsabilités dans ses veines. Difficile à envisager, mais le prince ne possède ce titre seulement pour prouver son lignage insecte et royal. Pour l’instant, Nagare n’est pas prêt à diriger un royaume entier d’une main de fer, voilà pourquoi il est « prince », pour apprendre à devenir aussi puissant et responsable que son père. Pour l’instant, son apprentissage se résumait à se tenir droit et à devenir aussi puissant que son paternel. Il devait se concentrer uniquement sur son entraînement… Mais quelque chose préoccupait le prince depuis quelques temps. Ce quelque chose concernait son héritage. Il était, pour l’instant, le seul à être en mesure de monter sur le trône. Personne d’autre était sur son chemin depuis sa proclamation princière… personne jusqu’au jour où quelqu’un se tenait debout sur son chemin de la destinée. Une personne qui menaçait ses projets, une personne qui pourrait le surpasser en si peu de temps… Cela, Nagare ne pouvait l’accepter.

Tout s’était produit quelques jours plus tôt. Le prince suivait la routine pesante d’un homme de son rang. Il mangeait, s’entraînait, entamait une réflexion intérieur, écrivait ses impressions sur ses manuscrits… Il ne participait jamais aux réunions conjugales de son père. Se quereller sans cesse avec ses propres conseillés pour leur faire comprendre que la décision appartenait au souverain n’intéressait pas le prince pour l’instant. Même s’il savait qu’il devra passer par cette étape un jour ou l’autre. Quoiqu’il en soit, n’ayant aucune inspiration pour passer son temps à écrire, le prince s’est rendu près des alvéoles royales pour faire passer le temps. Il espérait y trouver son père ou son cousin, sauf qu’il entendit une conversation des plus étranges entre l’Empereur et une sorcière. Le prince s’arrêta au croisement du couloir où les protagonistes discutaient. Tout en masquant minutieusement sa présence, Nagare tendit l’oreille pour écouter cet entretien qui devait être, au premier abord, un tête-à-tête entre l’Empereur et ses conseillers. Le prince resta de marbre à l’affût des déclarations de la sorcière. Cette dernière convoitait le trône, cela s’entendait dans le ton de sa voix, elle semblait comme impatiente de prendre le rôle d’Impératrice Noire. Cela était complètement égal que quelqu’un d’autre souhaitait prendre la place du prince. Le problème était l’avis de l’Empereur sur cette ascension au trône. Au grand désarroi du prince, ce dernier semblait à la limite d’accepter cette promotion. Son père jouait avec le feu, cette sorcière cherchait à le nuire et il en était complètement conscient. Pourtant, cela ne semblait pas le gêner. Le connaissant depuis quelques années, Nagare savait que son paternel était quelqu’un d’avide de danger, aimant jouer avec les sentiments d’autrui. Si l’Empereur ne pourrait être raisonné, il ne manquait plus que la sorcière… Nagare n’avait pas le choix, il devra s’en débarrasser une bonne fois pour toute. Il a consacré trop de temps à arriver jusqu’ici pour être éjecter ainsi. Si cette sorcière arrivait à ses fins, les projets du prince serait reportés. Pire, il pourrait perdre son grade puisqu’elle était presque aussi jeune que lui. En outre, elle lui volerait son héritage sans scrupule. Pour le prince, il était hors de question de perdre son futur à portée de main, ni d’engouffrer l’Empire d’Irianeth dans des idéaux différentes des siennes. Réfléchir avant d’agir, c’est ce que le prince s’est dit avant de s’éclipser des lieux.

