Comment parler cour 1! [ Pv Esper]

C'était Mathilde, tout ça c'était son idée! Elle en avait assez que sa petite protégé, ne veulent pas parler et pire encore, le peu de fois où elle ouvrait la bouche, ses phrases n'avaient rien d'un français correcte. La gamine n'accordait pas ses verbes et parfois même il lui manquait des mots. À 8 ans n'importe quel enfant savait parler correctement. Tamiska non. Quand Mathilde lui avait expliqué, la jeune fille avait été très compréhensive et elle avait accepté. La jeune servante avait alors demandé à plusieurs personnes qui lui avait dit non, puis finalement elle avait trouvé une volontaire. Évidement connaissant l'adversité qu'avait Tamiska des hommes, elle ne l'avait demandé qu'à des femmes. Elle-même était trop occuper pour prendre le temps de montrer à Tamiska comment bien parler!

C'est ainsi que la jeune fille de 8 ans devait se rendre ce matin-là dans le hall des chevalier où elle devait rencontrer une jeune femme qui allait l'aider. La gamine ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir, mais une chose était certain ça n'allait pas être facile! De plus l'enfant refusait toujours de parler à voix haute, c'était un autre problème.

Elle C'était levée aux aurores ce matin-là, mais Mathilde elle, elle était déjà partie accomplir plusieurs tâche. Puis la gamine était allée manger toute seule, toute en silence, sa vie se faisait toujours de manière silencieuse à vrai dire, elle était comme ça et voilà tout. Comme toujours l'enfant n'avait rien avalé d'autre que des fruits, jamais elle n'avait voulu faire autrement et jamais on avait exigé d'elle qu'elle mange autre chose, quoi que Mathilde est brièvement essayer quand elle avait 3 ans mais la gamine préférait ne rien manger que manger autre choses, alors elle avait rapidement cédé. Puis Tamiska était allé prendre un bain. Depuis toutes ses années passé à Émeraude sa peur de l'eau était la seule de ses peurs qui semblaient avoir complètement disparue. De ses deux autres peurs elle gardait encore des traces. Tamiska avait toujours peurs des hommes, quoique cette peur était légèrement plus rationnelle aujourd'hui et elle craignait toujours de parlé à vive voix.

Il faut savoir que la mère biologique de Tamiska était muette, alors la gamine c'était jurée de ne jamais parler comme le faisait sa mère. Cependant l'enfant n'avait pas encore comprise que c'était un handicape qu'elle avait sa mère et que si elle aurait pue crier sa souffrance elle l'aurait fait...

L'enfant était assise là sur un banc dans le hall des chevaliers attendant qu'arrive la personne qui devait venir l'aider. Elle observait en silence les gens passer devant elle, Tamiska était sans doute pas mal à l'avance ce n'était pas grave. Elle avait en elle une patience inouïe. Puis finalement elle vit entré dans la pièce la personne que Mathilde lui avait indiqué comme étant celle qui allait l'aider. L'enfant la fixa sans bouger, sans sourire et sans rien dire de vive voix, attendant qu'elle arrive près d'elle et lui explique quoi faire.

***Bonjour***

Avait-elle simplement dit par télépathie, sans bouger d'un poil.

