Les vainqueurs sont ceux qui restent en vie [SCENARIO]

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Vous allez devoir lire les posts de tout le monde (et oui, on sait jamais si un autre que votre adversaire a fait tombé une planche sur votre tête...)

Vous n'avez pas le droit d'intervenir dans un autre combat que le vôtre. Ne blessez votre adversaire que dans les limites que vous avez fixé ensemble, et ne tuez son personnage que s'il vous en a donné l'autorisation. Nous serons très méchants sur les plaintes, gare à vous.

Les rouges, vous pouvez poster juste après, à moins que vous préférez attendre les débuts des hostilités. Les verts, vous devez attendre Naryu avant de venir ; après Naryu, vous pouvez tous commencer les combats.

Et obéissez aux ordres des deux généraux (Naryu et Nagare), le cours et la fin de l'évent' dépendront de vous et de votre participation. ~~Vous aurez même une surprise si vous êtes sages et surtout actifs.~~

Enfin, bon jeu à tous!

~~~

Du dévouement de certains, dépend la vie de beaucoup d’autres

Que de malheurs pour le malheureux prince. La courtoisie et les nobles habitudes sont des valeurs si précieuses aux yeux des plus grands, des plus puissants. Il tire de leur richesse cette grandeur et cette puissance. Sont-ils pour autant invincibles, intouchables, sacrés ? Possèdent-ils la protection éternelle et la bénédiction bienfaisante d’une quelconque divinité de leur royaume ? Il était si amusant de constater à quel point ils sont vulnérables lorsqu’on leur retire leurs privilèges en quelques instants, si minimes… On pouvait facilement se moquer de ces enfants gâtés qui profitent de leur plaisir tant que leur souffle est encore intact. La guerre touche toutes les contrées sans exception, certaines sont mêmes assujettis au nom d’un Empire envahisseur. Et pourtant, des personnes naïves continuent de vivre "heureux"… Il est déplorable, même exaspérant, de voir à quel point ces gens profitent de la détresse des plus démunis pour leur bon plaisir. Si ce n’est pas tant leur absence de pitié qui les rend misérables, il y a toujours cette incompréhension de leur part qui peut leur coûter la vie. Enkidiev traverse une période de crise, une plus grande que les deux dernières invasions. Faire preuve d’une telle lucidité face à tout ce sang, toute cette haine, dépasse l’entendement. Peut-être profitent-ils de ces honneurs qui leur reviennent de droit, qu’ils savourent chaque plaisir que la vie leur offre ; si c’est le cas, ils sont encore plus méprisables qu’ils ne l’ont jamais été. Placer toutes ses espérances sur les épaules de quelques soldats élus des dieux est ignoble. Le poids de tout un continent pour une dizaine de personnes est une charge trop lourde à supporter. Pourtant, les fardeaux continuent de s’accumuler, de faire fléchir les protecteurs. De telles futilités ne devraient même pas être pensables, que les armures de fers portent les linges propres est une contradiction trop importante. Ces hommes et femmes raffinés ne voient pas plus loin que leur nez, toujours à faire attention à sa petite personne, de ne pas être préoccupé par les malheurs d’autrui, de les regarder se faire enchaîner comme du bétail sans vraiment les voir, de se croire protéger par un mur infranchissable, coloré de blason et d’honneur. Qu’ils continuent à prier leur divinité respective, à goûter à la vie dans ses moindres recoins ; qui sait, peut-être qu’un soudain miracle fera son apparition et qu’ils parleront de ces évènements en riant que c’était le bon vieux temps, même s’il était aussi noir que leur âme actuelle.

Tout cela, le prince Garett de Fal ne voulait pas le comprendre, il voulait vivre comme si le monde ne s’écroulait pas autour de lui. Il lui fallait juste se masquer un peu les yeux, et la vie était redevenue bleue. C’était un homme droit, courtois, noble, le digne fils de sa mère, la reine Callisto. Garett avait beau apprécier les petites joies de la vie princière, il se sentait un peu trop cloîtré dans le veuvage de sa mère. Et en l’absence d’autres héritiers présents dans la famille, ses relations s’étendaient au-delà des frontières du royaume. Il s’entendait particulièrement avec la famille royale de Rubis : le Roi Asthore et la Reine Faylinn lui étaient de bonne compagnie le jour de son dernier anniversaire, et il continua d’échanger des mondanités avec eux par écrit, notamment avec Asthore auquel il accordait une certaine figure paternelle dont il n’a jamais pu profiter durant son enfance. Au fil des échanges, ils conclurent de se rencontrer une nouvelle fois en face à face, mais au château de Rubis. Cette idée ne déplut pas au prince Garett, trop insouciant des dangers extérieurs pour refuser une telle offre. D’ailleurs, il aura l’occasion de rencontrer les héritiers de Rubis, peut-être conclura-t-il avec une de ses filles s’il en avait une, et aussi considérer les autres comme des frères et des sœurs ? Il faut dire que les deux figures emblématiques de Rubis n’étaient pas très bavardes à ce sujet, Garett n’était donc pas trop informé de ce côté-là. Tant pis, de toute façon tant qu’il puisse revoir le roi et la reine, tout le reste ne lui importait peu. Il commandita donc un convoi tout en informant sa mère de son séjour à Rubis. Elle accepta naturellement de voir son fils s’épanouir à travers les limites de Fal. En attendant les préparations, il pria la déesse du plaisir vénérée par le royaume entier : Assequir. Garett fit ses bagages et s’engagea dans le voyage en longeant la rivière Wawki jusqu’au royaume d’Émeraude, puis la rivière Tikopia jusqu’à la frontière de Diamant, avant de se diriger vers l’Est en direction de Rubis. Il n’atteindra jamais les terres de Rubis, son destin était déjà scellé lorsqu’il avait décidé de se rapprocher du territoire de Diamant, royaume conquis par l’Empire d’Irianeth.

Malgré les précautions que le convoi avait prise, notamment une poignée de gardes plus ou moins expérimentés et qu’ils prennent leur distance par rapport aux frontières, il ne fallut pas longtemps aux sentinelles pour repérer l’escorte royale qui ne passait pas inaperçu. Le régent de Diamant fut aussitôt informé par la collectivité et ordonna immédiatement aux tanieths les plus proches d’intercepter les intrus. Le capitaine tanieth demanda aux sentinelles de surveiller la progression des imprudents tandis qu’il arrive avec une escouade de soldats. Une fois sur place, ils opérèrent une embuscade et neutralisèrent très facilement les hommes armés, étant donné que ces derniers n’ont jamais vu ou même affronté des tanieths. Ils tuèrent tout le monde, en tout cas tous ceux qui osaient les attaquer, sauf un qui semblait apeurer et ne sachant se défendre vu qu’il tentait de s’enfuir. Ils le capturèrent, ses vêtements luxueux ne laissèrent pas de marbre les guerriers insectoïdes. Le capitaine tanieth décida de le montrer à son régent, et de rapporter au passage tout ce que ce convoie transportait. Devant les quelques richesses acceptables, le régent retenait surtout la vie du prince Garett, dont il identifia en étant informé par les soldats ayant reconnu les couleurs du royaume de Fal, et l’un d’eux savait communiquer avec les humains et pouvait ainsi demander son nom au prisonnier. Le gouverneur l’envoya en cellule dans les donjons du château, et se mit à projeter avec ses conseillers : la vie d’un prince valait beaucoup plus que celles d’habitants, il serait donc plus aisé de rallier le royaume de Fal à la cause de l’Empire sans devoir gâcher des effectifs. Ils conclurent tous que c’était une bonne idée, et informèrent l’Empereur sur-le-champ par le biais de la collectivité. Ce dernier décida de ramener Garett à Irianeth, afin de pouvoir conserver sa vie plus facilement. Il y envoya donc son chef d’armée, accompagné de plusieurs sorciers et soldats de l’armée ; ils avaient tous pour mission d’escorter le prisonnier jusqu’à Irianeth. Même si cela s’apparentait à une mission de routine, le prince d’Irianeth préférait rester prudent en ralliant plusieurs personnes avec lui, tout en enfilant également son armure et en emportant son arme ; il fallait dire que revenir sur le continent ne l’enchantait vraiment pas et qu’il comptait en finir le plus rapidement possible avec cette mission. Ils empruntèrent un bateau pour débarquer les côtes de Shola, le chef d’armée préféra voyager à dos de dragon pour surplomber l’océan ; il fallait dire qu’il n’était pas très friand des voyages en mer. Une fois sur les côtés, ils traversèrent le royaume de glace jusqu’à Diamant où ils se rendirent au château pour préparer l’escorte, le prince avait laissé son dragon avec le bateau, ils l’utiliseront pour transporter la cage du prisonnier jusqu’au bateau sans devoir le transporter en diligence sur les plaines glacées. On les convia dans un hall où étaient réunis tous les diplomates tanieths de Diamant, Nagare discuta longuement avec les conseillers tandis que ceux que ses compagnons de route attendaient dans un coin de la salle, impatients de voir ces discussions politiques prolongées cessées enfin. La plupart voulaient sans doute retourner au bercail le plus rapidement possible, et le prince noir en était conscient. D’ailleurs, même lui parlait très peu, il était resté debout depuis le début de la séance et ils n’arrivaient pas à se décider sur l’heure du départ. Malgré le fait que Nagare était un homme calme et patient, il ne put s’empêcher de lâcher sèchement ce qu’ils pensaient.

" Vous croyez vraiment que nous quereller sur de menus détails vont arranger les choses ?

il posa ses mains sur la table où étaient assis les conseillers et le régent de Diamant lui-même.

Vous voyez ces personnes dans le coin-là qui m’accompagnaient ? Ils ont dû supporter, avec moi, l’air pestilentielle d’Enkidiev et de ses misérables habitants. Je ne parle même pas du froid atroce du royaume de Shola. Je vous laisse donc deux alternative…

il se remit droit et croisa les bras autour de sa poitrine.

Soit vous nous donnez la charge du prisonnier avant qu’il crève dans vos cellules ou que mon père se met à s’impatienter de notre retard. Soit nous allons devoir éliminer tous vos hommes sur notre passage pour reprendre le prisonnier de force, et croyez-moi que nous le ferons sans hésitation pour accomplir la volonté de l’Empereur. "

un froid silence s’installa dans la salle, la petite déclaration de Nagare était crue mais elle se révéla efficace auprès du régent qui accepta de les laisser s’occuper eux-mêmes de l’escorte, en y assignant tous les bras dont ils auront besoin pour maîtriser Garett ; Nagare se contenta de s’incliner légèrement, sans cacher un sourire moqueur.

Ils se rendirent dans les donjons du château pour rencontrer le cher prince de Fal. Sans attendre plus longtemps, Nagare ordonna aux hommes du régent de préparer à le transférer tandis qu’il ordonna à son dragon, Prince, de les rejoindre immédiatement pour soulever la cage où sera placé Garett. Il n’aimait pas infliger de pareils corvées à son fidèle compagnon, mais il ne voulait pas retarder leur mission en étant obligé d’utiliser les moyens de Diamant qui, aux yeux de l’héritier, lui semblaient franchement insuffisants. Nagare ne se devait pas d’être aussi surpris, après tout ce n’était qu’une colonie, Diamant ne possède pas toutes les ressources en possession de l’île d’Irianeth. De toute façon, ils ne comptaient pas rester longtemps : il ne manquait plus qu’à préparer le prisonnier à son long voyage avant de mettre les voiles. En attendant, Nagare traîna à travers les couloirs de Diamant, tout en prenant soin de rester près des donjons au cas où il devait régler quelques détails concernant le transfert. Finalement, il se posa près d’un balcon, accoudé sur les rebords, contemplant le paysage grandissant qui s’offrait à lui. Un jour, il possédera tout cela… Il avait peine à croire de devenir un homme si puissant, même s’il s’attendait à avoir un destin aussi glorieux que son père. Une apparition lumineuse s’opéra à ses côtés, il aurait dû se méfier mais il reconnut la présence de sa véritable fille. Vigane apparut donc, l’air inquiet ; il ne se fit pas attendre pour informer son père de la triste nouvelle.

" Les chevaliers ont été mis au courant de l’enlèvement du prince. Je ne sais comment ils ont été informé, mais je peux vous dire qu’ils ne sont pas très contents : ils veulent le récupérer, et ils ne vont pas tarder à arriver. "

elle pointa sa main en direction d’Émeraude pour montrer d’où ils arriveront.

Nagare ne savait pas s’il devait croire en cette information : même si c’était vraiment sa fille, il avait dû mal à accepter qu’elle travaille pour les dieux, et encore moins qu’elle n’hésitera pas à le tuer si on le lui ordonnait. Il se tourna donc vers le royaume d’Émeraude et étendit ses sens magiques vers cette direction. De ce geste, Vigane le prit mal même si elle comprenait la réticence de son père envers son cas. Elle baissa donc piteusement la tête sans que l’héritier le remarque. Les avertissements de sa fille n’étaient, semble-t-il, pas erronés. Il tourna la tête lentement en sa direction, il fut légèrement touché devant sa soudaine pitié.

" La première fois que nous nous sommes rencontrés, tu m’avais dis vouloir passer plus de temps avec moi.

il se tourna furieusement vers l’horizon, fronçant les sourcils, sa haine et son envie de vengeance refirent soudainement surfaces sur son visage, de plus en plus à l’approche des chevaliers.

Il est temps de rattraper le temps perdu, il va falloir que tu m’aides. "

demanda-t-il en se retournant vers sa fille.

" Comme je vous l’avais expliqué, je ne peux voir que ce que vous faîtes. Je ne pourrais pas vous protéger physiquement, mais si quelque chose risque de vous arriver je vous en informerais sur le champ. "

répondit-elle en disparaissant sous ses yeux, elle est retournée dans les cieux, là où elle pourra observer les moindres faits et gestes de son père pour l’assister plus facilement.

Nagare n’attendit pas une seconde pour préparer la défensive : il se téléporta dans le hall du régent et l’informa de l’arrivé des chevaliers. Il allait bloquer les portes pour les empêcher de passer, mais le prince leur suggéra plutôt de les laisser entrer dans le château ; de cette manière, ses camarades de l’armée pourront les piéger à l’intérieur pour les inciter à combattre. Le gouverneur approuva cette idée sans rechigner, et le chef d’armée se re-téléporta près de l’entrée des donjons et y appela tous les soldats et sorciers qu’il avait convoqué. Il leur informa eux aussi de cette soudaine intrusion, cette bataille serait bien différente de celles qu’ils ont menés.

" Ils veulent récupérer le prince, on va donc attendre qu’ils arrivent jusqu’ici tandis que les soldats du régent scelleront les issues une par une. Face à nous, ils auront deux échappatoires : soit nous combattre pour forcer le passage jusqu’aux donjons, soit nous attirer dans la réserve là-bas. Ce sont les seuls couloirs qui leur seront accessibles. S’ils veulent forcer le passage à travers les donjons, empêchez-les. S’ils veulent nous attirer dans les réserves, suivez-les. Ils sont de toute manière coincés, alors tuez-les tous, sans hésitation ! "

finit-il par dire en posant sa main sur le pommeau de son épée, il se plaça en face du couloir où les chevaliers devraient arriver, tout en laissant le couloir vers les réserves libres afin d’en inciter certains à s’y réfugier. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas autant échauffé dans une situation de guerre, enfin il pourra faire couler le sang de ces maudits chevaliers.

Invité

Si il y a bien un chose que mon double avait eu la bonne idée de ramener de chez les chevalier, c'était se livre. Lui comme moi adorons cette histoire et elle correspond parfaitement à mes projets futurs. heureusement, personne d'autre que moi ne comprend la signification de ce texte et surtout se qu'il représente pour moi.

Lorsque la guerre des bêtes mènera le monde à sa perte,
La déesse descendra des cieux,
Les ailes de lumière et d'ombre se déploieront au loin et,
Elle nous guidera vers la félicité de son don éternel.

La guerre a déjà commencé, maintenant il ne reste plus qu'à savoir quand et comment le monde sera conduit à sa perte. Il m'a empêché de tuer sa fille mais, il ne m'empêchera pas de réaliser mon rêve. Ca, jamais il ne le pourra. De toute façon, même s'il ne le dit pas, je sais qu'au fond de lui-même il convoite la même chose que moi.

J'étais tranquillement percher dans un lieu isolé en train de faire danser des formes enflammer quand nous reçûmes le message d'un Tanieth présent sur le continent. Ils avaient capturé un prince d'un royaume libre et, pour rallier le royaume à l'Empire, avait décidé de le conduire sur Irianeth. Dans d'autre circonstance, je n'aurais même pas prêté attention à cela mais, en ce moment j'étais assez mal vu. On se méfiait de moi, ce qui pouvait sembler normal mais, assez contraignant. Il fallait donc que je me rachète une conduite auprès des Tanieth. Le chef d'armée fut choisi pour aller chercher le prince sur Enkidiev mais, il devait être accompagné de plusieurs soldats et sorciers. Je retournais donc rapidement à mon alvéole pour enfiler mon armure et prendre mes armes. On ne sait jamais ce qui peut nous arriver. Ensuite, je me proposais pour pouvoir prendre part de cette mission. Et qui sait, peut-être que mes anciens compagnons de jeu nous attendrons sur leur bout de terre pour nous souhaiter la bienvenu. Cela serait une excellente occasion pour refaire mon image. Nous partîmes donc à 12 sur Enkidiev. Dans ces douze, il y avait bien-sur mon cousin et chef d'armé mais, aussi ma peste de fille adoptive. Pourquoi avait-elle voulut venir ? Si encore je pouvais me débarrasser d'elle mais l'autre m'a fait je ne sais quoi pour que je ne puisse lever la main sur elle. Enfin bon. Cela allait faire maintenant plus de cinq ans que je n'avais pas remis les pieds sur Enkidiev et personnellement cela ne me manquait pas. La traverser fut assez longue mais, nous n'avions pas tous des dragons alors c'était un passage obligé.

Quand nous fumes arrivé à bon port, nous primes la route pour rejoindre la colonie de Diamant. Comme nous avions eu la bonne idée de nous arrêter sur les côtes de Shola, la traverser des plaines geler fut assez longue. Enfin, je pouvais toujours me réchauffer grâce à mes flammes mais, se n'était pas le cas de tous. Arriver au château, nous fumes inviter à nous rendre dans un hall où étaient réunis tous les diplomates tanieths de Diamant, Nagare discuta longuement avec les conseillers tandis que nous restions dans un coin, attendant la fin de toute ces discutions. Ces blabla était futile et l'on perdait notre temps. Heureusement, Nagare fini par perdre patiente. Son petit discourt eu un effet plutôt direct sur les conseillers. Comme si des bureaucrate pouvaient tenir tête au prince héritier de l'Empire. Franchement, c'était débile de leur part de nous avoir fait attendre comme ça. Alors que les hommes du régents partirent pour s'occuper du petit prince enfermer, nous restions la à attendre la suite des évènements. Chacun faisais ce qu'il avait à faire. Pour ma part, je préférais attendre qu'il y ai un peu plus d'action donc je jouais avec un serpent de feu pour passer le temps. Puis, Nagare nous appela tous. Il nous informa que les chevaliers avait été informé de l'enlèvement du prince et que maintenant ils venaient pour le récupérer.