Les jours suivants, Nagare se concentra sur l’éradication de cette menace. Verser le sang d’une sorcière d’Irianeth serait certainement mal vue par l’Empire, il n’était pas question de l’éliminer pour l’instant. Tout de même, son titre l’élevait quelques crans plus haut que cette sorcière, il avait tous les droits sur elle. Il mémorisa parfaitement ce que proclamait la sorcière à son encontre… Et il élabora des insultes à lui renvoyer. Un citoyen se doit de respecter ses supérieurs, or cette citoyenne ne respectait pas son prince. Même si elle faisait parti des sorciers de l’Empereur, elle n’avait pas le droit de proclamer son avis sur le prince à haute voix. Le secret était une arme plus efficace. Ainsi le prince se fit plus discret depuis quelques temps. C’était tout de même son accession au trône qui était en jeu ! Il ne pouvait pas rester les bras croisés en attendant qu’un miracle éloigne cette sorcière de son père. Il envisagea donc plus méthodes d’approches… D’abord, le feu par le feu. Cette sorcière usait de la séduction pour s’emparer du trône. Nagare pourrait utiliser la même méthode… Sur la sorcière, pas sur son père, voyons. Jouer au chat et à la souris avec cette sorcière pour lui faire comprendre qui était le maître était une idée à ne pas négliger. Toutefois, le prince ne portait pas l’amour dans son cœur, il lui serait difficile de s’approcher ainsi. Séduire n’étant pas dans ses cordes, il reporta cette méthode pour une autre fois. Ensuite, il envisageait de se quereller avec la sorcière. Cette querelle serait ainsi transportée jusqu’aux oreilles de l’Empereur qui convoquera les deux agitateurs pour les calmer. Nagare savait se montrer persuasif, il pourrait utiliser son franc-parler pour convaincre l’Empereur que cette sorcière n’avait pas les compétences requises pour monter sur le trône. Sinon, si tel était le souhait de son père, ils règleront le problème par le sang. Après tout, là était l’acquisition du respect de verser le sang de son adversaire. Enfin, le prince n’était pas du genre à s’énerver facilement, pas à un tel degré pour que ces évènements se produisent. Il ne manquait plus qu’une seule solution : énerver la sorcière elle-seule. Le prince connaissait l’opinion de la sorcière à son égard, il pourrait ainsi utiliser ceci à son avantage. Les mots étaient ses lames, transpercer le cœur de son interlocuteur avec la langue était un de ses atouts. Si la sorcière s’énervait d’elle-même, elle perdrait petit à petit l’estime de l’Empereur, puisque ce dernier serait déçu de l’inquiétude de la concurrence du prince, tandis que ce dernier resterait calme et confiant de son accession au trône. Ceci fait, la sorcière serait jugé incapable de diriger l’Empire. Elle ne mériterait même pas l’attention de l’Empereur pour un tel comportement, juste l’attention des rats dans les donjons. Le prince savait ce qu’il avait à faire, à présent. Rester soi-même était la meilleure option selon lui, il ne manquait plus qu’à appliquer son plan. Le jour venu, le prince se tenait fièrement contre les murs des alvéoles royales, les bras croisés, les yeux fermés, attendant que sa cible vienne à lui. Il avait emporté son katana sur lui, un détail extrêmement rare de la part du prince, puisque ce dernier ne s’armait que de sa lame secrète entre les murs du château. Nagare savait qu’elle allait venir ici, certainement rendre visite à l’Empereur… Et il avait vu juste. Il resta le dos collé au mur, sans lancer un seul regard à cette femme qui ne méritait pas le regard glacial du prince.


"Une roturière de ton espèce n'a rien à faire dans la cour des nobles." lâcha sèchement le prince, toujours les yeux fermés et la tête baissé, attendant une puissante réaction de la sorcière.
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Rivalité princière [PV Aphrodite]   Rivalité princière [PV Aphrodite] Icon_minitimeSam 16 Oct 2010 - 4:30

Aphrodite avait quelques jours plutôt eut une entrevue qu’elle avait forcé avec l’empereur noir. Il était fort ce type, Aphrodite était impressionné ? Elle n’avait put perçevoir ce qu’il pensait vraiment. Ce qui la dérangeait. Son entrevue lui revenait sans cesse en mémoire. Elle l’aimait bien finalement l’empereur. Elle ne le détestait plus depuis qu’elle l’avait rencontré . Son insolence lui avait était renvoyé en pleine figure. Et cela l’avait marqué. Elle voulait encore plus devenir l’impératrice noire mais elle ne voulait plus le tuer.L’epouser pour avoir le pouvoir serait bien plus intéressant. Elle avait quelques peu changé ses plans devant la force de l’empereur. Une autre tactique s’imposait a elle maintenant. Pendant une nuit elle avait réfléchit au bord de la mer sur la plage des dragons. En observant l’horizon, elle avait réajusté ses plans. Son entretien avec l’empereur lui avait était très utile. Aphrodite se rendait compte de se jeunesse encore. Elle avait commis dès erreur qu’elle allait devoir rattraper. Au moins elle prenait conscience de ses défauts qui risquait de causer l’echec de son plan. Son insolence, le fait qu’elle voulait aller trop vite. Elle avait le temps et la patience serait bien plus efficace. Il fallait qu’elle replace son jeu, qu’elle modifie des choses, qu’elle se trouve des alliés. Elle était assez mature pour son age mais elle n’avait pas la maturité des plus agées et elle ne connaissait pas vraiment les règles qui régissait le monde ou elle venait de faire son entrée.