Une servante était venue trouver Esper un jour où elle s’occupait de Lalwendë et de Loeiza. Faire coïncider sa vie de chevalier et sa vie de mère n’était pas facile pour l’Empathe, mais elle faisait de son mieux pour que ni sa fille adoptive, ni son écuyère ne se sente lésé… de plus, elle s’assurait de se tenir suffisent occuper pour ne pas penser à son âme sœur défunte sans qu’elle n’ai pus intervenir. La femme chevalier murait donc sa peine dans un coin de son être, elle ne la laisserait s’exprimer que si elle survivait à la guerre… et si elle voyait l’achèvement de celle-ci. Enfin, là n’était pas la question…
Une femme était donc venue la trouver. Cette femme était l’une des nombreuses servantes du château et elle s’excusa de la déranger avant de lui demander si elle aurait le temps de lui prêter main forte. Toujours prête à aider les autres, la femme aux cheveux blancs hocha la tête avec calme et lui demanda quel était son problème. La servante lui expliqua alors qu’elle veillait sur une élève, Tamiska, mais que cette dernière se refusait à parler correctement… et même de parler tout court d’ailleurs. Esper avait hésité un temps avant d'hocher la tête. Sa protégée n’était pas la seule fillette d’Emeraude, il fallait bien qu’elle se fasse des amis… En attendant, la fillette qu’elle était sensé aider lui rappelait un peu son passé alors elle accepta sans mal de l’aider.
C’est ainsi que ce matin là, après avoir donner quartier libre à Loeiza, Esper avait posé un baiser sur le front de sa fille adoptive et lui avait fait promettre de se tenir sage ce jour-là. Puis, elle avait laissé l’enfant filer avant de se rendre dans le hall des chevaliers, là où elle devait retrouver l’enfant qu’elle devait aider. Lorsque, finalement, la femme chevalier arriva près de la fillette, elle lui adressa un léger sourire tout en inclinant la tête pour la saluer. Il n’en fallu pas plus pour que l’enfant ne lui transmette un bonjours. Pour sa part, Esper jugea préférable de lui répondre par sa propre voix. C’est donc avec un léger sourire qu’elle lui dit ::

« Bonjours, je m’appelle Esper et toi comment t’appelles-tu ? »

Esper le savait déjà puisque la servante le lui avait dit, cependant, elle trouvait plus agréable de faire les présentations… et puis, cela lui permettrait sûrement de commencer les leçons en douceur. La jeune femme s’approcha un peu de l’enfant pour finalement prendre place sur le banc près d’elle, attendant que l’enfant lui réponde. Elle avait tout son temps et elle avait donné sa parole avec Mathilde. Elle ferait donc tout son possible pour aider Tamiska à s’améliorer… Ce ne serait sûrement pas immédiat mais ce serait sûrement bien pour la fillette.

Enfin, Mathilde lui avait dit vrai, la jeune femme qui voulait aider Tamiska avait l'air très gentille. Mais pour Tamiska toutes les femmes l'étaient alors rien de nouveau jusqu'au ici. La dame devant elle c'était présenté sous le nom d'Esper puis elle avait demandé à la jeune fille comment elle se nommait. Tamiska ne la lâchait pas du regard car quand les gens lui parle à voix haute, elle à tendance à plus lire sur les lèvres que d'écouter réellement se qu'on lui dit. Tendis que dans la tête ses plus facile de se concentrer directement sur les paroles, sans tous les autres sons autours.

Son nom à elle, elle le savait très bien puisqu'elle le disait toujours. Enfin là n'est pas la question, est-ce qu'elle devait se présenter d'une phrase aussi complète que la jeune femme? Non... Tamiska se rappelait déjà plus de tous les mots qu'elle y avait mit et de toute manière elle allait bien comprendre si elle ne disait que son nom n'est-ce pas?

***Tamiska***

Répondit toujours par voix télépathique la jeune fille de 8 ans alors qu'elle observait toujours la jeune femme assise désormais près d'elle. C'était plutôt simple, sans phrase ni rien, tout comme son bonjours d'ailleurs. La jeune jadoise parlait toujours en employant le stricte minimum, Esper n'allait sans doute pas tarder à le découvrir, déjà que la gamine n'avait utilisé rien de plus que sa voix télépathique. Enfin rien n'était perdue. Elles venaient à peine de se rencontrer!

