Patrouille de routine...ou presque [Libre]

Galaeron s'étira longuement. Debout devant le miroir de sa chambre, il bailla longuement. De la fumée blanche sorti de sa bouche, signe que le temps était froid ce matin. Le soleil n'était pas encore levé, mais, juste à voir les gros nuages blanc par la fenêtre, Le jeune chevalier savait que la journée serait froide. La neige s'était abattue toute la nuit sur les terres du royaume et désormais celle-ci recouvrait la quasi totalité du château et de la cour. Galaeron enfila son pantalon de coton et sa chemise de lin. Puis, son armure verte sertie d’émeraude. Aujourd'hui, le jeune homme s'était levé de bon matin, à l'heure ou tous le château dort encore et que seul les serviteurs s’affairent déjà à leurs tâches quotidienne. Le chevalier voulait se rendre dans le village d’émeraude afin d’effectuer sa patrouille de routine. C'était le devoir des chevaliers de répondre aux attentes du peuple et de faire en sorte que celui-ci se sentent bien. Galaeron descendit dans la cour du château le froid hivernale le piqua aussitôt, faisant quelques pas vers l’écurie, il se frotta les mains avec vigueur, tentant de ramener ne serait-ce qu'un peu de sensibilité dans le bout de ses doigts.

Gala arriva quelques temps plus tard dans le village qui était déjà en pleine activité, les marchands s'affairaient déjà avec vendre leur produits à la crier, de tous les côtés on pouvait entendre des cris, des rires, bref le village avait rapidement pris vie. Le chevalier déambulait sur le dos de son cheval dans les petites ruelles, passant devant chaque marchant, le saluant d'un simple signe de tête. Galaeron arriva alors sur la place du marché, il mit pied-à-terre puis fit le tour de chaque étales jetant un rapide coup d’œil aux produits vendu pas les marchands.

Un vent glacial souffla alors sur la place du marché, le chevalier s'enroula de sa cape pour se réchauffer un peu, il leva ensuite les yeux vers le ciel. Le soleil commencer à peine de percer les épais nuages blanc. Les cheminées des chaumières paysannes laisser échapper de grandes colonnes de fumée. Un cri retenti alors sur cette grande place...

« AU VOLEUR ! »

Le chevalier se tourna vivement dans la direction où le cri était parti pour voir un homme d'une trentaine d'année s’échapper a grandes enjambées. Galaeron s’élança alors à sa poursuite tout en se demandant ce que pouvait bien faire la garde, il n'y avait aucune patrouille dans le village, pas un soldat pour protéger les marchands et les paysans ! Le grand chevalier rattrapa rapidement le malfrat qui s'était piégé tout seul en s’engouffrant dans une impasse.

- Inutile de vouloir t'enfuir tu es pris au piège et n’essaie pas non plus de lutter, cet affrontement ne servira à rien !

Ne voulant pas se battre contre l'ordre d’émeraude celui-ci se rendit sans rechigner. Galaeron saisit alors le voleur par le col de sa chemise puis il l’emmena vers sa sentence sur la place du marché public. Rien de bien grave. Le pauvre homme n'aurait qu'à tolérer la piqûre du froid hivernal sur sa peau, mélangée avec les odeurs de fruits pourris que certains paysans lui lanceraient et ce pour le reste de la journée. Arrivé à la place centrale, Gala saisit les poignets du voleur et les plaça dans l'appareil de bois qui le maintiendrait bien en place. Puis il serra le tout et le ferma à clef.

Le jeune chevalier n'avait aucune pitié pour les voleurs, même s'il savait que c'était leur pauvreté qui les amenaient à agir ainsi. On avait tous des choix à faire un jour, et il fallait payer pour ces choix. Il détestait avoir à faire le travail des soldats, mais c'était son devoir que d'aider le peuple et traiter ses petits crimes. Galaeron pria les Dieux pour ce pauvre voleur puis il tourna les talons et se remit en route.

Heureux d'en avoir terminé avec le contrevenant, il était content de pouvoir retourner à sa patrouille. Gala adorait les paysans, et participer à la communauté était un de ses plus grands plaisirs. Il aimait les aider, leur parler, leur prouver que les Chevaliers d'Émeraude pouvaient être aussi des humains. Il leur rendait service aussi, parfois, quand il le pouvait. Se remettant en selle, il reprit sa ronde normalement...enfin jusqu'au prochain événement...