Elle n’avait pas l’habitude des intrigues politiques et elle en apprenait les règles au fur et a mesure. Pour l’instant elle ne pensait pas avoir commis d’enormes erreurs qui pouvait tout remettre en cause. Elle était plutôt sage pour le moment. Enfin sage, disons que la prudence était revenut au goût du jour. Aphrodite était sur qu’on allait finir par comploter contre elle. Mais ça ne la dérangerait pas. La mort ne lui faisait pas peur. Même si avant de mourir elle voulait accomplir ses objectifs. Et afficher ce qu’elle pensait du prince aussi clairement avait était une erreur. Il fallait qu’elle garde plus ses cartes en main. Mais Aphrodite était toujours aussi souriante et calme. Sa beauté n’en avait pas était touché. Comme jeune femme elle était magnifique. Et elle sentait les regards de ceux qui n’étaient pas au courant de ces pratiques se posés sur elle. D’ailleurs la nuit précédente, elle s’était encore livré a une de ses pratiques que l’empereur n’appréciait pas forçément. Mais ça Aphrodite s’en fichait. Elle le ferait juste un peu plus discrètement. Donc la nuit précédente elle s’était rendut dans Irianeth pour voir son ancien maître. Avec lui elle avait longuement discuté de chose et d’autre et en particulier sur le passé et l’avenir. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venut le voir. Elle était venut le voir car elle avait ce besoin de parler a quelqu’un de chose et d’autre. Il lui proposa un petit entrainement auquel elle se livra avec plaisir. Son maitre était vieux mais toujours aussi en forme. Les deux s’affrontèrent et Aphrodite eut le plaisir de le surpasser. Depuis le temps qu’elle voulait le surpasser. Même si cela faisait un moment qu’elle était devenut sorcière, cela signifiait qu’elle méritait enfin son titre de sorcière de l’empire noire. Son maitre lui offrit une armure qu’il avait fabriqué lui-même.

-Cher élève, cette armure tu en auras besoin face a tes ennemis qui deviennent de plus en plus nombreux. Elle est plus légère que celle fabriqué normalement. Porte la tout le temps. Maintenant pars et ne reviens me voir que le jour ou tu te pense en danger de mort.

Aphrodite savait que c’était la fin de leur rencontre. Elle enfila cette armure sans attendre. Puis elle sortit. Son maitre était au courant de ses pratiques et de ses objectifs mais il ne l’avait jamais jugé dessus. Il respectait ce qu’elle voulait vu que dans sa jeunesse, il avait nourrit de pareil objectif. Aphrodite marchait quand elle sentit le regard d’un homme posé longuement sur elle et qui la détaillait. Elle décida de se laisser aller au jeu de l’amour. Elle le séduit et l’emmena dans une petite cabane. Elle y passa le reste de la nuit…………….. Le lendemain après avoir tué et castré elle retourna au palais. Elle allait vers la salle du trone quand elle vit Nagare qui lui parlait. Des paroles qui se voulaient insultante mais qui ne touchèrent pas Aphrodite plus que ça. Avec douceur elle répondit :

-Mon prince vous avez raison, je ne suis qu’une roturière et en tant que roturière je ne présente aucun danger. Vous pourriez mon prince m’apporter votre aide. Sans vous je ne pourrais jamais entrer dans la cour des nobles.

