Les Chevaliers d'Émeraude
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 Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]

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Selenge
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MessageSujet: Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]   Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ] Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 7:25


    La tanieth ouvrit enfin les yeux alors qu’elle émergea doucement d’un de ces nuits sans le moindre rêve. La femme s’étira alors de tout son long alors qu’elle sentit une chaleur sur la main. Tournant son regard d’argent vers celle-ci, elle se rendit compte que Markovo prenait sa main pour se gratter la tête avec elle. Arborant finalement un léger sourire, la femme sortie des couvertures nue comme un vert. Sa nudité ne gênait aucunement le félin qui voyait l’hybride comme une sœur. Selenge enfila rapidement son armure légère alors que ce fut au tour du félin de s’étirer à son tour en ouvrant la bouche démontrant ainsi ses dents tranchantes comme des lames. Passant une main douce sur la tête de la bête, la fille mauve quitta la pièce ovale dans laquelle elle dormait jour après jour. Son félin sur les talons, la tanieth passa les couloirs de la forteresse sans problème vue la pénombre. Elle se retrouva finalement à l’entré où elle lança un simple soupir quelque peu désespéré. Ce matin, s’était le premier où elle commençait l’entraînement avec le jeune Calen. Un demi-insecte tout comme elle arborant d’avantage les traits des elfes pour sa part. Selenge se demandait pas où commencer avec lui, mais peu importe la solution, elle en ferait une guerrier digne de se nom. Bien qu’elle se montrait souvent dur et sans pitié, Selenge avait tout de même une conscience derrière son visage de glace. Enfin conscience n’était peut-être pas le mot exacte en ce qui concernait la femme mauve. S’était plutôt son désir de se faire valoir au près des autres qui la poussait ainsi à agir de la sorte avec le jeune elfe. Elle ne voulait surtout pas que l’on puisse croire que les hybrides descendants étaient des êtres faibles. Non ! Cela serait une véritable honte qu’une telle rumeur puisse un jour venir aux oreilles de leur souverain. Selenge se savait un adversaire de taille et elle ne souhaitait pour rien au monde que sa réputation ne soit ternie par un jeune apprenti trop fragile pour comprendre le monde dans lequel il était. Très peu de gens comprenaient les raisons des tanieths à vouloir ainsi la mort des humains. Mais la femme mauve n’était pas dupe et elle savait très bien que leur exclusion poussait d’avantage leur geste. Les humains ne l’aient avaient-ils pas abandonnés alors qu’ils avaient besoin d’aide plus que quiconque ? Selenge n’avait pas eu droit à cette vie d’horreur, mais son passé n’était pas plus alléchant que le leur. Elle pouvait tout de même comprendre leur situation et elle les soutenait sans ce posé de question. Pour commencer, elle trouvait injuste que les Enkievs goutent ainsi à une vie paisible alors qu’un peuple avait été mit de coté pour la seule raison de leurs différences. La tanieth se savait différente, et également, elle avait faillit se faire égorger par sa propre mère par ses différences.

    Maîtresse, vous semblez songeuse ?

    Ce fut la voix de Markovo qui réanima soudainement la femme mauve dans l’embrasure de la forteresse. La femme tourna la tête vers l’animal alors que ses cheveux fins et violets tournoyaient dans les airs. Un léger sourire en coin éclaira ses lèvres minces alors qu’elle ne prit même pas la peine de lui répondre. Décidément, la tanieth se fessait de plus en plus solitaire depuis quelque temps. Cela ne plaisait guère à son fauve mais que pouvait-il faire ? Tapotant doucement le dos de la bête, la femme marcha finalement vers la plage des dragons sans se presser. Le soleil n’était même pas encore lever mais elle savait que son trouillard d’apprenti ne tarderait pas à faire surface. Ne lui avait-elle pas mentionné de ne pas avoir de retard ? Une fois sur la plage, la femme s’assit simplement sur le sable alors que son félin en fit de même. Son regard argent arpentait la mer devant elle tandis qu’un nouveau soupir passa ses lèvres.

    J’espère au moins qu’il sera là à temps. Je serais très désappointée qu’il se montre tardif. Je conçois que tu ne comprennes pas mon attitude depuis quelque temps. Mais sache que tu n’y es pour rien mon beau. Je réalise seulement que, hormis toi, je suis cruellement seule dans ce monde.

    Tendrement, pour réconforter sa maîtresse, l’animal lova son énorme tête dans le dos dénudé de la femme en poussant un léger grognement. Alors que la femme profita du moment, de petits pas rapides se fient entendre derrière elle. La femme devina tout de suite qu’il s’agissait de Calen au poids léger de ceux-ci. Sans même se tourner, elle attendait sagement que celui-ci s’approche enfin d’avantage.