L'élève d'Émeraude était très en confiance près d'Esper pour la simple et bonne raison que c'était une femme. Si un homme aurait tenté le même approche elle se serait sentit mal, mais ce n'était pas le cas. Bien sûr la gamine n'avait pas sourit, mais ça c'était encore plus rare, elle était toujours très concentré et n'avait pas le sourire facile. Juste suivre une conversation était un défi pour elle, alors avoir les gestes qui allait avec... En plus Tamiska avait le don de ressentir les sentiments de tous le monde qui passait à proximité d'elle et de ça elle n'arrivait pas en s'en isoler. Elle se sentait opprimé bien souvent par des sentiments qui ne lui appartenait pas et ça non plus ça ne lui facilitait pas le sourire. Elle se concentrait simplement à rester elle-même c'était déjà beaucoup pour une fillette de son âge.

Esper se demandait si elle n’aurait pas finalement dû faire venir Lalwendë à ses cotés. La jeune femme souhaitait aider l’enfant comme elle souhaitait aider tout ceux qui pouvaient, d’une façon ou d’une autre, croiser son chemin… Mais ce n’était hélas pas si facile que ça. Alors, pour le moment, la jeune femme à la blanche chevelure s’assit patiemment aux cotés de la jeune fille à qui elle était sensé prêté main forte. La femme-chevalier attendit donc patiemment la réponse de l’enfant… Celle-ci la déçut… Non seulement la fillette utilisa la télépathie, mais elle ne lui donna que son nom… Bon… Et bien, ce serait sûrement assez compliquer pour elle de lui apprendre à parler de façon plus convenable. L’adulte ne savait pas que l’enfant avait un don proche de son don d’empathie… D’ailleurs, elle aurait tout fait pour que personne n’ait jamais ce genre de dons car, mieux que personne, elle savait que ce don pouvait en fait être une véritable malédiction.
Bref, Esper comprenait que le service qu’elle acceptait de rendre à cette enfant et à la servante qui veillait sur elle. Un soupire lui échappa et elle se passa une main derrière la nuque avant d’adresser un nouveau sourire à notre jeune fille, plongeant son regard pale dans celui de la fillette, la femme repris à nouveau à voix haute :

« Enchantée Tamiska… »

Esper avait entrepris de libérer une part de son pouvoir d’empathie, afin de pouvoir au mieux comprendre cette enfant… De même façon pour pouvoir comprendre comment elle pouvait l’aider le mieux possible. La femme-chevalier n’eut donc pas de mal à réaliser que l’enfant aurait préféré qu’elle parle par télépathie. Un sourire triste se posa sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle repris la parole, par la pensée cette fois.

***Tu sais Tamiska, il y a beaucoup de gens qui n’ont pas le pouvoir de parler par la pensée pour ces gens-là, il faut que tu parles avec ta vraie voix, pas avec tes pensées… Sinon, les moins magique d’entre eux n’entendront jamais ta jolie voix.***

Esper garda son regard pale dans celui de la fillette tout en gardant un petit sourire posé sur ses lèvres. Elle ne voulait pas forcer la main de la fillette… Elle voulait juste lui faire comprendre qu’en se contentant de parler par la penser elle s’entourait d’un mur que certains ne pourraient pas passé. La femme-chevalier soupira doucement et inclina légèrement la tête tout en regardant un moment les autres habitants qui passaient dans le hall. Encore un moment, puis, la jeune femme repris la parole, à nouveau de vive voix cette fois-ci.

« Comment vas-tu ? »

Comme toujours, sa voix était on ne peut plus douce, tout comme son regard et son sourire. C’était la nature de la jeune femme, elle avait toujours agis de la sorte, elle n’y pouvait rien.