- Les pions se mettent en place pour une nouvelle partie on dirait. Avec un peu de chance, je reverrais la petite humaine qui avait, jadis, fais battre son coeur et je lui réserverais un traitement de faveur dont elle se souviendra.

Je me préparais à recevoir convenablement nos illustres invités en sortant ma faux et en enroulant le serpent de flammes autour de mon poignet.

Invité

La guerre est un acte de violence destiné à contraindre
l'adversaire à exécuter notre volonté

-" Je t'attends. Viens à moi..."

Rien n'est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l'on en pense.
''William Shakespear''

L’oiseau en cage se languit du jour où il pourra enfin voler sans frontières et voyager au-delà de l’horizon sans craindre les chaines du quotidien. Envouter par l’envie de nouveauté et insouciant du danger qui le guettent, l’oiseau tends ses ailes et s’envole vers l’inconnu dont il croyait être protégé. Il tenta la chance et fut briser, plonger dans une prison plus noir encore que celle où il avait vécu. Triste oiseau au destin incertain, viendra-t-on à ton secours? Le bruit court et ton cri fut porter par le vent jusqu’au-delà des montagnes. Aussitôt fut-il entendu et aussitôt on envoya de petits soldats à ton secours. Toi oiseau doré autrefois perché dans ta tour d’ivoire, dont la vie si monotone bascula à cause de ton innocence. Vaut-il la peine de sacrifier des vies pour la tienne? Vaut-il la peine qu’un petit groupe de chevaliers tente le tout pour te venir en aide? Il semblerait que oui, car déjà ils sont là, déjà ils se préparent à affronté un ennemi qu’ils connaissent si bien, mais qu’ils ne peuvent vaincre. Déjà ils attendent en appréhendant le combat inévitable, car nul ne sait si les personnes qu’ils aiment seront là demain pour leur souhaiter le bonjour. Une bataille éphémère pour un Prince insouciant. Un prix douloureux pour un Prince imprudent. Qui était à blâmer? Chacun pouvait choisir la source de leur haine, mais nulle ne pouvait la chasser.

Le vent balayait tranquillement les rues du village entourant le château de Diamant, faisant chanter les fenêtres d’un sifflement aigu. Les chaumières avaient été ravagé par le temps, témoin d’un passé violent qui avait plongé le royaume sous les bannières de couleurs sombres de l’Empire. Il y a de cela 19 années, ce village vibrait au rythme des pas des habitants, inconscient du danger qui les guettait. La vie emplissait les rues et les villageois pouvaient sortir de leur demeure sans craindre l’ombre qui les guettait. Aujourd’hui, cet endroit n’était plus que le fantôme de la mémoire de ceux qui ont la chance de pouvoir se rappeler de son aspect d’antan. Lors de la conquête du royaume, la population avait presque entière été éliminé, seul quelques fortunés avaient survécus en s’échappant des griffes des soldats tanieths. Le village était maintenant désert, méconnaissable et un vestige du combat qui avait eux lieu. Les tanieth avait pillé les maisons, réduit en cendre certaine, mais n’avait jamais utilisé ses demeures. Seul le château revêtait maintenant les armoiries d’Irianeth, ses étendards flottant au gré du vent en guise d’avertissement pour ses ennemis. La forteresse était assez grande pour contenir une partie des résidents de la colonie qui était majoritairement insecte. Les demeures humaines n’étaient pas conçues pour le confort des hommes-insectes qui ne pouvaient supporter la lumière du jour et c’était un avantage que les chevaliers d’Émeraude avaient décidé d’exploiter. La colonie n’était toutefois pas sans défense, car les tanieths n’étaient pas ignorant de leurs faiblesses. La plupart des sentinelles diurne étaient des hybrides et même des humains s’étant rallié à Irianeth. Toutefois, les chevaliers possédaient un second avantage : une personne parmi leur groupe connaissait ce royaume pour y avoir habité autrefois.

Lorsqu’une missive avait été envoyée d’urgence à Émeraude pour prévenir les chevaliers de la situation critique dans laquelle se trouvait le Prince de Fal, les braves combattants n’avaient eu autre choix que de voler à sa rescousse. Diamant étant limitrophe à Émeraude, la mission de sauvetage s’était organiser rapidement, et sous la gouverne de leur cheffe, ils étaient arrivés sans anicroches dans le territoire de l’ennemi. Préconisant la discrétion, ils avaient laissé leurs montures aux abords des frontières et étaient passés par des chemins inconnus des tanieths, évitant ainsi les sentinelles, pour arriver aux villages fantôme. Guider par Naryu, ils avaient pris refuge dans une petite maison qui avait été épargné pas le feu, mais qui semblait s’être figé dans le temps. Les meubles étaient recouverts d’une fine couche de poussières, les plats et les chaises placés exactement comme dans ses souvenirs. Cette vision avait été la dernière de ce qui lui restait de sa famille avant que son monde ne bascule lors de cette nuit fatidique. Toutefois, la cheffe des chevaliers garda bien pour elle tous ses souvenirs, n’expliquant pas en détails comment elle pouvait connaitre aussi bien ce village et ce royaume. La seule réponse qu’elle donne fut courte et sèche : Je vécu ici.

Ce que les tanieths ignoraient n’était pas un secret pour Naryu. Étant née à Diamant, elle avait passé les premières années de ça vie à arpenter les alentours du château et bien que cela ne remonte à sa lointaine enfance, elle se rappelait de chaque recoin du palais. Elle avait habité une petite maisonnée dans le village sillonnant les alentours de la forteresse, mais avait passé une grande partie de son temps à s’amuser dans les dédales de la citadelle grâce à son frère et son père qui était tous deux soldats de Diamant. Son jeu préféré avait été celui de découvrir tous les passages secrets du château avec de vieilles cartes aujourd’hui disparues, ou simplement par hasard. Avec un peu de chance, les hommes-insectes n’avaient jamais découverts ses labyrinthes secrets et c’est ce qui leur procurerait l’avantage. Dessinant sommairement, avec la pointe de sa dague, une carte du château sur le sol terreux, la cheffe des chevaliers leurs indiqua où ils devraient passer et comment.

-Nous nous diviserons en deux groupes. Ils s’attendent à ce que nous foncions tête baisser à la rescousse du Prince et c’est ce que nous ferons… en partie. Le premier groupe servira de diversion et devra frapper avant le deuxième groupe. Nous nous attaquerons à leurs réserves d’armes et de nourritures, mais notre principal rôle sera de retenir les troupes d’Irianeth le plus longtemps possible afin que le premier groupe puisse secourir le Prince et quitter les donjons. L’idéale serait de pouvoir détruire leurs réserves et de sauver le Prince, pourquoi ne pas faire deux pierres d’un coup n’est ce pas? Le deuxième groupe devra attendre le signal du premier groupe avant de foncer, mais vous devrez rester sur vos gardes, car je suis certaine qu’il restera de soldats expérimentés pour garder le Prince. Votre mission sera de la secourir le plus rapidement possible et de sortir par ce passage secret qui vous mènera directement à l’extérieur du château, dit-elle en pointant un endroit de la mappe improvisée. Le premier groupe ne pourra quitter que lorsque le deuxième l’aura fait. Il faudra être rapide et efficace. Je compte sur chacun d’entre vous pour que cette mission soit un succès. Je serai en charge du premier groupe et je donnerai le signal pour le deuxième groupe. Myane, Maxina, Niquelot, Ael et Ava, vous m’accompagnerez, tandis qu’Archange, Reen, Luka, Koldran, Esper, Loeiza et Erwig, vous serez en charge de secourir le Prince. Je pourrai toujours vous envoyer une image télépathique du chemin menant au passage secret si nécessaire, mais le succès de cette mission repose sur vos épaules. Dès que vous aurez quitté les lieux, faites nous signes. Nous n’avons pas le temps pour des questions, ils doivent déjà avoir perçu notre présence, alors j’espère que tout est clair pour chacun d’entre vous. Sur ce, nous débutons la mission. Archange tu seras responsable du deuxième groupe. Vous quitterez les lieux peux de temps après nous, questions de nous laissez une petite avance. Soyez prudent.

Sans un mot de plus, la chef indiqua par un bref signe de main aux chevaliers et écuyers de son peloton, de la suivre sans faire de bruit. Ils quittèrent la petite maisonnée à pas de loup, se frayant un chemin à travers le dédalle de maisons abandonnées. Ils arrivèrent rapidement aux abords du château, mais l’observèrent un temps avant de continuer leur route. Nul doute que leur présence n’était plus un secret pour les tanieths. Ayant rapidement projeté ses sens afin de détecté quelconque anomalie, Naryu avait repéré une bonne quantité de personne doué de magie et si elle les avait détecté, alors eux aussi. Alors pourquoi n’avait-il pas fermé les portes? C’était un piège de toute évidence, mais ils ne s’entendraient certainement pas à ce qu’ils allaient faire. D’un geste silencieux, la cheffe ordonna une fois de plus à ses troupes de la suivre, mais avant de se faire, elle créa un bouclier mentale tout autour d’eux, les rendant indétectable pour une courte durée. Descendant dans les caniveaux desséchés, Naryu se faufila è travers un labyrinthe de couloirs avant d’arriver dans un couloir qui menait à un cul-de-sacre. Cherchant à tentons sur els parois froides du souterrain tout en farfouillant ses souvenirs, elle finit par trouver la brique qui permettrait d’ouvrir la porte secrète. Appuyant légèrement sur la dalle chancelante, un lourd bruit de frottis se fit entendre avant que la lourde porte de rocs ne s’ouvre sur un nouveau couloir sombre. Se tournant vers ses soldats, Naryu chuchota ses dernières instructions avant que la bataille ne commence.

-Ne les alertons pas plus qu’il faut pour le moment. Ils ne nous ont pas encore détectés, mais ils savent que nous sommes tout près, j’irai en éclaireur pour donner le premier coup d’assaut. Dès que ce sera fait, joignez vous à moi, car les soldats noirs et qui sait, les sorciers, ne tarderons pas à venir dès que nous aurons mis feu aux réserves. Je vous donnerai le signal.

Sans plus, Naryu s’engouffra dans le tunnel en prenant bien soit de tenir son épée en place dans son fourreau. Si l’arme venait à frotter contre le sol ou à tinter contre son armure, alors il en était fini de sa discrétion. Heureusement qu’elle n’avait pas son écuyer collé aux basquets, car elle doutait fort de sa capacité à sa faire silencieux… Arrivant au bout du chemin, elle arriva par une porte dissimulée dans un coin sombre de la cours du château, des ronces et des vignes la nichaient à l’abri des regards. Elle n’aurait qu’une fraction de seconde pour agir. La réserve était située à sa gauche dans un établissement se rattachant au château. Une cabanes fait des briques et bois, la détruire ne serait pas difficile, suffisait d’éloigner l’ennemi assez longtemps afin que le feu puisse tout dévorer. Les chemins pour les cachots étaient à sa droite et c’est donc par là que viendrait leurs ennemis. Elle devait toutefois s’assurer d’attirer l’attention des sentinelles présentes dans la cours afin que sa troupe ne soit pas pris de cours dans le passage secret. Respirant un bon coup, Naryu défonça la porte à l’aide de son pouvoir de lévitation, propulsant le bois à grand fracas dans la cours. Ne perdant pas une seconde, elle se précipita au centre des lieux tout en chargeant ses mains du pouvoir destructeur des rayons incendiaires. Les gardes fonçaient déjà sur elle, mais elle parvint à lancer ses serpents électrifiés juste avant d’éviter la première lame qui siffla à ses oreilles. Dégainant son épée pour paré les prochaines attaques, elle n’entendit pas de voir sa magie se fracasser contre la réserve avant de donner l’ordre. Son message fut précédé par le tintement de la cloche qui sonna l’alarme, rependant le bruit dans toute la citadelle et appelant les guerriers d’Irianeth au combat. Il était maintenant trop tard pour reculer.

**Chevaliers, à l’assaut!**

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Les soldats tanieths attendaient l'arrivé des chevaliers par le couloir qu'ils épiaient sans cesse. Ils sentaient tous la présence des chevaliers devenir de plus en plus forte, se rapprochant peu à peu du château où ils se fourreront dans un guet-apens. Néanmoins, un imprévu se produisit : ils ne détectèrent plus leur présence. Nagare renforça ses sens pour les retrouver, mais rien n'y faisait : ils étaient littéralement invisibles. Le prince attendait une instruction de sa fille, mais elle semblait elle-même en difficulté pour retrouver les chevaliers. Que se passait-il tout d'un coup ? Quoiqu'il en soit, Nagare resta lucide sur son objectif et encouragea ses soldats à rester fermes. S'ils laissaient une ouverture, c'en était finie de leur plan. Soudain, une explosion retentit dans les réserves. Le chef d'armée ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait, mais il repéra plusieurs présences se rapprocher des réserves ! Sans tenter de comprendre ce qu'il s'était passé, il suggéra au régent de sonner l'alarme dans le château et se dirigea vers les réserves sur un pas rapide tout en ordonnant par télépathie, à ses compagnons, ses nouvelles instructions.

** Faelys, Azrael, Stein, Calen, suivez-moi immédiatement dans les réserves ; éliminez tous les chevaliers s'y trouvant ! Les autres, maintenez votre position et ne laissez personne pénétrer dans les donjons ! **

(hrp: n.b. Nagare a écrit la dernière partie concernant Irianeth.)

Lerrenig n'avait pas encore tout les liens avec les autres et elle devait avouer qu'elle peinait parfois avec la Collectivité, bien que sa télépathie en soit plutôt poche... Enfin, elle n'avait quand même pas à se plaindre de sa condition de Seccyeth. Elle appris qu'une expédition allait avoir lieu... Elle plissa doucement le nez en apprenant la cause de cet escapade... Décidément, les monarques étaient bien faibles... Comment espérer survivre si il ne pouvait pas même se défendre eux-même... Bref, au moins, cela la changerait de la routine qui commençait à s'installer... Elle aurait peut être une chance de s'amuser ainsi... Elle qui ne demandait que ça.
Bref, notre jeune Seccyeth avait donc demandé à faire partit du voyage. Quand elle avait appris qu'ils passaient par Shola, elle avait opter pour laisser son dragon derrière elle, mais elle pourrait peut être retrouver sa compagne de voyage. Ainsi donc, notre femme-dragon s'était glissé dans le groupe, dans un silence des plus total. Elle trépignait d'impatience et, si elle ne s'était pas retenue, elle aurait volontiers sauter partout... Enfin, si elle n'avait pas aussi peur que cela les fasse chavirer car, si elle pouvait tolérer l'eau, elle nageait comme une enclume.
Le groupe de Tanieth débarqua donc sur Shola et Lerrenig contempla un instant la fumée qui s'échappait de sa propre bouche... Elle savait qu'elle aurait pus se fondre dans se paysage de neige... Enfin, à condition que ses cheveux ne soit pas si noir et ses yeux et ses lèvres si rouges... Enfin, elle n'était pas là pour ce genre de pensées, mais au moins, ça l'amusait. Elle ne vit pas le cheval-dragon qui l'avait accompagné lors de sa venue à Irianeth, ça la contrariait mais elle pourrait toujours la trouver hâtivement au retour, ce n'était pas comme si ça la dérangeait vraiment de marcher. Ainsi donc, le groupe pris la route, traversant les terres de Shola. Il y faisait froid, cependant, cela ne la dérangeait pas plus que ça. Un soupire lui échappa alors qu'elle restait simplement fondu dans le groupe.
Leurs pas les conduisirent ensuite à leur véritable destination : Diamant. Lerrenig se dit tout de suite qu'elle n'aimait pas cet endroit... Mais ce n'était pas à elle de jugé alors, elle se contenta de croiser les bras sur sa poitrine et de continuer son chemin, sans se soucier du reste pour le moment. Ils arrivèrent au château, sans encombre... C'était presque trop facile et pour tout dire, elle commençait à s'ennuyer ferme. Les délibérations commencèrent au sujet de ce maudit prince... La femme-dragon en profita pour affuté les lames de son Tessen. En percevant, le coup de gueule de Nagare, elle faillit éclate de rire : il était tant ! Encore quelques temps à rester à affuter ses lames, puis, leurs chef vint à nouveau à eux.
Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer ! Nagare venait de leur annoncer la venue des Chevaliers d'Emeraude... Elle se mis à nouveau à trépigner, elle avait hâte... Oui, même si notre jeune brune avait tout d'une femme, elle demeurerait toujours une enfant, puisque pour elle, la vie était un jeu et rien de plus... Silencieusement, elle écouta ce que leur chef pouvait avoir à dire. Un sourire étira maintenant un peu plus les lèvres de notre jeune fille. Elle aimait vraiment les ordres qu'il avait donner... Ça lui promettait de bien s'amuser.
Peu à peu, tous prirent leurs places, Lerrenig se hissa sur les hauteurs pour pouvoir observer et ensuite attaquer... Et si on venait à elle ? Et bien tant mieux... Le silence... L'immobilité... Puis un fracas, une cloche et un nouvel ordre. Un grognement échappa à la femme-dragon mais elle resta sur ses position.

Ael était aux cotés de Niobé quand la missive était arrivée à Emeraude. C'est près d'elle qu'il passait chaque instant où il ne s'entrainait pas et où elle ne donnait pas cours aux élèves. Le cœur lourd, il l'avait laisser. Il était tout de même rassurer qu'elle reste au château car, elle serait sûrement en sécurité ici. L'Elfe avait donc rejoint ses frères et sœurs d'arme. Il savait que si la magicienne craignait trop pour lui, Sara pourrait la rassurer... Et puis, dans le pire des cas, elle pourrait communiquer avec lui à l'aide de son esprit. Il y pensait presque naturellement maintenant... Le blond soupira doucement, presque malgré lui alors que le convois passait les murailles du château d'Emeraude. Quelques mètres plus loin, Loup venait bien sagement se glisser près de son ami et de la monture de ce dernier. Le regard doré de l'homme se posa sur lui et il soupira doucement. Serait-il vraiment toujours là pour lui ? Non... Si un homme vivait déjà plus longtemps qu'un Loup, ne parlons pas de ce que ça pouvait donner face à un Elfe... Il ne dit rien et poursuivit sa route, le moment n'était pas venu de se laisser aller à une peine future. Ils avaient un Prince à récupérer... Un Prince tombé aux mains de l'ennemi.