    Bien, je vois que tu es à l’heure. Je suis fière de toi…

    À vrai dire, Selenge s’était d’avantage attendu à ce que le petit ne vienne pas ayant trop peur et qu’elle se voit obligé d’aller le chercher de force dans son alvéole. Heureusement qu’elle ait eu tort, la femme se leva finalement en tournant son corps vers le jeune apprenti.

    Pourquoi es-tu ici ?

    Une question qui pouvait, sur le moment, sembler plus que banal. Mais bon, vous commencez tout de même à connaître Selenge, vous savez bien qu’elle ne fait jamais rien pour rien. Cette question avait un but précis évidement. Les yeux argents de la femme parcouraient son apprenti de la tête aux pieds alors qu’elle tentait de trouver ses forces et ses faiblesses.

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Calen
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Calen


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MessageSujet: Re: Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]   Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ] Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 17:40

Calen dormait paisiblement. Il était lové contre sa mère pour dormir. Sans contact avec sa mère il ne pouvait dormir. Il avait besoin de sentir une chaleur rassurante a ses côtés. Et cette chaleur c'etait celle de sa mère. Sans elle il était perdut. C'etait encore un petit garçon qui avait besoin de sa mère, de repère et d'enormement de douceur et de calin. Il ne se sentait pas prêt a affronter la dureté de la vie des soldats, les privations et l'entrainement. Il était heureux dans sa petite vie avec sa mère. Pour un enfant l'amour est primordial. Sans cet amour l'enfant ne grandit pas comme il le devrait. l'amour maternel c'est la base de la stabilité. Un enfant sans mère a des repères en moins. La mère represente la chaleur, la douceur. Alors que le père c'est autre chose. Mais cet amour en trop grande dose en devient néfaste. Calen en est le parfait exemple. Il a reçut enormement d'amour maternel mais jamais on a était dur avec lui. On l'a chouchouté caliner et aimer plus que ce n'était possible. Mais Calen découvrait la vraie vie la et c'etait dur. Il en souffrait.Alors retrouver sa mère le soir était un véritable paradis. Elle découvrait le paradis et il aimait encore plus sa mère. Sa mère devenait un réconfort et une recompense après une dure journée. La veille il avait découvert qu'un autre soldat noir allait s'occuper de son entrainement. Il ne comprennait pas vraiment pourquoi on s'intéressait a lui. Il était faible et qu'on l'oublie ne le dérangerait pas.

Déja son précédent maitre voulait sa mort. Il avait un peu essayé de le tuer parce que son ancien maitre avait essayer de tuer sa jument. Et Calen avait ressentit une immense colère qu'il n'avait pas vraiment compris. Ainsi il aimait pas qu'on s'attaque a ceux a qui il tenait. Il le découvrait et cela l'etonnait. Il pensait pas avoir du courage en lui. En plus il arrivait pas a retrouver ce courage. Il avait essayer en allant voir les dragons. Et finalement la peur avait repris le dessus. La peur était quand même encore plus forte en lui. Pour Calen la fuite restait la meilleure solution. Pour lui la fuite c'etait la manière d'echapper aux ennuis. Pourquoi se jeter dans les ennuis quand on pouvait les éviter? Calen ne comprennait pas qu'on puisse vouloir les ennuis et que des gens veuille a tout prix se battre. La paix restait quand même la solution. Avec la paix on pouvait tout règler. Enfin c'est ce que pensait Calen. Il comprennait pas l'empereur qui menait des conquetes. Pourquoi pas se contenter de ce qu'on avait et profiter du bonheur que cela nous apporte? Pour Calen dans la paix le bonheur était sur alors que dans la guerre ce n'etait que massacre. Calen voulait vivre heureux avec ses parents. Il ne voulait pas grandir, ça servait a quoi? Calen s'etait lever avant le soleil!!C'etait un ordre de son nouveau maitre qui lui avait dit de la rejoindre sur la plage des dragons avant le lever du soleil. Il avait pensé a s'enfuir mais finalement le souvenir de la leçon de morale de son ancien maitre ne lui donnait pas envie de fuir. Il avait donc décidé de rejoindre la plage. Calen arriva donc sur la plage. Il vit son maitre qui était déja la. Il le rejoignit a petit pas. Il avait déja peur vu qu'il y avait des dragons. Et les dragons restait la plus grande peur de Calen. Il s'approcha donc en tremblant de peur de son maitre. Oui il était a l'heure mais il voulait s'enfuir a cause des dragons. Une question étonnante fut posé par son maitre. Calen répondit naivement:


-Je suis ici parce que vous m'avez demandé de venir maitre Selenge!!