]Pas la peine de l’insulter, ce ne serait pas bon pour ses affaires. Aphrodite en oubliait son dégout pour Nagare, ce prince qu’ellle jugeait faible. Il était temps pour elle de jouer au jeu qui l’intéressait. Aphrodite avait l’air calme. Son visage affichait un air quasiment suppliant. Elle réclamait son aide en quelque sorte. Elle se demandait a quel jeu jouait le prince noir. Il était temps pour elle de percer les volontés du prince. Et puis elle pouvait essayer d'amadouer ce prince. Un jour elle serait impératrice mais pas tout de suite. Il faudrait du temps, de la volonté et qu'elle progresse dans l'art des intrigues. Elle se rendait compte qu'elle n'était pas très bonne a ce jeu pour l'instant. Aphrodite était habillé d'une robe violette très moulante et fendut sur le bas. Ses cheveux tombait et frisottait au bout. Et ses yeux pétillant fixait le prince.
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Nagare
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MessageSujet: Re: Rivalité princière [PV Aphrodite]   Rivalité princière [PV Aphrodite] Icon_minitimeVen 29 Oct 2010 - 17:27

La première provocation est toujours importante. C’est cette dernière qui détermine la suite des évènements. Un homme qui a vécu la guerre, qui vit la guerre et qui vivra la guerre se doit d’affûter ses armes et son corps, mais pas seulement. Un véritable homme de guerre sait aussi se sortir de toutes les situations en affûtant sa langue. Des paroles sont souvent plus puissantes qu’une lame, elles peuvent basculer le cours du destin, signer une paix pour sauver des vies ou déclarer la guerre pour en détruire. La parole est ce qu’un homme, un vrai, doit améliorer avant de prendre les armes, car ces dernières ne sont qu’un plan de secours suite à l’échec de la parole. Par maintes des aspects, la parole surpasse la lame… D’abord par sa disponibilité, elle peut être transporté n’importe où, aucune préparation n’est nécessaire, elle est à portée de main quoiqu’il arrive ; tandis qu’une lame, encombrante comme elle est, doit être arrangée dans un fourreau accrochée à la ceinture, qui est accrochée au bas… Et puis le temps de la sortir, ce sera trop tard pour beaucoup. Ensuite, la parole répond à plusieurs besoins, elle permet de se confesser, d’avouer ses sentiments, exprimer ses pensées, donner des ordres, et bien d’autres encore ; tandis que la lame, quand on la sort c’est : « tu vas mourir » et quand on la rengaine c’est : « je t’épargne ». Enfin, la parole est au-dessus de la lame car c’est elle qui ordonne à la lame de faire ce qu’elle souhaite, après tout, la parole, c’est également la pensée. Ainsi, l’une ne fonctionne pas sans l’autre, et cette dernière est souvent bien inutile… En tout cas, c’est ce que l’esprit intérieur complexe de Nagare semble croire. Voilà pourquoi, la meilleure défense c’est l’attaque verbale et voilà pourquoi, il préfère ne pas se salir les mains pour une simple roturière…

Même si c’était une roturière, comme il le disait, le prince s’attendait à une puissante réaction, du moins quelque chose qui risque de tourner au vinaigre. Après tout, ce n’était qu’une humaine, balafrée de sentiments inutiles et d’émotions stériles… Nagare s’en rappelait comme si c’était hier, lorsqu’il était encore qu’un paysan, son esprit était composée de diverses caractéristiques humaines qui brouillaient ses pensées. Les humains assimilent de nombreuses pensées et possibilités avant d’agir, alors qu’en tant que tanieth il avançait selon ses principes, peu importait les obstacles. Ses sentiments, sa pensée personnelle, tout ceci ne pesait jamais sur ses actes. Il était voué corps et âme à l’Empire et, qu’importaient les ordres, il savoura sa victoire lorsqu’Enkidiev sera aux mains des insectes. Lorsque les terres qu’il aura tant admiré en tant qu’humain seront détruites ou conquises, il pourra se dire être enfin libre… Mais cette liberté est loin d’être accomplie et peut-être ne sera-t-il plus là lorsque ce jour arrivera. Quoiqu’il en soit, même si des prétendus chevaliers d’Emeraude étaient opposés à cela, même si des humains fuiraient pour leur vie, Nagare les ignorera en marchant sur leur cadavre. D’où son mépris pour les humains : une race forte mais douée d’une conscience trop complexe qui compromet leurs défenses. La plus grande erreur de cette race a été de divisée leur continent en plusieurs royaumes. Même si ces royaumes n’étaient aucunement rancuniers les uns envers les autres, qu’ils n’attaquaient pas leurs voisins, ils sont devenus vulnérables à cause de leur effectif restreint ; alors qu’Irianeth, c’était un seul homme qui dirigeait et ses sujets étaient beaucoup plus nombreux. Ce que les Enkievs ne comprenaient pas, ce que Nagare n’avait pas compris d’antan, c’était que l’Empire tanieth ne voulait pas conquérir Enkidiev, mais l’unifier. Si un des royaumes souhaite rejoindre la bannière des hommes-insectes, l’Empire épargnera leurs habitants et ils combattront côte à côte. Les autres, ceux qui veulent se battre en sachant pertinemment que leur espoir était illusoire, seront tués, assujettis et leurs biens appartiendront à l’Empire. Les humains sont faibles, les fées et les elfes aussi ; Nagare le savait, il se battait pour une nation qui méritait sa place, une nation qui refuse d’être les vulgaires pions des dieux, une nation qui veut vivre et survivre. Une nation ambitieuse, c’était ce que recherchait le prince ; et, à son grand plaisir, il a réussit à trouver la bonne place, celle qui lui assura une survie et un avenir glorieux. En outre, les humains mourront pour qu’il marque son existence dans l’Histoire. Bien évidemment, les humains qui rejoignaient la cause de l’Empire ont le respect total du prince, malgré leur sang impur, car ces derniers ont compris qu’Enkidiev sera bientôt aux mains d’Irianeth. Ces ex-hérétiques sont beaucoup plus intelligents que leurs confrères. Malheureusement, il y a certains fruits pourris dans le lot comme disent les humains dans le jargon paysan. Parmi eux, Nagare voyait Aphrodite, une sorcière pas comme les autres qui convoitait le trône. Un but, deux personnes, c’était trop. L’une de ces personnes devait se retirer… et ce ne sera pas Nagare.