Les Chevaliers se rendirent donc à Diamant, suivant les instructions de Naryu. Il n'y avait rien à redire. Ainsi, ils pénétrèrent dans des villages fantômes qui brisèrent le cœur du blond. Encore une fois, il garda ça pour lui. Ael ne chercha pas plus loin quand il fut décidé qu'il serait dans le groupe de Naryu. Très bien... De toute façon peu importe le groupe, le danger n'en serait pas moins présent. Il faisait donc partit du groupe qui provoquerait la diversion bon... En silence, le blond suivit leur chef, se faisant le plus discret possible ce qui pour un elfe n'était pas si difficile que ça il fallait bien le dire. Ils s'engouffrèrent donc dans un passage secret, guidés par leur chef. Quand elle donna ses second ordre, le garçon aux yeux d'or fronça un sourcil, il n'aimait pas vraiment ce plan... Cependant, il préférait ce faire oublier pour le moment... Ils pénétrèrent donc dans la cours du château et Naryu se jeta en avant avant de leur faire signe de se joindre au combat. Il n'en fallu pas plus à l'Elfe pour se jeter dans la mêlée. Certes, son peuple était habituellement contre le combat, mais lui y était plus qu'habituer à présent.
Ensuite, tout se passa très vite. Ael se retrouva dans la cours et près à se battre... La porte des cachots laissa surgir une foule Tanieth. Il sortit aussitôt son épée avant même d'avoir pus penser à utiliser sa magie pour se défendre. Il ne pouvait s'empêcher de ce dire que c'était comme si ils se jetaient dans la gueule du loup et c'était une impression qu'il n'aimait vraiment pas. A ses pieds, Loup montrait les dents et grognait plus fort que son maitre ne l'avait jamais entendu grogner. Sa fourrure avait de même manière doubler de volume. Pas de doute, l'animal était près pour le combat... A croire que lui aussi avait finit par s'habituer.

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- Celui qui combat peut perdre -
- mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. -

-" C'est partis !"

[HRP : Naryu, j'ai fais comme si notre rp au château, se passant avant l'event, était terminé, et donc notre relation a évolué, comme nous l'avions dit, mais si tu veux que je change, je le ferais, pas de problème !]

Tout est calme et serein... Voilà qui pouvais s'appliquer à Emeraude ces derniers temps... Cela aurait pus pousser les Chevaliers à se montrer plus laxiste... Cela l'avait peut être fait pour certains... Esper quand à elle avait du panser ses plaies... En effet, le jour où elle avait revu son frère adoptif... amnésique, elle n'avait plus eut aucun doute sur l'avenir de ceux qui avait un jour recueillit un étrange bambin à la toison de neige et au yeux de teinte très proche. Cependant, quand elle avait pus se reprendre, elle avait choisit de laisser "Unan" dans son ignorance et avait repris l'apprentissage de Loeiza plus ou moins convenablement... Il fallait dire qu'avoir un Ecuyer n'était pas évident quand vos deux Maître avait disparut sans vous donner de leçons... ou si peu... Toujours est il que la jeune Empathe était décidée à bien faire.

Quand la missive arriva Esper répondit aussitôt présente. Un instant plus tard, elle apprenait que la mission de sauvetage aurait lieu à Diamant et elle vacilla. Diamant... Tant de souvenir qui remontait en elle malgré son jeune age à son arrivé à Emeraude... Elle se revoyait perchée sur le muret entourant la ferme de Rhys à dessiner, à écouter les enseignements de son père adoptif, à discuter avec son frère adoptif... Les larmes lui montèrent aux yeux sans qu'elle ne suffisamment pour que les autres ne le vois pas. Elle se persuada qu'ils ne pourraient avoir vu cette défaillance... Seule Loeiza l'avait fréquenté assez longtemps pour pouvoir remarquer que son Maître n'avait pas pus être comme elle était habituellement.Ce fut d'ailleurs comme dans un état second qu'elle prépara Shine pour le voyage qui les attendait. Elle vérifia que Loeiza était bien à ses cotés au moment où les premiers chevaliers passaient les portes. Son hermine était toujours enroulée autour de ses épaules.

Quand ils arrivèrent à la frontière de Diamant, ce fut un nouveau coup pour Esper. Il n'y avait pas que Naryu qui avait vécu ici de par le passé. La fille aux cheveux blanc déglutit vivement et resserra ses mains sur les reines de Shine, au point où ses articulations blanchirent. Il avait été décidé qu'ils laisseraient leurs montures ici, elle cajola donc Shine un instant avant de déposer Lagad sur son dos.

"C'est trop dangereux pour vous là-bas, veillez l'un sur l'autre en attendant que je revienne d'accord."

Lagad émit un petit couinement et Esper lui adressa un sourire triste en lui infligeant une dernière caresse.

"Ne t'en fais pas... au cas où, je connais plutôt bien les campagnes de Diamant..."

Cela suffit à rassurer ses compagnon et la femme chevalier se diriga donc en silence vers le reste du groupe, veillant à garder son Ecuyère près d'elle. Ils reprirent la route, à pieds cette fois. Quand ils arrivèrent au premier village, Esper déglutit. Celui auquel appartenait la ferme de Rhys était plus près de la frontière de Rubis que l'endroit où ils passaient... Mais il devait sûrement être dans le même état... C'était un vrai miracle si "Unan" avait réussit à s'en tirer vivant. Chassant sa peine et son horreur, elle se força à faire abstraction de tout ce qu'elle avait autour d'elle. Elle aurait bien le loisir de s'y laisser aller plus tard. En attendant, le groupe filait dans le sillage de leur chef jusqu'à ce qu'elle donne ses ordres.

Ainsi, la fille aux cheveux de Neige resterait dans le groupe d'Archange, groupe qui devrait tirer le prince prisonnier de là... car après tout, telle était leur mission. Quand Naryu évoqua de leur fournir une image du passage qu'ils devraient utiliser, elle se garda bien de parler. Après tout, elle n'avait jamais mis les pieds au château. Trop dangereux pour elle avait décrété Rhys. Posant les yeux sur Loeiza, la jeune femme s'encra à nouveau à la réalité... Peut être lui expliquerait elle pourquoi cette mission l'avait tant touché... Mais plus tard. Pour le moment, elle n'avait pas le temps de le faire. Se rapprochant un peu plus de son Ecuyère, elle laissa ses muscles se tendre dans l'expactative du combat proche... Il ne fallait pas oublier que ce serait aussi son tout premier combat et cela ne la rassurait pas vraiment en fait... Elle espérait vraiment être à la hauteur.

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La jeune femme trouvait le temps long à Émeraude depuis maintenant un bon moment. Elle était très heureuse d’être finalement revenu au château après cinq ans d’absence, mais tout ce temps avait creusé des fossés entre elle et certains chevaliers. Les écuyers étaient devenu des chevaliers pendant son absence et il s’était passé plusieurs événements important pendant ce temps. Comme le départ de Léa, que peut-être Ava aurait pu empêcher si elle était resté au royaume. Et la naissance de la fille de Suki, elle aurait tant voulu être présente pour sa meilleure amie lors de ce moment heureux… Et pourtant elle avait tout manqué. Reste que la jeune femme avait une certaine rancœur en elle, et qu’elle passait presque tout son temps libre à la bibliothèque. Elle y était d’ailleurs quand la missive d’urgence était parvenue aux chevaliers. La femme dragonne confirma rapidement à Naryu qu’elle serait présente pour la nouvelle mission. Le tout se préparant rapidement, la jeune femme se retrouva sur sa monture, en direction de Diamant pour sauver le prince de Fal. Ava se promis qu’elle dirait deux mots à ce cher prince, lui faisant comprendre que de voyager comme il l’avait fait, par un temps si dangereux, avait été extrêmement stupide. Et si il avait seulement l’audace de lui répondre que c’était son travail de le sauver dans de telle situation, elle allait lui donner une baffe dont il allait ce souvenir.

Enfin bref, Ava suivit son chef en silence, ne voulant pas trop dépasser les bornes côté discussions, la plupart des chevaliers étant sur les nerfs. Le voyage ce fit rapidement et sans problème, ils arrivèrent donc en un morceau sur les territoires ennemis. Devant abandonner sa monture aux frontières, la jeune femme frotta une dernière fois la tête de Brutus, soutenant difficilement le regard triste de son compagnon. Ava, en réponse à ce regard déchirant, se contenta de gratter en les oreilles du cheval et se tourner les talons. Les chevaliers empruntèrent des chemins qu’Ava n’aurait jamais imaginés au royaume de Diamant avant et ils se retrouvèrent finalement aux villages fantôme. De voir une telle désolation laissa un sentiment de frustration chez la jeune femme. Ne faisant qu’enfler son sentiment de rancœur et de colère contre elle-même. Ayant pris refuge dans une maisonnette figée dans le temps, la jeune femme ne pue malheureusement s’empêcher de demander à son chef pourquoi elle connaissait tant les alentours à ce point. La réponse fut sèche et fit regretter la question à la jeune femme dragonne. Elle resta donc silencieuse et écouta le plan de Naryu. Ava comprit rapidement et se répéta au moins 25 fois qu’elle devait écouter son chef et qu’elle faisait partie du premier groupe. En détaillant des yeux le dessin de Naryu, Ava s’attacha les cheveux avec un morceau de cuir. Elle empêchait ainsi ses cheveux blanc argenté de lui tombé dans les yeux lors des combats à venir. Elle suivit donc son chef et ses frères d’arme en silence, empruntant les chemins sinueux de sa chef. Elle écouta ses seconds ordres, en serrant les poings en silence, détestant intensément ce style d’action.

Le reste se passa rapidement, Naryu défonçant les portes, leur donnant l’ordre de foncé et les cloches d’alarme du château de Diamant sonnant. Ava se retrouva dans la mêlé, tenant son épée de l’ordre et poussant des petits grognements de satisfaction. Elle vit le flot d’ennemi sortir des portes du château avec une certaine surprise. Le nombre de Tanieth était élevés et promettait des combats incessant pour sauver le prince de Fal.

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Le bien ou le mal? Quel était au fond la véritable différence entre les deux? Est-ce que le bien pouvait aimer le mal? Est-ce que le mal et le bien n’était qu’au font que des mots? Les gens que l’on considérait comme étant bien… considérait d’autre comme étant mal, mais est ce que les gens que l’on considérait mal se considéraient bien et considérait le bien mal?

Myane était toute perdue dans ses pensées depuis la mort de ses jumeaux. Qu’avait-elle fait de trop mal ou de trop bien aux yeux des dieux pour qu’ils s’acharnent ainsi sur elle? Deux pauvres enfants innocents qu’elle chérissait de tout son cœur avaient péris à cause d’un stupide accident. Quand elle avait prise la décision de se joindre au rang d’Émeraude, elle croyait faire au mieux pour elle et ses deux enfants qui à l’époque n’avait que 2 ans…. 5 années c’était écoulé depuis. À 7 ans ils avaient même débuté leurs cours au palais d’Émeraude, malgré que leur mère aurait préférer les garder loin de tout cela, elle les avait laissés faire leur choix.

Une larme coula délicatement le long de sa joue alors que la jeune femme repensa au visage souriant de Keiko et Shuyin, lors de le premier jour de classe. Et dire que maintenant ils n’étaient plus…

Dans l’ordre normal des choses. Ce n’étaient pas aux parents d’enterrer leurs enfants. C’était tellement injuste! Recroqueviller sur elle-même dans son lit, elle pleurait encore la mort de ses deux enfants, depuis quelques semaines, chaque nuit elle se réveillait en larmes, étouffant le plus que possible ses sanglots pour ne pas réveiller Maxina qui dormait dans la même pièce qu’elle. Cette nuit-là n’avait donc rien d’exceptionnel.

-J’aurais due être là… j’aurais due les protéger tous les deux! Pourquoi a-t-il fallu que…

Elle étouffa un second sanglot.

-Je les aime si fort… Bon dieu qu’ils me manquent!

Pleura-t-elle à nouveau étouffant un cris déchirant dans son oreiller. Le bien et le mal s’affrontaient toujours dans une guerre interminable et elle, elle devait combattre ses propres démons. Elle n’avait pas juger bon d’en parler à qui que se soit, de toute manière, tous ses frères et sœurs d’armes savait à quel point la princesse de Béryl souffrait de la mort de ses deux petit jumeaux de 7 ans. Quelle humain, quel mère, avec un peu de cœur ne serait pas entièrement effondré devant la mort de ses enfants? Bon sang, elle donnerait n’importe quoi pour pouvoir les serrer tous les deux une nouvelle fois dans ses bras, ou juste pour s’obstiner sur un sujet quelque conque! Ces choses, aussi banales peuvent-elle paraîtres lui manquait affreusement. ‘’Bonjours maman, tu as bien dormit?’’ La voix de son fils se répercutait encore dans sa tête tous les matins quand elle se levait. Elle revoyait encore Keiko toute dépiter de voir que son frère se levait presque toujours avant elle… Jamais… Jamais Myane n’allait oublier ses deux enfants, si chers à son cœur. Même si la tentation de les rejoindre dans la mort se faisait toujours plus grande et persistante…

Quoi qu’il en soit, une nouvelle alerte avait été sonnée et les chevaliers devaient partir au combat, peut-être que ainsi, durant un court laps de temps, Myane pourrait s’évader de cette triste réalité. Ses jumeaux étaient morts et elle ne pouvait plus rien pour eux. Une question toute fois lui taraudait encore l’esprit. Sauver le prince de Fal était pour les chevaliers d’Émeraude, faire le bien, mais pour leur ennemies, était-ce faire le mal? Pour quelle partie les dieux penchaient-ils au final? Le bien à la manière d’Émeraude ou à la manière d’Irianeth? Peut importe… si elle mourrait lors de ce combat, elle allait être délivrée de toute cette souffrance qui mutilait son esprit. Elle n’arrivait même plus à savoir si elle faisait le bien ou le mal et elle était complètement tourmentée par les visages joyeux de ses enfants à son esprit.

Lorsqu’elle quitta Émeraude, pour rejoindre Diamant, avec ses frères et sœurs d’armes, Myane semblait tout aussi perdue. Comme si son corps agissait sans qu’elle ne s’en rendre compte. Elle n’avait adressé mot à personne et c’était troublant, elle qui d’habitude était très polie c’était une peu comme si les voix n’atteignait pas son esprit. Elle devait absolument se ressaisir. Elle du faire de gros effort pour que son esprit reprenne le contrôle sur son corps. Même que quand cela arriva ils n’étaient plus à cheval, mais à pied. Suivant doucement leur cheffe. Détaillant rapidement la situation, Myane en conclus qu’ils devaient aller se mettre à l’abri pour échafauder un plan. Elle n’avait pas tord, car peu de temps après cette dernière pensée, ils entrèrent dans une petite maison, se trouvant au milieu de triste paysage, qui encore une fois, la guerre incessante entre le bien et le mal avait détruit. La jeune femme de 22 ans observait leur cheffe tracer une carte rapide du château expliquant par la même occasion ce qu’elle attendait de chacun d’eux.

Donc, Myane elle, elle devait servir à distraire les chevaliers d’Irianeth. Dans le premier groupe que leur cheffe avait formé, se serait un deuxième groupe qui allait devoir sauver le prince. Le premier groupe, dans le quel elle se trouvait, devait également tenter de détruire les provisions d’Irianeth, se qui en soit devait être méchant non? Myane cherchait toujours à son esprit ce qu’elle faisait de mal, alors elle conclu que ça, ce devait en faire partie… sauver le prince c’était sans doute bien, mais ce battre c’était mal! Ah que de tourment, comment sauver le prince sans se battre? C’était tout bonnement impossible. On ne pouvait pas faire le bien sans faire le mal! Était-ce pour cela que les dieux lui avaient enlevé ses enfants? Parce que elle n’arrivait pas à faire que le bien?

D’un simple hochement de tête, la jeune femme avait confirmée à sa cheffe qu’elle avait bien comprise ce que cette dernière attendait d’elle. Mais dans son esprit le bien et le mal se battaient déjà pour trouver un vainqueur dans l’un des deux camps.

Pas le temps de réfléchir d’avantage, elle devait suivre Naryu. Cette dernière leurs aillant déjà fait signe à elle et le premier groupe. Son cœur battant au rythme de ses pas, la plus jeune femme chevalier de la première génération suivait les autres, gardant un œil attentif sur sa jeune écuyère, elle avait déjà perdu ses enfants, certes, mais ce n’était pas une raison pour négliger la jeune fille.

***Je veillerais toujours sur toi, Maxina…Tant que je serais en vie personne ne te fera du mal.***

Lui dit-elle en se concentrant uniquement sur la jeune fille par télépathie. Ils devait se faire discret, ça c’était certain, mais Myane se devait aussi de rassurer la jeune fille. Et de toute façon son message Télépathique avait été ciblé uniquement sur elle, alors personne n’avait due l’entendre à part Maxina. La jeune femme savait très bien que la jeune fille ne l’aimait pas tellement, l’accusant de son malheur, quand Léa avait quittée Émeraude avec Faelys, mais Myane avait fait de son mieux pour que cela n’arrive pas. Elle c’était battue pour Léa, pour Faelys…

Le sort ce jour-là c’était acharner sur elle, comme le jour ou ses jumeaux avaient périt… Myane était pourtant certaine d’être une fille bien! Mais en 5 ans tout avait viré au cauchemar. Son frère, Néo, ne donnait plus signe de vie depuis quelques temps, elle avait pourtant voulu le prévenir de la mort de ses neveux… Faelys, un jeune homme qu’elle savait maintenant, être son âme-sœur, avait quitté Émeraude et emporter une fillette innocente… Sa propre écuyère la détestait, et pour couronner le tout, ses deux enfants étaient morts…

Laissant un court moment une larme couler le long de sa joue, elle continua d’avancer, maintenant son arme pour l’empêcher de faire du bruit, puis du revers de sa main libre, elle écrasa sa larme dessus sa joue avant que quelqu’un ne l’aperçoive. Quand leur cheffe leur demanda de rester là le temps qu’elle passe devant et leur donne l’ordre de la suivre, elle le fit, comme chacun d’entre eux. Puis le temps passa à une vitesse folle les tintements d’une cloche se firent entendre, un message télépathique atteint son esprit et tous les chevaliers du première groupe foncèrent dans la cohue. Les flemmes brûlaient déjà les provisions, geste que leur cheffe avait posée, puis se concentrant doucement, d’un revers de la main, Myane envoya un vent magique, donné de la force aux flammes déjà en place, laissant le temps aux autres de la dépasser. Le court temps qu’elle fixa les flemmes, fit surgir en elle une certaine colère, envie de destruction… Elle qui pourtant avait toujours été calme, posée et réfléchit, depuis la mort de ses jumeaux, elle semblait changer du tout au tout. Son regard se posa alors simplement dans les combat cherchant du regard quelqu’un qui pourrait blesser sa jeune écuyère, puis croisant les yeux de Faelys, elle sentie en elle la trahison faire surface, la rage, la colère. Elle fonça directement vers lui, pourtant certaine qu’elle n’arriverait pas à lui faire du mal… Elle avait déjà tenter par le passer de simplement le retenir et n’y était pas arrivé… alors pourquoi cette fois-ci se serait différent?