Une réponse très naive et surement pas celle qu'attendait son maitre mais Calen disait tout le temps vérité. Et puis il se rendait même pas compte de la réponse qu'attendait son maitre. Dans cette situation on voyait toute sa naiveté. Il découvrait tout: le monde la vie les gens. C'était une découverte de la réalité qu'il faisait. Et une découverte plutôt dur. Il découvrait aussi les femmes. Avant il n'avait jamais vu de femme a part sa mère. Et c'etait beau les femmes!! Calen decouvrait de magnifique êtres doté d'une beauté quasi irréelle qui l'envoutait. Il se sentait tou excité et de drôle de chose se passait en lui. Il ne comprennait rien a ce qui se passait. C'etait assez étrange. Mais en fait c'etait vraiment agréable. C'etait une dess choses les plus agréable qu'il connaissait avec les calins de sa mère. Mais il savait pas ce que c'était. Finalement sortir de l'univers de ses parents n'etait pas qu'une mauvaise chose. Et il trouvait son maitre très belle. Il aurait put l'observer pendant des heures si elle n'avait pas était son maitre. Et il ne pensait pas que leur entrainement consisterait a s'observer. Cela lui irait bien en fait. Pas de danger ni rien juste de l'observation. Mais c'etait surement pas possible. Calen avait l'impression que son maitre était une femme douce au fond. Il savoura un instant l'image paradisiaque qu'il vit: une femme très belle assisse sur la plage devant une mère calme. En fond le soleil qui se dévoile peu a peu tel un mystère dont les pans se soulève.

La lumière naissante mettait en valeur les formes magnifique de cette femme. C'etait comme un tableau sauf que la le moment ne serait pas éternel. Ce fut un bref moment qui emplit de bonheur le coeur de Calen avant que la peur reapparaisse. Calen aurait voulut aussi observer l'animal étrange qui accompagnait son maitre. Un espèce de tigre pas vraiment normal. Calen ressentait le lien unissant les deux. Lui même était proche de sa jument Nalfeina même s'il ne pouvait pas lui parler pour l'instant. Il était très proche de sa jument mais depuis ce qui s'etait passé la dernière fois il avait peur d'emmener sa jument lors de ses entrainements. Et il avait aussi peur du côté fougueux de la jument qu'il avait découvert. C'etait trop effrayant pour lui!!! Il adorait sa jument quand elle était calme. Le reste du temps Calen en avait peur. Il aimait pas la fougue!!! Et la Calen était terrifié. Les dragons qui l'entouraient et la perspective d'un entrainement qui pourrait le tuer. Vraiment rejouissant cette perspetcive de début de matinée. Avec curiosité il demanda:


-Qu'alllons nous faire ce matin maitre Selenge? Et pourquoi venir aussi tôt?

Cette curiosité caractéristique de Calen refletait beaucoup de chose. D'abord c'etait un excelllent moyen de canaliser sa peur. Sans s'en rendre compte en posant des questions il s'occuppait l''esprit et donc la peur était moins forte. C'etait une réaction d'auto défense de son esprit. Magique non? A force d'avoir peur Calen avait développé ce processus pour se protéger inconsciamment. C'etait toute l'intelligence de l''esprit que cela representait. L'inconscient perçoit ce que le conscient ne sait pas. C'est toute la magie de l'etre vivant. Une combinaison de conscient et d'inconscient permettant un equilibre parfait de l'etre humain. Lorsqu'un des deux chute l'autre chute inexorablement. C'est la dur loi de l'etre humain. Et il n'est pas possible de controler son inconscient et d'en percer les mystères. Pourtant ce serait bien utile a Calen qui avait besoin de se comprendre et d'apprendre la vie. Une réalité que son inconscient avait refoulé et donc le conscient ne pouvait le savoir. Autre chose poussait la curiosité de Calen. D'ailleurs c'est lié a la peur. C'est l'envie de fuite de Calen.

Une envie qui le hantait a chaque instant et en s'occupant l'esprit durant un moment il parvenait a oublier cette pensée. Et puis sa curiosité était dut aussi a une pure curiosité. Ne connaissant rien il voulait savoir. Il aimait pas combattre mais il aimait appprendre plus que tout. Et surtout il aimait comprendre et savoir. Il avait besoin de ça pour ne pas être perturbé et avoir ses repères. Et etant frele physiquement il avait besoin de repère pour pas s'effondrer. Il avait aussi la hantise de s'effondre complétement et de ne plus pouvoir se relever. Car en effet Calen n'etait pas du tout musclé: petit frèle et pas costaud du tout. Il était incapable de porter quoi que ce soit d'ailleurs. Et puis il n'avait pas l'impression de posséder une volonté qui l'aiderait. Il avait juste envie de fuir alors qu'on le forçait a devenir fort!!! Il tremblait sous le regard de son maitre qui le détaillait
.
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Selenge
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MessageSujet: Re: Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]   Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ] Icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 4:07