La gamine avait sans doute faite une double faute. Elle se doutait déjà de ce qu'allait lui dire la femme, c'est vrai tout le monde lui disait la même chose : Parle à voix haute, parle de vive voix... Depuis le temps elle avait arrêté de donner des explication sur le pourquoi elle ne parlait pas de vive voix, surtout qu'elle avait vue que plusieurs ne l'entendait pas. Et puis l'autre faute c'était sa manière de se présenter, ça ses le petit soupir qui le lui avait fait comprendre... Tamiska avait belle et bien voulu utiliser plusieurs mots mais elle ne voulait pas non plus se casser la tête en faite... Elle se souvenait pas de tous les beaux mots qu'elle aurait du dire... La voix de la jeune femme devant elle avait fini par retentir à nouveau puis la gamine dessina un bref sourire dessus son visage qui ne dura qu'une ou deux seconde seulement, mais il avait été là tout de même. Parfois la gamine faisait encore des gestes pour ce faire comprendre plutôt que d'utiliser des mots, mais là ce n'était pas vraiment l'une de ses fois, quoi que en même temps son petit sourire voulait à lui seul dire plusieurs chose. Du genre qu'elle était enchantée elle aussi...

Par la suite c'est dans sa tête que la gamine entendit la voix qu'elle avait déjà entendue. Enfin elle se doutait un peu de se que la femme voulait lui dire, mais elle écouta tout de même de manière attentive, puis elle hocha la tête réfléchissant un moment à ce qu'elle pouvait bien répondre à ça! Pendant qu'elle y pensait la voix d'Esper résonna à nouveau mais cette fois-ci à voix haute. Elle l'écouta puis se concentra un moment pensant évité de dire qu'un seul mot cette fois-ci.

***Tami bien sentir...***

Elle secoua la tête en levant un doigt dans les airs pour signifier à la jeune femme d'attendre avant de dire quelques chose.

***Tami croire que Tami bien aller!***

La gamine se gratta la tête puis elle décida de revenir sur l'autre sujet.

-Tami...

La gamine se sentit devenir toute rouge elle voulait pas vraiment parler à voix haute. Elle secoua la tête puis fixa la jeune femme devant elle reprenant par télépathie.

*** Tami penser que méchant pas entendre quand Tami parler comme ça... Sauf gentil oui, mais pas méchant et tout gentil et méchants comprendre quand Tami parler fort...***

La gamine pencha la tête sur le côté attendant de voir si Esper avait réussit à la suivre dans son raisonnement, elle savait que souvent les gens ne comprenait pas tout ce qu'elle voulait dire, pourtant elle, elle se comprenait très bien!!! Les adultes étaient bizarre parfois...

Par chance pour la petite, Esper n’était pas le genre de jeune femme à se décourager facilement, sinon, voila longtemps qu’elle aurait fuit la civilisation pour vivre en hermite. Soit, elle avait quand même un beau quotas de boulot devant elle avec cette petite, mais comme à son habitude, elle pris ça avec le sourire et entrepris de débuter la première leçon. Elle compris bien vire que, non seulement il faudrait lui apprendre à former des phrases, mais il faudrait aussi lui donner confiance en elle et en son entourage… Ce serait sans aucun doute ce point là qui serait le plus délicat. La femme avait donc demander à l’enfant comment elle allait, cette dernière lui répondit par des débuts de phrases, ce n’était pas encore ça, mais c’était mieux que rien, un point que le jeune femme identifia instantanément fut l’utilisation du prénom de l’enfant à la place du « je ». Cependant, la fillette lui demanda d’attendre et elle le fit.

L’enfant essaya à nouveau de formuler sa phrase, mais ce ne fut pas encore bien concluant… Soit. Avant qu’Esper ne puisse parler, la fillette prononça son prénom à voix haute et se repris avant de lui expliquer par télépathie pourquoi elle ne parlait pas ainsi. C’était compréhensible bien sur, mais ce n’était pas non plus l’exacte vérité. Se mordillant la lèvre inférieure, la jeune femme réfléchit à la façon dont elle pourrait expliquer à l’enfant ce qu’il en était vraiment… Bon autant commencer par la leçon.