[Hj: Mercredi le 19 m'a poster mes deux autres réponses avec Erwig et Niquelot]

Invité

Cette journée ne s'annonçais pas riche en émotion au premier regard. Calen faisait son entrainement habituel et moi je me lamentais de n'avoir personne d'autre sous la main pour me battre. Depuis que le prince avait accepter de faire de moi son garde du corps personnel, il n'y a plus eu d'action sur se bloc de pierre. A part les entraînements lassant et répétitif, on ne pouvait rien faire. J'aurais volontiers défier quelqu'un mais, tout le monde était occuper. S’entraîner, toujours s’entraîner. Il n'y avait rien vraiment rien d'autre à faire. Si au moins une personne voulait bien m'affronter, je pourrais tester se que cette sorcière avait fais sur moi. Depuis la dernière fois que je l'ai vu, je n'ai pas eu l'occasion de tester mes capacités une fois de plus. Elle m'avait dit, je te soigne et je te rend plus fort mais je ne savais pas en quoi j'étais devenu plus fort.

J’entraînais mon apprenti quand l'idée me vint à l'esprit. Et si je retournant sur Enkidiev pour trouver de puissant adversaire ? Je connaissais l'endroit donc c'était possible pour moi mais mes supérieur ne seraient surement pas d'accord. Et puis ils n'avaient pas à le savoir et c'était bon. Je me levais et commença à me diriger vers la sortie du Colisée.

- Je vais faire un tour alors continu de t’entraîner. Je verrais tes résultats en revenant.

Je sortais du Colisée sans voir s'il m'avait entendu et me dirigeais vers la plage des dragons. Heureusement pour moi, ils n'osaient plus s'approcher de moi depuis que l'un d'eux avait prit Calen en chasse. Il faut dire que se dernier n'avait pas eu l'idée du siècle en attaquant mon protéger devant moi. En tout cas, ces derniers me procurerais un camouflage parfais pour me rendre sur Enkidiev. Je me préparais donc à partir, choisissant l'endroit ou je voulais atterrir quand un message me parvins. Le prince d'un royaume avait été capturer par une de nos colonie et maintenant Nagare devais se rendre sur Enkidiev pour aller le chercher. Heureusement, il devais emmener des soldats avec lui. Parfais, mes voeux allait enfin se réaliser. Je me fichais de cette abruti de prince mais quelque chose me disait que nous aurions à combattre et c'était tout se que je demandais.

***Calen, tu a surement entendu l'ordre de mission alors ramène toi car je vais y aller et je t’emmène.***

Enfin un peu d'action et si je me trompais, je pourrais toujours rester la bas pour chercher un chevalier ou deux et leur casser les dents. Je me rendis donc au lieu d'embarquement sans passer par mon alvéole. J'avais déjà mon sabre et je ne portais jamais d'armure. Et puis si Nagare était le chef de cette expédition, je me devais de le suivre vu que je devais le protéger. A mon arriver, d'autres soldats étaient déjà présent ainsi que des sorciers. Ces jeteurs de sort allaient donc nous accompagner. Avec un peu de chance, quelque un d'entre eux ne rentrerons pas et sa ne sera pas une grosse perte pour l'Empire. Cependant je vis rapidement que cet sorcière était également présente. Elle voulais se battre ? ou surveiller quelqu'un de près ? Tant que se n'était pas moi, elle pouvait bien surveiller qui elle voulait. Mon apprenti arriva et nous partîmes.

Le trajet sur mer fut long et celui dans la neige également. Sa aurais été plus vite en se téléportant mais tous ne pouvaient pas se déplacer aussi rapidement. Arriver au château, nous fumes installer dans un hall pendant que les diplomates parlaient du devenir du prince. Pour parler, ils étaient très fort sa c'est sur mais sur un champ de bataille avec une épée en main, ils ne valent plus rien. Je ne pouvais hurler pour leur dirent de se taire mais, notre chef sembla lire dans mes pensées. Il hurla un bon coup se qui fit taire les trouillards. Apres avoir lâcher une menace ou deux, ils devinrent plus dociles et décidèrent de préparer le prince. Finalement, on s'ennuyais ici aussi. Enfin , jusqu'à se que le chef nous dises que les chevaliers étaient en route pour récupérer le prince. comme les autres soldats, j'écoutais le plan et me mit en position. Par précaution, j'élevais une barrière autour de moi et attendis patiemment leur arriver. Alors que pensions qu'ils arriveraient tous d'un seul bloc, un explosion retentit dans la réserve. Une attaque surprise ? ou alors plusieurs groupes pour nous diviser. Ils étaient moins bête que je le pensais et cela promettais de riches combats.

** Faelys, Azrael, Stein, Calen, suivez-moi immédiatement dans les réserves ; éliminez tous les chevaliers s'y trouvant ! Les autres, maintenez votre position et ne laissez personne pénétrer dans les donjons ! **

Nous serons donc divisé en deux groupes et je ne pourrais pas protéger Nagare ni observer mon apprenti. Il peut se débrouiller sans moi de toute façon et celui qui croit le contraire serait bien surpris. Moins de monde voulais dire plus d'espace donc moins de vigilance pour se qui est de blesser un camarade. J'allais pouvoir m'amuser au plus haut point. J'attendais donc que nos adversaires passe la porte et nous rejoigne.

La jeune Loeiza venait à peine de commencer son entraînement que déjà elle allait participer à sa première grande mission. Bien sûr, elle avait peur. Mais elle était d’un autre côté heureuse de participer enfin à une grande quête. La fillette était assise sur son cheval, et elle suivait de prêt Esper, qui était depuis quelques temps son maître. Elle avait attaché ses cheveux blonds clairs en une longue tresse dans son dos. Cette dernière sautait sur son dos à chaque soubresaut de Kaïn, le cheval de Loeiza. La princesse d’émeraude avait les yeux mi-clos, profitant de la brise qui lui fouettait lentement le visage. Elle repensait à il y a quelques jours.

Elle venait de finir de s’entraîner à l’épée avec Esper, lorsqu’Esper lui avait proposé si elle voulait l’accompagner pour sa première mission officielle en tant qu’Ecuyer d’Emeraude. Les bleus clairs de Loeiza s’allumèrent quelques instants, puis une angoisse la saisie pendant de longues secondes. Serait-elle prête pour ce combat ? Si Esper le lui proposait, c’est qu’elle estimait que son Ecuyère était prête. Loeiza hocha alors la tête, et elle rappela à son maître que son devoir était de la suivre partout où elle allait. Les chevaliers ayant répondu à l’appel partirent quelques temps après. Il y avait très peu d’Ecuyers dans le groupe. A vrai dire, ils étaient seulement 4 pour huit chevaliers. Maxina, Reen, Koldran et elle. Ce n’était qu’une petite partie des Ecuyers, mais il n’empêchait que ceux qui n’étaient pas venus avaient eu tort, car cela semblait être excitant.

Loeiza était assez tendue sur son cheval. Elle s’efforçait de se tenir droite, de relever la tête et de regarder droit devant elle, mais ses yeux ne manquaient pas de regarder aux alentours, enregistrant chaque arbre, chaque ruisseau et chaque chemin de terre qu’ils voyaient, traversaient ou suivaient. C’était la première fois qu’elle sortait en dehors du territoire. Enfin, plutôt la première fois qu’elle sortait d’Emeraude et qu’elle s’en rappelait. A sa naissance, on l’avait emmenée voir sa famille maternelle à Turquoise, mais elle ne s’en rappelait plus. Le monde que Loeiza découvrait était presque identique à celui d’Emeraude, mais Loeiza s’émerveillait de toute cette similitude.

A un certain moment, ils laissèrent les chevaux dans un pré. Loeiza lâcha Kaïn près du cheval d’Esper, et en l’entendant murmurer quelques mots à son cheval, l’Ecuyère, qui voulait construire un lien solide avec son cheval, elle décida d’en faire autant.

"A tout à l’heure, Kaïn. Attends-moi ici, je reviens bientôt. Reste avec les autres chevaux, et particulièrement avec Shine, d’accord ?"

Loeiza indiqua de son doigt le cheval d’Esper, puis elle se tourna vers son maître et elle lui sourit timidement. Ils reprirent la marche, et Loeiza resta près de son maître. Finalement, ils finirent par arriver à un endroit, la forteresse de Diamant en vue. C’est à ce moment là que Loeiza se demanda quel était le but de la mission. Esper avait du le lui dire, mais Loeiza était tellement pressée de partir en mission, qu’elle avait du passer outre ses paroles. La cheffe de l’armée des Chevaliers d’Emeraude, Naryu, émit la réponse que se posait Loeiza. « Sauver le Prince » Ils étaient à Cristal. Loeiza avait pratiquement dû apprendre par cœur le nom des rois, reines princes et princesses de tout Enkidiev sur demande de sa mère. Elle en connaissait donc quelques uns, et sa mère avait été inflexible sur au moins les pays limitrophe à Emeraude. Loeiza connaissait donc le nom du Prince de Diamant, il s’agissait du Prince Garrett. Ce sauvetage réjouissait la fillette aux cheveux blonds.

Naryu leur appris ensuite leurs différents groupes. La princesse d’Emeraude était dans le deuxième groupe, toujours avec son maître, Esper. Leur groupe serait chargé de délivrer le prince pendant que le premier groupe distrayait les troupes de l’Empereur. Cependant, Naryu les avaient prévenus, la prison devait être gardé par des guerriers expérimentés. L’Ecuyer Maxina serait la seule des Ecuyers dans le groupe un, celui qui allait distraire les soldats. Loeiza ne put s’empêcher de ressentir le danger qui menaçait celle qui avait été sa camarade de classe. Bien qu’elle ne lui ait jamais vraiment parlé, la jeune princesse ne put s’empêcher d’envoyer un encouragement télépathique à sa camarade.

« Bonne Chance, Maxina. La clé, c’est la confiance. Et le courage aussi. Tu ne manques d'aucun des deux. Bonne chance.»

Le premier groupe parti, et Loeiza attendit avec son maître et les autres chevaliers le signal du chef des Chevaliers. L’Ecuyère sentit son cœur s’accélérer, comme si elle sentait que le combat était proche. Elle regarda anxieusement son maître, avant de lui demander :

« Maître, quels sont vos derniers conseil, vos derniers ordres avant la bataille ? »

Loeiza tourna la tête, regardant la plaine, attendant le signal de Naryu. La hâte, la fierté et la peur se mêlaient dans son cœur et sa tête. Le quel de ses sentiments allait gagner sa raison ? Aucun, espérons-le. Bientôt, très bientôt, le courage de la princesse d’Emeraude se montrera.

Calen vivait des journées incessante qui n'étaient consacré qu'a son entrainement et il en avait marre de s'entrainer. Il devenait plus fort mais il révait de repos ces derniers temps et même parfois il se surprenait a vouloir de l'action. Il en avait assez de la routine et il ne mettait plus de coeur dans les entrainements. Le seul truc qui était bien c'était le retour inattendut de Selenge a Irianeth. Lui qui l'avait crut morte pouvait la revoir et la comtempler autant qu'ill le voulait maintenant. Dans ses rèves il revoyait son beau corps gracieux penché sur lui pour l'embrasser. Ce corps si magnifique si parfait et Calen imaginait la saveur sucré du corps de Selenge. Gouter a ce corps équivalait a gouter au paradis. Calen était toujours aussi amoureux de Selenge que la première fois. Mais maintenant il savait ce que c'était l'amour, il n'était plus un ignorant comme avant. Et d'ailleurs il ressentait de la fierté quand il voyait l'étendue actuelle de ses connaissance. Il avait même appris a mentir, en effet il profitait de l'ignorance de son maitre dans certain domaine. En effet Calen ayant appris l'existence d'une bibliothèque a Irianeth, avait décidé d'y aller et comme son maitre ne savait pas ce qu'était une bibliothèque, Calen ne s'était pas donné la peine de lui expliquer sinon son maitre aurait jamais voulut. La seule difficulté qu'éprouvait Calen c'est qu'il devait y aller quand son maitre ne l'entrainait pas et ces moments la étaient rare.

Du coup Calen devait prendre sur ses heures de sommeil pour y aller. Mais finalement cela lui était utile il avait de moins en moins besoin de dormir du coup il passait de plus en plus de temps a la bibliothèque. Quand il était au milieu des livres Calen se sentait hyper bien et il pouvait approfondir ses connaissances et il découvrait plein de chose. Cela correspondait bien a son tempérament calme et il aimait tellement découvrir. C'était le seul lieu ou il avait pas besoin de souffir pour apprendre et cela le rendait fou de joie. Ne pas souffir était un vrai bonheur dont il profitait pleinement quand il en avait l'occasion. Il pourrait y rester toute sa vie dans cette bibliothèque mais son maitre ne lui permettrait jamais. Déja s'il apprennait ou Calen passait son temps libre, Calen allait prendre vraiment cher. Calen était quand même content d'apprendre a se battre car il pouvait se défendre maintenant et il était un peu moins la risée d'Irianeth et si on l'insultait ou l'attaquait il pouvait se défendre. Et puis quand il maniait l'épée il sentait une sensation de puissance monté en lui et cela l'enivrait. Il ne comprennait pas comment cela se faisait mais il ne cherchait pas a la réprimé.

Quand Calen entendit son maitre lui dire qu'il avait un truc a faire et qu'il allait le laisser s'entrainer seul, Calen décida d'en profiter. Une fois que son maitre fut partit Calen se dirigea vers la bibliothèque, de toute façon il avait pas envie de continuer son entrainement et son maitre ne le saurait jamais. Il n'était pas loin de la bibliothèque quand il reçut un message télépathique du prince noir: Nagare. Ils devaient aller sur Enkidiev pour récupérer un prince. Calen continua son chemin vers la bibliothèque, cette mission ne l'intéressait pas et il avait vraiment trop envie d'aller a la bibliothèque. Sauf que son maitre par télépathie lui dit de venir. Et Calen n'était pas assez fou pour désobéir a son maitre, il avai pas envie de mourir pour l'instant. Il se téléporta donc auprès de son maitre et ils embarquèrent pour Enkidiev. Calen détesta le voyage qui fut éprouvant. C'était la première fois qu'il découvrait Enkidiev et la découverte de nouveau paysage le réconcila avec le voyage. Il était émerveillé par les paysages qu'il découvrait mais il fut épouvanté par la désolation qu'il régnait a Diamant. Il ne comprennait pas comment la destruction pouvait exister, c'était quelque chose d'inconcevable pour lui et qui l'attristait énormément. Une fois dans le chateau ils durent attendre que le prince noir discute avec les dirigeants de Diamants et Calen eut très peur qu'une bataille éclate il ne voulait pas voir le sang des gens éclaboussé les murs de ce chateau.

Ils attendirent et attendirent, finalement le prince noir put récupérer le prince et les préparatifs du voyage purent commencer. Tout se déroulait bien mais une mission tanieth présente toujours des rebondissement. Et ce dicton inventé par Calen se confirma. Au bout d'un moment le prince noir leur apprit une attaque des chevaliers d'Emeraude. Calen fut envahit par la peur, il eut envie de fuir mais voir son maitre fut suffisant pour lui enlever cette idée de la tête. Ils attendirent encore avant d'entendre des bruits dans la réserve. Quand il entendit qu'il faisait partit de ceux qui devaient suivre le prince noir il fut saisit par la terreur mais il obéit aux ordres pour ne pas déçevoir son maitre. En marchant il baissa la tête pour ne se faire voir par les chevaliers et il se mit dans l'ombre pour avancer mais cela eut une conséquence facheuse: il percuta un chevalier surement. Calen releva la tête et il vit que c'était une femme très belle. Comme toujours en voyant une femme, Calen eut deux réaction. Déja il ne résista pas a une de ses pulsions, il a encore du mal a les controler et il se jetta dans les bras de la femme pour lui faire un calin. S'aperçevant de ce qu'il faisait Calen devint tout rouge et il se recula. Il dit en balbutiant:

-Je suis désolé, je suis sensé me battre et je sais pas quoi faire. Et puis vous etes belle vous savez!!

Invité

Un fois de plus, Erwig m'avait laisser un peu de temps libre et j'en avais profiter pour m'instruire. Je passais une grande partie de mon temps dans la bibliothèque et quelque fois, j'oubliais même de retourner dans ma chambre. C'est se qui se passa c'est nuit la. J'avais passer toute ma soiré dans la bibliothèque à lire et je ne m'étais pas rendu compte que la nuit était tomber. Je fini par m'endormir sur mon livre, n'entendant plus les appel de mon maître. Au réveil, j'étais encore dans la bibliothèque. Je me levais pour me rendre au bain main, je ne savais pas si j'étais le dernier lever ou bien le premier. Par chance, il y avait d'autre écuyer et des chevalier donc je pouvais y aller sans crainte. Par contre, je ne voyais mon maître nul-part donc, après mon bain, je prit la direction de notre chambre. comme à mon habitude, j'avais du dormir un peu plus que prévu car il n'était pas la. Je prit mes affaires et me rendis dans notre hall. Je prit mon petit déjeuner seul vu qu'Erwig n'était pas la non plus. Je ne savais pas ou il était mais je finirais bien par le retrouver.

Quand j'eu fini mon repas, je suivis les chevaliers et écuyers qui partaient tous dans une seul direction. A notre arriver, je vis la cheffe de l'ordre ainsi que mon maître. Ils avaient tous préparer leur affaire pour partir. Comme nous nous trouvions près de l'écurie, je prit mon cheval et rejoignis Erwig. Je vis que Maxina faisait également partit du voyage mais comme elle était vers son maître, je ne pouvais pas aller la voir. Notre trajet fut assez long et je profitais du voyage pour me renseigner auprès d'Erwig.

- Erwig, tu pourrais me dire ou nous allons ? Comme je suis arriver dans les derniers, je n'ai pas eu d'explication.

La route se continua jusqu'au royaume de Diamant. On avait abandonner les montures a la frontière et on empruntais des chemins ou il n'y avait pas de soldat Tanieth. C'était même bizarre de ne pas en voir mais Naryu devais savoir ou elle allait. Nous trouvèrent refuge dans une maison qui n'était pas brûler et que notre cheffe semblait connaitre. Elle nous donna les ordres de la missions et décida qui irait dans chaque groupe. Nous serions donc diviser en deux groupe et le mien devait secourir le prince. Au moins, j'étais avec Erwig mais on allaient certainement pas juste faire un entrainement. Par contre, Maxina était avec Naryu se qui ma chagrina. S'il devait lui arriver quelque chose, je ne pourrais intervenir pour elle. Je fit l'inventaire de mes armes, espérant ne pas en avoir oublier dans ma hâte et, heureusement pour moi, j'avais juste oublier mon arc qui ne m'aurais pas vraiment été utile ici. Il m'aurais plus gêner qu'autre chose. Pour une fois, j'avais penser à prendre mon épée alors que d'habitude je l'oubliais à chaque fois. Apres c'être diviser, nous partîmes vers le lieu ou l'on devais attendre le signal de Naryu. Je commençais à me demander si je verrais la traître et si j'aurais l'occasion de me débarrasser d'elle. Bien que je voulais me venger d'elle, la tuer maintenant n'étais pas vraiment se que je voulais. Je me rapprochais d'Erwig tout en gardant mon calme du mieux que je le pouvais.