Déterminé et prudent, le prince savait qu’il allait affronter une femme puissante, malgré son rang. Elle avait déjà développé une relation avec l’Empereur, après tout. Ils jouaient avec pratiquement les mêmes cartes : l’Empereur avait une bonne opinion d’eux, ils étaient forts par leurs capacités et convoitaient le trône… Il y avait tout de même une chose importante que la sorcière ne possédait pas : un accès privilégié et permanent dans les alvéoles royales. Manifestement, c’est ce qu’elle recherchait auprès du prince, car elle demandait ouvertement à ce dernier de l’aider à faire parti de la cour royale. Ainsi elle jouait à ce jeu-là… Très bien, le prince allait lui tenir tête, égal à égal, juste pour cette fois. Il ouvrit ses yeux rouges en sa direction, ces derniers brillent d’une teinte sanglante dans l’obscurité du couloir. Nagare remarqua que la sorcière portait une tenue qui mettait en valeur ses formes corporelles. Si là était une tactique pour séduire l’Empereur, elle marcherait sans doute… Mais pas sur le prince. Il s’est juré de ne plus jamais revivre cela, son pauvre cœur d’humain en portait encore de sérieuses séquelles… L’amour, un sentiment de dépendance et de possession totalement inutile car à quoi bon aimer son partenaire pour procréer ses enfants ? L’Empereur d’antan, Amecareth, devait se reproduire pour assurer la survie de son espèce, étant le seul insecte géniteur. Maintenant, les insectes sont assez dépendants pour se reproduire sans l’aide de l’Empereur, il y a beaucoup plus d’hybrides qu’avant après tout. C’est d’ailleurs grâce à ce mode opératoire que les insectes sont revenus plus forts et plus déterminés à s’emparer de ce continent qui les a repoussés par deux fois. En bref, Nagare n’est pas le genre d’homme qui se laisse séduire par les apparences, ni par les mots doux. Ce qui fit sourire Nagare dans ces paroles, intérieurement bien évidemment, c’était le fait qu’elle assurait être d’aucun danger étant donné son rang inférieur…


"Être une roturière ne signifie pas être innocente et fragile. n’était-elle après tout pas un danger pour son ascension au trône ? Cette sorcière jouait sur les mots, un domaine que Nagare maîtrise très bien malgré ses piètres compétences de diplomate actuelles. Pourquoi aiderais-je une courtisane de mon père ? Nul besoin d’être une noble pour s’approcher de l’Empereur... il fronça les sourcils, ne relâchant point son regard sur son adversaire du jour. Il suffit d’avoir les bons atouts et de demander audience, comme toutes les roturières qui sont passées avant vous." le prince ne s’attendait nullement à s’en débarrasser aussi facilement mais s’il arrivait à manœuvrer adroitement peut-être que son objectif serait accompli avec succès… Son héritage était en jeu.
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