« Tamiska, quand tu parle de toi dans une phrase, il vaut mieux dire « je » au lieu de ton prénom, tu me comprend ? Vas y essai. »

Elle lui laissa le temps de s’exécuter, n’exigeant pas qu’elle passe tout de suite à la formulation de vive voix. Après un temps de silence, la femme-chevalier expliqua à la fillette, toujours avec son éternelle voix douce :

« Tu sais, certains méchants peuvent toujours t’entendre, même quand tu parles comme ça… et il y a aussi beaucoup de gentils qui ne t’entendrons pas quand tu parleras comme ça. Si tu veux devenir chevalier, il va bien falloir que tu parle avec ta vraie voix tu sais. »

Esper n’avait pas dit cela méchamment, mais c’était simplement une nécessité que l’enfant finisse à un moment par parler… Enfin, elle avait encore un peu de temps devant elle, elle pouvait prendre ce dernier pour s’habituer peu à peu à parler au lieu de penser. En fait pour la jeune femme, il y avait eut trois étapes… Le dessin, la pensée et la parole… Une ombre passa alors dans le regard clair alors qu’elle se rappela ne pas avoir retoucher ses fusains depuis qu’elle avait appris la disparition du prince d’Argent. Rapidement, elle chassa sa peine de son esprit avant que Tamiska ne puisse s’en rendre compte d’une quelconque manière… Ce qu’il y avait de bien, c’est qu’en grandissant en différenciant mal ses sentiments de ceux des autres qu’elle captait, elle avait acquis la capacité d’ignorer ses propres sentiment en cas de besoin. Il s’agissait alors de les brider dans un coin de son être pendant quelques temps. Elle reporta bien vite son regard vers l’enfant, cherchant à savoir si cette dernière avait pus comprendre ce qu’elle avait voulu lui dire.

Tamiska c'était expliqué et tout et tout, mais bon, la jeune femme devant elle, avait préféré revenir d'abord sur son parlé et c'était bien parce que c'était pour ça qu'elle venait la voir n'est-ce pas? Elle avait demandé à la jeune fille si elle pouvait dire ''je'' au lieux de dire son propre nom... La gamine hocha la tête ça paraissait plutôt facile en faite! Elle décida de simplement reprendre sa phrase pour voir ce que ça aller donner.

*** Je croire que Taaam.... je bien aller. ***

Oups, un peu plus elle le disait encore! C'était l'habitude hein... Enfin vue sa petite faute la gamine décida de le redire encore!

*** Je croire que je bien aller!***

Un silence s'en était suvie un court instant avant que la jeune femme lui explique que même les méchants pouvait l'entendre quand elle parlait par voix télépathique et qu'en plus si elle voulait être chevalier... Tami décrocha alors pour la toute première fois son regard du visage de la jeune femme. Tout ça elle l'avait bien comprise et enfin elle voulait être chevalier elle. Ça la bouleversait que même les méchants puis l'entendre et ce depuis toujours. La gamine baissa la tête en fixant ses genoux. Elle réfléchit un instant pensant à sa mère qui c'était battue pour elle contre son père quand elle était petite. Toute sa théorie partait de là... Est-ce que son père avait entendue sa mère lui dire par télépathie qu'elles allaient s'enfuir? Tamiska n'arrivait pas à se rappeler, il y avait tellement longtemps de ça maintenant! Tout ce qu'elle savait c'est que sa mère l'avait laissé à Émeraude pour l'éloigné de son père et qu'elle ne voulait pas que Tamiska essais de lui parler... Un frisson traversa alors le dos de la gamine, tout ça lui évoquait la peur et un grand sentiment d'injustice. Elle tenta brièvement de chasser ses pensés puis son regard revint vers la jeune femme.

-Je chevalier plus tard.