- On doit secourir le prince mais, si on a l'occasion, on peut se débarrasser de quelques soldats noir ?

La peur, la haine et la fierté de participer à une telle mission commençais à emplir mon coeur. On ne pouvais pas intervenir avant le signal de Naryu et quand elle nous le donnerait, le temps ne serait pas notre allier. C'était avant tout une mission de rapidité et cela n'aidais pas à calmer nos craintes.

La jeune fée de 17 ans avait un sourire magnifique dessus son visage, alors qu'elle sommeillait tout doucement dans son lit, bien au chaud. Elle était la seule à savoir se qui la faisait sourire et c'était un doux secret qu'elle se garderait bien de réveller. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas si bien dormit. Les cauchemars hantant fréquemment ses nuits depuis la mort tragique de son écuyère.

Quoi qu'il en soit ce matin-là, elle s'était réveillée le sourire sur les lèvres et l'avait même conserver. Sans doute certains se questionnèrent dessus ce sourire que rien ne semblait pouvoir effacer, mais les pensées de la jeune fée restaient bien caché derrière un bouclier mental qu'elle maintenait en place, comme toujours. Personne n'avait à savoir se qui se passait dans sa tête et ce à quoi elle avait rêvée pendant la nuit. Si cela les intéressait vraiment ils n'avaient qu'à le lui demander elle allait peut-être leur dire, quoi qu'elle en doutait fortement. Tout dépendant de qui le lui demanderait en faite... et comment?

Mais bon, la journée ne mise pas de temps à changer d'angle. En effet, il y avait cette mission qui l'attendait, elle comme tous les autres. Ils se devait de sauver le prince de Fal qui avait été enlever par l'empire noir et emporter à Diamant, royaume voisin au leur. Ils se devaient d'agir rapidement s'ils voulaient pouvoir sauver le jeune homme avant qu'il ne soit trop tard. Pourquoi malgré tout la jeune fée arrivait-elle à garder le sourire même si d'ordinaire elle était si sérieuse? Mystère et boule de gomme, Niki avait l'air si... enjouer malgré tout. C'est avec un enthousiasme renouvelé que la jeune fée participa à cette mission. C'était sans doute le fait que c'était sa toute première mission en tant que chevalier. Elle ne pensait pas vraiment à Mahelia en cette journée qui lui semblait si belle. Cette dernière étant décédée depuis quelques mois déjà, au courant des premiers froids de l'hiver. Pourquoi se morfondre sur le passer? Elle devait foncer vers l'avenir et l'avenir commençait avec sa première mission de chevalier! Tout sourire, Niquelot suivait le groupe avec un impatience non-masquée.

Prête à toute pour donner le meilleure d'elle-même et montrer qu'elle méritait bien son rang de chevalier, la jeune femme aux cheveux rose gardait une concentration accru sur les moindres faits et gestes de leur cheffe, gardant pourtant toujours son sourire. Si Niki avait été qualifier de jeune rebelle étant enfant et écuyère, maintenant on devait la penser trop sage, peut-être était-ce le calme avant la tempête? Peut-être que simplement le jeune femme était traumatisée depuis la mort de son écuyère, mais d'où lui venait-il ce magnifique sourire alors qu'ils s'apprêtait à livrer bataille?

''Prends soin de toi ma jolie Kaëlla''

Avait-elle murmurée à l'oreille de sa jument la laissant à la frontière du royaume de Diamant, comme leur avait demander leur cheffe. La suite allait simplement se faire à pied. Pour une raison ou une autre, Niki restait tout près de son ancien maître, Ael. Simple habitude ou peut-être s'était-elle attachée à lui? C'est certain qu'avec toutes ces années passées près de cette homme, elle c'était attachée. D'ailleurs elle lui enviait toujours cette sagesse qu'elle lui trouvait et n'avait pas encore acquise. Elle appréciait cette homme qu'il lui avait apprise ce qu'elle savait et lui avait donner quelques leçon sur la vie et ce même plusieurs année avant qu'elle ne devienne son écuyère. L'elfe avait aussi été présent lorsque la jeune fée avait eut ses ailles, c'est aussi avec lui qu'elle avait commencer à maîtriser à l'époque sa peur des chevaux, qui d'ailleurs aujourd'hui était sa meilleure confidente? Kaëlla, sa jument, qui d'autre? Aucun doute possible, elle appréciait Ael, comme on apprécie un grand-frère et se sentait en sécurité en sa présence. C'était sans doute pour cela, que sans un mot, elle avait prit la décision de marcher près de lui. Même le court laps de temps que le groupe passa dans la petit cabane à échafauder leur plan, elle n'était pas loin de lui. Cependant à ce point-là, Niki avait la main posé sur la garde de son épée, la nervosité à l'approche de la bataille peut-être? Son sourire avait également disparue l'espace d'un moment, puis quand elle comprise qu'elle serait dans le groupe de Naryu, elle fit un grand sourire. Leur cheffe lui faisait assez confiance pour la prendre dans le premier groupe! Elle en était tellement fière, si fière qu'elle aurait pue lui sauter au cou et lui faire une accolade pour la remercier, mais elle jugea que ce n'était pas convenable et s'imaginait même la jeune femme lui mettre son pied au cul. Un sourire amusé étira le coin de ses lèvres songeant un court moment à cela, puis tous le groupe sortirent à nouveau pour continuer leur route et mettre leur plan à exécution. Niki était sortie juste derrière Ael, le suivant toujours de pas trop loin.

Quoi qu'il en soit, arrivée tout prêt, Niki laissa l’excitation regagner graduellement tout son corps. L'envie de se battre contre les méchants soldats de l'empire noire, devenait de plus en plus grande. Leur cheffe avait décidée de prendre cependant les devants, exigeant qu'ils attendent derrière, ce qu'elle fit. L'excitation, la tension était palpable. Elle attendait, fébrile, que l'ordre d'attaquer vienne enfin. Un bruit effroyable se fit entendre, puis l'écho d'une cloche. Son sourire lui revint quand enfin leur cheffe leur demanda de passer à l'attaque. Comme les autres chevaliers de son groupe, elle se précipita à travers le tunnel et arriva en même temps que plusieurs de ces affreux pas beau, soldats de l'empire noire. Déterminée et enthousiasme, elle agrippa rapidement le manche de son épée la tirant prestement de son fourreau et se précipitant vers un adversaire de choix, rabattant dans un sourire, sa lame dessus ce dernier, prête à anticiper le prochain coup de son adversaire... Le combat était enfin engagé! Ses cheveux roses avaient était, pour une fois, tout tressé dans son dos en une seul, même et longue tresse, ne la gênant pas durant ce combat, laissant ses grands yeux rouges, arqués de minces sourcils roses, tout voir ce qui l'entourait. La jeune femme de 17 ans portait également avec fièretée l'habit verte des chevalier d'Émeraude orner de la croix de leur royaume. Niki se sentait fière de son allure de guerrière qu'elle avait admirée dans la glace ce matin-là.

Le jeune pardusse de 17 ans venait de vivre la séparation de son âme-sœur, Evana. Elle avait due être éloignée du palais pour un certain laps de temps, étant la porteuse de lumière, on se devait de la protéger et de lui apprendre de nouvelles tecnique de combat bien en sécurité. Ou quelque chose comme ça. Il n'avait pas comprit la raison de son départ. C'était troublant tout cela. Pourquoi l'éloigner comme ça de lui? Qu'allait-il se passer maintenant?

Erwig pourtant savait une chose. Si Evana, elle avait pue partir, s'éloigner du palais, lui Erwig, ne pouvait se permettre d'en faire autant. Il se devait de rester là, pour son écuyer, Koldran, pour son ancien maitre, Suki, qui avec le temps avait un peu prit le rôle d'une mère et aussi pour la fille de cette dernière, Kehzann, qui protègerait sans doute toujours comme une petite sœur. La fillette étant aveugle, lui paraissait si vulnérable, sans oublier qu'elle était très jeune. De tous les gens aux quels le jeune Erwig s'était attaché au courant des années, seul Luka était présent pour cette mission périlleuse qu'ils allait faire en cette journée. Sauver un prince... ça lui semblait tellement être n'importe quoi! Les chevaliers étaient supposés traiter avec autant de respect les simple paysan et les rois, mais d'un seul coup la vie d'un prince valait autant de valeur qu'un village entier! Près de la moitié des chevaliers participait à cette mission. Le jeune pardusse trouvait que c'était beaucoup trop pour cet humain, imbécile qui c'était fait prendre. Si ça aurait été un paysan, jamais tous ces chevaliers ne se serait déplacé, JAMAIS! Alors pourquoi pour ce prince? Qu'avait-il de spécial, pourquoi est-ce que sa vie valait plus que celle d'un dresseur de chevaux, d'un laboureur de terre, d'une veuve ou d'un orphelin? Rien à comprendre. Peut-être le jeune-homme n'était-il pas encore assez encré dans la politique des royaumes... Soupirant, il avait tout de même décidé de prendre part à cette mission. Première mission en tant que chevalier, première mission en tant que maitre également. Il allait veiller sur Koldran comme Suki l'avait fait pour lui tout le temps de son apprentissage. Il allait veiller sur lui comme sur sa propre vie. C'était sa mission pour les 5 prochaines années et il allait, bien sûr l'exécuter et mener le garçon au rang de chevalier.

Pendant le voyage, son jeune écuyer lui avait demander ce qui se passait, ce qu'ils allaient devoir faire, car lui avait été en retard ce matin. Le jeune chevalier l'avait bien chercher la veille au soir et quand il l'avait localisé dans la bibliothèque, il avait préféré le laissa faire. Se disant qu'il n'avait rien de mal à en apprendre un peu plus et puis sans doute Koldran avait0il été trop plongé dans ses lecture pour lui répondre, car le chevalier n'avait pas entendue le jeune homme depuis un moment répondre à ses message la veille alors il était aller se coucher en vérifiant qu'il ne sentait aucun ennemies non-loin à l'aide de ses sens. Puis au matin Erwig était toujours absent... Il se dit qu'il avait due se lever plus tôt que lui et n'en fit pas un cas. Se promettant d'aller le chercher un peu plus tard dans la journée. Mais bon, Les choses ne fonctionnant pas toujours comme prévue, il y avait eut cette mission entre-temps qui avait commencer à occuper ses pensés.

Remmenant ses esprits au présent, il réalisa qu'il n'avait toujours rien répondue à la question de son écuyer... Alors calmement le jeune chevalier de 17 ans commença à tous lui expliquer se qu'il savait sur cette mission à voix basse alors que le groupe avançais vers Diamant. Il avait bien sûr plusieurs question à poser à son écuyer, mais ce n'était pas le moment des remontrance. Le jeune pardusse qui chevauchait près de lui semblait atrocement manquer de sommeille. Sans doute Erwig devait-il apprendre à être plus sévère, se comporter en maitre plus qu'en ami... Mais c'était tellement difficile de prendre ce rôle, surtout avec Koldran qu'il appréciait depuis son arrivé à Émeraude.

Après un moment le petit groupe c'était arrêté au frontière de Diamant pour faire le reste à pied. *Bien* Pensa Erwig, ainsi ils allaient se dénouer les jambes. Avant le combat, se serait parfait! Bien sur il se doutait que là n'était pas la raison... mais pour lui c'était une bonne chose, appréciant assez la marche.

Ainsi donc, leur cheffe, Naryu, avait décidée de diviser le groupe en deux. Il ne savait que penser de cette décision, mais de toute façon il n'avait rien à dire là-dessus. Le jeune chevalier se sentie même rassurer que lui et son écuyer fasse partie du deuxième groupe, ainsi, ils risquaient moins. Il pourrait sans doute, mieux veiller sur Koldran que s'ils avaient fait partie du premier groupe, de la mêlée général.

Il ne leurs restait plus qu'à attendre les ordres de Archange avant de pouvoir passer à l'attaque pendant que le premier groupe faisait diversion. C'est leur groupe à eux qui ce devait de libérer le prince de Fal.

-Koldran...reste près de moi.

Murmura la pardusse à l'oreille du second pardusse qui était non loin de lui. Erwig ne souhaitait pas voir l'un des sien mourir et surtout pas quelqu'un de sa race et qui puis est, sous sa garde! Erwig sentait son cœur se serrer, non il ne pouvait plus prendre soin d'Evana qui maintenant était loin de lui, mais il pouvait toujours veiller sur Koldran et c’est ce qu'il avait l'intention de faire. Il ne pourrait pas le supporter si jamais il arriverait quoi que se soit à son écuyer, alors il ferait tout ce qu'il est en son pouvoir pour le protéger. Il irait jusqu'à donner sa vie pour empêcher qu'il lui arrive quoi que ce soit, oui, il se le promettait à lui-même en son fort intérieur.

La dernière question de son écuyer eut tôt fait de le calmer, de l'apaiser. Si il pouvait se débarrasser de soldat noirs? Un grand sourire s’élargit dessus le visage de son maitre.

-Bien sûr.

Avait-il dit dans un murmure laissant ses dents pointues dépasser de sa bouche dans un sourire qui fendait son visage d'un bout à l'autre.

Invité

[Hrp: Calen! Notre combat commence!! Very Happy

]

La jeune femme se défendait, repoussant les quelques ennemis qui l'attaquait. Ayant un sourire ravie, elle se disait qu'il n'y avait rien de mieux que de taper sur des Tanieths pour se remonter le moral! Elle en repoussa d'ailleurs un autre, qui alla s'écraser contre un de ses congénères. Ava profita de ce moment de calme pour regarder les combats autour d'elle. Ses frères et soeurs d'arme ne semblait pas avoir trop de problème. La jeune femme se réjouissait en ce moment de ne pas avoir d'écuyer, elle n'aurait jamais pu combattre ainsi si elle avait dû surveiller un enfant! Elle regrettait tout de même, elle n'avait pas eu un seul écuyer depuis qu'elle était devenu Chevalier, la seule qu'elle avait peut-être aider à apprendre quelques choses était partie. Ava senti de nouveau la déception monté en elle. Elle se défoula donc sur un Tanieths qui venait de l'attaquer. Celui-ci, ayant seulement bloquer le coup, recula de quelques pas et se contenta de regarder derrière la jeune femme. Celle-ci eut à peine le temps de se retourner qu'elle était percuter par quelqu'un. Ava poussa un juron et sursauta quand, à sa plus grande surprise, la personne en particulier lui sauta dans les bras, la serrant contre elle. Ava resta figée quelques instants, sentant le rouge lui monter au joue, ses yeux cherchait ses frères et soeurs d'armes, se demandant si quelqu'un pouvait bien lui expliquer ce qui lui arrivait. Le câlin prit fin brusquement quand la personne la lâcha et recula, en balbutiant.

« Je suis désolé, je suis sensé me battre et je sais pas quoi faire. Et puis vous etes belle vous savez!! »

La jeune femme détailla des yeux le jeune homme qui se tenait devant elle. Elle du cligner quelques fois des yeux pour bien comprendre ce qui se trouvait devant elle. Un elfe... Un elfe avec Irianeth! Qui lui avait fait un câlin en plus! Ava n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle fut de nouveau attaquer par les tanieths. Ava, se penchant et touchant le sol, recouvra de la glace le sol, créant un cercle autour d'elle et de l'elfe d'Irianeth. Celui-ci regardait autour de lui avec des grands yeux. La jeune femme remarqua qu'il était fort beau, trouvant dommage qu'il soit avec l'ennemi. Ava regarda du coin de l'oeil les tanieths qui glissait en tentant de s'approcher d'elle. Elle sourit en voyant l'un d'eux tombé sur le dos et être incapable de se relever.

Ava se tourna alors vers le jeune homme qui l'avait percuter quelques secondes plus tôt. La jeune femme eu un sourire en coin.

« Tu ne sais pas quoi faire, alors que tu dois te battre! Tu devrais commencer par ne pas faire de câlin à tes ennemis et leur dire qu'elles sont belles. Mais merci pour le compliment! »

Sur le coup, Esper pensait à veiller sur son Ecuyère... Oui... Mais elle avait totalement oublier de lui dire quoi faire, trop obnubiler par ce qu'était terres qu'elle habitait quand elle était encore très très jeune... De plus, elle avait l'intuition que ce cauchemars éveiller allait durer encore bien longtemps et qu'il troublerait encore ses nuit bien après qu'ils aient libéré le prince... En faisant part de sa participation, elle s'était attendu à beaucoup... Mais là, c'était trop pour elle... Elle réprima un geignement... Elle aurait tout le loisir de se laisser déborder par ses émotions plus tard. Ce fut donc la voix de Loeiza qui la ramena sur terre et si Esper n'avait pas trouver que s'était immiscé, elle se serait sans doute caler sur ce que ressentait cette dernière qui n'avait pas connu ce lieu. L'empathie aurait pus l'y aider, oui, mais la jeune fille s'y refusait alors elle se contenta d'adresser un sourire forcer à la jeune fille et à poser sa main sur son épaule dans le calme avant la tempête.

"Tout ce que je te demanderait, c'est de rester près de moi, quoi qu'il arrive... Et de ne pas préjuger de tes forces... Si tu sens que tu ne peux pas faire plus, dit le moi avec ton esprit... D'accord..."

Elle essayait de la rassurer, même si elle avait du mal... Il fallait dire, elle aussi avait besoin d'être rassurée... Mais elle n'allait tout de même pas dire à son Ecuyère que, pour elle aussi c'était son tout premier combat. Un soupire échappa aux lèvres pales alors que les yeux de la jeune femme se dirigeaient vers leur objectif. Elle se mordit la lèvre et chercha machinalement Lagad... qui n'était pas là... Sa main retomba alors le long de son flan. Pas d'échappatoire à sa nervosité... Pourtant, peu à peu, on pouvait commencé à discerner de la colère au fond de son regard. Cette colère enflait comme une vague à mesure que la jeune femme acceptait que le royaume dans lequel elle était née était dans un tel état à présent. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait déjà hurler, mais elle ne voulait pas montrer à quel point elle était chamboulée par tout ça...
Elle chassa les pensées de son passé, mais sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, sa mâchoire se serra. La femme aux cheveux blancs détourna les yeux vers sa cheffe de groupe, comme si, tout à coup, la vue de ce qui les entourait lui devenait insupportable... Ce qui, il faut bien le dire, n'était pas si éloigné de la vérité que ça... Sa paume se posa sur la garde de son épée alors qu'elle déglutissait.

"Diamant ne sera plus jamais le même..."

Avait elle soufflé d'une voix étouffée et elle baissa la tête, fixant maintenant la terre sous ses pieds. Le hurlement resterait coincé dans sa gorge jusqu'à nouvel ordre. Elle ne devait pas montrer de faiblesse...

[Désolée très court]

Invité