    Assit sur la plage, accoté simplement sur son félin, Selenge avait le regard perdu vers la mer en daignant finalement répondre aux inquiétudes de son fauve. Le temps passait si vite sur Irianeth qu’elle ne se rendait même pas compte à quel point les évènements étaient éphémères autour d’elle. Déjà âgé de vingt-cinq ans, la femme ne pouvait se délecter d’exploit comme tous les autres. Non, Selenge n’avait encore rien accomplit de significatif aux yeux des autres tanieths. Elle n’avait pas eu la possibilité non plus certes, mais ce manque cruel de fait ne fessait que la déprimer face aux oui dire sur les autres. Les seccyeths avaient un respect commun dans le moindre effort de leurs parts. Chevaucher les grands dragons de l’empereur ne pouvait faire autrement que créer une certaine crainte contendante après tout. Pour le reste, s’était sans doute les sorciers et les sorcières qui n’avaient certes pas besoin d’une quelconque preuve pour amorcer un respect. Leur seul puissance magique en disant long n’es-ce pas ? Seulement, pour les simples soldats, comme Selenge, il était plus difficile de se faire une place de choix dans ce monde dur et cruel. Chacun d’eux devaient avoir un esprit compétitif et surtout avoir un esprit ingénieux s’ils désiraient se faire valoir aux yeux des autres. Selenge, pour sa part, commençait tout juste à se faire connaître au sain des tanieths. La femme s’était montré sous un visage particulier pour en venir là et évidemment, aucun d’entre eux ne pouvaient affirmer connaître réellement l’elfe mauve. Selenge ne montrait jamais ses réelles émotions exceptées à Markovo. Pour lui seul, elle n’avait aucun secret. Elle se montrait simplement un peu plus distante par moment, comme en ce jour. Ce n’était pas le fait qu’elle ne veuille se confier à lui, mais plutôt le fait que la femme avait toujours eu un mal fou à exprimer ses angoisses clairement. Alors, au lieu de lui dire tel quel, la tanieth se donnait simplement un temps de réflexion pour bien mettre ses idées en ordre avant de lui faire part de quoique se soit. Bien lové contre son félin, Selenge se perdait dans ses pensées alors que finalement, son jeune apprenti montra enfin le bout de son nez. Un léger sourire sur les lèvres, la femme lui posa alors une seule et unique question. Le jeune Calen mit un certain temps à lui répondre mais Selenge ne le pressa pas respectant son silence. Le jeune homme lui répondit finalement d’une voix quelque peu hésitante : Je suis ici parce que vous m'avez demandé de venir maitre Selenge!!

    C’est alors que Selenge se leva doucement en épiant de au en bas son apprenti. La naïveté qu’arborait celui-ci ne puis que la faire rire. Un rire visiblement amusé sortit alors de ses lèvres dévoilant du même coup ses canines aussi pointues que ceux de Markovo. Certes, ce n’était pas du tout la réponse à laquelle elle s’attendait mais elle s’en contenterait pour le moment. Suivant machinalement le cours des pensées de son jeune protégé, elle se surprit à y voir une certaine admiration pour elle. Mais la tanieth n’était pas au bout de ses surprises lorsqu’elle entrevit un certain désir d’homme dans les prunelles du garçon. Ainsi dont, il la comparait même à une image paradisiaque qu’il aurait plus observé pendant des jours entiers sans bouger. Cette révélation lui fit un choc loin d’imaginer qu’on pouvait penser une telle chose de son physique. Quoiqu’il en soit, la femme arqua simplement un sourcil devant les pensées de convoitise de son petit elfe. Néanmoins, la femme ne plus s’empêcher d’afficher un mince sourire en coin plutôt flattée du compliment non dit. Le soleil se levait paresseusement derrière la tanieth tandis que celle-ci ne bougeait pas d’un poil continuant son analyse minutieuse. L’enfant vu un moment intrigué par l’énorme bête aux cotés de la femme mais il reporta d’avantage son esprit sur sa jument. Celle-ci avait été d’ailleurs la raison qui avait fait que le petit se retrouve sans maître avec un dragon noir aux trousses. La tanieth comprenait certainement Tébras d’avoir réagit de la sorte. Elle-même, s’il avait ne serait-ce que oser l’attaquer, elle n’en n’aurait fait qu’une bouchée. Seulement, Selenge n’était pas dupe… Elle savait pertinemment qu’il n’y avait pas de mauvais apprenti mais seulement de mauvais maître. Et s’était bien la raison qui l’avait poussé à intervenir dans l’éducation du jeune Calen. Apparemment, ce n’était pas la violence n’y même la force qui poussait le jeune à vouloir s’améliorer. Non, le seul fait qu’il est daigné lever les poings pour sa jument prouvait à la tanieth que s’était par adrénaline que le petit réagissait enfin. Elle ne comptait pas s’en prendre à son animal, bien au contraire, mais elle voulait simplement lui apprendre à avoir ce même attachement pour les siens et ainsi réagir de la sorte pour ses frères et sœurs d’armes. Brisant soudainement le cours de ses réflexions, Calen s’exclama soudainement d’une voix tremblante : Qu'allons nous faire ce matin maitre Selenge? Et pourquoi venir aussi tôt?