Rien au monde n'était plus sure que ça! C'était son destin à elle de devenir un jours chevalier. Sa mère avait tout misé là dessus quand elle l'avait abandonnée ici 5 ans plus tôt alors c'est certain que Tamiska n'allait pas laissé tombé si facilement. Et puis si les méchants pouvait aussi l'entendre par télépathie... À quoi bon? L'espace d'un instant la gamine avait sentie une légère vague de tristesse. Elle ne savait pas d'où sa provenait, peut-être même était-ce elle-même? Ce fut si court... Elle mit ça sur le fait qu'elle avait sans doute trop pensé à ses parents... D'ordinaire ça créait plutôt de la peur chez elle, mais elle n'en fit pas tout un plat! Ça lui paraissait si bref! Et ce n'est pas la personne près d'elle qui lui paraissait triste. La peur, la colère et la tristesse étant pour elle les trois sentiments les plus facile à identifier.

Esper écouta simplement la jeune fille tenter de modifier sa phrase… Si au début elle se trompe, elle parvint à n’utiliser que des je, poussant la jeune femme à incliner doucement la tête, c’était déjà un pas en avant… soit, il lui restait maintenant encore quelques faute et la femme-chevalier allait devoir corriger le reste de sa phrase. Il était plus difficile d’apprendre à reformuler à l’age de Tamiska qu’à celui qu’avait sa fille adoptive mais Esper s’y était engagée et elle ne comptait pas s’en dédire.

« C’est bien, mais ce qu’il faudrait dire pour que ce soit bien c’est ‘Je crois que je vais bien.’… »

La jeune femme aux cheveux blancs ne voyait pas trop comment lui expliquer ça autrement… Peut être qu’elle n’avait pas été suffisamment attentive aux leçons de Rhys puisqu’elle ne se souvenait pas comment le vieux magicien s’y était pris pour l’aider à bien formuler ses phrases… D’un geste, elle chercha Lagad avant de se rappeler que celle-ci était en train de fureter à droite à gauche dans le château, elle laissa donc retomber sa main à ses cotés. Inutile de s’attarder sur un passé sur lequel on avait plus aucune emprise, voila ce que pensait notre jeune femme quand la véritable voix de Tamiska l’arracha à ses pensées. La fillette lui dit qu’elle serait chevalier plus tard et, malgré elle, un sourire étira les lèvres de la jeune femme qui se retint tant bien que mal d’ébouriffer affectueusement les cheveux de la petite.

« Oui, tu seras chevalier et je pense que tu pourrais faire un très bon chevalier. »

Bien entendu, tout dépendrait de la façon donc se déroulerait son éducation d’Ecuyer. Esper ne pourrait jamais s’estimer véritable chevalier car elle n’avait jamais vraiment eut de Maître. Chaque fois qu’on l’avait confier à un chevalier, ce dernier perdait la vie avant même leur premier entraînement, la laissant seule et perdue… Tant et si bien que la petite Empathe avait du apprendre seule, favorisant la théorie à la pratique. Jusqu’à présent cela lui avait plutôt réussit mais elle ne doutait pas que cela finirait tôt ou tard par se retourner contre elle.

[[Désolée très court]]

Hein quoi? Bah c'était bien trop compliqué ça!

-Peux pas.

Elle avait beau tourner la phrase de tous les sens dans sa tête Tamiska ne voyait plus du tout comment dire la phrase! c'est vrai... la jeune fille venait de la dire, mais là... La voix de la fillette sur ce coup là avait été très peux portante, elle avait dit cette phrase là presque dans un murmure. Elle ferma les yeux un instant elle voulait bien la dire la phrase, mais là elle se décourageait à peu...

-Je va...

La gamine soupira profondément. C'était même pas proche de ressembler! Elle avait d'ailleurs même pas essayer de faire une phrase complète.

-Thilde, toujours dire à.. je que.. je faut toujours dire vais bien... sinon pas gentil, mais ... je vais pas bien bien là, parce que.. je pas capable dire les mots '' Je vais bien'' ...