Comment occuper mes jours autrement que en étudiant les habitants d'Irianeth. Je ne voyais pas d'autre interet à la vie que l'étude. Malheureusement, les "cobayes" ne sont pas trop en accord avec mes projets. Ils ne comprenent pas l'interet de découvir comment fonctionne un corp et je ne comprend pas pourquoi ils refuse de m'aider dans mes recherches. Enfin bref, j'étais dans mon laboratoire à étudier une pauvre petite créature que j'avais récuper de la mer. Elle avait une bonne taille et ces croc semblait fais pour déchirer la viande. J'avais réussi à l'apater puis a la paralyser pour ensuite la ramener. Je n'avais jamais disséquer de c'éature de la mer et cela m'instruit un peu mais, ma soif n'était pas assouvie. Je voulais un etre intelligent comme un soldat ou un sorcier ou bien alors, un chevalier. Pouvoir m'amuser avec un chevalier, sa serais un rêve devenu réalité, l'extase a l'état pur. Ma maîtresse serait surement d'accord avec moi donc elle ne m’empêchera pas de le charcuter. Alors que je commençais l’incision de la boite crânienne de se pauvre poisson, j'entendis un appel. Une troupe de soldats et de sorciers devaient se rendre sur Enkidiev pour escorter un chétif mais, royal colis jusqu'à chez nous. Tout en laissant mon cobaye en place, je me rendis vers l'alvéole d'Aphrodite. Je n'eu pas besoin de lui dire se que je voulais savoir et à son tour elle ne n'eu nullement besoin de parole. Elle comptait y aller et j'irais avec elle. Qu'elle joie de retourner à Enkidiev et de pouvoir ramener de nouveaux spécimens. Je prit mon couteau que j'avais laisser à coter de mon patient puis partie en sifflant jusqu'au lieu de rendez-vous. Il y avait d'autre sorciers et aussi des soldats. Même le soldat noir que ma maîtresse appréciait particulièrement était la. S'il intéresse Aphrodite, alors c'est qu'il est digne d’intérêt comme le prince noir. Je rêve du jour ou je pourrais porter ma lame sur eux pour les examinés.

Le trajet fut court, enfin il me paru court alors que les autres semblaient abattu comme s'ils venaient de parcourir la terre entière. C'est vrais que se n'était pas de tout repos mais nous étions vite arriver. Après que nous soyons diriger dans un hall et que le prince ai gentiment discuter avec les gens habiller en robe du soir. Pourquoi avaient'ils prit le temps de parler puisque de toute façon ils aurais tort et nous raison. Ces personnes son déranger pour vouloir perdre du temps avec des choses inutile. Ils partirent donc chercher notre royal colis et nous devions le protéger. Mais, contre quoi on devaient le protéger ? En plein milieu d'un château dans un territoire conquis, que peut-il bien nous arriver ? Je me posais la question jusqu’à se que je sente une énergie étrangère quelque part pas loin de nous. Personne ne semblait l'avoir détecter mais, cela devais être normal vu que je la sentais très faiblement. Comme un oiseau que l'on regarde sur la plage et qui n'est pas conscient de notre présence mais qui peu s'envoler a tout instant si on manque de discrétion ou si un troupeau de dragon lui fonce dessus pour prendre le petit déjeuner. Le plus étrange était que cette énergie se trouvait avec le prince et qu'il ne semblait pas en avoir peur. J'attendais sans rien dire puis l'énergie inconnu disparu et Nagare se joignis à nous.

" Ils veulent récupérer le prince, on va donc attendre qu’ils arrivent jusqu’ici tandis que les soldats du régent scelleront les issues une par une. Face à nous, ils auront deux échappatoires : soit nous combattre pour forcer le passage jusqu’aux donjons, soit nous attirer dans la réserve là-bas. Ce sont les seuls couloirs qui leur seront accessibles. S’ils veulent forcer le passage à travers les donjons, empêchez-les. S’ils veulent nous attirer dans les réserves, suivez-les. Ils sont de toute manière coincés, alors tuez-les tous, sans hésitation ! "

Les chevaliers en chemins ? Comment pouvaient-ils savoir que nous étions ici ? Et comment je faisais pour en ramener un si on devais tous les tués ? Je ne pourrais certainement pas en ramener de vivant sur Irianeth mais un corps, cela pouvais toujours se négocier. Nous nous préparions donc tous à recevoir nos invités. Je ne me préoccupais plus de ma maîtresse maintenant. Pour dire vrais, elle ne figurais même pas dans mes pensées. Tous se qui si trouvait pour le moment était, qui sera ma prochaine victime ?

Nous fumes sortie de nos rêves par une explosions et un appel. Quelque un d'entre nous, dont moi, devais suivre le prince pour tuer tous les chevaliers qui venaient d’apparaître, comme par magie, dans la réserve. Leur présence ici alors que l'on les attendais autre part surpris plusieurs personnes. Je sortie donc mon couteau et, sans me jeter dans la bataille, regarda nos adversaires. Ils étaient six et faisaient de grand dégât. Je les détaillais en détail assez rapidement pour en attaquer un. Se serait ma proie et celui ou celle que je ramènerais avec moi. Donc, il y celle qui était devant et qui devait être leur cheffe. Le prince voudrait certainement s'occuper d'elle donc non, ensuite une jeune femme et une fillette qui se battaient côte à côte mais, qui se dirigeais déjà vers un soldat donc non. Une autre chevalier avait engager le combat avec un nabot qui ne m'était pas inconnu donc je les laisserais s'amuser entre eux. Il ne restais qu'un homme avec un loup et une jeune femme. Je ne voulais pas attaquer l'animal qui portait une belle fourrure donc se battre contre le chevalier serais compliquer. Ma victime sera donc cette jeune chevalier au long cheveux rose. Elle se battais comme une lionne contre les soldats du château. Tel un serpent, je me déplaçais jusqu'à elle et profita d'un moment d’inattention pour la frapper avec ma dague. La lame fut bloquer par l'armure et je me reculais tout en restant en vu d'elle, pour ne pas subir de représailles.

- Salut toi, dit donc c'est dangereux pour une jeune femme de se battre ainsi sur un champ de bataille. Tu risquerais de te faire blesser ou pire de te faire tuer. Pour ta sécurité, tu ne voudrais pas me suivre en dehors de se carnage et ainsi nous pourrions discuter et apprendre à nous connaitre sans pour autant avoir à se tuer.

Cette proposition pourrait sembler lâche mais en vérité, je voulais juste l'éloigner des combats pour mieux pouvoir la mettre hors d'état de nuire et ainsi commencer mes études sans être déranger. Je ne voulais pas qu'un autre soldat ne blesse ou ne tue cette charmante spécimen de chevalier. Personne n'en avait le droit, personne sauf moi bien sur.

[Nous sommes désolés du retard! Faut dire qu'à chaque fois, c'est l'un ou l'autre qui se fiche de faire le post. Donc le deuxième groupe, vous pouvez commencer les combats!]

Aujourd’hui était un jour spécial : le duo des cheveux bleus allaient vivre leur première mission commune. Contrairement aux attentes d’Archange, ce n’était pas sur le champ-de-bataille qu’ils allaient tester leur fameux travail d’équipe, ainsi que la mise en pratique des compétences de Reen fournies par son maître. La justicière, depuis qu’elle a son deuxième écuyer sous les ailes, a pris soin de le préparer la guerre contre les tanieths ; elle lui avait fournie toutes ses connaissances sur ce peuple barbare qu’elle avait acquise durant ses nombreux combats. Elle était consciente que le bleu allait vivre son tout premier combat à mort, elle lui avait donc forcé la main dès leur tout premier entraînement afin que le garçon soit assez endurci. Archange avait gardé l’habitude de prédestiner les évènements du lendemain. Elle eut donc bien raison lorsque quelques jours après leur rencontre, elle anticipait l’arrivée d’une nouvelle bataille. Reen n’avait pas encore acquis toutes les aptitudes nécessaires d’un bon combattant, mais à ses côtés il arrivera à se défendre correctement. Elle se devait obligatoirement être pas loin de lui non seulement parce-que le code de l’Ordre l’exige, mais en plus l’adolescent commençait à afficher de drôles de symptômes : il lui arrivait de faire des crises mentales lorsque une sensation nostalgique très forte l’envahissait. La première fois, cela lui ait arrivé lorsqu’il était en contact avec le sable du terrain d’entraînement ; vu qu’il était originaire du Désert, il était compréhensible qu’il se rappelle de son pays natal lorsqu’il aperçoit et touche le sable. La seule façon qu’Archange avait trouvé pour le calmer, ou du moins le raisonner, c’était de lui donner une bonne taloche. Le petit bleu n’avait pas à s’inquiéter de l’état de sa tête, il ne faisait pas énormément de crises. Tout ce que son maître espérait, c’est que cela ne lui arrive en plein combat alors qu’elle soit occupée ailleurs. La vie du jeune homme serait tout de même mise en danger, comme celle de tous les soldats présents lors de cet affrontement. En fait, elle ne s’était pas vraiment tracassée avec cela : tout ce qu’elle avait vu dans sa vision, c’était des barreaux qui emprisonnaient un homme tenant une missive dans sa main. Si son écuyer devait mourir demain, elle le saurait ou du moins elle aurait eu un indice menant à sa mort ; alors que sa vision ne contenait que cette image de ce prisonnier. En se cotisant ensemble, les deux bleus en conclurent que la vie d’un homme était en jeu. Ils s’endormirent donc l’esprit préoccupé, et le lendemain ils apprirent qu’ils avaient bel et bien un prince à secourir, du nom de Garett de Fal. Ce noble se serait trop approché des frontières de Diamant, un royaume conquis depuis maintes années après le début de l’invasion. Archange était une princesse exilée, même si elle ne connaissait les coutumes des nobles, elle ne comprenait vraiment pas comment un prince puisse être aussi borné au point de se rapprocher si dangereusement d’un pays tanieth. Reen, de son côté, pensait aussi bien qu’Archange : il trouvait que c’était vraiment un imbécile suicidaire. Malgré tout, ils se devaient de lui venir en aide, faisant partis tous les deux de l’Ordre. C’est donc en enfilant la cuirasse d’émeraudes pour l’une, et la tunique verte pour l’autre, qu’ils partirent en direction de Diamant en tant que protecteurs d’Enkidiev.

Malgré cet héroïsme fort enrichissant pour le duo, il fallait dire que Reen n’y mettait vraiment pas le ton : en effet, le fait que son cheval n’était pas encore habitué à son nouveau propriétaire envenimait un peu le trajet. Archange dû calmer plusieurs fois la monture grâce à son empathie animale ; voilà peut-être un détail qu’elle n’avait pas encore eu le temps de régler dans les préparations du jeune bleu. Heureusement qu’ils lâchèrent leurs chevaux à la frontière de Diamant et qu’ils continuèrent à pied. Le groupe des chevaliers traversèrent un village abandonné, complètement désert et délabré. Reen ne put s’empêcher de repenser à son pays natal en marchant dans ce paysage : tout était calme, lugubre, à n’importe quel moment ils pouvaient se faire attaquer par des créatures étranges. Sa tête commençait à s’alourdir, néanmoins Archange anticipa son mal-à-aise en lui transmettant une vague d’apaisement, le bleu la remercia en étirant un faible sourire. En réalité, même si Archange se montrait réellement impassible à la vu de ce paysage, elle se sentait aussi mal que son écuyer. Un pincement au cœur refit surface lorsqu’elle aperçut la neige qu’avait envahie Diamant ; conjuguée avec le désert et le silence total, ce royaume se rapprochait de plus en plus à Shola. A cela, elle se mit à soupire longuement avant de secouer la tête et de continuer à marcher la tête haute, son élève suivant ses pas. Les chevaliers se mirent à prendre racine dans une maisonnée abandonnée depuis des années. La bleue effleura les meubles du bout des doigts, quelques visions d’une petite famille tranquille fuyant l’attaque de l’invasion tanieth firent surface dans son esprit. Elle crut reconnaître dans ses images la chevelure particulière de Naryu, et étant donné le comportement de la cheffe à l’intérieur, il semblerait bien que cet endroit lui était familier. Elle se mit à le confirmer à tout le monde. Archange n’était pas la seule à voir sa vie changée à cause de l’Empire ; Reen eut plus ou moins la même réaction, même si ce n’étaient que des brigands qui lui avaient arraché tout ce qui lui était chères. Sans attendre une minute de plus, le groupe se regroupa au milieu de la table, observant attentivement une carte en possession de la cheffe. Selon ses dires, c’était un croquis des galeries secrètes du château. Les bleus restèrent sceptiques sur l’authenticité de cette carte, mais ils firent confiance à leur cheffe, vu qu’elle avait vécu ici. Elle exposa minutieusement son plan : ils seront divisés en deux groupes, l’un fera diversion en détruisant les réserves tandis que l’autre profitera de la confusion pour récupérer le prince et l’extraire hors du château par un passage secret. Archange et Reen feront parti du groupe ayant pour objectif de libérer le prince, et c’était à la justicière d’être la responsable de ce groupe.

* Je ne sais vraiment pas si c’est une très bonne idée. *

pensa la justicière pour elle-même, anxieuse sur cette décision.

*** Je pourrai être votre lieutenant, maître ? S’il vous plaît ! ***

supplia le bleu par télépathie, préférant opter pour ce style de communication, il ne voulait pas déranger Naryu dans ses explications.

*** Bien sûr que tu pourras ! Fais juste tout ce que je te dis si tu veux une promotion, d’accord ? ***

répondit la bleue en lui souriant, heureusement que Reen était là pour la rassurer.

Une fois tout le plan révélé, le groupe de Naryu prit de l’avance sur celui d’Archange, comme la cheffe l’avait suggéré. Ainsi, pendant ce temps, Archange s’adressa à son groupe composé de Luka, Koldran, Esper, Loeiza et Erwig ; énumérant rapidement et synthétiquement leur priorité de sauver le prince. Elle les laissa se préparer physiquement et mentalement, s’assurant également que son écuyer se sentait bien ; apparemment, le petit bleu était en pleine forme, il était juste un peu inquiet de devoir subir son tout premier combat. Archange lui tapota plusieurs fois l’épaule avant d’inciter le groupe à la suivre jusqu’au château. La bleue suivit les traces laissées par le premier groupe, ils arrivèrent finalement à une entrée secrète donnant directement à l’intérieur des murailles. Décidemment, ils seraient mal partis s’ils ne connaissaient pas l’existence de ces couloirs dissimulés, puisqu’ils sentirent la présence de plusieurs personnes magiques à l’intérieur du château. Il y allait avoir de la castagne, les deux bleus en étaient définitivement conscients. La justicière attendit quelques temps avant de se décider de les faire entrer dans le passage, question de laisser au premier groupe de se préparer comme il faut. Ils suivirent donc ce dédale sombre jusqu’à ce qu’elle décide de l’arrêter en plein milieu lorsqu’ils entendirent une explosion. Ce devait être le début de la diversion, et Naryu ordonna à ses troupes d’attaquer. Suite à cela, Archange encouragea ses soldats à la suivre le plus silencieusement possible. Ils arrivèrent à une ouverture sur un couloir, avec une dalle sur un mur avoisinant. Plus loin, ils sentirent la présence du prince dans les donjons. La bleue allait leur ordonner de charger, mais elle sentit cinq personnes s’approcher, se dirigeant vers les réserves. S’ils découvraient l’existence des couloirs cachés, leur plan était fichu. Avant qu’elle puisse réagir, Reen anticipa son geste en frappant la dalle pour refermer le couloir. Les cinq tanieths, possédant une incroyable énergie, passèrent devant le passage sans s’en apercevoir. Archange félicita son écuyer et se tourna vers son groupe lorsqu’elle fut assurée que ces cinq tanieths se trouvent bel et bien dans les réserves.

" Ils ont mordu à l’appât. Mais on dirait bien qu’ils ont laissé quelques hommes pour protéger le prince. On n’a pas le choix, on va devoir forcer le passage et libérer le prince le plus rapidement possible. Souvenez-vous que sa vie est notre priorité absolue : si vous arrivez à éviter le combat ou à neutraliser votre adversaire, profitez-en pour aller chercher le prince et le sortir du château par le passage que Naryu nous donnera.

elle appuya sur la dalle et se retourna vers le couloir.

On y va ! "

ordonna-t-elle finalement en posant un pied hors du passage secret.

Elle dégaina son épée de sa main droite et fonça vers le couloir des donjons, son groupe sur les talons et plus particulièrement son écuyer qui avait également dégainé son arme. Ils mirent les bottes sur le couloir menant droit devant vers les donjons, et juste en face d’eux se tenaient quelques soldats d’élite d’Irianeth. Archange leva son poing gauche pour ordonner à son groupe d’arrêter, juste le temps d’observer leurs adversaires. Au nombre de six, ils comportaient des soldats et des sorciers, notamment une vieille connaissance d’Archange. La bleue grinça des dents en apercevant la femme qui lui a tranché son bras. Elle aurait voulu s’occuper de son cas, mais elle se rappela qu’elle était responsable de son groupe, elle se devait de ne pas tomber sous la rage de vaincre.

*** Pas le temps de savoir qui prend qui, attaquez celui se trouve juste devant vous. Bonne chance à tous !

elle fit un signe à son écuyer de la suivre jusqu’à son adversaire lui faisant face, elle se mit en garde tout en s’approchant de ce sorcier.

Nous, on se fait l’espèce de saltimbanque avec ses deux joujoux. A partir de maintenant, on ne se parle que par télépathie et fait exactement ce que je te dis si tu veux rester en vie. Pigé, le bleu ? ***

demanda-t-elle à son écuyer avant le début des hostilités.

*** Pigé, la bleue ! ***

répondit courageusement le jeune homme, elle l’aurait bien remis à sa place s’ils n’étaient pas en danger de mort, mais au moins elle était sûre qu’il se confrontait à sa peur ; lorsqu’ils furent à quelques mètres de leur adversaire, Archange s’arrêta toujours en garde, maintenant sa position avec Reen à ses côtés.

" Alors, on s’est trompé de spectacle, le bouffon à la peau livide ? Laisses-nous passer et tu n’auras pas à gâcher tous tes petits tours. "

adressa la bleue au sorcier, même si elle savait pertinemment qu’il n’allait pas la laisser faire ; en réalité, elle l’espérait bien, cela fait déjà pas mal d’année qu’elle n’avait pas eu d’action, et elle voulait savoir comment son écuyer allait se débrouiller dans une telle situation.

[Post fait avec Reen ; donc Mickaël, que tu vois Reen ou Archange qui poste, c'est pareil : c'est nous deux!]

(hrp: j'ai la permission d'Azrael pour faire parler son perso)