    Un second sourire illumina les lèvres de l’elfe alors qu’elle pencha machinalement la tête de coté. Décidément, ce petit était plus futé qu’il en avait l’air. Il semblait déjà avoir comprit que la femme ne fessait jamais rien sans raison. D’un air amusé, la femme alla simple s’asseoir au même endroit où elle était plus tôt en incitant son protégé d’en faire de même. La tanieth attendit que Calen se soit finalement assit près d’elle avant de prendre une bonne bouffée d’air. Fermant finalement les yeux, la femme laissa le vent jouer avec ses cheveux fins tandis que le soleil commençait à réchauffer sa peau peu à peu. Sentant le regard insistant du jeune elfe, la tanieth soupira simplement.

    Ferme les yeux Calen, et tourne la tête vers la mer. Ensuite… Ne fais rien d’autre… qu’écouter.

    Murmura-t-elle simplement à son intention. Non, Selenge n’avait dans l’intention de sortir les armes en cette journée bien au contraire. Elle croyait fortement qu’un bon soldat devait tout d’abord être en accord avec sa propre tête. Et ce n’était surement pas la peur de Calen qui l’aiderait. Ainsi, assit au milieu des dragons, lui sommant de fermer les yeux, le jeune homme devra un jour ou l’autre vaincre ses angoisses face à ces créatures stupides et sans cervelles. La tanieth avait le pouvoir de leur parler après tout, elle savait mieux que quiconque qu’ils n’étaient pas aussi voraces et sanguinaire qu’on le prétendait. Leur demandant alors simplement à l’aide de son esprit, la femme leur ordonna de ne jamais toucher le moindre cheveu de son apprenti les menaçant tous d’une mort certaine s’ils osaient lui désobéir. Certes, le jeune Calen était quelque peu appétissant pour eux, de léger couinement se fit entendre mais aucun d’eux ne daigna répondre à l’hybride. Ils avaient intérêt d’ailleurs ! La femme prit une seconde respiration prolongée en gardant un silence plutôt lourd. Elle pouvait tout pressentir les tremblements de Calen mais elle n’en fit rien. Le jeune homme n’avait plus entendre les ordres de la femme aux dragons et s’était très bien comme ça après tout. Jamais il ne sinuera sa peur s’il savait qu’ils ne lui feront rien non ? Croisant alors ses longues jambes pour trouver une meilleure posture, la femme ouvra finalement les yeux en les posant sur le jeune elfe.

    Qu’entends-tu Calen ?

    Lui demanda-t-elle finalement sur un ton plutôt neutre. Markovo releva doucement la tête au son de la voix de sa maîtresse, sortant également de ses rêveries. Selenge passa instinctivement une main sur son énorme crâne en le caressant doucement. Ses doigts passaient entre les poils de l’animal qui eux un petit gémissement de plaisir. Rassurer de voir que tout allait bien, la bête reposa simplement la tête sur ses pattes, ne se souciant même pas du jeune près de lui. Quoique, le fauve était quelque peu jaloux de la présence de celui-ci. Il était habitué à avoir l’hybride pour lui tout seul et l’idée de la partager ainsi ne lui plaisait pas vraiment. Rien ne paraissait dans son langage corporel mais Selenge sentait certainement son appréhension face au jeune homme. Pour se venger, l’animal se contentait simplement d’ignorer complètement le gamin bien qu’au fond, il était certain que Calen ne s’en plaindrait pas. Tans pis, il trouva sûrement un meilleur moyen de l’en faire partir autrement. Markovo s’était toujours montré très possessif envers sa maîtresse. Même le jour où celle-ci s’était entretenu avec le dragon noir, il n’avait plus s’empêcher de détester celui-ci seulement a cause que Selenge lui avait offert un simple baiser sur la joue pour le remercier. Non ! C’était sa maîtresse à lui et à lui seul ! Certes, il ne s’attendait pas à ce que la femme reste seule tout sa vie, mais il n’était tout simplement pas prêt à la partager. Suivant le cours de ses pensées, la tanieth referma les yeux en déposant son autre main sur le dos de la bête. Celui-ci émit finalement un petit bruit que l’on aurait plus interpréter comme du soulagement.

    ** Tu sais bien qu’il n’y a que toi mon gros. **


    Lui affirma-t-elle finalement par l’esprit alors qu’il était le seul à pouvoir l’entendre. Pour toute réponse, l’animal déposa une patte sur la cuisse de la femme en frottant doucement sa tête dans son dos. La tanieth sourit simplement devant se geste en soupirant une seconde fois.