Tamiska soupira sans même réaliser qu'en disant ça elle avait dit une grosse partie de la phrase comme on lui avait demandé de le dire! Elle était vraiment décourager de ne pas y arrivé en plus. Bon elle avait faite une pause à chaque fois avant de dire je, pour évité de dire Tamiska, mais déjà là il y avait une bonne amélioration non?

[H-J:Désolé! Non seulement ça à été long avant que j'écrive mais en plus c'est pas fameux! Enfin m'a essayer de faire mieux la prochaine fois ^^']

Esper faisait de son mieux pour expliquer à la fillette ce qu’elle devait dire dans de telles situations. La jeune femme à la chevelure blanche écouta la petite lui dire qu’elle ne pouvait pas. Un soupire lui échappa presque malgré elle et elle se passa une main derrière la nuque. Ses souvenirs étaient un peu flous, comment lui expliquer… Pourtant, la fillette tenta quand même de prononcer la phrase… mais elle n’y parvint pas vraiment alors elle décida de lui expliquer quelque chose. Ainsi, la servante qui était à l’origine de cette entrevue lui disait qu’il fallait toujours dire que ça allait sinon ce n’était pas gentil. Le cœur de la jeune femme se serra un instant et hocha simplement la jeune femme alors qu’elle lui disait ne pas aller bien parce qu’elle n’arrivait pas à le dire.

« Tu as le droit de ne pas aller bien, mais je pense que ce qu’elle veux t’expliquer c’est que, la plupart du temps, quand tu dis que tu ne vas pas bien, cela inquiète les gens pour qui tu compte. »

Esper laissa l’ombre d’un sourire se poser sur les lèvres et elle plongea son regard pale dans celui de la fillette. Elle comprenait que la situation pouvait être difficile pour la fillette qu’elle était, pour tout dire, ce n’était pas non plus très facile. La femme-chevalier se mordilla l’intérieur de la lèvre avant qu’elle ne dise simplement à l’enfant :

« Tu n’es pas obliger d’y arriver d’un coup, tu peux prendre autant de temps qu’il te faut et le nombre de tentative aussi… D’ailleurs, tu dis que tu n’y arrivera pas mais tu n’en était pas très loin, Tamiska »

Tranquillement, elle lui adressa un sourire encourageant et entendit un couinement un peu plus loin. Quand elle regarda dans cette direction, elle vit un rongeur filer droit sur elle, elle n’eut d’ailleurs aucun mal à reconnaître Lagad, sa petite hermine. La femme se baissa et tendit la main, il n’en fallu pas plus pour que le rongeur ne grimpe le long de son bras pour, finalement, se poser sur ses épaules. Comme si de rien était, Esper posa son regard sur l'enfant.

La gamine prise un instant pour réfléchir, ça blessait les gens pour qui elle comptait? C'est à dire Mathilde en gros! Bah oui, parce que les autres ils étaient tous morts! Tout le monde mourraient autour d'elle... Ou disparaissaient.

-Tami...non... Je avoir que Thilde. Parce que Yumi morte... Et puis pue Obé non plus et pue Dna... pus mama non plus. Je plus personne alors je blesser personne quand je dire '' Je vais pas bien'' sauf Thilde parce que Thilde je avoir encore...

Bah oui, logiquement, elle ne pouvait pas blesser des gens qui ne tenait pas à elle! Ici personne tenait à elle mise à part Mathilde c'était évident pour elle. Elle n'avait pas d'amis, personne. Tamiska devait sembler étrange aux yeux des autres enfants... Ou quelque chose! En tout cas c'est pas elle qui partirait une longue discutions! D'ordinaire elle passait son temps à tenter de jouer de son instrument ou à courir après son chat qui avait traumatisé un écuyer! Sinon elle faisait ses affaires et ne parlait que quand on le luit demandait quelque chose et encore, il se devait d'avoir aucune autre façon qu'avec des mot pour le dire, pour qu'elle répondre!