Parmi ceux qui étaient parti en mission à Diamant, un seul homme n’avait pas été choisi par les bons soins du chef d’armée. Sur les ordres d’un plus hauts placé, et il n’y ne pouvait y en avoir qu’un, un jeune sorcier s’était immiscer dans le groupe sans expliquer le pourquoi de sa présence. Il n’avait aucun compte à rendre à Nagare, aucun ordre à recevoir de lui, puisqu’il n’obéissait qu’à une seule personne. Toutefois, cette mission fut loin d’être un fardeau pour le jeune humain qui aurait d’ordinaire porter un total désintérêt sur les évènements. Grâce à cette affectation, il pouvait garder un œil sur son ami le plus précieux qui avait été choisi pour faire partie des soldats affectés aux ordres du Prince. Bien qu’il ne puisse comprendre pourquoi l’on avait choisi un apprenti à un soldat accompli, Zanim respectait l’enthousiasme d’Azrael qui exubérait sa joie vis-à-vis de sa première mission solo. En effet, le soldat en devenir avait toujours fait équipe avec Izzy, une jeune femme avec qui il avait étudié durant cinq ans sous les bons conseils de leurs maitre, Exan. Le borgne n’avait pu s’empêcher de demander à son ami pourquoi c’était lui et non son tuteur, ce à quoi il avait répondu : C’est mon entrainement ultime! Exan dit que si j’agis bien, qu’il me laissera enfin passer le test pour devenir un soldat à part entière! Et puis, toi aussi t’es encore apprenti! Le semi-aveugle n’avait pas répliqué immédiatement aux sourires espiègles du futur soldat, il s’était simplement contenter de rétorquer d’un souffle à peine audible, que leur situation n’était pas semblable. En effet, bien que Zanim n’ait pas encore acquis le titre de sorcier, sa puissance était de ce niveaux, si même plus. Il n’avait pas étudié sous la tutelle de n’importe quel maitre il faut dire. S’il avait été faible, Empereur se serait vite désintéresser de lui et l’aurais supprimé. De plus, il avait déjà affronté des obstacles que son ami Azrael n’avait pas encore rencontrés, soit le choix de vie ou de mort sur une personne. Et avec l’Empereur, la vie était rarement une option. Toutefois il aurait été faut de croire que le borgne regrettait ses gestes. Il n’avait aucune empathie pour ceux qu’il avait tués et il le ferait encore si tel était ses ordres. Un ordre qu’il avait d’ailleurs reçu pour cette mission, mais son exécution dépendait seulement des actions du Prince Nagare… Ce dernier ignorait les réelles intentions de l’apprenti sorcier, mais devait fort se douter qu’il n’était pas là pour surveiller Azrael.

La traversé n’avait pas été désagréable pour le semi-aveugle puisqu’il avait toujours eu le pied marin et n’avait jamais été incommodé par les mouvements de houle du navire. C’était toutefois cette longue attente, à entendre rouspéter les dignitaires de la colonie d’Irianeth, qui était insupportable. Ils étaient si ridicules, croyant que la capture du Prince de Fal était un exploit en soit et que cela importait à l’Empereur. Ce qui était le plus désolant à voir pourtant, c’était Nagare. Il n’avait aucune idée de ce en quoi il s’était embarquer et ses paroles aurait fait rire le borgne s’il n’avait pas été dénué d’émotion. Croyait-il vraiment qu’un petit prince pouvait changer quoique se soit à la stratégie de l’Empereur? Que se dernier se souciait réellement de mettre la main sur ce damné pour négocier l’abdication du royaume de Fal? Ce que beaucoup oubliait, c’était que le terme ‘négocier’ ne faisait pas parti du répertoire du seigneur d’Irianeth. Ce que Nemesis voulait, il l’obtenait par la force. Et puis d’abord, pourquoi envoyer autant de soldat pour récupérer un prisonnier? Le réel objectif de cette mission était fort différent de ce que le Prince noir pouvait imaginer. Tout ceci, cette mise en scène grotesque, cette importance démesurée que l’on accordait au prisonnier, n’était en fait qu’un test. Qu’il en ait conscience ou pas, les choix de Nagare détermineraient l’issu de cette bataille. Bataille? Oui. Nemesis lui avait prédit, comment cela le borgne l’ignorait. Il ne questionnait jamais les paroles de son maitre et ne les contestaient encore moins.

Lorsqu’on en vint finalement à une décision, Zanim suivit son groupe sans dire un mot à travers les dédales de couloirs menant au donjon, se contentant de rester aux côtés d’Azrael. Le Prince Noir les quitta un moment pour déambuler il ne savait où et il n’en avait, pour tout dire, rien à faire, laissant ainsi le groupe s’ennuyer seul à attendre les préparatifs pour le transfert futile du prince de Fal. Profitant de ces interminables minutes à attendre dans les couloirs humides des cachots, Zanim en avait profité pour échanger quelques mots avec son meilleur ami, s’assurant de son état d’esprit, car le borgne était bien conscient qu’une attaque était imminente. Il n’eut pas longtemps à attendre avant que la prophétie se réalise. Se matérialisant à l’entré du donjon, le chef d’Armée somma ses troupes de le rejoindre avant de les informer de sa stratégie et de ses ordres. Suite à ses paroles, l’apprenti sorcier arqua un sourcil. Pensait-il réellement que les humains étaient stupides au point de se jeter dans la gueules du loup? Si eux avait repéré leurs présences, alors ces chevaliers d’Émeraude l’avait fait tout autant. À ce qu’il sache, personne ici n’avait caché sa présence, et leur énergie criait haut et forts leurs capacités magiques. Il fut sot de croire de les défenseurs d’Enkidiev étaient démunis de tout jugement. S’ils étaient leurs adversaires les plus redoutables, s’était bien pour une raison.

Suivant attentivement les déplacements de leur ennemi, le borgne perdit soudainement leur trace alors que les rats s’approchaient du château, mais ne s’en inquiéta pas pour autant. Cela ne faisait qu’affirmer ses pensées. Les chevaliers avaient une stratégie, qu’elle soit bonne ou mauvaise n’était pas important, pour le moment, elle semblait fonctionner et déstabilisait quelque peu l’assurance de l’héritier d’Irianeth. Alors que tous cherchait leurs ennemis, un bruit puissant fit trembler la forteresse, dévoilant du même coup la présence des intrus. Peu à peu, ils détectèrent de nouveau leurs ennemis qui se trouvaient désormais tout près des réserves. Ce qui était étrange puisque toute les issus auraient du être bloqué, toutefois, plus étrange encore, c’était que leur nombre avait diminué. Le semi-aveugle en avait détecté bien plus au tout début ce qui ne pouvait signifie qu’une chose. Ils s’étaient scindés en deux groupes. La suite des évènements était prévisible, mais ils ne pouvaient faire autrement. Prenant la meilleure décision sur le coup, Nagare divisa lui-même son plotons en deux, ordonnant à certain de le suivre et au autres de rester. Au grand damne de Zanim, il fut séparer de son ami. Avant que l’apprenti soldat ne file à la course à lui suite du chef, Zanim lui attrapa soudainement le bras avant de le relâcher aussitôt. Il souffla rapidement quelques mots à son ami ne pouvant s’y en empêcher : Azrael, sois prudent. Il avait ensuite tourné les talons sans attendre une réaction de la part de son ami et s’était diriger aux côtés de la Princesse Elena, prêt à défendre les donjons. D’ordinaire il se serait mis en retrait mais avait reçu d’autres ordres de Nemesis, qui cette fois, ne concernait pas le Prince. Expliquant brièvement la raison de sa présence soudaine aux côtés de la princesse, Zanim lui adressa quelques mots sans émotions.

-Milady, votre père m’a ordonnée de vous surveiller, toutefois je n’interviendrai qu’en cas de nécessité.

Sans plus, il dégaina son épée, une arme à la lame légèrement recourbé et qui ne pouvait trancher que d’un côté. S’il pouvait économiser sa magie, il n’hésiterait pas à le faire, car si les évènements leur devenaient défavorables, il aurait fort besoin de sa sorcellerie pour exécuter son dernier ordre. Sentant l’approche du deuxième groupe de soldats verts, Zanim resta stoïque attendant que l’un d’eux ose s’approcher. Il ne pouvait toutefois s’empêcher de garder un œil sur son meilleur ami, concentrant une partie des ses pensées sur lui. Si Azrael était en danger critique, le borgne ferait fit des ordres de Nagare.

C’était la première. La première fois qu’il allait faire face de nouveau à ceux qu’il considère comme ses pires ennemis. Eux ne se souviennent peut-être pas de lui, ils ne se souviennent pas de ce jeune homme pratiquement adulte, qui s’était approché trop minutieusement du château pour faire des échanges de ressources à rapporter à son foyer. S’il n’avait pas usé de sa lévitation pour sauver un enfant qui allait se faire écraser par une diligence trop rapide, peut-être que le maître d’arme qui entraînaient les futurs chevaliers d’Émeraude, considérés comme des écuyers à l’époque, ne se serait pas rendu compte que ce voyageur était blindé de magie intérieurement. Cette conversation n’avait duré que quelques minutes avec ce grand homme, mais Nagare avait eu le temps de jeter quelques coups d’œil aux futurs chevaliers, qui le regardaient avec un léger étonnement, se demandant si ce garçon allait être recruté parmi eux. Justement, la question drastique tomba de la bouche du guerrier, et Nagare aurait dû obtempérer immédiatement son refus ; au lieu de cela, son esprit s’était comme égaré. Il se voyait comme l’un des leurs, enfilant l’armure des chevaliers afin de protéger le continent… Non, il ne pouvait pas et ne pourra plus. Son village ne se mêlait pas des intrigues sordides de la guerre : leur seul lien avec le reste du continent était le commerce, point barre. Du moins, c’est ce qu’il pensait à l’époque, avant de se rendre compte qu’on l’avait manipulé pour faire de lui un futur prince d’Irianeth, afin qu’il assassine froidement son père pour prendre le pouvoir et cesser la guerre. Aurait-ce été une si mauvaise chose qu’il soit rattaché à Émeraude ? Il aurait peut-être pu couper tous les liens qui le reliaient à la communauté, il n’aurait pas non plus à supporter cette haine grandissante en lui. Néanmoins, il aurait peut-être fini comme Faelys aussi : tôt ou tard, il aurait découvert ses origines tanieths et il serait parti en quête de vérité afin de ne plus jamais y revenir. Plus il y réfléchissait, plus Nagare savait que, peu importe les routes qu’il aurait emprunté, il finirait toujours pas se trouver à Irianeth. Son destin se situait sur le continent noir, rien ni personne ne l’empêchera d’y vivre pleinement. Voilà pourquoi Nagare brandit les étendards de l’Empire avec enthousiasme, et non avec rancœur comme l’aurait souhaité tant d’enkievs de sa part. Même si maintenant les dieux avaient la main mise sur sa seule descendante, il ne laissera pas duper une seconde fois et continuera d’entreprendre ce qu’il avait commencé : à savoir, sa vengeance sur Enkidiev.

Cette bataille était l’occasion pour lui de constater de ses propres yeux le potentiel des chevaliers d’Émeraude, ces gardiens ayant repoussé par deux fois l’Empire d’antan. Durant de nombreuses années, le prince avait été écarté des combats. Les conseillers souhaitaient maintenir sa vie aussi longtemps que possible, étant l’héritier du trône du meilleur choix. L’Empereur avait préféré prendre cette mesure au cas où des évènements imprévus surviennent, que quelqu’un ou quelque chose s’en prenne à sa vie et que l’Empire se retrouve dans le bazar le plus complet, sans souverain légitime à sa tête. Toutefois, Nagare savait que cette précaution était inutile : non seulement il savait se battre aussi bien que les soldats d’élite, et en plus la conquête avançait à grands pas. Il ne deviendra peut-être même pas Empereur avant que tous les royaumes d’Enkidiev ne soient abdiqués. En réalité, il voulait en mettre plein la vue au gouvernement dans le but qu’on le recrute le plus rapidement dans l’armée : il voulait s’engager personnellement dans cette guerre, et non être un simple dignitaire sur la touche. Devenir Empereur n’était qu’une aide supplémentaire pour continuer cette guerre à ses yeux, c’est tout. Qu’il ceint la couronne ou qu’on la lui refuse, il s’en fichera complètement : cela ne l’empêchera pas de continuer à assouvir sa vengeance. Cependant, il n’était pas stupide au point de s’y engager seul, c’est bien pour cela qu’il avait rejoint Irianeth. Au moins, ce camp avait le même but que lui, sans parler que le prince avait un lien avec eux et qu’ils étaient entrain de gagner cette guerre. Toutefois, même s’ils étaient en territoire conquis en ce moment-même, Nagare savait que ce combat n’allait pas être une partie de plaisir. Le plan qu’il avait rapidement soumis au régent était simple : s’ils voulaient sauver le prince de Fal, les chevaliers devaient obligatoirement entrer dans le château, il n’y avait aucun autre accès aux donjons, du moins à la connaissance du régent. C’est bien pour cela que Nagare resta sceptique pendant cette attente, est-ce que les chevaliers allaient si facilement tomber dans le piège ? Il en doutait fortement, mais là était leur seul option. Pour l’instant, il sentit leur arrivée imminente aux abords du château, avant que cette présence s’évapore soudainement. Le chef d’armée étira ses sens partout pour les retrouver, mais rien n’y faisait ils avaient littéralement disparus. Sûrement de la magie dans l’air, Nagare resta donc sur ses gardes, attendant le moindre bruit ou la moindre apparition pour lancer l’assaut. C’est là qu’un assourdissant vacarme se fit entendre dans les réserves, qu’une explosion retentit et que la clameur des combats débuta. Le prince détecta de nouveau la présence des chevaliers, il ne comprit pas comment ils avaient réussie à entrer sans attirer l’attention des gardes, mais il releva un détail : ils étaient moins nombreux que plus tôt. Ce qui voulait dire qu’ils avaient l’intention de les attirer dans les réserves afin de les occuper et permettre aux autres de secourir le prince sans embûches. Nagare n’était pas dupe, et sachant pertinemment que leur priorité absolue était de secourir Garett, il décida de laisser le plus gros de son unité près des donjons et d’emmener avec lui la plupart des apprentis ainsi que son cousin. Il ne voulait pas priver de cette barrière, qu’il avait érigée près des donjons, de ses plus gros bras, contenant des sorciers expérimentés et des soldats de haut-niveau. Leur mission était claire : ramener le prince à Irianeth. S’ils revenaient les mains vides, ce serait un échec et Nagare ne l’accepterait pas. Plus vite il se débarrassera des intrus de la réserve, plus vite il pourra revenir assister le deuxième groupe à la protection du colis. L’objectif de leur mission était en jeu.

Ses pas étaient rapides. Il ne courrait pas, mais avançait rapidement. Il n’y avait point besoin de courir, toute son attention était portée sur cette réserve, renfermant quelques énergies grandissantes, se débarrassant avec aisance de plusieurs tanieths. Les portes avaient, semble-t-il, été défoncé par une force magique. Et quand ils pénétrèrent à l’intérieur des réserves, ces dernières commençaient à prendre feu, certainement causé par l’un de ces chevaliers. Alors ils avaient une seconde raison de devoir en finir avec ces intrus-ci avant de retourner aider les autres, sinon ils finiront immolés par les flammes ou écraser par le plafond. Cette situation ne fit aucunement peur à Nagare, au contraire sa rage commençait à le brûler à l’intérieur et son envie de combat plus menaçante. Il prit soin toutefois d’analyser la situation avant de jeter dans la gueule du loup : leurs adversaires étaient six, tandis qu’eux étaient cinq. L’un d’entre eux allait devoir livrer un double combat, l’avantage était qu’un des chevaliers était encore une écuyère mais là arrivait un autre problème : il n’y avait que deux soldats parmi eux, le combat des apprentis allait être donc plus ardue pour eux. Avant qu’il ne puisse se fondre dans la mêlée, il capta un nouvel amas de présence se rapprochant des donjons : sept chevaliers fonçaient sur le groupe qu’il avait affecté à la protection du prisonnier. Mais d’où sortaient-ils ?! Comment se fait-il qu’il ne se rendit compte que maintenant de leur présence ? Heureusement que le deuxième groupe était presqu’aussi nombreux que leurs adversaires, ils n’auront donc aucune difficulté à les contenir. D’ici là, Nagare se devait d’en finir rapidement avec l’un de ces adversaires. Étant le seul soldat avec Faelys à pouvoir rivaliser avec un chevalier d’Émeraude, il décida de livrer son duel avec le plus fort d’entre eux. Une femme parmi eux capta aussitôt son attention : elle se débrouillait très facilement contre les tanieths ; Nagare n’était toutefois pas comme n’importe quel tanieth. Il attendit qu’elle se débarrasse de ses actuels adversaires avant de dégainer son épée à la lame noire par télékinésie et de l’écraser sur la lame de cette femme. Le but de cette attaque n’était pas de la blesser mais de la provoquer en duel et de lui faire attirer toute son attention. Il souhaitait un combat loyal contre l’un de ces chevaliers, ainsi il n’y avait plus que ces deux là tandis que les autres cherchaient ou combattaient déjà leur adversaire respectif. Il se rapprocha de son adversaire en marchant rapidement, rappelant son arme à lui d’un geste de la main. Il laissa son épée lévitée près de sa main et observa le chevalier avec haine, fronçant les sourcils encore plus.

" Nagare d’Irianeth, héritier de l’Empire et chef de l’armée impériale. "

prononça-t-il enfin à l’attention de son ennemi, la coutume avant un duel était bien de citer son nom et son rang après tout ; si le combat se devait loyal, le prince se devait aussi d’être respectueux avant d’exploser sa colère vengeresse.

Rien que le fait d’apercevoir cette chevelure rosée lui rappela une nouvelle fois cette brève vue qu’il avait eu des chevaliers quand il était à Émeraude. Il se remémora de cette jeune fille, aussi âgée que lui, ses longs cheveux roses et ses yeux azurés. Il se rappelait aussi de cette haine qu’il voyait à travers son regard, certainement une colère contre l’Empire d’Irianeth étant donné qu’elle était sur le point de devenir chevalier d’Émeraude. Et c’est tout ce qu’il avait pu voir, le reste était recouvert d’une étrange lueur qui lui aveuglait les yeux et l’empêchait de regarder plus en avant. Aujourd’hui, une dizaine d’année après, c’était encore pire. S’il aurait pu, il lui aurait dit : Nous nous sommes déjà rencontré. Cependant, cette même lumière qui lui auréolait le corps était encore plus forte. Le prince resta perplexe devant cet étrange spectacle, était-ce de la magie ? Une sorte d’illusion aveuglante pour le déstabiliser ? Non, c’était tout autre chose, et cela n’émanait pas d’elle. Il n’avait jamais vu cela de toute sa vie, et ne comprenait pas du tout ce phénomène… Et si quelqu’un d’autre pouvait l’éclairer sur cela ? Il pensa tout de suite à une personne en particulier.

*** Vigane, je vois une lumière autour de cette femme, était-elle responsable de cela ? ***

demanda instantanément le prince à sa fille qui l’observait du haut des cieux.

*** De la lumière ? Je ne vois rien du tout… Et vos sens ne semblent aucunement affectés par de la magie.

assura-t-elle pour lui faire comprendre qu’il n’était pas victime d’une illusion, Nagare ne comprenait vraiment pas du tout ce qui se passait, du moins avant que sa fille ne réplique de nouveau.

J’ai compris ! Si vous voyez une lumière qui embellit une personne et que personne d’autre ne peut la voir, c’est que vous êtes âmes-sœurs ! ***

déclara-t-elle soudainement avec un ton légèrement enjoué.

Âmes-sœurs ? Ce mot ne lui était pas inconnu, il l’avait déjà entendu quelque part… Non, il ne l’avait pas entendu : il l’avait lu. Les écrits de Mandred critiquaient une fois sur le concept des âmes-sœurs que les dieux avaient imposé aux hommes. Il se souvenait aussi qu’il n’avait pas du tout compris ce que ce terme voulait dire et ce que cela changeait dans la vie des hommes d’être une âme-sœur avec quelqu’un d’autre. C’est là qu’une conversation qu’il avait vécu avec sa mère refit surface dans son esprit…