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Calen
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MessageSujet: Re: Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]   Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ] Icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 6:50

Calen était devant son maitre très inquiet de ce qui allait lui arriver. Ses précédents entrainements lui avait laissé de très mauvais souvenir. Sans sa mère il serait mort de nombreuse fois depuis qu’il était devenut soldat. Il s’était déjà retrouvé au sol a baigné dans son sang. Il était incapable de se soigner lui-même. D’ailleurs il ne savait même pas qu’il avait des pouvoirs. Il avait vu une fois sa main devenir rouge et brulante mais il avait jamais comprit ce qui s’était passé et son ancien maitre ne lui avait jamais expliqué. Et en fait il voulait comprendre mais il osait pas demander de peur qu’on lui dise quelque chose. Calen restait un être curieux. Et son interet portait sur plein de chose a part le combat, l’entrainement. Les armes ne l’interessait pas du tout. D’ailleurs il n’avait pas d’épée, preferant la laisser au chaud dans son alvéole. Il ne fallait pas que son épée attrappe froid parce qu’il l’emmenait. Et puis il était incapable de la porter. Vraiment trop lourd pour lui et son frèle corps. Il ressemblait a une allumette sur patte. C’était la nouvelle race sur Irianeth. Il y avait tellement de différence entre lui et les autres apprenti soldat. Déjà rien que sur la musculature. Les autres apprentit étaient musclés et capable de porter des épées sans problème. Et aussi ils étaient endurants, pas pleurnichards et très courageux. Lui était tout le contraire, il le savait bien. De toute manière il n’avait aucun interet. Il était pas du tout courageux. Lui il préférait largement fuir que d’affronter. Il aimait pas se battre contrairement aux autres apprentit qui ne révait que de ça. Et en plus il ne voulait qu’une chose se blottir dans les bras de sa maman.

Ce qui lui attirait les moqueries des autres apprentit. Les autres apprentit avaient depuis longtemps quitté le confort de leur mère pour affronter le dur entrainement. Ils voulaient tous devenir les meilleurs soldats d’Irianeth et avoir des hauts poste. Mais Calen ne voulait qu’une chose, vivre en paix avec ceux a qui il tenait. Il révait pas de grande carrière ou d’autre chose dans ce genre. Il révait juste d’un monde de paix et de bonheur. Sans guerre ni conflit ni victime. Il ne voulait pas voir des gens mourir sans raison, juste pour conquérir de nouveaux territoires. Quel est l’interet de ces conquetes ? Aucune selon lui. Calen baissa la tête en pensant a sa faiblesse. Depuis qu’il avait rencontré Tébras il avait honte de lui même sauf qu’il n’avait pas la volonté de devenir plus fort, n’y voyant pas l’interet. Il avait envie de rien. Il avait juste honte de ce qu’il est et du fait qu’il ne deviendra jamais ce qu’on attend de lui, ne possédant ni la volonté ni les capacités. Calen est un grand réveur qui ne possède pas vraiment de volonté. Il suit le cours des choses de loin préférant rester dans son monde de paix. Un monde de paix brisé par le début de l’entrainement pour devenir soldat noir. Tout ça a cause de son père. Mais quand le regard de Calen se reposa sur Selenge toute la honte s’envola. Elle était bellle, elle representait une image paradisiaque pour lui. Elle representait le bonheur qu’on lui avait voler. Il se sentait libre rien qu’en la voyant. Elle était belle. Tout son corps était magnifique. Le regard de Calen parcourut ce corps en commençant par les pieds dans le sable. Des petits pieds qu’il ne voyait pas mais qu’il imaginait bien.

Des petits pieds fin et tendre. Il remonta sur les jambes qui était sublime de beauté et de blancheur. Et assisse comme elle était dans le sable, laissait une vue sublime pour Calen. Des fesses rebondies a la perfection. Il pouvait l’imaginer marcher, ses fesses en accord parfait avec le reste du corps. Puis le haut tout aussi merveilleux. Des excroissances juste assez grosse pour faire réver Calen. Il s’imaginait bien les touchant les tatants de ses main tendre. Et sa tête en proportion parfaite par rapport au reste du corps. Calen pouvait imaginer l’odeur des cheveux de son maitre flottant dans le vent. Il perdait un peu la tête rien qu’en la voyant. Mais il ne comprennait pas ce qu’il ressentait. C’était une vraie première pour lui. Il fit comme son maitre lui avait dit et il alla s’asseoir près d’elle. Cette proximité le rendit tout excité. Juste un pas a faire et il pourrait la toucher. D’un coup il sentit son entre jambe se dresser et il ne comprennait pas ce qui se passait. Qu’est ce qui lui arrivait. Il fit comme lui dit son maitre. Il regarda la mer et l’observa tout en fermant les yeux. Cela calma son excitation en premier. Et une fois calmer il put écouter la mer et les environs. Les bruits des dragons le terrifièrent. Il avait peur, il aimait pas la proximité avec les dragons du tout . Du coup son esprit se focalisa uniquement sur les dragons. Et cela lui fit encore plus peur. Il détestait ces bétes la vraiment dangereuse. Et il en avait encore plus peur depuis qu’il avait vu son exmaitre sous sa forme de dragon essayer de tuer sa jument. Calen avait envie de fuir. Il savait pas quoi faire . Les bruits resonnaient dans sa tête en s’amplifiant. Il avait l’impression que des milliers de dragon l’entouraient près a l’attaquer. La voix de son maitre le ramena a la réalité. Il répondit :