Elle n'était pas obliger de dire toute la phrase toute suite? Une chance! Parce qu'elle n'y arriverait pas tout de suite... À cela la gamine hocha tout bonnement la tête, quoi dire de plus? Rien, elle avait comprise et l'indiquait, comme elle le faisait souvent, par un langage corporel.

Peu de temps après, Tamiska entendit un petit bruit qui attira son attention, elle jeta son regard vers le sol et vit une bête venir vers eux en courant. Mentalement elle ne pue s'empêcher de penser à un gros rat blanc. La femme près d'elle c'était penché pour le ramasser, alors que l'enfant était déjà sur le qui-vive. Voyant ce qu'elle qualifiait de bestiole, monter sur le bras de la femme en courant, elle ne pue s’empêcher de sauter en bas du banc en fixant l'animal sans bouger d'avantage.

-C'est quoi?

La gamine observait l'animal de manière très attentive, car en faite, elle ne voulait pas qu'il s'approche d'elle! Elle avait beau pouvoir discuter avec les animaux, il y en avait beaucoup qu'elle n'aimait pas, en particulier, tout ceux qu'elle pensait Yumi, son chat, capable de les manger! Elle préférait sans doute les trouver dégoûtante pour pas avoir pitié d'eux quand elle verrait son chat les gober... Efin c'est une théorie parmit tant d'autre quoi!

Esper écouta la fillette lui dire qu’elle avait que ‘Thilde’ et qu’elle ne pouvait donc blesser qu’elle en disant qu’elle n’allait pas bien. La jeune femme se mordit l’intérieur de la lèvre, pourtant, la fillette ne semblait pas plus triste que ça…

« Tu sais Tamiska, pour le moment tu n’as peut être pas beaucoup de proche, mais quand tu sera Ecuyer, pense que tu entreras dans une famille nombreuse et là, il y aura toujours des gens pour tenir à toi… »

Bon, elle ne le croyait pas vraiment puisque même au sein de l’ordre la blanche avait toujours été quelqu’un de solitaire. Elle avait même commencer à se persuader que, si elle disparaissait, hormis son Ecuyère et sa fille adoptive, personne ne s’en rendrait compte. Elle n’en ressentait pas de peine, non, elle était même pleinement consciente que c’était elle qui avait choisit cette solitude… Quoi qu’il en soit, quand Lagad fut à nouveau perchée sur ses épaules, la jeune femme se sentir un peu rasséréner, l’animal avait, comme sa mère, cet effet là sur la femme-chevalier.
Pourtant, Tamiska quand à elle semblait effrayer par l’animal et Esper ne comprenait pas pourquoi car il n’y avait pas plus doux que ses hermines. Elles avaient élues domicile quelque par dans une salle inoccupé où trônait une vieille paillasse et la blanche avait toujours fait son possible pour qu’on ne les en déloge qu’en dernier recours. L’enfant lui demanda de quoi il s’agissait et un sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle caressa la fourrure blanche de l’hermine avant de répondre à la fillette.

« C’est une hermine… Et c’est aussi ma meilleure amie depuis sa naissance. Avant c’était sa mère qui me suivait partout… »

Esper se rendit compte qu’elle était décidément trop bavarde quand on parlait de son hermine ou de la monture qu’elle avait choisit il y a quelques années de cela maintenant. Ses joues s’empourprèrent légèrement et elle repris sur un ton plus neutre :

« Elle s’appelle Lagad et je peux t’assurer que tu n’as pas à avoir peur d’elle, loin de là même. »

C’est vrai quoi, si Lagad avait pus représenter un quelconque danger, jamais elle n’aurait laisser Lalwendë l’approcher. Esper laissait son hermine filer où bon lui semblait car elle n’était plus aussi dépendante d’elle que par le passé et si un chat risquait de s’attaquer aux hermine, les gros rongeur savait se défendre et s’en tirait toujours sans plus qu’une estafilade.

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