~~~

" M’man, je me suis attardé sur un chapitre du journal de Mandred, et il parle des âmes-sœurs. Par contre, il ne dit pas ce que c’est des âmes-sœurs alors je comprends rien… "

dit-il avec un sourire semi-gêné, même ses camarades n’avaient rien dit à ce sujet, il ne perdait donc rien à demander à sa mère.

" Et bien, une âme-sœur c’est une partie d’un couple en quelque sorte. Quand deux personnes sont âmes-sœurs, ils sont attirés mutuellement l’un à l’autre et forment automatiquement un couple d’amoureux très heureux. Et ce sont les dieux qui décident qui est âme-sœur avec qui. "

répondit Vika à son enfant, assez âgé pour comprendre ce genre de chose.

" Ah d’accord, je comprends mieux ce que reproche Mandred alors : nous devrions choisir nous-mêmes la personne qu’on aime… Imagines un peu que mon âme-sœur ne me plaise pas, comment suis-je censé être attiré par elle et vivre toute ma vie en sa compagnie ? "

questionna Nagare, de plus en plus convaincu que ce système est aussi ridicule que le décrit Mandred.

" En fait, quand tu verras ton âme-sœur devant toi, elle te paraîtra encore plus belle qu’elle l’est, elle sera moins banale que tu le penseras. Une lumière recouvrira sa silhouette, c’est comme cela qu’on reconnaît son âme-sœur et seul toi pourras voir cette lumière. Cette aura l’embellira encore plus et c’est comme ça que tu auras l’envie de la connaître davantage et de passer toute ta vie avec elle. "

assura sa mère une nouvelle fois à son attention.

" C’est comme ça que tu as connu papa, tu avais vu une lumière autour de lui ? "

demanda le jeune homme aux cheveux argentés, légèrement intrigué par la rencontre qu’ait vécu sa mère avec son père ; toutefois, cela n’eut pas l’effet estompé : Vika baissa la tête et sa mine s’assombrit un peu plus.

" … Oui, il y avait une lumière… "

mentit-elle pour écarter tous les soupçons que pourrait avoir son fils sur l’identité de son père ; voyant que ce sujet attristait sa mère, étant donné qu’elle lui avait dit que son père était mort peu après sa naissance durant un voyage, il sortit de la pièce sans rien rajouter.

~~~

C’est avec une stupeur très mal caché que la lumière autour de cette femme commençait à se faire moins forte, il entrevoyait de plus en plus précisément sa silhouette et elle lui paraissait soudainement plus… belle ?! C’était le comble du comble, les dieux se moquaient vraiment de lui ! Une âme-sœur chez l’ennemi ?! Était-ce une nouvelle façon de l’amadouer encore plus sur ses convictions de tanieth ? D’abord on le manipule toute sa vie, ensuite on endoctrine sa fille et maintenant ça… S’il en avait l’occasion, Nagare n’aurait pas pu retenir ses larmes qui commençaient à inonder ses yeux. Il était difficile de savoir s’il était bouleversé, en colère ou abattu pour l’instant. Lui-même ne savait comment réagir face à cette nouvelle provocation qu’on lui jetait au visage. D’ailleurs, il commençait à se demander s’il aurait le courage d’éteindre cette lumière si charmante en lui ôtant la vie… Non, non ! Il devait revenir à lui, resté ferme sur son objectif actuel. Il secoua frénétiquement la tête, regarda son reflet sur la lame de son arme et lança lui-même un sort d’illusion sur lui, afin de masquer ses yeux de cette lumière. Des larmes de sang coulèrent de ses yeux, mais cela lui importait peu : maintenant il voyait cette femme sans la lumière, elle était redevenue une personne banale à ses yeux, un adversaire à éliminer. Il ne savait pas si l’illusion allait durer assez longtemps, alors il devait en finir le plus rapidement possible et ne pas se laisser distraire par tout ça. Il pointa son arme en sa direction, toujours par télékinésie comme à son habitude ; son regard était redevenue froid mais bouillant de haine.

" Je ne sais pas si vous voyez aussi cette lumière autour de moi, mais sachez une chose : je n’hésiterai pas à vous éliminer, peu importe qui vous pouviez être pour moi ! "

rugit-il à son attention en chargeant sa main libre d’une énergie télékinétique avant de diriger l’onde-de-choc en direction de son âme-sœur ; il fit léviter son arme devant lui afin de bloquer la prochaine attaque de la part du chevalier ; plus dure sera l'attente qu'offrira ce combat, mais elle sera longue sans aucun doute, cela était pénible pour le prince qui souhaitait juste se venger sur un de ces chevaliers et non de se retrouver dans une telle situation...

La jeune fée avait engager un combat avec un simple garde du château apparemment, d'autre venait d'arriver, ils avaient l'air différents, mais elle ne pouvait dire pourquoi exactement. Elle devait mettre fin à ce combat ridicule contre ce gade qui n'était pas de taille contre elle, ça non! Ce n'est pas qu'elle voulait le juger, mais il ne possédait pas tous les atouts que pouvoir avoir la jeune femme chevalier. L’entraînement, la magie, la bonne éducation, enfin bref, totalement son opposé quoi? Rageant intérieurement, Niquelot d'Émeraude frappa un coup net vers la gorge du garde, puis elle vit un objet brillant s'approcher d'elle dans sa vision périphérique, alors elle s'empressa de se retourner rapidement sur elle-même pour l'en bloquer. Son regard rouge fixait avec amertume celui qui avait voulue l'attaquer de dos, alors que le simple garde dont elle venait de trancher la gorge s'écoulait sur le sol à ses pieds. Un sourire malicieux se dessina sur le visage de la fée alors qu'elle vit son attaquant se reculer face à elle. Déjà elle était en train de se repositionner se mettant d'abord sur ses gardes écoutant de manière plutôt distraite les paroles de son nouvel adversaire. Entendant le sexisme dont il faisait preuve, la jeune femme sembla se révolter, puis crachant sur le sol au pied de l'homme, afin de montrer son mécontentement, elle s'empressa de répliquer.

-Tu m'crois bête à ce point!? Je ne suis pas stupide, c'est ici que se déroule le combat, alors arrête de faire ton lâche et bat toi en homme!

À peine eut-elle fini sa phrase que la jeune femme-chevalier fonça vers lui, reprenant rapidement sa position d'attaque. Depuis le début elle n'avait user de aucun de ses pouvoirs dans son combat. La plupart de ses sorts était plutôt défensifs qu'offensifs. Mentalement elle repassa à son esprit chacun de ses pouvoirs, maintenant un bouclier mental pour protéger ses moindres pensés. C'était plutôt un avertissement se coup, qui était assez lancé au hasard et elle se remise en position de garde tentant de réfléchir un instant.

*Télépathie... inutile... Télékinésie.... peut-être, qui sait sa pourrait être utile, Bouclier physique, à utiliser en cas d'urgence, Bouclier mental, maintenir en tout temps ma chère en tout temps. Rayon incendiaire... pourquoi pas! Et.... M'ouais, inutile!*

Le sort qu'elle n'avait pas osé dire même dans ses pensés qui était pourtant bien en sécurité, était sa communication avec les animaux. Ce pouvoir, même la plupart des chevaliers ignoraient qu'elle le possédait car elle préférait encore l'utiliser quand il n'y avait personne autour d'elle.

La jeune femme aux cheveux roses aurait voulue vérifier un instant comment s'en tirait son ancien maître, mais elle se ravisa, la personne face à elle n'attendait que ça! C'était un lâche il voulait l'attaquer de dos! Elle en avait la preuve puisque c'est exactement ce qu'il avait tenté de faire comme premier coup, non, elle ne relâcherait pas sa vigilance. Ses yeux rouge le scrutait sans arrêt alors qu'elle maintenait le pommeau de son épée à deux mains cherchant une ouverture... le moment propice pour l'attaquer de nouveau.

L'homme ne semblait pas avoir le moyen de protéger une grande surface de son corps, il ne se battait qu'avec un couteau... Quel drôle de choix d'arme!

*Bon! Concentre toi Niki! Si je l'attaque à la jambe et que je remonte directement vers son épaule opposée il n'aura pas le temps de se protéger deux fois! C'est ça! Ça ne peut que marcher! Allez Niki tu peux le faire!*

Inspirant profondément elle attaqua d'un geste calculer vers le bas de la jambe gauche de l'homme arrêtant sa lame à la dernière seconde elle remonta vivement vers l'épaule droite où elle tapa avec force. Espérant que son idée fonctionne. La jeune femme cette fois-ci tentait surtout de le blesser, plus que de le tuer. Une bonne blessure à l'épaule le déstabiliserait sans l'ombre de doute pour un bon instant.

[H-j: En vert les pensés de Niquelot, vous ne pouvez les lires puisqu'elle maintient un bouclier mental autour d'elles comme spécifié dans le poste d'ailleurs mais je préfère éviter toute confusion Wink

]

Première mission solo à vie, sans la moindre présence de son acolyte de toujours ou de son fougueux maitre à ces côtés. À cette simple pensée ordinaire, Azrael éprouvait à la fois une immense joie et une profonde angoisse qui tantôt, lui infusait une énergie explosive, tantôt lui donnait des crampes de nervosité à vous plier en deux. Il y a de cela quelques temps maintenant, une nouvelle parvenant des royaumes conquis par l’Empire Noir vint répandre rumeurs et excitation parmi les nombreux soldats et sorciers de l’armée impériale. L’annonce d’une toute nouvelle mission en terre ennemie était imminente et cette simple déclaration suffisait amplement à raviver l’esprit combatif des guerriers d’Irianeth qui n’avaient pas eu énormément d’occasions d’assouvir leur soif de vengeance depuis la dernière grande bataille qui les avaient opposés aux chevaliers d’émeraude. Étonnamment, ce fut Exan lui-même qui proposa son jeune apprenti pour cette mission qui consistait à escorter un prince quelconque d’un royaume ennemi jusqu’aux terres volcaniques de l’Empire d’Irianeth, faisant ainsi de cela un immense honneur à Azrael qui fut grandement reconnaissant envers la confiance que lui portait son maitre. Ainsi, en un rien de temps, le jeune hybride se retrouva sur l’un des navires de l’Empire en direction des terres tant convoitées par ces semblables, côtoyant par le fait même quelques soldats et sorciers qu’il n’avait pas eu la chance, par le passée, de rencontré personnellement. Néanmoins, ce fut la présence de son bon ami Zanim parmi les tanieths choisis pour cette mission qui fut bénéfique pour le jeune homme, apaisait fortement les tourments de l’hybride qui fut reconnaissant envers la décision de l’Empereur d’envoyer son apprenti pour cette tâche quelque peu ingrate pour un sorcier en devenir de l’Empire Noir.

Quoiqu’il en soit, l’apprenti soldat noir et toute la troupe de tanieth affecté à cette mission finirent par vaguement patienter dans les donjons de la citadelle de Diamant qui s’adonnait à être plutôt différent de ce que l’on retrouvait à la forteresse noire. Gardant cette constatation plutôt inutile pour lui-même, Azrael profita de ce moment plat pour étirer sans gêne ses membres engourdit par l’inaction. Depuis leur arrivée sur les terres d’Enkidiev, les soldats et sorciers n’avaient fait que patienter et observer de loin les actions du prince noir Nagare qui avait usé d’un bon moment avec les diplômâtes tanieths de Diamant pour des questions de procédures qui étaient parvenues par bout aux oreilles de l’apprenti qui n’avait pratiquement rien écouté de toute cette discussion. Bien qu’il ait déjà par le passé rencontré le prince noir légitime au prestigieux trône d’Irianeth, Azrael avait une certaine difficulté à bien cerner le fils de l’Empereur. Une grandeur émanait de ce personnage et son charisme était indiscutable, toutefois il ne pouvait véritablement donner son opinion sur le prince Nagare ne sachant réellement pas grand-chose sur ledit homme. Il y avait probablement aussi le fait que les personnages ayant un titre d’une haute importance avaient le don de mettre le jeune hybride dans un état frôlant ineptie sociale, celui-ci préférant de loin se retrouver avec des tanieths du même rang que lui. Ainsi, Azrael discuta un moment avec son ami Zanim qui, malgré son éventail restreins d’émotion, parvenait tout de même à soutenir une discussion animée avec son compagnon turbulent qui partageait avec vivacité ses pensées.

Ce fut toutefois la soudaine apparition du prince Nagare dans les donjons qui mit rapidement fin à l’attente interminable, instaurant immédiatement une ambiance grave à la suite de ses paroles qui mettaient en garde les membres d’Irianeth contre l’arrivée inattendue des chevaliers d’émeraude. Une troupe de ses guerriers verts avait été détecté dans les environs et une confrontation était plus qu’envisageable, ceux-ci désiraient évidemment retrouver le prince pour le mettre en lieu sûr et ainsi lui éviter un bien triste destin sur les terres d’Irianeth. D’abord légèrement surpris de cette soudaine annonce, croyant s’être finalement embarquer pour une mission secondaire, Azrael fut rapidement ravie de la tournure des évènements, fébrile à l’idée de finalement rencontrer ces tristement célèbres chevaliers d’émeraude qui peuplait depuis son enfance ses cauchemars tout comme ses rêves. La stratégie élaborée par le prince fut fort simple, coincer les chevaliers et les forcés à combattre, ce qui aurait été plutôt facile pour les soldats à la solde de l’Empire si ce n’avait été de la surprise qu’avait réservé l’ordre pour ces tanieths qui attendaient avec impatience leur venue. Une puissante détonation fit vibrer l’ensemble de la citadelle, prenant par surprise l’apprenti soldat noir qui ne s’attendait pas à ressentir une telle pulsation, jetant par réflexe un regard au jeune borgne à ces côtés, qui paraissait nullement impressionné par cette déflagration inattendue. Les chevaliers étaient à présent à l’intérieure de la forteresse de Diamant, dévoilant leur présence à proximité des réserves, ce qui fit réagir vivement Nagare qui s’empressa de foncer vers les réserves visées par les hommes en armures vertes, ordonnant dans la foulé à quelques soldat de son peloton de le rapidement le suivre, dont Azrael qui n’hésita pas à s’élancer à la suite du prince noir. Intercepté au passage par son ami Zanim qui lui souffla d’une voix neutre d’être prudent, l’hybride n’eu comme réponse qu’un sourire complice à adresser à son camarade, n’ayant nullement le besoin de mots pour faire comprendre à l’apprenti sorcier qu’il partageait les mêmes inquiétudes pour lui, le tanieth s’élança rapidement dans les couloirs de la citadelle humaine où il irait rejoindre pour la première fois les chevaliers d’émeraude.

Enjambant le pas à ceux du prince qui était la tête du groupe qui se dirigeait vers les réserves, les quelques soldats de l’Empire Noir finirent par arriver là où se situait la présence des chevaliers de l’ordre, tombant pratiquement nez à nez avec ces humains qui avaient jurés leurs morts. Machinalement, tous les membres d’Irianeth s’attaquèrent aux guerriers verts sur lesquels leurs regards s’étaient posés, aucune hésitation ne fit tressaillir leurs bras au moment de dégainer leur arme, tous résolus à éliminer leur adversaire. Se retrouvant finalement face à face à un de ces chevaliers d’émeraude, Azrael prit un court moment pour assimiler toutes les informations qui se déroulaient autour et devant lui, remarquant que le guerrier qui se trouvait devant lui ne semblait pas tout à fait humain, ses longues oreilles pointues trahissant son appartenance à un autre peuple. Toutefois, ce qui surprit davantage l’hybride fut la présence d’une créature aux pieds de l’homme qui semblait tout aussi redoutable que son maitre à la chevelure d’or, montrant les crocs férocement à l’approche du jeune homme qui fut rapidement déconcentré par la présence de deux ennemis. Reportant du mieux qu’il pu son attention sur l’homme à l’armure verte, l’apprenti soldat noir ne pu empêcher un sourire nerveux, c’était bel et bien la première fois qu’il affrontait un ennemi autre que son maitre Exan, Izzy ou même ces compagnons insectes, cette fois-ci tout cela était vrai, une erreur et tout pouvait ce terminer aujourd’hui. Sans plus, Azrael tenta de porter un premier coup d’épée vers le flan gauche de son adversaire, veillant aussi à garder un œil sur la bête qui gardait l’homme, prêt à contre-attaquer le moindre soubresaut de l’énorme animal…

Invité

Elle était belle, belle a croquer, belle à couper. Sa peau si clair, ces cheveux rose. C'était la première fois que je voyais une femme comme cela. Serte, ma maîtresse était plus belle encore mais elle était différente. Une femme si jeune et pourtant en armure. Elle devait avoir quelque chose de spéciale mais quoi ? Je devais le savoir, je devais savoir pourquoi elle était chevalier. Apres mon coup qu'elle évita sans trop de peine, elle me fit face. Qu'elle beauté vraiment. Elle allait être mon plus beau spécimen depuis longtemps. Elle m'écouta et un sourire malicieux se dessina sur son visage. Sa réponse fut aussi sèche que je l’espérais. Si elle n'offrait aucune résistance c'était sans intérêt.

-Tu m'crois bête à ce point!? Je ne suis pas stupide, c'est ici que se déroule le combat, alors arrête de faire ton lâche et bat toi en homme!

Je la regardais avec intérêt. Elle me plaisais et maintenant j'avais envie de promener ma lame sur son corps pour satisfaire mon besoin de connaissance. Comme un homme disait-elle, mais c'est se que je contais faire. Nous nous regardions fixement puis elle se décida à m'attaquer. N’ayant jamais vraiment appris a me battre, je ne savais pas trop parer les coups donc je m'écartais pour l'esquiver. Cela ne semblais pas être une attaque pour blesser. Peut-être voulait elle me tester. Je restais immobile, attendant sa prochaine attaque pour lui lancer la mienne. Je la regardais fixement, tout en restant concentrer et immobile. Sur mon visage était dessiner un sourire montrant mon envie de jouer avec elle et pourtant je restais concentrer, attendant qu'elle décide de m'attaquer de nouveau. Discrètement, je chargeais dans ma main gauche une bonne dose d'énergie léthargique. Elle ne pouvait le voir ni le ressentir mais elle la sentira quand elle parcourra son corps.

- Alors, madame la chevalier, vous élaborez votre stratégie ? Vous n'avez tout de même pas peur de moi, si ? Et je ne connais même pas votre nom.

Je me mit à rire doucement tout en la regardant. Elle portait une armure et moi non. Elle portait une épée et moi une simple dague. On m'avait bien dit de prendre une arme plus imposante mais, je préférais de loin mon scalpel à ces grands couteaux si lourd à porter. Je ne me m'étais pas en position de garde, ma dague pendait le long de mon bras droit. j'attendais son attaque. Elle inspira et fonça vers moi. Elle porta son attaque vers ma jambe gauche donc je déplaçais ma dague de se coter mais, au dernier moment porta son attaque à mon bras droit. La lame s’enfonça vers l'épaule mais le coup ne semblait pas être porter pour tuer. Pourquoi voulait-elle me ménager ? Je poussais un petit cri de douleur puis un rire de plaisir. Que de souvenir, certaine de mes blessures m'avais été causer comme cela lors d'entrainement avec ma maîtresse. De ma main gauche, j'attrapais le cou de la chevalier et lui administra toute la dose d'énergie léthargique que j'avais concentrer. Un simple soldat tomberais raide mais, contre un chevalier je ne savais pas si cela suffirais. Je la repoussais aussi fortement que possible de la main et recula. Cette blessure allait m’empêcher de me battre correctement avec mon bras droit. J'allais donc devoir improviser pour manier ma dague lors du combat.

- Vos coups ne sont pas fais pour tuer on dirais. Auriez vous peur de votre ennemi ? ou tout simplement pitié ?

Je continuais de la regarder sans faire attention à ma blessure. Mon sang coulais et pas le sien. Je voulais voir son sang couler. Elle était différente de moi, de ceux d'Irianeth et même de ceux que j'avais déjà tuer avant Irianeth. Elle était différente donc son sang était différent. Je continuais de sourire et de rire tout en restant concentrer sur sa prochaine action.

» On abandonne personne [SCENARIO]
» STARS ou UMBRELLA CORPORATION ? (Seulement pour ceux qui connaissent Resident Evil)