-J’entends les dragons et j’ai peur.C'est la seule chose que j'entends. Des dragons qui grognent dans ma tête et j'ai l'impression qu'ils veulent me manger. Vous pouvez me protéger maitre Selenge? j'ai peur

Son maitre avait vraiment une voix douce et envoutante . La voix de son maitre prit le pas sur les dragons. Et un sourire apparut sur le visage de Calen. Ce fut magique. Un douceur et un sentiment très fort envahit Calen. Toujours les yeux fermés, il pouvait voir Selenge devant lui . Son image envahissait son esprit . Il avait envie de se jeter sur elle et de ne plus jamais la lacher. Il voulait qu’elle lui appartienne. C’est ce qu’il ressentait mais il ne comprennait pas ce que cela signifiait. Il n’avait jamais éprouver ce sentiment. Il ne savait pas du tout ce que c’était. Et c’était quelque chose que sa mère ne lui avait jamais expliqué. Cela faisait partie des nombreuse chose qu’il ne savait pas et qu’il ne comprennait pas. Etait-ce normal ? Ou est ce que c’était quelque chose que tout le monde cachait. Il ne savait pas si d’autres personne ressentait ça. Lui ressentait une veritable fascination pour son maitre. Tout son corps l’attirait. Il avait l’impression aussi que son maitre était une femme douce et tendre après tout elle n’avait pas encore sortit d’arme et semblait vouloir lui apprendre d’une autre manière que par la force. Elle semblait le respecter ne serait-ce qu’un petit peu. Et Calen ne lui voyait pas de défaut a cette femme si belle. Il était sur qu’elle ne devait pas passer inaperçut a Irianeth. Il avait l’impression qu’elle etincellait de beauté. Pousser par une force invisible il se jeta sur elle et fit une chose qu’il ne connaissait que de vue : ses lèvres rencontrèrent celle de Selenge, sa langue essaya d’entrer dans la bouche de Selenge. Il avait même pas conscience de ce qu’il faisait. Son inconscient était entrés en scène ne lui laissant pas de marge de manœuvre. Son cœur battait et tout son esprit était émotion. Il finit par s’arracher et il s’effondra au sol :

-Je suis désolé je sais pas ce qui m’a pris. Mais j'ai un sentiment étrange envers vous. Vous me fascinez et j'ai envie d'être avec vous. Je veux pas mourir. Mais je comprends pas ce qui m'a pris. C'est bien la premère fois que ça m'arrive maitre Selenge. S'il vous plait laisser moi en vie!!!

Calen pleurait, il était mort de peur. Il ne savait pas ce qui allait lui arriver . Il avait peur de finir manger par les dragons . En plus il vient bien que l’animal de son maitre n’avait pas l’air de l’aimer. Il ne voulait pas mourir aussi jeune. Pourquoi avait-il fait ça ? Son sentiment envers son maitre était repartit tout au fond laissant la place au desespoir qui habitait Calen. Il avait envie de fuir mais ses jambes étaient paralysés dans le sable. Il se leva et commença a fuir mais courir dans le sable n’était pas sa spécialité. Ses pieds s’enfonçaient et était lourds. Il finit par tomber en pleur dans le sable la tête la première. Il mangea un peu de sable mais ses pleurs l’empechèrent de s’en rendre compte. Il croyait que sa dernière heure était arrivée. Ni sa mère ni Nalfeina n’était la pour se sauver. Et tout seul il était incapable de se sauver. Il savait que personne ne le regretterait et son exmaitre serait ravie. Sa mort ne causerait aucun dommage dans le cœur des autres. Ses parents l’ oublieraient vite et feraient d’autres enfants qui serait mieux que lui. Il pleurait toutes les larmes de son corps.
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Selenge
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MessageSujet: Re: Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ]   Ce qui ne tue pas, rend plus fort. [ Pv. Calen ] Icon_minitimeJeu 18 Nov 2010 - 20:25


    Toujours assit, les deux êtres elfiques n’échangèrent que très peu de parole. De simple mot ici et là sans plus. Selenge, toujours paupière fermé câlinait tranquillement le fauve derrière elle sentant bien la jalousie dans son pauvre petit cœur animal. Un sourire amusé sur les lèvres, Selenge lui posa une question simple, mais non sans intérêt. Le jeune Calen mit un certain temps avant d’ouvrir enfin la bouche : J’entends les dragons et j’ai peur. C’est la seule chose que j'entends. Des dragons qui grognent dans ma tête et j'ai l'impression qu'ils veulent me manger. Vous pouvez me protéger maitre Selenge? J’ai peur.

    Ce n’était certes pas la réponse à laquelle la tanieth se serait attendu mais elle ne répondu pas devant son innocence d’enfant. Deux questions, deux mauvaises réponses. Ne voyait-il pas plus loin que son nez? Arquant alors un sourcil plutôt étonné de sa logique de gamin, Selenge poussa un long soupir quelque peu désespéré par l’attitude de celui-ci. Était-il dont si naïf? Quoiqu’il en soit, elle commençait peu à peu à comprendre les agissements de Tébras face à lui. Ce dragon-noir n’avait certes pas la patience de l’hybride. Perdu dans ses pensées, Selenge ne remarqua pas le regard insistant de son écuyer sur elle. Les jambes croiser sur le sable, elle sentit soudainement une bourrasque de vent alors qu’un poids léger sur ces cuisses. Ouvrant finalement les yeux, elle vit son jeune apprenti sur elle alors qu’il tenta de l’embrassé, chose qu’il fit, pour ensuite lui planter sa langue dans la bouche. Perturbée par le comportement du jeune Calen, Selenge resta froide devant lui. Soudainement, le petit rebroussa chemin comprenant finalement qu’il y aurait sans doute des grandes conséquences à son geste. S’éloignant alors d’elle, il la supplia de le pardonner: Je suis désolé je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais j'ai un sentiment étrange envers vous. Vous me fascinez et j'ai envie d'être avec vous. Je ne veux pas mourir. Mais je ne comprends pas ce qui m'a pris. C'est bien la première fois que ça m'arrive maitre Selenge. S'il vous plait laisser moi en vie!!!

    Sur ces mots, le l’apprenti se leva pour ensuite se mettre à courir sur la plage. Ne savait-il pas que les dragons-noirs adoraient chasser leur proies? Courir n’était surement pas la meilleure idée qu’il ait eu ce jeune homme. Un second soupira passa ses lèvres en le regardant s’éloigner en courant. Markovo leva alors la tête ce demandant bien ce qui s’était passé pour qu’il court ainsi.

    * Cet idiot m’a embrassé. *

    Révéla alors Selenge au félin. La femme passa lentement le revers de sa mains sur sa bouche avec un certain dégoût. La jalousie de celui-ci repris alors de dessus et il se leva prêt à dévorer le jeune insolant. Selenge le retenu d’une seule main alors que celui-ci s’immobilisa devant son geste.

    Mais maîtresse! Il ne mérite pas mieux! Comment a-t-il osé seulement mettre ses doigts sur vous!

    Tournant la tête vers lui avec un léger rire, la tanieth croisa le regard de son félin en guise d’avertissement. Non, il ne méritait pas la mort pour cela. Elle avait cru comprendre quelque instant plus tôt qu’elle l’attirait bien qu’elle ne l’aurait jamais cru suffisamment courageux pour poser ce geste. Décidant de retourner la situation à son avantage, l’hybride eu soudainement une idée. Pourquoi ne pas utiliser son envie d’elle pour avoir toute son attention? Les gens n’apprenaient-ils pas mieux lorsqu’il y avait un but derrière? Se levant alors doucement en décroisant ses longues jambes, Selenge reposa son regard Argent sur le petit plus loin. Au moment même où ses yeux captèrent le dos du jeune homme, celui-ci tomba tête première dans le sable. Un rire sonore passa alors les lèvres de la femme en le voyant ainsi se ridiculisé pour un rien. Penchant la tête de coté en observant le jeune homme en larme sur le sol, la tanierth alla alors le rejoindre sans se presser. Une fois près de lui, elle s’accroupi alors doucement avant de saisir le visage du petit entre ses doigts.

    Je ne compte pas te tuer. Mais si tu essais de fuir devant une situation une seconde fois, je réviserais ma décision. Il n’y a pas de place pour les faible Calen… Tu n’es pas un lâche comme tu sembles vouloir le faire croire à tout le monde. Si s’était réellement ce que tu étais, jamais tu n’aurais même protégé ta monture adorer contre l’homme-dragon. Ne me crois pas stupide Calen, tu aurais torts.

    Lui affirma-t-elle sur un ton charmeur. Par la suite, la tanieth dépose un baiser sur le front du petite tandis qu’elle lui lâcha le visage. Se redressant, elle croisa les bras sur sa poitrine avec un air quelque peu découragé.

    On va mettre quelques petites chose aux clairs tu veux bien. Si tu veux survivre… Règle numéro un, plus de mensonge entre nous. Règle numéro deux, plus jamais tu ne fuiras. Et pour finir, règle numéro trois, jamais, mais au grand jamais, tu ne me retouche. Est-ce bien compris?

    Bien que cela pouvait sembler un peu dur pour le jeune homme. Les paroles de la femme avait été dit avec un calme désarmant. Surtout venant d’elle d’ailleurs. Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres violettes alors qu’elle observait son écuyer en attendant de voir s’il avait bien comprit c’est trois règles simples.
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